GEISHOUSE : MON CHEMIN DE CROIX AU HAAG (R 473) - 10,7 km - D+ 519 m - 3 h 30 mn - 3/6

→ 10,7 km  ~ D+519 m  ~ Un peu difficile (3/6) ~ *** ~ Non compatible VTT-VAE.

L’ESSENTIEL :

Beau petit circuit de montagne : en partant du village de Geishouse, au-dessus de Moosch (68), nous montons jusqu’au col du Haag. Inclus :

• tracé OpenRunner sur base carte TOP 25
• descriptif détaillé, textes, photos, renseignements

Ce circuit est assez semblable à celui présenté sur ce blog en octobre 2020, ‘‘GEISHOUSE : LE COL DU HAAG, C’EST FACILE !’’, lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2020/10/geishouse-le-col-du-haag-c-est-facile-r-370-11-7-km-d-580-m-3-h-15-mn-3/6.html .

Sauf que, en hiver, les choses prennent une autre tournure, et la neige peut rendre la progression difficile. Des équipements adéquats sont de toutes façons indispensables, chaussures (j’avais des ‘‘Lowa’’ Tibet GTX hautes tiges) et/ou raquettes à neige. Mon objectif pour cette sortie était double : tester ces nouvelles chaussures, et voir la ‘‘Croix du garçon foudroyé’’, nouvelle elle-aussi.

En partant pour la journée, le casse-croûte sera parfait à l’abri Oberer Sattel.

Merci aussi aux bénévoles du CLUB VOSGIEN DE LA VALLÉE DE SAINT-AMARIN (CVSA), qui s’occupent du balisage et de l’entretien des itinéraires de tout ce secteur. Président  Joseph PETER (que je salue amicalement), site Internet très complet et intéressant https://www.club-vosgien-saint-amarin.fr/ ; page Facebook https://www.facebook.com/Cvsamarin/ 

► Site de la Fédération du Club Vosgien, qui regroupe 123 associations dans le massif : https://www.club-vosgien.eu/

La ‘‘Croix du garçon foudroyé’’ dans sa nouvelle version, juste devant la ferme-auberge du Haag, alors que le brouillard est en train de faire disparaître le Storkenkopf. Hauteur de neige : 30 cm environ.

DÉPART-ARRIVÉE : parking de la salle polyvalente, tout en haut de GEISHOUSE et au-dessus de la mairie-école. Accès par la vallée de Thann, RD 1066 (ex-RN 66) : dans Moosch, au 2è carrefour avec feux (après l’église), prendre à droite la D 13 bis, direction Geishouse. Il faut traverser tout le village, jusqu’au départ de la petite route montant vers le col du Haag : attention le ‘‘parking des randonneurs’’ est potentiellement délicat en hiver.

► En hiver, les équipements spéciaux sont obligatoires pour accéder à Geishouse. 

LA CARTE DU CIRCUIT :

Capture d’écran OpenRunner basée sur les nouvelles cartes de randonnée TOP 25 IGN, et LTD RANDO 68 pour quelques rajouts.

Tracé altimétrique statique OpenRunner (capture d’écran).

→ AVEC OPENRUNNER : accès direct au parcours, téléchargeable sur GPS https://www.openrunner.com/r/14008858 → Attention, j’ai créé ce parcours sur Internet, il peut donc présenter des différences, même minimes, avec la réalité du terrain.

DESCRIPTIF :

Les photos ci-dessus : le parking de la salle polyvalente, et la belle fontaine juste devant le bâtiment.

Nous partons par la petite route qui monte vers le Haag, évidemment impraticable aux voitures en hiver : nous longerons cette route sur 400 m environ.

Les photos : après le parking du cimetière, voici la place Fernand Zumbiehl et le parking des randonneurs. M. Zumbiehl fut à la fois abbé de la commune, et président du Club Vosgien de St-Amarin durant 27 ans !

Les photos : cette barrière, qui ferme légitimement la route, ne laisse quasiment pas de place aux randonneurs-piétons pour passer, ce qui l’est moins ; notre sentier démarre à droite dans le virage, 50 m plus loin, et nous suivrons le balisage « triangle bleu ».

Les photos : ce sentier monte tranquillement dans la blancheur et le brouillard, jusqu’à un chemin de terre, et il reprend 50 m plus loin à gauche, au niveau du lieu-dit Birbon, toujours « triangle bleu ».

Nous marchons sur un large sentier, qui rejoint bientôt la petite route d’accès au Haag.

Les photos : cette route, nous allons la suivre pendant environ 3 km. C’est pratique, elle est dégagée, la montée est très douce, et il n’y a pas de circulation (à part les véhicules de service de la ferme-auberge). J’ai photographié un tas de bois que je trouvais particulièrement bien soigné.

► Depuis cette route, nous verrons plusieurs itinéraires qui ne nous concernent pas, le « triangle bleu » précédent, et du « rectangle rouge-blanc-rouge » ; on franchit des ponts sur 3 ruisseaux, et après le 3è on a une bonne section plate, jusqu’à arriver à un virage en épingle à cheveu.       

Dans ce virage, le superbe totem du Sattel est bien enneigé, à comparer avec son équivalent en octobre 2020. (Photomontage)

Les photos : à la fin du virage, prendre le chemin qui monte à droite, direction Haag - Grand Ballon, avec le balisage « + jaune » : c’est du sérieux, avec 30 à 40 cm de neige, fraîche pour l’essentiel, et quasiment pas de traces.

Les photos : on arrive sur un petit replat : prendre à gauche, toujours « + jaune », direction col du Haag, avec un chemin d’abord en pente douce.    

Les photos : dans le premier virage, on découvre l’abri Oberer Sattel. Dedans : une grosse cheminée et 2 robustes tables avec leurs bancs, et aussi un entourage complet avec des bancs ! Dehors : 2 tables avec leurs bancs. L’endroit est sympathique et intime : parfait pour la pause casse-croûte !

Nous continuons sur le chemin qui part un peu à droite en arrivant, toujours « + jaune », et le soleil daigne enfin montrer ses rayons.

Les photos : ce chemin monte, et en arrivant sur le flanc gauche du Grand Ballon, on verra plusieurs entrées de ‘‘grottes’’, peut-être d’anciens abris de la 1è Guerre Mondiale. Je profite du soleil pour photographier un inévitable mais chouette contrejour.

Je vous présente celle qui est sans doute MA photo du jour !

Le sentier est plat maintenant : on sort de la forêt et on débouche sur les chaumes (bien enneigées) du Haag.

Voici la nouvelle ‘‘Croix du garçon foudroyé’’, avec la ferme-auberge du Haag en arrière-plan.

► Quasi devant la porte d’entrée de l’auberge, on retrouve la petite route d’accès, que nous prenons vers la gauche, en descente donc, sur même pas 100 m. Cette route fait un virage vers la gauche : nous la quittons et continuons tout droit sur un chemin (barrière et tas de neige à l’entrée).   

Les photos : sur la gauche, le Grand Ballon est à peine visible, alors que deux randonneuses courageuses grimpent vers le sommet sur le GR 5 ; à droite de notre chemin, cet arbre isolé force le respect.

► Nous continuons tout droit, sans se soucier des itinéraires « rectangle rouge-blanc-rouge » qui partent à gauche, ni du GR 5 « rectangle rouge » qui part à droite vers Kapitaenstressla et Moorfeld, mais en restant tout simplement sur le GR 532 avec son « rectangle jaune ».

Pas longtemps cependant : le GR 532 part très vite en sentier sur la droite, nous continuons tout droit sur le même chemin, pour une section non balisée.  

Malgré le brouillard, ce chemin est agréable, et de nombreux randonneurs ont fait la trace : merci à eux…

► Dans un léger virage, environ 1 km après, on verra en contrebas sur la gauche (parcelle n° 22), l’abri Faucon Crécerelle, où nous ferons une 2è pause. On quitte le chemin et on arrive très vite, en descente rapide, à l’arrière du chalet-abri, entre le barbecue et une table avec ses bancs. Nous repartirons ensuite sur le sentier de suite à droite.  

Les photos : l’abri Faucon Crécerelle et les rochers Abrutschfels, dans leurs costumes d’hiver. Il fait bon chaud à l’intérieur, il y a encore de petites braises dans le poêle, c’est parfait pour la pause-café !

Depuis la plate-forme de l’abri, une lumière étrange éclaire la vallée de la Thur…

► Retour rapide, par un sentier avec le balisage local en ‘‘bouc rouge’’, jusque sur le chemin que nous reprenons en descente.

Un peu après, continuer tout droit, pour la jonction avec un itinéraire « triangle rouge » : cette portion n’est pas balisée, et elle monte sur 400 m environ. Ne pas prendre à gauche vers le Sentier de la Fête des Pères.

Assez vite, nous rejoignons l’itinéraire « triangle rouge » que nous prenons à gauche, en descente, vers Geishouse-Moosch, et c’est aussi itinéraire VTT.

Les photos : cette descente est rapide, super-rapide même, et le retour du soleil permet encore quelques photos !

► On arrive sur un replat : continuer à gauche, en suivant le panneau « triangle rouge », direction Geishouse-Moosch. Notre sentier-chemin descend encore, nous croisons plusieurs fois le parcours sportif et continuons tout droit.

En arrivant au village de Geishouse, on verra la salle polyvalente : un panneau « triangle rouge » nous indique d’aller à droite vers cette salle, jusqu’à un escalier qui nous ramène au parking. Cette superbe randonnée a duré 3 heures et 30 minutes (A).

Textes et photos : Pierre Brunner, décembre 2021. Courriel personnel brunner.pierala@orange.fr

(A) LE TEMPS INDIQUÉ ICI est celui d’un randonneur entraîné et ne prend en compte que les moments de marche, sans les pauses. Moyenne pour cette sortie : 3,0 km/h.

NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 7 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), assez facile (2,5/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici.

INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.

COMPATIBILITÉ VTT-VAE : c’est un simple conseil. → La responsabilité de LTD RANDO 68 et/ou celle de son gestionnaire ne sauraient être mises en cause en cas d’accident.

UN PETIT PEU DE CULTURE, ÇA PEUT PAS FAIRE DE MAL :

CROIX DU GARÇON FOUDROYÉ :

« UNE NOUVELLE CROIX AU HAAG EN MÉMOIRE DE PAUL VITT »

► Article de Jean-Marie Zipper, dans le quotidien régional ‘‘L’Alsace’’ du 24/10/2021 (Web édition).

« Une agitation peu habituelle régnait le premier samedi du mois d’octobre aux proches abords de la ferme du Haag. Une croix, mémoire d’un fait divers tragique datant du 31 juillet 1911, a été l’objet d’une cérémonie étonnante et émouvante.

C’était en juillet 1911, le 31. Paul Vitt, un jeune ouvrier forestier de 15 ans, originaire de la ferme du Mehrbächel où il était né, s’affairait avec quelques garçons de son âge à remettre en état un sentier balisé par le Club vosgien. Le temps est lourd. Au loin, l’horizon s’assombrit. L’orage guette. Les premiers grondements éveillent l’attention de la joyeuse bande. Brutalement, la fureur céleste se déclenche. Il pleut à verse. Il faut se réfugier, s’abriter. La ferme du Haag est en contre-haut. Paul met sa pioche et sa pelle sur son épaule et suit la course de ses amis qui trouvent refuge dans la ferme. Un éclair déchire le ciel. Paul s’effondre. Foudroyé. Maximilien Vitt et Caroline Grob, les parents du jeune garçon, petit dernier d’une fratrie de huit enfants sont effondrés. Un fait divers tragique qui marqua la petite communauté des fermiers des chaumes vosgiennes. Une simple croix, comme celles qui hérissent les cimetières est apposée contre la clôture près de la fontaine au lieu-dit l’Ebersattel.

« C’est ici que la foudre me frappa »

En 1965, Charles, un des frères de Paul, décide de remplacer la croix par une autre plus élaborée, de style autrichien. Un hommage à son cadet. Il réalise son projet mémoriel avec son camarade Joseph Navillat, charpentier à Saint-Amarin. Il appose une plaque avec un texte en allemand dont voici la traduction : « Il fallait fuir l’orage/Le premier avant les grandes chaleurs/Il me fallait partir/Si jeune/C’est ici que la foudre me frappa/Je n’avais que quinze ans/On m’appelait Paul Vitt/Désormais mon corps est glacial/Tel un cadavre/Et ce à tout jamais pour l’éternité. » Ce texte dans la langue de Goethe interpelle les randonneurs qui en demandent souvent l’explication au fermier du Haag. De quoi évoquer la tragédie de ce 31 juillet, mais également l’histoire chahutée de l’Alsace qui implique la présence de la langue allemande à cette époque.

Le temps, les intempéries, la rudesse du climat des chaumes, ont dégradé la croix. Daniel Kornacker est lui aussi natif du Mehrbächel. Il en fut longtemps le cuisinier, l’aubergiste. Il est le petit-fils de Charles et arrière-petit-fils du père de Paul. Il se souvient. « La première croix, comme la seconde je les ai vues se détériorer. Avec Joseph Navillat, mon copain de classe, charpentier comme son père également dénommé Joseph et charpentier de la croix de 1965, nous avons décidé de la remplacer. Ce fut un véritable deal. Pour moi, c’était comme une mission de maintenir le souvenir de l’événement et de rendre hommage à ce garçon qui fait partie du clan de ceux qui ont vécu et vivent encore au Mehrbächel. Ça me travaillait, il fallait faire quelque chose. »

Mémoire collective

Fièrement, la nouvelle croix dresse ses 4,5 m à une petite distance du lieu de la tragédie. Grâce aux compétences et aux savoir-faire de Jean-Louis Aveline, ami et membre du riche réseau de Daniel, une photographie du jeune garçon (dénichée dans les greniers du Mehrbächel) accompagne désormais le texte qui reste en allemand. La trace d’une époque. « La plaque est mise en hauteur afin qu’elle ne soit pas détériorée », confesse Daniel. La bêtise et le vandalisme fleurissent également sur les chaumes…

Un mètre cube de béton, une structure métallique, une gaine en inox protégeant le bois d’un chêne coupé dans les Vosges de Haute-Saône, permettront à la nouvelle croix de rester le témoin d’un hommage. Et pourquoi pas, la trace d’un patrimoine d’une mémoire collective. Mission accomplie pour Daniel Kornacker et ses amis.

La cérémonie dans une simplicité que les lieux imposaient a été malgré tout d’une touchante solennité. Le père Joseph Nguyen a appelé avec une bénédiction la protection divine de la croix. Lucien Locatelli, représentant du Club vosgien, a souligné l’implication du jeune garçon dans l’entretien de ces sentiers qui font tant honneur à cette association. Le maire de Geishouse, Claude Kirchhoffer, était également présent, la ferme du Haag étant située sur le ban communal de son village. La famille Munsch-Kientz, qui exploite actuellement la ferme du Haag, assistait également à la cérémonie.

Recueillement

L’ensemble de cors des Alpes et son directeur Guy Herrgott ont donné à l’événement une résonance particulière. Daniel Kornacker, visiblement très ému, a rappelé la rudesse de la vie sur les crêtes et « l’ampleur spectaculaire des orages, symbole de la puissance ou de la colère divine. La foudre fascine, la foudre fait peur. »

Il a remercié les entreprises qui bénévolement se sont mises à la disposition de ce projet : scierie de Rouvres-la-Chétive dans les Vosges, Lutringer-Sillon de Thann, menuiserie Mura de Fellering, enseigne et peinture Aveline de Bitschwiller-lès-Thann.

Simplicité, recueillement et discrète solennité : un moment fort sous un ciel clément s’est déroulé ce samedi aux abords d’une ferme mythique des crêtes vosgiennes : le Haag. Un passage entre le Grand Ballon et le Storckenkopf. Une croix s’y dresse. On s’y arrête. On y découvre une tragédie toujours présente dans l’histoire de ces femmes, ces hommes dont les vies sont les crêtes, leurs chaumes et leur étrange et sauvage fascination.

► Merci à André Muller et à Mary Funyo qui m’ont transmis ces informations, textes et photos !

►► J’ai appris tout récemment un complément, raconté par un vététiste, croisé au Faucon Crécerelle, où il était arrivé à vélo. Médecin, jeune retraité, il connaît le secteur comme sa poche, et roule beaucoup avec ses amis du groupe cycliste VTT Thur. ‘‘Nous avions remarqué le panneau en très mauvais état sur l’ancienne croix, le groupe a décidé d’en faire un nouveau, que nous avons fixé à la place. Et nous avons eu la bonne surprise de voir que c’est bien notre nouveau panneau qui a été repris sur la nouvelle croix !’’

L’ancienne croix, photographiée en octobre 2020 : cette croix en bois porte l’inscription, à peine visible : ‘‘1911 garçon foudroyé’’ ; en arrière, la ferme-auberge du Haag. (Archive photo LTD RANDO 68)

Toujours l’ancienne croix, photographiée en janvier 2021. (Archive photo LTD RANDO 68)

Autour de la nouvelle croix : une solide alliance autour du projet de Daniel Kornacker (Photo Document Remis, octobre 2021)

Daniel Kornacker avec la photo du jeune Paul Vitt, retrouvée dans les greniers du Mehrbaechel (Photo DNA Jean-Marie Zipper, octobre 2021)

La nouvelle croix ‘‘1911 garçon foudroyé’’ au col du Haag, juste au moment de son installation. (Photo André Muller, octobre 2021)

Détail des inscriptions sur la croix : le texte est en allemand, dans le respect de la langue officiellement parlée à l’époque du décès de l’adolescent. Quant à la plaquette ‘‘1911 Garçon foudroyé’’, nous la devons au groupe cycliste ‘‘VTT Thur’’. (Photo André Muller, octobre 2021)

La ferme du Haag en 1911, année de la mort de l’adolescent foudroyé Paul Vitt. (Photo Document Remis)

QUOI ENCORE ?  (WHAT ELSE ?)

► Vous trouverez le tout nouveau tableau Excel permettant l’accès choisi à tous les circuits de ce blog (jusqu’au R 472 inclus) sur le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2021/12/nouvelle-mise-a-jour-du-tableau-excel.html - et grand merci à Martine pour cette mise à jour !

► Vous n’êtes pas encore abonné à ce blog ? ‘‘Do it NOW ’’, faites-le MAINTENANT, c’est simple, rapide et gratuit. Dans MENU, cliquez sur ‘‘S’ABONNER’’, et vous recevrez une demande de confirmation. Une fois abonné, un e-mail vous informera de chaque nouvelle parution.

► Vous pouvez aussi suivre LTD RANDO 68 sur Facebook à l’adresse https://www.facebook.com/pg/LTD-RANDO-68-574240379701356/posts/?ref=page_internal ; des bulletins météo sont publiés en principe chaque soir, et d’autres infos utiles s’ajoutent parfois.