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→ 13,0 km ~ D+ 536 ~ Assez facile (2/6) ~ ***
Ce circuit, au départ d’Oberbruck, est accessible à tout le monde et n’offre que des avantages : la montée n’est pas trop difficile, la descente est plaisante, les découvertes nombreuses et plutôt sympathiques, et la signalétique ne pose aucun problème. Voici dont une vraie randonnée-plaisir, comme on les aime ! Un conseil en prime : prenez votre temps, comme je l’ai fait (2,4 km/h de moyenne).
Vu depuis la chaume du Gresson Haut, voici le massif du Ballon d’Alsace en cette fin février. « Mais où sont les neiges d’antan ? », chantait Brassens (1)
Départ et arrivée : petit parking à la sortie d’OBERBRUCK. Accès par la vallée de la Doller (Masevaux) : après le dernier virage à la sortie d’Oberbruck, juste avant de croiser la piste cyclable, le petit parking est sur la gauche, devant le terrain de foot et le local des sapeurs-pompiers. Temps total : 5 h, plusieurs pauses et arrêts photos compris (*). Distance : 13,0 km (**). Dénivelé positif cumulé : 536 m (**). Difficulté particulière : aucune (attention à la durée et au dénivelé), cette randonnée est accessible à toutes les personnes entraînées et en bonne condition physique. Conseils : chaussures de randonnées, bâtons si besoin, de la boisson chaude et/ou froide et des barres énergisantes. Conditions météos : temps bien ensoleillé, vent modéré de secteur nord-est ; température au départ + 6° (+12° au retour) !
LA CARTE :
Carte de randonnée IGN – CV TOP 25 n° 3620 ET (Thann Masevaux).
DESCRIPTIF :
Depuis le départ, l’entrée du village de Dolleren, avec au-dessus le Schlumpf.
Au parking, on repère facilement le panneau avec notre itinéraire « + bleu », directions Gresson (c’est pour nous !) et Neuweiher (on n’ira pas). Traverser la route, et démarrer le sentier qui monte à droite de la piste cyclable. Au bout de 15 mn (sentier super, montée progressive, belle forêt, signalétique correcte), on arrive à un banc, devant un rocher, qui offre un beau panorama sur Oberbruck, Wegscheid et Kirchberg.
Beau coup d’œil sur la vallée de la Doller, en amont de Masevaux.
Reprendre le sentier qui continue sur la gauche. Encore un quart d’heure plus tard, on abandonne le circuit de découverte « anneau jaune » qui part vers la droite, pour continuer notre itinéraire « + bleu » vers Grsson, comme cela est écrit. Attention, ici la montée devient chose sérieuse ! La forêt reste magnifique, la signalétique parfaite : elle a je pense été renforcée, le Club Vosgien de Masevaux ayant complété l’ex Sivom Doller.
Notre magnifique sentier « plus bleu »…
… cette parcelle de renouvellement forestier associe dans un bon équilibre les feuillus aux résineux.
Sur une portion presque horizontale, alors que nous marchons maintenant sur un chemin forestier, la vue entre les arbres montre vers la droite les montagnes proches, de l’autre côté du vallon de l’Ermensbach. Nous arrivons près d’un large chemin carrossable, avec une petite cabane en bois.
Plus loin, un panneau nous oriente franchement vers la droite, direction Neuweiher : le Gresson aurait-il disparu ? Pas de panique : 10 mètres après, à une chicane stop-vache, on voit un sentier qui part sur la gauche, direction ferme-auberge Gresson, toujours « + bleu » : c’est pour nous ! Rapidement, on sort de la forêt, alors qu’on arrive à une source : il y a un captage, elle est donc potable, et la vaste baignoire permet également aux animaux de s’y abreuver.
La source-fontaine, altitude 770 m environ.
Nous sommes en effet dans des pâturages, qui doivent être partagés entre le Gresson Bas, et la ferme-auberge du Gresson Moyen. Ici aussi, ça monte bien, et la vue sur les massifs montagneux, à notre droite, sont ceux du GR 5, entre le Rimbachkopf et le Rossberg. Quant au sentier, dans cette chaume d’altitude, il est tout simplement magique !
Le panorama sur les sommets parcourus par le GR 5…
… et notre sentier, qui grimpe vers le Gresson Moyen.
On traverse un chemin carrossable, et notre sentier continue juste en face. Bientôt, sur la droite et en contrebas, on voit bien le hameau du Gresson Bas : il y a là une ferme (2), qui travaille uniquement en circuit court et en agriculture citoyenne, et produit du lait et des produits laitiers, des viandes, poissons et œufs. On voit aussi, presque devant nous maintenant (légèrement sur la droite), la ferme-auberge du Gresson (3), située au niveau du Gresson Moyen, dans un écrin de verdure qui la protège des vents.
La ferme-auberge du Gresson, dans son écrin de verdure qui la protège des vents.
La progression continue dans cette chaume, où l’on voit aussi des fougères (très sèches) et des bruyères. Après une belle montée en deux étages (bien suivre les panneaux !), on arrive à un nouveau chemin carrossable (sans doute l’accès au Gresson), marqué par un impressionnant stop-vaches (passage canadien), et voici le panneau qui annonce l’abri d’Oberbruck, encore « plus bleu ». On absorbera les 200 m de distance sur 30 m de dénivelé positif en longeant le barbelé, jusqu’à une plate-forme sur laquelle a été construit la « Lagerwald Hütte », abri d’Oberbruck, qui fait partie de la série des chalets de la Doller (4).
LAGERWALD HÜTTE :
C’est une sacrée réalisation ! Le chalet lui-même est grand et il a été construit en solides rondins de bois. L’entrée est majestueuse, avec un petit balcon faisant office de sas ; à l’intérieur, un grand fourneau pour le chauffage en hiver (possibilité de faire de la cuisine à la casserole), et deux solides tables en angle avec leurs bancs, rustiques et solides ; des porte-manteaux et petites étagères complètent le confort. Le tout est parfaitement bien isolé et éclairé grâce à quatre petites fenêtres à double-vitrage, la porte fermant bien. Le toit est en tôle verte (beaucoup plus joli que les tôles rouges qui équipent maintenant les fermes-auberges), et le conduit de cheminée extérieur est facile à ramoner. Dehors, à l’écart, un préau carré abrite une grande cheminée-barbecue, avec tables et bancs. Et c’est l’heure de la pause !
L’abri Lagerwald Hütte d’Oberbruck.
L’entrée monumentale et la carte de visite du refuge.
À l’intérieur, le grand poêle à bois, et une des tables en angle.
À l’extérieur, le préau avec la cheminée-barbecue.
Pour repartir, je passe à l’arrière de l’abri : une chicane me permet de passer en forêt, et il suffit de descendre dans le pâturage pour rejoindre le chemin d’accès au Gresson. Très vite, j’arrive à la hauteur de la ferme-auberge, et un poteau directionnel donne l’itinéraire à suivre : c’est toujours le « + bleu » !
La ferme-auberge est au bout de ce chemin, mais pour nous ce sera toujours le « + bleu ».
Cinq minutes après, on arrive à un autre panneau, visible de loin : nous faisons alors la jonction avec le GR 531, « rectangle bleu », et il faut partir sur la gauche, directions Isenbach, Baerenbach, lac d’Alfeld (pas pour nous) et Sewen. Nous sommes alors au point le plus élevé de cette randonnée (alt 968 m), et il n’y aura plus que de la descente. Attention à ne pas partir trop à gauche quand même !
Le panneau directionnel, au point le plus élevé de cette randonnée.
La descente est rapide, on voit un moment sur la gauche, dans le creux, le lac d’Alfeld, et on arrive au refuge Isenbach (5) ; continuer le GR 531 vers la droite. Très vite (5 mn), prendre le sentier « triangle bleu » qui descend sur la gauche, direction Baerenbach et Sewen (le panneau est de l’autre côté du chemin).
Le refuge Isenbach.
C’est un très joli sentier, avec de nombreux « triangles bleus ». On arrive sur un plateau aux multiples chemins, et les panneaux trouvent alors leur utilité. Très vite, on arrive à la ferme-auberge du Baerenbach (6), du nom du ruisseau qui en descend. C’est une grosse structure, ouverte toute l’année et qui comprend plusieurs bâtiments : la ferme-auberge proprement dite (avec une ancienne grange), le nouveau local de transformation fromagère, et en contrebas les bâtiments de la ferme, nouveaux eux-aussi. C’est beau, propre et efficace !
La ferme-auberge du Baerenbach ; dans le ciel, un parapente !
En haut, la ferme-auberge et la fromagerie ; en-dessous, la ferme proprement dite, avec ses différents hangars.
Passer devant le bâtiment principal, et partir par son chemin d’accès ; après un large virage, récupérer notre « triangle bleu » qui s’en va sur la gauche, direction Sewen. Malgré les coupes de bois, le chemin reste parfaitement praticable ; sur la gauche, on entend mugir le torrent Baerenbach (ruisseau des ours).
Le ruisseau des ours ou Baerenbach, qui a donné son nom à la ferme-auberge.
La descente s’accentue, sur ce chemin parfaitement bien entretenu ; elle se termine entre deux murets de pierre (pour canaliser l’eau de l’ancien torrent). On rejoint alors le GR 531, délaissé plus haut, et qui va nous conduire jusqu’à Sewen, lac et village. Sur un arbre, un petit panneau précise les ouvertures de la ferme-auberge Baerenbach, ce qui peut être fort utile.
Prendre à gauche, « rectangle bleu » : ce GR 531 est agréable, et se rapproche doucement de Sewen. La zone est humide, voire marécageuse en cette saison.
La zone humide, juste en amont du lac de Sewen…
… et le lac de Sewen, plein à ras bord.
On arrive finalement au début du lac, et sur la gauche un banc (avec un petit oratoire) permet une dernière pause. Continuer ensuite ce chemin : le lac semble bien plein, la sécheresse ne devrait pas menacer la haute vallée de la Doller. Sur cette portion du GR 531, on passe près de deux verrous rocheux, qui occasionnent chacun une courte montée ; après le 2ème, prendre de suite le sentier à droite (petit escalier en pierre), et on arrive vite aux premières maisons de Sewen. On rejoint la route, qu’il nous faut maintenant longer jusqu’au bas du village !
À la fontaine devant l’église et le cimetière, partir donc sur la gauche, directions Dolleren Masevaux : attention, il n’y a pas de trottoir ! Le « triangle bleu » est de retour, et juste à l’arrière de la mairie, on verra une étrange sculpture hivernale, à base de skis et de bidons de récupération : le résultat est plutôt marrant, et beau !
La fourmi de Sewen, sur ses skis : mais où est donc la cigale ?
Tout en bas du village, juste avant le panneau de sortie de Sewen, prendre sur la gauche la piste cyclable VV23 « Les berges de la Doller » : le « triangle bleu » est toujours là, et Oberbruck est donné à 2,1 km ça ira vite, 30 mn environ. On passe devant l’ancienne gare ferroviaire, dont le hall a été transformé en salle polyvalente.
Oui, c’est bien une ancienne gare, et la piste cyclable a été aménagée sur l’ancienne voie ferrée ! On passe bientôt à proximité de Dolleren (soit la moitié de ce dernier parcours), et voici ensuite le terrain de foot et notre parking : il suffit de traverser la route pour retrouver la voiture, exactement cinq heures après le départ (*).
Textes et photos : Pierre Brunner, février 2017
→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/10088294.
J’AI AIMÉ :
(*) ATTENTION : tous les temps donnés sont indicatifs : ils correspondent à ceux d’une personne adulte entraînée à la randonnée, marchant à une vitesse moyenne, voire modérée.
(**) DISTANCE et DÉNIVELÉ : ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/
NOTES :
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