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→ 15,3 km ~ D+ 632 m ~ Assez difficile (4/6) ~ ***
Cette randonnée de montagne, au départ du village du Bonhomme, juste en-dessous du col de même nom, nous emmène jusqu’au Grand Brézouard. Sur tout le trajet, nous irons de découverte en découverte, dans un secteur vraiment enchanteur, et sans aucune fausse note ! Il faudra naturellement partir pour la journée… Merci à la Cernéenne Mary Funyo de m'avoir suggéré les étapes de ce circuit.
L’étonnant refuge de montagne du Brézouard a été construit en 1929 par le Club Vosgien et ville de Ste-Marie, entre le Grand et le Petit Brézouard, ce dernier vu de face ici.
Départ et arrivée : mini parking au bord de la D 415 à LE BONHOMME. Accès par la vallée de Kaysersberg (précisions ci-dessous) : suivre à partir de Colmar la direction St-Dié et col du Bonhomme. Temps de marche : 5 h 30 mn env. (*). Distance exacte : 15,3 km. Dénivelé positif : 632 m (**). Difficulté particulière : aucune, à part l’accès à la Grande Roche. Conseils : chaussures de randonnée (moyennes ou basses tiges), les bâtons pour les seniors, le casse-croûte, un fruit, des encas et de la boisson. Date et conditions météo de cette rando : 17/09/2018, très beau temps chaud ; températures au départ 20°, à l’arrivée 30° ; vent faible de secteur nord-ouest. Participant : moi-même. Niveau de ce circuit : assez difficile (4/6) (***).
CARTE DE LA RANDONNÉE :
Carte de randonnée IGN-Club Vosgien au 1/25 000ème 3718 OT (Colmar Kaysersberg).
Tracé et profil altimétrique statiques OpenRunner.
LE DESCRIPTIF :
LE DÉPART
C’est moins facile que les autres fois : à l’entrée du village Le Bonhomme, on verra sur la gauche une ancienne usine, et après deux bâtiments collectifs. Notre départ est juste après, au début d’un léger virage (miroir et mur en pierre sur le côté gauche), par la petite rue qui monte à droite (rue du 3ème Spahis Algériens, direction Faurupt). Il y a quelques places de parking juste là, au bord de la route, à droite (maison mauve, n° 20) ; sinon, il faut chercher une place plus haut dans le village. Attention, cette D 415 est très roulante, avec beaucoup de camions en semaine, et des voitures le WE.
Notre départ est ici !
Nous partons sur le GR 532, repéré par le Club Vosgien avec un « rectangle jaune », et il suffira de le suivre jusqu’au carrefour « Le Plat » !
Au départ : le panneau et la petite rue.
Nous longeons un mur en pierre sèche, et voyons un petit monument.
Continuer la rue macadamisée, tout droit. Nous montons dans un joli vallon étroit.
Plus haut, on quitte la rue goudronnée qui va vers Faurupt, et on monte à droite sur un chemin forestier empierré, toujours « rectangle jaune ». C’est le moment de préparer ses bâtons !
Les 2 panneaux qui nous concernent : « rectangle jaune », direction Brézouard.
On arrive à un petit hameau, et on continue tout droit (chemin de Faurupt) sur du macadam. Plus loin, avant une grande ferme, prendre sur la droite deux fois : on monte sur un chemin empierré, qui passe 2 fois sous une ligne haute-tension.
La vue vers la gauche, et notre chemin : c’est beau, et quel calme !
Il suffit de suivre l’excellent balisage, et on arrive à un plateau qui porte bien son nom : Le Plat, alt 1 025 m. Au retour, nous repasserons par ce carrefour d’itinéraires. Nous prenons maintenant le chemin à gauche, repéré avec un « + jaune », direction Le Haïcot (on ne va pas en faire un plat.. de haricots : quel humour !).
Nous marchons sur un large chemin forestier, presque une autoroute de la forêt, et comme il est quasi horizontal, on peut accélérer un peu… En ski de fond, ce doit être un vrai régal !
Ici, les résineux sont majoritaires, et les quelques feuillus ont déjà des teintes automnales.
On arrive bientôt à un nouveau carrefour de chemins, qui ne porte pas de nom. Pour la suite, nous prendrons le GR 5, « rectangle rouge », direction Brézouard. On démarre sur un sentier herbeux, et il monte bien !
Le refuge n’est pas cet antique abri, dont le toit tombe en ruines : il s’agit plutôt de l’auberge du Haïcot (ou Haycot).
Ces panneaux nous permettent de repérer parfaitement notre nouvel itinéraire.
La montée est rude, mais très belle ! Dans un virage, après une demi-barrière en bois, nous laissons partir le sentier « rouge-blanc-rouge » sur la droite, et continuons la montée vers la gauche.
Et si les chasseurs avaient de l’humour ?
Ici, c’est le domaine de la brimbelle (myrtille sauvage) et de la bruyère.
Nous avions fait les 2/3 de la grimpée, et on arrive donc rapidement au sommet du Grand Brézouard (1), alt 1 229 m
Au sommet du Grand Brézouard.
La végétation et la vue vers l’ouest, avec peut-être St-Dié au loin.
Nous poursuivons la marche sur le GR 5, et ça descend, avec de suite à droite une petite station météo, qui semble ne plus être en service.
Superbe itinéraire, et on rencontre une pierre des trois bancs, en grès rose : SM = Ste-Marie (aux-Mines), L = Lapoutroie, F = Fréland.
Nous arrivons à l’étonnant abri du Brézouard (2). Étonnant il l’est, car il a tout d’un vrai refuge de montagne ! Construit en dur pour qu'il dure en 1929, rénové par les bénévoles du Club Vosgien de Ste-Marie en 2018 (c’est tout récent), il comprend à l’intérieur une immense et massive table avec ses bancs, un poêle et une cuisinière à bois reliés à la même cheminée (c’est unique) ; une échelle solide donne accès à l’étage, où on trouvera un petit dortoir avec 5 vrais sommiers métalliques ! À l’extérieur : 2 robustes tables-bancs et un emplacement de feu, alors qu’un panneau annonce une source à 200 m.
Pour la suite : nous prenons à droite le chemin repéré par un « triangle rouge » : belle vue plein Est, mais attention, très vite on quitte le chemin pour un petit sentier partant sur la gauche.
Bien suivre ce « triangle rouge » : sur un chemin forestier, partir à gauche, et de suite après reprendre le sentier qui descend à droite, le fléchage est parfait, et on arrive à la source indiquée au refuge : l’eau n’est pas analysée, mais on ne prend pas beaucoup de risques à la dire potable, sauf que ce jour-là, elle est à sec !
Continuer tout droit, et on arrive sur un large chemin, qui est le GR 532, « rectangle jaune », celui-là même que nous avions au départ, et qui va nous ramener gentiment au carrefour Le Plat. Les forestiers ont coupé un arbre et le « rectangle jaune » a disparu : c’est tout droit en arrivant, les repérages du ski de fond et du VTT ont survécu, et notre chemin est plat -nous retrouverons un panneau un peu plus loin.
Cette pierre, teintée de rose-rouge, n’est pas du grès me semble-t-il, et j’en ai vues plusieurs dans ce secteur. Quelqu’un peut-il apporter une précision ?
Nous étions sur ce chemin !
L’AVENTURE
Retour au carrefour Le Plat, et nous partons pour une vraie aventure qui durera presque 1 heure, mais on peut très bien s’en passer… Au Plat, donc, prendre le 2ème chemin à gauche, marqué « chemin de la Grand’Roche », sans signe de balisage.
Ce chemin monte gentiment (mais où donc est l’aventure ?), et en une dizaine de minutes on arrive sur un replat ; prendre alors le vague chemin qui monte sur la gauche, avec au départ des ornières de tracteur forestier. Là, ça monte dur, et il faut enjamber quelques arbres déracinés ou cassés, dégâts de la tempête de 1999 ; en haut, on verra sur la droite émerger un ensemble rocheux, que d’aucuns considèrent comme faisant partie du Brézouard : c’est la Grande Roche. On y montera en repérant un passage entre quelques petits cairns : en haut, altitude 1 105 m, on appréhende un vaste piton rocheux, avec la vue sur le Sud-Ouest (vers le val d’Orbey) en partie obstruée par des arbres. On a aussi des restes d’ouvrages militaires datant de la première Guerre Mondiale, sans doute un poste d’observation, peut-être français d’après son orientation, je n’ai rien trouvé sur Internet. Mais attention, il y a un ‘‘puits’’ dans lequel il ne ferait pas bon tomber.
On redescend jusqu’au petit replat, et à 20 m sur la gauche, on voit partir un ancien chemin, vers la droite. On arrive très vite à une petite cabane, qui est le chalet St-Hubert, sans doute construit et utilisé par des chasseurs. Je l’ai trouvé peu intéressant et sale, mais il a de chauds partisans (3).
Retour sur Le Plat : nous prenons le 1er chemin vers la gauche, repéré par un « rectangle rouge-blanc-rouge », direction Chamont, Fréland et Lapoutroie. Pour nous, ce sera juste un chemin de liaison.
Ce chemin forestier très large est magnifique, comme le sont les arbres de ce secteur. Et le chemin n’a nullement souffert des travaux forestiers récents. Au 1er plateau de bûcheronnage, continuer tout droit, mais au 2ème, il faut tourner à droite (ce jour-là, le panneau était caché par un empilement récent de gros troncs d’arbres). Heureusement, des bûcherons m’ont bien renseigné, et l’un d’eux a parfaitement bien orienté et décodé ma carte !
En arrivant à hauteur de ce panneau (il indique d’où l’on vient), il faut prendre le chemin qui descend à droite !
Cet itinéraire n’est pas pour nous, car il descend sur Fréland !
On sort de la forêt, et l’itinéraire « rouge-blanc-rouge » tourne à gauche ; nous continuons tout droit, « disque bleu », direction Faurupt Le Bonhomme. De suite après, on passe derrière une ancienne ferme.
C’est encore un chemin magnifique, qui descend doucement, mais sûrement.
Dans tout ce secteur, vallées de Lapoutroie et d’Orbey, les fermes se distinguent par leur rampe située à l’arrière, à flanc de coteau, et qui donne un accès direct à la grange.
Joli coup d’œil sur la Val d’Orbey, avec la tour du Faudé.
Le chemin arrive sur une route goudronnée. Dans le virage, la carte IGN mentionne un belvédère (4) : il s’agit d’une petite bute rocheuse, il faut se chercher un passage pour y monter, et d’en haut on a effectivement un beau coup d’œil plein sud, vers le val d’Orbey.
Descendre la petite route sur 50 m, et quitter l’itinéraire « disque bleu » pour prendre la rue à gauche, elle-aussi goudronnée (pas de balisage). On arrive au hameau de la Haute Pierre : ici, les cailloux ont été sortis des prés, et empilés pour former de vraies petites murailles, qui sont autant de limites de propriétés.
Cette ancienne ferme a été bien transformée : le toit est tout neuf, la grange est habitée, et le ponton a laissé la place à une sortie originale vers la terrasse.
Nous rejoignons rapidement le GR 532 : en prenant à gauche, il nous reste un court trajet commun avec la montée. Nous retrouvons la D 415 et la voiture, après 5 h 30 de randonnée (*).
Textes et photos : Pierre Brunner, septembre 2018.
→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/9929916
(*) LES TEMPS INDIQUÉS ICI sont ceux d’un randonneur entraîné, marchant à une vitesse soutenue ; ces temps incluent les arrêts photos, mais pas les pauses.
(**) DISTANCE EXACTE ET DÉNIVELÉ POSITIF : ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/
(***) NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 6 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici…
NOTES :
COMMENTAIRES :
J’AI BEAUCOUP AIMÉ :
JE N’AI PAS VRAIMENT AIMÉ :
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