LE CHALET ROGER GAUGLER À SICKERT (R 170)

17/08/2018 20:07

→ 7,5 km ~ D+ 338 m ~ Un peu difficile (3/6) ~ **

Lors d’une précédente randonnée au-dessus de Sickert (1), j’étais attristé de voir que le chalet communal (chalet de Sickert ou abri du Sickertbach) avait été détruit par un incendie. Un an et demi après, le nouveau chalet a fière allure, et il porte le nom de l’ancien maire de la commune, Roger Gaugler, décédé entre temps. Ainsi, sa volonté et sa mémoire sont respectées, et cet article lui est naturellement dédié : Roger Gaugler, que j’ai un peu connu, était un homme sympathique, juste et dévoué à sa commune. Le petit circuit proposé ici, totalement familial, nécessite simplement un peu d’entraînement.

Inauguré le 1er juillet 2018, le chalet Roger Gaugler a belle allure.

Départ et arrivée : devant la mairie-école et l’église de SICKERT. Accès facile par la vallée de Masevaux, D 466, depuis le giratoire du Pont d’Aspach. Juste après Masevaux, prendre à droite (D 14 bis) direction Sickert-centre : cette rue Principale est étroite, et on trouvera quelques places de stationnement avant ou après la mairie-école, ou près de l’église. Temps de marche : 2 h 30 mn (*). Distance : 7,5 km. Dénivelé positif : 338 m (**). Difficulté particulière : aucune : seule une petite partie de la descente est sportive... Conseils : chaussures de randonnée basses tiges (ou moyennes), les bâtons étant à l’appréciation des seniors ; on emportera une réserve d’eau et des en-cas. Date et conditions météo de cette rando : 11/08/2018 ; temps ensoleillé avec quelques passages nuageux (températures 18° au départ et 26° à l’arrivée) ; vent de secteur Est. Participant : moi-même. Niveau de ce circuit : un peu difficile (3/6) (***).

CARTE DE LA RANDONNÉE

LE CHALET ROGER GAUGLER À SICKERT (R 170)

Profil altimétrique OpenRunner.

LE DESCRIPTIF :

Continuer la rue Principale dans le sens de la montée : nous suivrons le signe « disque bleu » jusqu’au chalet, et même un peu plus loin, jusqu’au col du Sickertbach. Il n’y a aucune difficulté dans cet itinéraire fort bien indiqué, quelques photos l’illustreront simplement.

La mairie et école des Cerisiers, et l’entrée de la chapelle de l’église de la Vierge Auxiliatrice.

Le panneau du Club Vosgien et la montée rue Principale.

Le chemin de terre et la fontaine (eau non potable), où se trouve un possible parking pour randonneurs.

En face de cette vieille petite remise, on aperçoit sur la gauche l’entrée d’une ‘‘grotte’’.

Un gros coup de vent a cassé net ce vieil arbre, et après nous suivrons l’itinéraire vers la droite, ‘‘chalet-abri variante’’.

Le fléchage est excellent, et les premières balsamines de l’Himalaya sont déjà en fleurs (11 août) le long du ruisseau Sickertbach (2).

Le CHALET ROGER GAUGLER est un peu en contrebas, à gauche du chemin. La plate-forme a été rehaussée et réaménagée, et il a vraiment belle et fière allure. On y arrive tranquillement en 45 mn depuis notre parking, et on notera :

une construction robuste en gros rondins, avec un sol carrelé à l’intérieur ;
l’importance de la capacité d’accueil, avec 4 grandes tables à l’extérieur (30 à 40 personnes) et 2 grandes tables en L à l’intérieur (20 personnes) ;
une très bonne isolation du chalet, porte et fenêtres double-vitrage ;
une très belle cheminée-barbecue en briques réfractaires, à l’intérieur ;
le barbecue extérieur installé à couvert, dans un abri à part (cet abri avait échappé aux flammes), avec une petite table et son banc ;
une source située à 200 m en contrebas.

Pour la suite : continuer à monter le chemin, toujours « disque bleu », direction Wegscheid et Sattelboden. Très vite, quitter le chemin et prendre le sentier qui monte à droite, direction col du Sickerbach à 100 m. Au col (il n’y a pas le panneau annonçant le nom et l’altitude - on la trouvera sur la carte : 647 m), prendre à droite le chemin marqué « rectangle jaune-blanc-jaune », direction Sattelboden Rossberg.

Nous avons là une courte et raide montée ; → attention, de suite après, quitter le chemin forestier et prendre le sentier qui part sur la droite. Rapidement, on rejoint un chemin à suivre vers la gauche : il monte, il est rocheux, et on comprendra vite le pourquoi du comment.

Ces roches ont été dégradées et éclatées par les pressions subies lors de phénomènes très anciens de la croûte terrestre, soulèvements, tremblements de terre et volcanisme.

Dans un virage, on quitte le chemin « rectangle jaune-blanc jaune » qui amorce une forte montée à gauche, et nous prenons à droite vers Masevaux et Sickert, en suivant un « triangle rouge », et le fléchage est toujours excellent.

Au col du Luttersberg (alt 717 m, le panneau est vraiment complet), prendre à droite, direction Sickert direct, « anneau rouge », et 20 m plus loin continuer tout droit, Sickert par Rocher de la Croix. Après une très courte montée, c’est de la descente. → Attention, un peu plus bas, quitter le chemin et prendre le sentier qui remonte sur la gauche, et on arrive au panneau ‘‘vers le rocher de la Croix’’.

RENCONTRE

Un groupe de 5 jeunes seniors en pleine forme randonne dans l’autre sens, et nous faisons connaissance juste devant ce panneau. Jeannine (Pfastatt), Chantal (Pfastatt aussi), Christiane et Gérard (Riedisheim) et Franco (Pfastatt encore) sont montés depuis Sickert, ce qui représente un dénivelé pas facile de 300 m, d’une seule traite !

De g à d, Jeannine, Chantal, Christiane, Gérard et Franco, habitant tous la petite couronne de Mulhouse, forment un sacré groupe de marcheurs !

Naturellement, on va descendre jusqu’à la croix : un petit banc permet de profiter du point de vue et du grand calme qui règne ici. Ensuite, il faut remonter jusqu’au panneau "Vers le rocher", et prendre le sentier qui part légèrement vers la droite (le petit panneau de confirmation "anneau rouge" arrive un peu plus loin).

Dans la descente, le fléchage est impeccable ; à un moment, je constate que la tempête n’a pas épargné le mirador de mes amis les chasseurs : sans commentaire !

Une portion de la descente a été considérablement détériorée par des forestiers, qui ont travaillé comme des sauvages : je n’avais plus vu cela depuis des années ! Le secteur est à éviter par temps de pluie…

La descente se fait par paliers, les 2 derniers étant exempts des dégâts des monstres de la forêt. En bas, on sort de la forêt vers la gauche, et une grande table et ses bancs incitent à une petite pause.

À la chapelle, continuer tout droit le chemin empierré, qui devient macadam à la première maison. En bas, avant de retrouver la rue Principale, prendre à gauche la rue Albert Ottenwalter : suivre cette rue qui remonte et entre dans la forêt : nous sommes au lieu-dit Herzenbourg (3), et on découvre un vaste domaine en propriété privée.

Une ancienne ferme et ses dépendances sur la gauche, et un château résidentiel à droite : voici l’Erzenbourg.

Redescente et retour par la rue Louis Zimmermann jusqu’à la tout proche rue Principale : nous retrouvons la voiture après une petite randonnée de 2 h 30 mn (*).

Texte et photos : Pierre Brunner, août 2018.

→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/9933728

(*) LE TEMPS INDIQUÉ ICI est celui d’un randonneur entraîné, marchant à une vitesse moyenne ; il inclut les arrêts pour les photos, mais pas les pauses.

(**) DISTANCE EXACTE ET DÉNIVELÉ POSITIF : ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/

(***) NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 6 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici…

J’AI BIEN AIMÉ :

Ce petit circuit sans difficulté.
L’excellent balisage du Club Vosgien de Masevaux.
Le nouveau chalet Roger Gaugler et sa cheminée-barbecue.
Le rocher de la Croix.
La rencontre avec les Mulhousiens.
Le domaine du Herzenbourg.

NOTES :

Désolé : cet article devenu obsolète, a été supprimé, et il sera prochainement remplacé par une version récente !
Traduction facile : Sickertbach = ruisseau de Sickert !
Je n’ai rien trouvé concernant l’histoire de ce domaine (il a dû appartenir à un noble ou à un riche industriel de la vallée), à part qu’il avait été réquisitionné par l’armée allemande durant la seconde Guerre Mondiale, les SS y ayant installé leur quartier général à la fin de cette sombre période.

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