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LTD RANDO 68
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WATTWILLER : DÉJEUNER EN PAIX AU MOLKENRAIN  (R 93)

WATTWILLER : DÉJEUNER EN PAIX AU MOLKENRAIN (R 93)

→ 11,2 km ~ D+ 411 m ~ Facile (2/6) ~ **

Alors voilà, je me lance dans une petite série « Déjeuner en paix au … ». Après un essai au Baecherkopfhislà (1), je poursuis au Molkenrain. C’est une randonnée courte, sans aucune difficulté, et donc accessible à tous. Attention toutefois : si la ‘‘salle à manger’’ offre une vue magnifique et un calme certain, il n’y a ni table, ni chaise ou banc pour s’asseoir. On se mettra donc par terre, la terre étant ici un rocher ; les randonneurs organisés ont parfois dans leur sac à dos un petit morceau de ''tapis de sol''...       

Depuis le rocher d’Ostein, voici la vue vers le Nord, et donc vers le Grand Ballon.

Depuis le rocher d’Ostein, voici la vue vers le Nord, et donc vers le Grand Ballon.

Départ et arrivée : petit parking au col du Herrenfluh, au-dessus de WATTWILLER ou d’UFFHOLTZ : en venant d’Uffholtz, prendre la D 431, directions le Grand Ballon et le Vieil Armand (2). Après un virage qui correspond aux ruines du château du Herrenfluh, la route redescend et on arrive au parking (sur la gauche), qui est aussi le départ de la petite route d’accès à la ferme-auberge du Molkenrain. Temps réel de marche : 3 h 15 mn (*)Distance exacte : 11,2 km. Dénivelé positif : 411 m (**)Difficulté particulière : aucune ! Conseils : chaussures de randonnée aussi légères que possible (les bâtons ne seront guère utiles) ; le casse-croûte pour la pause déjeuner (naturellement) et une réserve d’eau. Conditions météo : très beau temps. Niveau de ce circuit : facile (2/6) (***).   

CARTES DE LA RANDONNÉE :

Carte de randonnée IGN au 1/25 000ème 3620 ET (Thann Masevaux).

Carte de randonnée IGN au 1/25 000ème 3620 ET (Thann Masevaux).

DESCRIPTIF :

Le panneau au col du Herrenfluh…

Le panneau au col du Herrenfluh…

… et ceux qui annoncent les possibilités des lieux (Photomontage).

… et ceux qui annoncent les possibilités des lieux (Photomontage).

Depuis le parking, prendre le large chemin « triangle bleu » qui descend : nous allons vers le Camp Turenne, donné à 40 mn. À l’étage en-dessous, continuer simplement tout droit le large chemin, justement nommé « chemin du Camp Turenne », toujours même repère. On voit immédiatement des restes d’installations de la Première Guerre Mondiale, alors qu’un chamois traverse calmement ce chemin, à peine 10 mètres devant moi : ici commence leur secteur, depuis quelques années déjà !

Les panneaux directionnels : pour nous, ce sera « triangle bleu ».

Les panneaux directionnels : pour nous, ce sera « triangle bleu ».

Ces roches cimentées et la plaque rouillée en fer sont des restes de la guerre 14-18.

Ces roches cimentées et la plaque rouillée en fer sont des restes de la guerre 14-18.

Ce chemin forestier monte un peu, durant presque un quart d’heure ; on arrive à un vieux banc, avec un joli point de vue sur la plaine : continuer alors tout droit, toujours « triangle bleu ».

Le vieux banc : pas facile de s’y asseoir !

Le vieux banc : pas facile de s’y asseoir !

Vue sur la plaine, avec Steinbach à gauche et Vieux-Thann à droite.

Vue sur la plaine, avec Steinbach à gauche et Vieux-Thann à droite.

Nous marchons à présent sur un large et très agréable chemin forestier, parfaitement plat. Plus loin, on passe entre les restes d’ouvrages fortifiés, qui protégeaient l’accès au Camp Turenne.

Notre agréable chemin forestier…

Notre agréable chemin forestier…

Un ouvrage défensif à gauche…

Un ouvrage défensif à gauche…

… et son complément à droite : ici, il fallait montrer patte blanche !

… et son complément à droite : ici, il fallait montrer patte blanche !

On arrive au Camp Turenne dans le temps indiqué : prendre alors le premier sentier qui monte sur la droite. C’est le GR 5 (et E 2), repéré « rectangle rouge », direction Molkenrain. 

Le joli sentier GR 5 qui monte vers le Molkenrain.

Le joli sentier GR 5 qui monte vers le Molkenrain.

Cette montée est classique, et on profitera d'un point de vue, bien signalé sur le terrain (3) On sort de la forêt, et on continue entre la fontaine (à sec ce jour-là) et le refuge des Amis de la Nature. On arrive sur les hautes-chaumes, au niveau des deux pylônes d’antennes : passer la chicane en bois, quitter le GR 5 et suivre la trace qui monte sur la gauche, en restant à gauche de la clôture.

Les deux pylônes d’antennes.

Les deux pylônes d’antennes.

On passe une autre chicane et un muret en pierre : partir sur le droite (on reste à gauche du muret). On arrive à une petite borne IGN, et à deux cairns de pierre : nous sommes au ‘’vrai’’ sommet du Molkenrain, altitude 1 125 m, point le plus haut de cette randonnée (4). Encore 20 m plus loin se trouve le replat (avec emplacement de feu) et le rocher sur lequel on s’installera pour le casse-croûte, juste en face du Grand Ballon.

Les cairns de pierres et la petite borne IGN (non visible sur la photo) marquent le sommet du Molkenrain…

Les cairns de pierres et la petite borne IGN (non visible sur la photo) marquent le sommet du Molkenrain…

… et nous nous installerons sur ce rocher pour la pause casse-croûte.

… et nous nous installerons sur ce rocher pour la pause casse-croûte.

Après le déjeuner, la digestion sera facilité par la descente. À cinq mètres à droite des rochers, une chicane permet de passer la clôture, et il n’y a plus qu’à descendre à gauche vers la forêt, en restant à droite du muret. Coup d’œil vers la droite (le Hartmannswillerkopf, la ferme-auberge et les antennes du Molkenrain) et vers la gauche (le sentier dans les hautes-chaumes du Freundstein, nous y serons dans 5 mn) : tout ici est vraiment magnifique !

Nous marchons à droite du muret.

Nous marchons à droite du muret.

La ferme-auberge du Molkenrain, et les 2 mats d’antennes.

La ferme-auberge du Molkenrain, et les 2 mats d’antennes.

Les chaumes au-dessus de la ferme-auberge du Freundstein.

Les chaumes au-dessus de la ferme-auberge du Freundstein.

On rejoint l’itinéraire « rectangle rouge-blanc-rouge » : partir alors à gauche, direction Freundstein. La descente qui suit est avalée en quelques minutes, et il n’est pas interdit de courir !

Quelqu’un s’y connaît en champignon ?

Quelqu’un s’y connaît en champignon ?

Voilà l’itinéraire qu’on voyait d’en haut : ici, on est au paradis…

Voilà l’itinéraire qu’on voyait d’en haut : ici, on est au paradis…

On entre dans la forêt. Le parcours est bien balisé et il a été refait : plutôt pénible il y a quelques années à cause des gros cailloux, il est maintenant très agréable. Nous sommes dans l’axe du Grand Ballon, avec Goldbach-Altenbach en-dessous. En quelques minutes, on arrive derrière la ferme-auberge du Freundstein : au niveau du double-escalier en bois, continuer tout droit, direction Camp Turenne. Le « rectangle rouge-blanc-rouge » se double du signe propre au « Chemin des châteaux-forts d'Alsace » (5).

Notre chemin après la ferme-auberge du Freundstein…

Notre chemin après la ferme-auberge du Freundstein…

… et sa double-signalétique.

… et sa double-signalétique.

Quelques minutes après, un petit panneau indique une chapelle à droite. Elle est à 50 m en contrebas, et mérite ce petit détour : c’est la chapelle du Freundstein (6).

La chapelle du Freundstein.

La chapelle du Freundstein.

De retour sur notre itinéraire, continuer ce sentier très agréable et quasi plat ; un peu plus loin, un passage rocheux est équipé d’une protection faite de petits troncs d’arbres. Après une mini-montée, on redescend sur le Camp Turenne.

Prendre alors le large chemin GR 5 qui descend à Thann : attention, à peine 10 mètres après, on le quitte pour le sentier qui descend à droite, vers le rocher Ostein, « anneau jaune ». Ce petit crochet est indispensable, surtout si on ne connaît pas ce superbe point de vue.

Le départ du sentier vers le rocher d’Ostein.

Le départ du sentier vers le rocher d’Ostein.

Le rocher et son banc : il est assez facile de grimper là-haut !

Le rocher et son banc : il est assez facile de grimper là-haut !

Le panorama vers l’Ouest.

Le panorama vers l’Ouest.

Après, il faut remonter jusqu’au Camp Turenne (voir ci-dessous en annexe), et prendre quelques minutes sur ces terres.

Le panneau de position du Camp Turenne.

Le panneau de position du Camp Turenne.

Reprendre le chemin « triangle bleu » vers le col du Herrenfluh : cette section est identique à l’aller. Le temps indiqué ici de 1 heure est un peu ‘‘rallongé’’, et on arrive vite au vieux petit banc et au point de vue sur la plaine. Il suffit de se laisser descendre sur ce chemin, sauf le dernier petit bout de remontée jusqu’au parking : en 3 mn, on retrouve le col du Herrenfluh et la voiture, après 3 h 15 mn de marche effective (*)

Textes et photos : Pierre Brunner, août 2017.

→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/10027621

(*) TEMPS INDIQUÉS : ils sont ceux d’un randonneur entraîné, marchant ici à une vitesse soutenue ; → ce temps ne prend pas en compte la durée du repas.

(**) DISTANCE EXACTE ET DÉNIVELÉ POSITIF ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/

(***) NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 6 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici…

 

NOTES :

  1. Voir ce premier article sur ce blog, avec le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2017/08/cernay-dejeuner-en-paix-au-baecherkopfhisla-r-89.html
  2. Attention le WE et/ou en fin d’après-midi quand il fait beau : les motos roulent parfois très vite sur cette petite route, et ce malgré la vitesse limitée à 70 km/h.
  3. Comme il n'est pas encore sur la carte, je me suis permis de le rajouter sur la carte de cet itinéraire.
  4. Depuis cette sortie, le Club Vosgien de Cernay a installé ici un panneau indiquant parfaitement le sommet : excellente initiative !
  5. Voir le site https://www.chateauxfortsalsace.com/fr/ et plus particulièrement la page http://www.chateauxfortsalsace.com/fr/etape_type/chemin-des-chateaux-alsace/
  6. Voir sur ce blog notre petite étude consacrée à cette chapelle avec le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2016/05/la-chapelle-du-freundstein.html

 

ANNEXE : LE CAMP TURENNE

Ce petit monument rappelle la position de l’ancien cimetière (3).

Ce petit monument rappelle la position de l’ancien cimetière (3).

Cet endroit était autrefois appelé Thomannsplatz (place Thomann), du nom d’un garde forestier de l’époque où l’Alsace faisait partie de l’Empire allemand ; il a été débaptisé et francisé en « Camp Turenne » par les soldats français, mais seulement en 1916. Bien connu des randonneurs et vététistes, le Camp Turenne est un carrefour où se rejoignent pas moins de huit chemins venant de toutes les directions. Aujourd’hui, il est impossible d’imaginer ce qu’a été ce lieu pendant la Première Guerre mondiale, il y a juste cent ans...

Le contexte en 1914 : l’Empire allemand s’étendait à l’Alsace-Lorraine, la frontière entre les deux pays passant chez nous par les crêtes vosgiennes. En effet, l’Alsace-Lorraine fut le territoire cédé par la France à l'Allemagne en application du traité de Francfort, signé le 10 mai 1871, après la défaite française. En particulier, et pour ce qui nous concerne, ce traité amputait l’ancien territoire français de cinq sixièmes du département du Haut-Rhin (seul ce qui est devenu ensuite le Territoire de Belfort échappait à l’annexion) et de l'intégralité du Bas-Rhin ; Cernay, Uffholtz, Wattwiller, le Hartmannswillerkopf et le Herrenfluh faisaient donc partie intégrante de l’Empire allemand.

En Alsace, les tensions sont fortes en 1914, et si certains hommes sont enrôlés dans l’armée allemande, d’autres se retrouvent dans l’armée française. Le Hartmannswillerkopf (abréviations : HWK ou HK) sera une bataille particulièrement difficile et sanglante : surnommée « la mangeuse d’hommes », elle ne fera pas moins de 30 000 victimes et 100 000 blessés (estimations totales pour les deux pays) entre janvier 1915 et janvier 1916, sera la plus longue et la plus terrible des batailles en Alsace, et une des plus meurtrières en France durant le conflit. On admet aujourd’hui que cette bataille de positions ne rimait à rien : on gagnait de petits territoires mètre après mètre, qui étaient pour la plupart repris quelques temps après. Au final, les positions étaient statiques, on s’enlisait de chaque côté, et les cadavres de soldats pourrissaient partout, dans les tranchées et sur les barbelés.

À partir de fin octobre 1914, le Camp Turenne, avec son observatoire du Rocher d’Ostein, devient une position stratégique dans le dispositif militaire français. En décembre, le commandant Collardelle y installe son PC, et c’est de là que sont préparées les attaques vers Steinbach et la Cote 425. Par le Camp Turenne transite une bonne partie des approvisionnements en vivres et en munitions pour le secteur du Hartmannswillerkopf (1). Le poste de secours qui s’y trouve devient ambulance puis hôpital chirurgical avec 24, puis 80 lits pour malades intransportables. Construit en dur à flanc de colline, il est protégé des bombardements. Une cuisine avec deux unités roulantes - dont une produisant de l’eau chaude en continu -, un dortoir à deux étages pour le personnel médical et un abri pour les mulets sont installés. L’hôpital ne peut sauver tous les blessés et un cimetière de 138 emplacements est aménagé. Un chiffre donne une idée de l’activité du site : pendant les combats du 21 décembre 1915 au 2 janvier 1916, 2 700 blessés y transitent.

Après cette bataille, le quartier général de la 66e division d’infanterie va encore développer le potentiel du Camp Turenne en envoyant 1 200 civils élargir les chemins et améliorer les liaisons, qui se font par mulet ou voiture à bœufs. On peut ajouter à ces aménagements quelques entrepôts et plusieurs dizaines d’abris pour le cantonnement de plusieurs centaines de soldats.

Le 9 août 1915, Raymond Poincaré, président de la République, est en visite sur le front. En compagnie du général Serret (2), le « grand patron » des opérations militaires en Alsace, il déjeune au Camp Turenne pendant que la fanfare du 6ème régiment de chasseurs joue plusieurs morceaux, tout cela quasiment à la barbe des Allemands. En octobre 1916, est mis en fonction un téléphérique supporté par onze pylônes, avec deux bennes pouvant transporter 300 kg chacune, sur une longueur de 1 300 m. Il partait du vallon du Baerenthal à Willer-sur-Thur (559 m d’altitude) pour aboutir à une plateforme de déchargement 350 m plus haut, au Camp Turenne donc : 40 à 80 tonnes de marchandises pouvaient ainsi être acheminées chaque jour. Mais cette remarquable installation arrivait bien tardivement : depuis le début de l’année 1916, et jusqu’à la fin de la guerre, la situation au HWK était devenue nettement plus calme, bien que les harcèlements mutuels continuaient de faire presque quotidiennement de nouvelles victimes.

À partir de 1917, l’hôpital du Camp Turenne traite plusieurs dizaines de soldats atteints par le gaz ypérite (ou gaz moutarde), le personnel ayant été spécialement formé. On organise des exercices avec tous les soldats du secteur pour les entraîner au port du masque à gaz, dans une véritable chambre à gaz installée dans les environs du camp. Un des plus importants centraux téléphoniques du secteur est également installé au Camp Turenne. Après la guerre, les corps enterrés au Camp Turenne sont évacués dans des nécropoles nationales des alentours, mais une stèle et un drapeau rappellent le souvenir de cet ancien cimetière. Et de cet incroyable complexe militaire logistique et sanitaire, il ne reste aujourd’hui, un siècle plus tard, que les chemins élargis, quelques pans de murs et des éboulis de pierre un peu partout…

P.BR. avril 2016.

De tous les ouvrages du Camp Turenne, il ne reste plus que quelques murets de pierre…

De tous les ouvrages du Camp Turenne, il ne reste plus que quelques murets de pierre…

(1) Les approvisionnements transitent par le Camp des Pyramides : les hommes, le matériel et les munitions arrivent alors par le col de Bussang, jusqu’aux villages de Willer-sur-Thur et Bitschwiller-lès-Thann, et de là montent vers les zones de combat au HWK. Les convois muletiers s’arrêtent à mi pente, entre 700 et 900 m, pour un moment de repos dans ce camp de fortune, baraquement de pierres, planches ou rondins, couverts de tôles, à l’abri des vues aériennes et des tirs de l’artillerie allemande. Au Camp des Pyramides, il n’y a évidemment pas de pyramides, juste 3 ou 4 baraques, avec une petite cuisine et une infirmerie.

(2) Le général Marcel Serret, qui commandait par intérim et avec le grade de général de brigade, la 66e Division d'Infanterie de Montagne au Hartmannswillerkopf, a été grièvement blessé par un éclat d’obus au genou le 28 décembre 1915, lors d’une grande attaque sur le HWK. Il est arrivé le lendemain à l'ambulance-hôpital 3/58 à Moosch : un chirurgien pratiqua l'amputation, mais celle-ci ne sembla pas faite assez haut, car la gangrène continua de progresser. Il fallut réopérer, mais il était déjà trop tard, et le général décéda le 6 janvier 1916. Il fut inhumé à la Nécropole nationale de Moosch, parmi 592 soldats tués dans les combats des Vosges.

(3) Ici étaient enterrés 186 officiers, sous-officiers et hommes de troupe, décédés durant les trois premières années de la Première Guerre Mondiale ; en 1922, tous les corps ont été transférés dans les différents cimetières militaires des vallées.

Sources :

« Rôle et mission du Camp Turenne (anciennement Thomannsplatz) pendant la guerre 1914-1918 », par Paul Kaemmerlen (Cernay, 1980).

« Le Camp de Turenne, un site stratégique de la guerre de 14-18 », par Emmanuel Job et René Doppler, in Journal L’Alsace du 21/08/2014.

« Le Herrenfluh 3/3 », par Pierre Brunner, LTD RANDO 68, avril 2016, lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2016/04/le-massif-du-herrenfluh-en-images.html

WATTWILLER : DÉJEUNER EN PAIX AU MOLKENRAIN  (R 93)

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