→ 20,0 km ~ D+ 909 m ~ Assez difficile (4/6) ~ ***
Le Baerenkopf (1) n’est pas, avec ses 1 074 m, un sommet d’une grande importance. Pourtant, le secteur est d’une réelle beauté, et la randonnée proposée ici, au départ de Masevaux-Stoecken, est riche de ses variétés.
Départ et arrivée : petit « parking » en haut de STOECKEN, faubourg de MASEVAUX : accès facile depuis la RD 483 (ou A 36, sortie Burnhaupt) : au giratoire du Pont d’Aspach, prendre la D 466 direction Masevaux. Dans Masevaux, continuer tout droit au feu ; 100 m plus haut, à hauteur de l’église, prendre à gauche, direction Cité scolaire, gendarmerie, camping, etc… Continuer direction salle polyvalente, Belfort, cité scolaire ; au Stop après le Super U, tourner à gauche, puis à droite au Stop suivant. Un rien plus haut, après le cimetière, prendre à droite, direction Stoecken et lotissements. Continuer jusqu’au bout : mini-déchetterie, panneaux Stoecken et rue sans issue. Après la petite chapelle, continuer encore (rue étroite) jusqu’au château-d’eau, où on se garera sur le bas-côté. Distance : 20,0 km (**). Temps total : 6 h 15 mn, pauses casse-croûte et photos comprises (*).
Descriptif (la carte est à la fin) :
À partir des réservoirs (alt 490m), partir sur la gauche, en suivant le « rectangle rouge » du GR 5 (2) (il y a aussi un rectangle jaune du GR 532), direction Sudel Baerenkopf : on passe devant l’ancien réservoir (avec son inscription en allemand, ce qui est rare), daté de 1900. On arrive vite au Schimmel (3): longer alors le grillage, sans nourrir les chèvres, c'est marqué !
Attention : de suite après les réservoirs d’eau du Schimmel, partir sur la droite, en suivant toujours les deux rectangles. Ce sentier monte dur dans la forêt (fléchage excellent, refait il y a peu). On débouche sur un large chemin, avec à gauche le Verger conservatoire du Grambach ; continuer en face (barrière en bois), et on arrive à la hauteur du refuge du Grambaechle, qui est le nom du petit ruisseau coulant en contrebas. On y descend (au refuge, pas au ruisseau) : à l’intérieur, plusieurs tables en angle, et une cuisinière De Dietrich pour faire du feu et réchauffer des plats ; à l’extérieur, un balcon qui fait le tour de l’abri, et des tables avec bancs, le tout étant daté de 1999.
Récupérer le chemin fléché en haut du refuge. La montée continue ; plus haut, ne pas prendre le chemin du Montori (nous reviendrons par là !), mais tourner à droite, et de suite à gauche, direction Sudel Baerenkopf, avec les rectangles rouge et jaune. Encore plus haut, ne pas rater le sentier qui part à gauche, et le fléchage (Club Vosgien de Masevaux) reste excellent. Grâce à de larges lacets, on s’élève progressivement, et on arrive au Sudel, alt 919 m : il y a là une vieille table et ses bancs, et une borne frontière F/D, datant de 1871 !
Continuer sur la droite, direction Baerenkopf. Nous longeons à présent l’ancienne frontière entre la France et l’Empire Allemand, entre 1871 et 1918 : elle est marquée par un muret de pierre, et par de nombreuses bornes, avec d’un côté le F de France, et de l’autre le D de Deutschland. On abandonne le rectangle jaune (il descend vers Rougemont-le-Château), pour continuer en suivant le « rectangle rouge » : on arrive à l’abri du Neuberg (nouvelle montagne), réalisé par l’Office National des Forêts (pas de date). Ouvert d’un côté, il offre à l’intérieur ses tables et bancs, et une cheminée (chauffage et barbecue), et à l’extérieur, d’autres tables et bancs, ainsi qu’une deuxième cheminée barbecue ! Et surtout : une impressionnante réserve de bois, à disposition des utilisateurs. Ce refuge est situé au-dessus de la ferme-auberge du Bruckenwald (4) ; son toit est en métal, mais les gouttières sont en bois, à l’ancienne !
Plus loin, les forestiers nous font partager un travail plein d’humour, à moins qu’il n’y ait eu parmi eux un sacré menteur, vue la taille de son nez !
Après une montée vigoureuse mais pas trop longue, ne pas rater, sur la droite, le point de vue de la Roche Marchal (5), alt 1 022 m, avec tables et bancs, ces derniers posés en 2013. On regrettera que cet endroit soit si discrètement signalé.
Nous continuons à longer le muret de l’ancienne frontière - une fois même le sentier grimpe dessus ! Après une parcelle de forêt un peu désolée, on traverse cette « frontière », et on part sur la droite : cet endroit doit être repéré avec soin, cela nous sera précieux pour le retour ! Le Baerenkopf est à présent juste devant nous, tout près et pas très haut. On monte sur la droite : en 5 minutes bien senties, on arrive au sommet, alt 1 074 m. On déchante vite au sujet du point de vue annoncé sur la carte, mais qu’importe, le but est atteint.
C’est la pause casse-croûte, puisque nous sommes au point le plus haut et le plus loin de cette randonnée. Du sommet, on peut rejoindre sur la droite le GR 531, entre le Lachtelweiher (lac) et le Bruckenwald (ferme-auberge) par itinéraire "rectangle rouge-blanc-rouge". On peut aussi continuer tout droit, et descendre vers le col du Lochberg, à deux pas de la source de la Doller. Pour nous, après avoir éventuellement jeté un œil sur le refuge du Baerenkopf, alt 1 060 m (6), situé juste à 50 m en contrebas et dans un cadre idyllique, il est l’heure de faire demi-tour.
Retour au sommet, et descente. Il faut revenir jusqu’à l’endroit où, en venant, on avait traversé le muret de l’ancienne frontière. Cette fois, nous continuons tout droit : plus loin sur un arbre, on trouve un « disque turquoise » (ancien triangle rouge). Nous descendons par cet itinéraire, en longeant un autre muret de pierre. Les repères sont rares, les indications de direction inexistantes : il faut néanmoins continuer. En arrivant sur un large chemin, le « disque turquoise » (et anneau bleu) nous fait tourner à gauche, nous le faisons, et nous continuons !
On arrive in fine, et à condition d’avoir bien suivi les "disques turquoises", au carrefour du Trou du Loup (7), alt 720 m : ouf, il y a des panneaux d’indication !
Prendre à gauche, direction Saint-Nicolas et Rougemont-le-Château, en suivant le repérage « disque bleu », et ce fléchage sera très correct ! Dix minutes plus bas, partir sur la droite. On arrive sur une petite route empierrée et on distingue les premiers bâtiments du hameau de Saint-Nicolas (8). Il faut traverser ce hameau, et continuer en bas en restant sur le bord gauche de la route, en suivant le fléchage « anneau rouge », et cela correspond à ma carte !
Au calvaire, passer derrière, et suivre le chemin repéré « anneau rouge », qui permet d’éviter la route dans un passage resserré. On rejoint finalement cette route, juste avant une carrière (9) : partir alors sur la gauche, en suivant la « balade au pied du château n°9 », toujours « anneau rouge ». On longe la carrière, puis on traverse un ruisseau (la Sainte-Catherine), et ça monte ! Progressivement, mais longtemps ! On arrive au Plainot, alt 634 m, et de ce carrefour (chalet des chasseurs ACCA [10], évidemment fermé), le site médiéval du château, repéré par un "disque bleu", est annoncé à 10 mn. Le fléchage est ici réalisé par CSVS (11) et Coderando 90. Il faudra en fait un bon quart d’heure d’une montée très rude, pour arriver en haut. Concernant les ruines de ce château, petite forteresse érigée au 12ème siècle dans un but défensif, on trouvera tous les renseignements sur Internet.
Continuer cet itinéraire qui part derrière un chalet-abri, en suivant le "disque bleu", direction Ste-Catherine. Ce joli sentier, baptisé Chemin de Pierrot (merci à Pierre Walter pour la mise en valeur du site), rejoint le GR 532, et on arrive à un carrefour : on prendra (absolument) le temps d’aller jusqu’à la chapelle Ste-Catherine (12), alt 728 m, à 150 m sur la gauche ! Des panneaux expliquent sur place la genèse de cet édifice, qui est ouvert au public.
Revenir 150 m en arrière, jusqu’au carrefour, et monter à gauche en suivant le « rectangle jaune ». Un peu plus haut, alors que le rectangle jaune du GR 532 part vers la gauche, continuer tout droit : on découvre sur un arbre un « triangle jaune-blanc-jaune », doublé de l’écusson des Commandos de France. (13).
On arrive très vite à un col : continuer tout droit (un peu sur la gauche), en suivant les mêmes repères. Joli coup d’œil sur la plaine, et on arrive sur un large chemin, à suivre sur la gauche. C’est le (long) chemin du Montori, vu à la montée : au bout, suivre dès lors le fléchage des deux rectangles, le rouge et le jaune, et l’abri du Grambaechle n’est pas loin ! Poursuivre la descente et, comme à l’aller, longer le grillage du Schimmel : sur la montagne en face, on voit une chaume, qui est le Rossberg, et plus en arrière une paroi rocheuse, celle de la Vogelstein et du Fuchsfelsen, dans la Réserve Naturelle Régionale de la Forêt des Volcans. On arrive vite au réservoir de Stoecken et à la voiture, après une marche de six heures et quart (*).
Textes et photos : Pierre Brunner, octobre 2016
→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/10092432
LA CARTE :
Les points positifs de cette randonnée :
Notes :
(*) ATTENTION : le temps donné ici est indicatif : il corresponde à celui d’une personne adulte entraînée à la randonnée, marchant à une vitesse assez soutenue !
(**) DISTANCE et DÉNIVELÉ : ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/
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