STEINBACH : MON CIRCUIT DU CAMP TURENNE (R 211)

30 Janvier 2019

→ 9,3 km ~ D+ 485 m ~ Un peu difficile (3/6) ~ *** ~ Non compatible VTT en hiver

Sauf erreur, il n’y a pas de randonnées circulaires, livrées toute prêtes par le Club Vosgien, autour des villages du secteur géographique de Cernay, Steinbach, Uffholtz et Wattwiller. Mais les possibilités sont nombreuses sur des chemins et sentiers parfaitement bien balisés, et beaucoup ont déjà été présentées sur ce blog. On les trouvera facilement en mettant le nom d’un de ces villages sur le moteur de recherche interne au blog (l’inscrire dans le cadre ‘‘Rechercher’’ et cliquer sur la loupe), et idem pour Cernay.

Au départ de Steinbach, voici un exemple de circuit qui nous fera grimper jusqu’au Camp Turenne. Il s’adresse à des marcheurs de toutes générations, un peu entraînés quand même à cause de la distance et du dénivelé ; il trouvera facilement sa place dans un après-midi.

Le monument et le drapeau du Camp Turenne rappellent l’important hôpital militaire qui y fut installé durant la Première Guerre Mondiale.

Départ et arrivée : parking de la place du Silberthal au-dessus de STEINBACH. Accès possible en voiture uniquement depuis Cernay : au carrefour de la Porte de Thann (feux tricolores), continuer tout droit D 35, direction Vieux-Thann et Thann ; 200 m après, au calvaire, prendre à droite la D35 II, direction Steinbach. On sort de Cernay et on entre en même temps dans Steinbach, et il faut traverser tout le village, direction Silberthal (rue sans issue). On continue le chemin empierré (attention aux trous), jusqu’au 1^er parking à droite, ou même plus haut jusqu’à la place du Silberthal. Temps de marche : 2 h 45 mn (A). Distance exacte : 9,3 km (B). Dénivelé positif : 485 m (B). Difficulté particulière : aucune, la montée étant progressive. Conseils : chaussures de randonnée basses ou moyennes tiges (avec les guêtres en cas de neige), et les bâtons pour les seniors ; on emportera des en-cas énergétiques et de la boisson chaude. Date et conditions météo de cette rando : 29/01/2019, temps très ensoleillé ; températures (C) au départ +2° et à l’arrivée +1° ; pas de vent ; neige poudreuse allant de 10 à 40 cm d’épaisseur. Participant : moi-même. Niveau de ce circuit : un peu difficile (3/6). Intérêt : très intéressant ***. Compatible VTT : non, ce parcours n’est bien sûr pas adapté en hiver, mais il le sera dans les autres saisons.

LA CARTE :

Carte de randonnée IGN – CV TOP 25 n° 3620 ET (Thann Masevaux).

Profil altimétrique OpenRunner.

Nous voici à la clairière du Silberthal, au-dessus de Steinbach.

Le départ de ce circuit, c’est ici !

DESCRIPTIF :

Nous partons par le petit sentier repéré « anneau bleu », direction Chapelle Ste-Thérèse : on préparera les bâtons, parce que ça grimpe de suite ! Cet itinéraire ne laisse guère de temps pour l’échauffement, mais il est de toute beauté !

Très rapidement, la hauteur de neige augmente !

La petite chapelle Ste-Thérèse, et le paysage juste derrière elle.

Après quelques marches d’escalier, nous atteignons la petite chapelle (1). Continuer le sentier, et on débouche sur un large chemin : nous le prendrons vers la gauche, pour arriver assez vite au col de l’Amselkopf (2), dont le banc résiste à toutes les épreuves du temps.

La montée au-dessus de la chapelle : la couche de neige dépasse les 10 cm.

Au col de l’Amselkopf : nous continuons en « + jaune ».

Pour la suite : au banc, continuer tout droit, et 30 m après prendre le chemin à droite. Nous suivrons le « + jaune », direction Pastetenplatz, et c’est le morceau un peu long de la montée qui commence (40 mn). Heureusement, cette montée est très progressive. On traverse un chemin forestier, et nous poursuivons en face, sur un sentier cette fois.

Notre chemin, puis notre sentier, au-dessus de l’Amselkopf.

Plus haut, il faut continuer sur la droite (à gauche, nous irions vers la source St-Antoine et la Waldkapelle), et un peu après on récupère un large chemin qui reprend la montée, vers la gauche cette fois. Au bout d’un bon moment, on arrive à Pastetenplatz (3), important carrefour d’itinéraires.

Pastetenplatz, son petit banc, et la suite de notre itinéraire.

Le paysage enneigé en face du banc (on pourrait monter jusqu’au sommet du Baecherkopf), et juste derrière ce même banc.

Nous continuons sur le 2è chemin vers la droite, repéré en « rectangle rouge-blanc-rouge ». La hauteur de neige passe à 30 cm, mais comme elle est très légère, la progression est facile. Attention, un peu après un virage à droite, il faut continuer sur la gauche (ne pas prendre le chemin qui descend), et encore plus haut, après une section plate, nous prenons le sentier vers la gauche, de façon à arriver au chalet-abri du Baecherkopfhislà (4).

Le chalet Baecherkopfhislà, et la cheminée du barbecue extérieur, un peu à contrejour.

Sur l’autre versant (Thanner Hubel), on voit les prémisses de la tempête du moment (Gabriel), alors que de ce côté il fait encore bien beau.

À l’arrière du chalet et de sa réserve de bois, on retrouve le chemin et on termine la montée : ce sera rapide et plus facile qu’avant. En arrivant au Camp Turenne (5), la hauteur de poudreuse atteint les 40 cm ! Juste avant, sur la droite, on aura repéré le sentier pour le retour.

Au Camp Turenne, la solitude de la table et ses deux bancs, qui émergent à peine de la couche de neige ; pour le retour, c’est par là !

Pour le retour, c’est donc le sentier « disque rouge », direction Steinbach et place du Silberthal, tout est indiqué ! Ce sentier fait des zigzags rapides, mais attention : la neige poudreuse cache de la glace, des petits rochers et des racines, il vaudra mieux rester sur ses gardes. → J’ai d’ailleurs gardé les bâtons pour l’ensemble de la descente !

On croise un premier chemin forestier : partir alors sur la droite, et 10 m après le sentier reprend vers la gauche. Plus bas, on croise un second chemin, et le sentier continue juste en face. Au final, on débouche sur un large chemin (joli coup d’œil sur la plaine), chemin sur lequel nous continuons tranquillement la descente, vers la gauche.

Ces traces (peut-être de chamois) m’ont permis de suivre parfaitement le sentier, jusqu’à ce joli point de vue.

Nous arrivons à un large virage, et notre chemin continue de suite à droite, toujours en « disque rouge ». Dans ce secteur, bien ensoleillé, la neige fond rapidement et sa hauteur diminue nettement.

Au virage, on continue de suite à droite : le poids de la neige sur les branches cache un peu les panneaux d’indication !

J’adore les contrejours, et ce sera mon dernier pour aujourd’hui !

Au large virage suivant, nous quittons l’itinéraire « disque rouge », et prenons le 1^er chemin qui descend à droite : il n’est pas balisé, mais nous permettra de poursuivre la descente en toute sécurité (6), et plutôt rapidement ! Très vite, dans le premier virage de ce nouveau chemin, on verra à droite un petit abri ouvert, qui ne porte pas ne nom, et ne figure pas sur la carte (je l’ai rajouté).

Cette adorable cabane pourrait s’appeler ‘‘Abri de l’Erzenbach’’ (suggestion retenue de mon amie, la Cernéenne Mary Funyo).

Nous continuons la descente sur ce chemin tranquille. Le sentier venant de la cascade nous rejoint par la gauche, et nous voici de nouveau balisé en « disque rouge » (et même en « anneau vert »). Nous passons près de la cabane des chasseurs du secteur, devant laquelle coule une source (7), et après un panneau d’information sur le ‘‘Sentier des Mines de l’Erzenbach’’, nous retrouvons vite le parking du Silberthal. Notre randonnée a duré 2 h 45 mn (A).

La cabane des chasseurs.

Textes et photos : Pierre Brunner, janvier 2019.

→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/9909835

(A) LE TEMPS INDIQUÉ ICI est celui d’un randonneur entraîné, marchant à une vitesse un peu soutenue (3,2 km/h) ; il inclut les arrêts photos, mais pas les pauses.

(B) DISTANCE EXACTE ET DÉNIVELÉ POSITIF : ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/

(C) TEMPÉRATURES : elles sont relevées sur le thermomètre de la voiture.

NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 6 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici…

INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.

COMPATIBILITÉ VTT : c’est la nouveauté de l’année 2019.

NOTES :

On pourra découvrir l’histoire de cette chapelle sur le lien http://www.steinbach68.org/therese.htm . On y lira entre autres l’article ‘‘La véritable histoire’’, écrite et publiée dans les DNA du 29/09/2011 par votre serviteur.
Du nom de la montagne toute proche, et dont le sommet culmine à 614 m (557 m au col). Traduction : Tête (ou sommet) du merle.
Traduction possible = place du petit pâté chaud (allez savoir pourquoi !), altitude 790 m.
On (re)lira la présentation complète de ce chalet sur ce même blog, grâce au lien direct http://ltd-rando68.over-blog.com/2016/05/le-baecherkopfhisla.html et une possibilité de randonnée longue depuis Cernay, avec le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2017/08/cernay-dejeuner-en-paix-au-baecherkopfhisla-r-89.html
Le Camp Turenne a fait l’objet d’une petite étude sur ce blog : on la trouvera avec le lien direct http://ltd-rando68.over-blog.com/2018/09/le-camp-turenne.html
Le secteur des cascades de l’Erzenbach est déconseillé par temps de neige et de glace.
Nous connaissons tous la passion des chasseurs pour l’eau de source, surtout pour accompagner leurs libations en période de chasse.

J’AI BIEN AIMÉ :

Tout ce circuit, au soleil et dans une neige d’une rare beauté !
La progression assez facile dans la poudreuse, malgré sa hauteur.
La rencontre et les échanges avec un jeune randonneur de Cernay, qui partait pour un circuit beaucoup plus long que le mien… Il marchait vite et bien !
Le très bon balisage de cet itinéraire : grand merci aux bénévoles de la section de Cernay du Club Vosgien.

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