→ 12,8 km ~ D+ 645 m ~ Un peu difficile (3/6) ~ ***
Pour cette randonnée originale et sympa, à la recherche de quelques grottes et rochers, nous partirons de Murbach, petite commune proche de Guebwiller, surtout connue pour son abbaye, mais dont nous ne parlerons pas ici. Le circuit n’est pas très long, et il comprend exceptionnellement deux courts morceaux communs à l’aller et au retour : une fois encore, nous profiterons de panoramas et de forêts magnifiques ! Pour le compte-rendu, je voulais faire court, mais c’est raté…
Départ et arrivée : parking devant l’abbaye de MURBACH. Accès par la vallée de Guebwiller, D430 : juste avant la fin de la ville, aux derniers feux tricolores, prendre à gauche, direction Murbach (et le U Express) ; on passe entre les bâtiments des anciennes fonderies Schlumberger, et au stop, prendre à droite la D 429. Continuer tout droit, direction Buhl Murbach, et encore tout droit, D 40 II, direction Murbach : on traverse l’annexe Rimlishof (1), on passe devant le St-Barnabé (2) et on arrive à Murbach ; notre parking est à gauche, juste avant l’abbaye. Temps total : 4 h 30, pauses et arrêts photos compris (*). Distance exacte : 12,8 km (**). Dénivelé positif : 645 m (**). Difficulté particulière : certaines portions de montées sont un peu dures, néanmoins cette sortie est largement accessible à tous les marcheurs réguliers et en forme ! Conseils : pour les pieds, c’est au choix, chaussures de randonnée ou baskets en bon état (plus les bâtons, pour les seniors) ; chacun emportera quelques grignotis et de l’eau. Conditions météos : temps bien ensoleillé, excellente luminosité, très léger vent d’ouest, températures douces (17° au départ, 16° à l’arrivée). Niveau de ce circuit : un peu difficile (3/6) (***)
LA CARTE DE LA RANDONNÉE :
DESCRIPTIF :
(Avant de partir, on peut visiter le jardin médiéval, ou jardin des simples). Depuis le parking (alt 430 m), on passe sous le porche, et on continue tout droit la petite route qui monte.
Quelques minutes après, une petite passerelle métallique nous permet d’accéder, à gauche, à notre sentier repéré par un « disque bleu », direction Munsteraeckerle, donné à 2 km.
C’est le moment de préparer les bâtons : la montée sera rude, presque sans échauffement ! Heureusement, cette forêt est de toute beauté, le fléchage parfait, et le sentier a été fraîchement nettoyé.
On arrive bientôt sur un plateau : continuer le large chemin horizontal, qui part presque tout droit (ignorer le sentier qui monte de suite à droite), en suivant le « disque bleu ». Peu après, un banc installé depuis longtemps n’offre pour seul panorama que des arbres, mais on peut s'y reposer un peu...
Nous arrivons bientôt au Munsteraeckerle (3), altitude 655 m, qui je considère comme un vrai petit paradis ! Ce carrefour de plusieurs chemins de randonnée est remarquablement bien équipé, et nous y ferons notre première pause, en rêvant à un bivouac estival qui doit être magnifique ici...
La description et les équipements des lieux a déjà été faite sur ce blog (4), je n’y reviendrai donc pas. Pour la suite : prendre le 1er chemin à droite en arrivant, « rectangle rouge-blanc-rouge », direction Judenhut par versant nord, donné à une distance de 3,6 km.
Cette route forestière empierrée, qui monte légèrement, offre parfois sur la droite et entre les arbres, de beaux coups d’œil sur la vallée du Florival et jusqu’au Petit Ballon. Sur la gauche, on a déjà deux entrées de grottes, sans doute creusées par des soldats pour servir d’abri durant la Première Guerre Mondiale : elles ne sont guère profondes, et la seconde est en ‘L’.
Le rocher St-Pirmin est annoncé par un sentier sur la gauche, nous y passerons au retour : continuer tout droit la route forestière, « rectangle rouge-blanc-rouge ». Ma carte indique un premier rocher intéressant sur la droite, mais je ne vois rien ! Il y en a bien un sur la gauche, assez haut, inaccessible et impossible à photographier pour cause de contrejour. Il faut donc continuer et on arrive bientôt, dans un virage équipé d’un banc, au Rocher Waldeck (5), altitude 795 m, bien signalé, et qui offre un beau point de vue. La luminosité étant parfaite, c’est l’idéal pour les photos !
Continuer le chemin, et ça monte encore, lentement mais sûrement. Sur la gauche, on remarque un petit abri en tôle ondulée, typique de l’armée française en 1914-18. Nos soldats devaient y prendre un peu de repos, avant de remonter harceler les troupes allemandes sur les pentes du Hartmannswillerkopf : ils ignoraient que très peu en reviendraient...
En arrivant à un banc, quitter le chemin et continuer tout droit le petit sentier, et ça monte dure ! On débouche finalement au Judenhut, altitude 973 m, point le plus haut de cette randonnée. C’est un plateau, un col aussi, vers lequel convergent de nombreux itinéraires piétons et vététistes ; des dizaines de personnes peuvent s’y arrêter, y casser la croûte et s’y reposer (4). Mais cette véritable « usine » a un revers : il n’est pas toujours facile de bien s’orienter, tant il y a de panneaux en des endroits divers et variés.
C’est l’heure et l’endroit de la pause ! Nous repartons par un large chemin empierré qui descend, repéré « rectangle rouge-blanc-rouge », direction Munsteraeckerle par versant sud, et qui était le premier chemin à notre gauche, lors de l’arrivée ici. Il y a aussi un ‘triangle bleu’ vers Glashutte, mais ce n’est pas pour nous. Nous ignorerons donc les itinéraires qui partent bientôt et successivement sur la droite, pour rester sur ce large chemin. Nous sommes dans un coin à myrtilles qui doit être archi-connu, et les nombreuses petites baies encore roses sont déjà formées, quoique minuscules. Plus loin, nous entrons dans une magnifique plantation de mélèzes : d’abord sur la droite, et ensuite aussi à gauche. Je n’en ai jamais vu autant, et surtout d’aussi beaux et aussi hauts. Nul doute qu’un forestier s’est fait plaisir ici, et on ne peut que l’en remercier, tant ces arbres sont magnifiques : il se dégage de cette forêt une impression de bonheur simple et de plénitude estivale…
Et hop, un rien plus loin on a sur la gauche une nouvelle grotte-abri, dont la profondeur n’excède pas les 2 mètres.
On arrive à une petite place de bûcheronnage, où quelques arbres morts et cassés nous laissent une belle échappée visuelle vers la plaine. Attention pour notre itinéraire : de suite après, prendre à gauche (je dis bien : à gauche), direction Judenhut par sentier, « rectangle rouge-blanc-rouge ». Nous avons là une montée féroce, qui ne dure que quelques minutes, et en haut on trouve un sentier qui part à droite, « triangle bleu », direction Rocher St-Pirmin. Gagné !
C’est un très beau sentier qui démarre là, quasi horizontal et fort agréable. Il faut continuer tout droit (même si une flèche a tendance à nous diriger vers la droite), et on arrive bientôt à une petite barre rocheuse, au ras du sol. Juste en dessous se trouve une petite grotte, et une rapide inspection nous indique que St-Pirmin ne s’y cache pas.
Après une courte descente, on arrive à un promontoire rocheux : c’est le Rocher Saint-Pirmin, altitude 900 m. L’endroit est magnifique, le calme total, et si on s’avance jusqu’au bout du promontoire, le panorama est grandiose, n’ayons pas peur de le dire. Pour le photographe, c’est un régal, et j’en profite (6) !
Depuis le rocher, voici mon plus beau panoramique jamais réalisé, assemblage parfait de deux photos ! Saurez-vous trouver le raccord ?
Question : qui était donc ce St-Pirmin, et que faisait-il dans le secteur ? Réponse au retour, et merci à Wikipédia (7). Pour l’heure, il est temps de redescendre, et ça ira vite, toujours en suivant le « triangle bleu » !. Un peu plus bas, on trouve une nouvelle grotte dont l’origine est naturellement humaine, et encore une autre un peu après, dont l’entrée partiellement effondrée cache des éléments métalliques : la guerre était passée par là !
Encore plus loin, on remarque sur la droite une magnifique chaume de moyenne altitude, qui ne figure pas sur ma carte. On devine une trace qui devrait permettre de rejoindre directement le Munsteraeckerle, mais je préfère la prudence. Juste une photo donc, et je rejoins l’itinéraire « triangle bleu ».
La descente s’accélère en lacets, fraîchement nettoyés ; on arrive sur un large chemin, et 20 m après, le sentier repart sur la gauche. Rapidement, on rejoint la route forestière empruntée à la montée (Judenhut par versant nord) : prendre à droite, « rectangle rouge-blanc-rouge », et en une dizaine de minutes on retrouve le col du Munsteraeckerle, pour une dernière pause, tout aussi paradisiaque que la première.
Pour la suite : en arrivant, prendre de suite à gauche, « disque rouge », direction St-Barnabé. Dix mètres plus bas, il faut continuer tout droit (ne pas prendre à gauche, direction Murbach) : deux autres « disques rouges » nous indiquent le sentier, qui descend rapidement en forêt. On croise deux chemins, et on continue le sentier de l’autre côté ; on arrive finalement à un banc, suivi d’une petite passerelle en bois, le tout débouchant dans le virage d’un large chemin empierré.
Continuer la descente sur ce chemin empierré ; très vite, on arrive aux abords du complexe hôtelier Saint-Barnabé, mais attention : 200 m avant, prendre sur la gauche le chemin « triangle rouge », direction Judenhut par chemin Neuweg (on voit sur un arbre, à ce niveau, une ancienne petite pancarte « cas de rage chiens en laisse »). Ce chemin est destiné à éviter la route, mais il monte un peu… Une douzaine de minutes plus tard, en arrivant à une patte d’oie et à un banc, continuer le chemin maintenant horizontal qui va légèrement sur la droite (ne pas prendre la montée « triangle rouge »). En deux minutes, à hauteur des parcelles forestière n°11, on retrouve le sentier « disque bleu » de l’aller : prendre à droite, direction Murbach. Quelques minutes de bonne descente suffisent à atteindre la passerelle métallique du départ : prendre la route à droite, passer sous le porche de l’abbaye, et on arrive au parking et à la voiture après 4 h 30 mn de randonnée (*).
Textes et photos : Pierre Brunner, avril 2017
→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/10084256
(*) TEMPS INDIQUÉS : ils sont ceux d’un randonneur entraîné, marchant à une vitesse moyenne, avec des pauses courtes.
(**) DISTANCE et DÉNIVELÉ : ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/
(***) NIVEAU DES CIRCUITS : ils seront désormais classés en 6 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici…
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