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STAFFELFELDEN : LA FERME DE LABUSSIÈRE (aussi appelée La Bussière ou Bussière)

STAFFELFELDEN : LA FERME DE LABUSSIÈRE (aussi appelée La Bussière ou Bussière)

Suite à mon dernier et très récent article R43 « Cernay : 3ème circuit hivernal », paru le 15 janvier, un mien ami sur Facebook (je le remercie vivement) m’a précisé le nom de l’importante ferme située entre Staffelfelden et Berrwiller, que j’avais prise en photo pour illustrer cette randonnée. Google a fait le reste ! Pour celles et ceux que cela intéresse, voici le résultat « copier-coller » de mes recherches. J’ai préféré tout retranscrire, plutôt que de tenter une synthèse : cela permet de respecter les sources !

On lira aussi les commentaires en-dessous de cet article, ils sont nombreux et fort intéressants.

Source : http://www.panoramio.com/photo/95216291

Source : http://www.panoramio.com/photo/95216291

LE DÉCLENCHEUR :

Monsieur Guy JC Neff m’indique sur Facebook, après avoir partagé cette rando sur sa propre page FB : « Mes grands-parents (Xavier et Catherine Landherr) ont exploité la ferme Labussière pendant près de 30 ans jusqu'en 1938 environ. Une autre époque. »

 

SUR LE SITE OFFICIEL DE LA COMMUNE DE STAFFELFELDEN :

« Staffelfelden est un village qui a été donné en fief à plusieurs familles de nobles, aux comtes de Ferrette puis aux Habsbourg. Plus tard, Louis XIV offre la seigneurie de Staffelfelden à la famille Baradin de Peschery qui la conserve jusqu'à la révolution. Le seigneur de Peschery fait reconstruire le château (*) et bâtir la ferme de Labussière qui abrite une auberge. Il donne le bail à M. Balthazar Sylvestre dit ‘’La Poussière’’, qui donne progressivement son nom au lieu "Labussière". »

(*) Le château existe toujours : situé rue des Mines, il appartiendrait encore à la famille Schlumberger, de Guebwiller.

(Source : http://www.ville-staffelfelden.fr/fr/information/93802/historique )

 

UN MAX DE DÉTAILS :

« Le nom de Staffelfelden apparaît pour la première fois dans un urbaire (*) de Murbach de 1245. En 1310, le comte Thiébaut de Ferrette donna en fief à Léopold d'Autriche, landgrave d'Alsace, le château et le village qui, au fil des siècles, passèrent aux mains des nobles de Masevaux (1321), de Babst (1539), des Reding de Biberegg (1547), originaires de Suisse, et, en dernier lieu, des Baradin de Peschery, famille noble d'origine picarde. Après 1648, Louis XIV donna à cette dernière famille la seigneurie de Staffelfelden. (…) Son histoire devait se confondre par la suite avec celle du château. Le château actuel, qui remplaça un édifice plus ancien remonte, à 1764 ; il se trouvait au centre d'un vaste domaine comprenant des bois, des moulins, la ferme Labussière etc. Il avait sa propre chapelle (qui était dédiée à St-Sébastien). Les De Peschery se distinguaient dans la carrière des armes. (…). A la fin de l'Ancien Régime, Staffelfelden était une seigneurie particulière, relevant de la seigneurie de Bollwiller. Lors de la nouvelle division du royaume, la commune fut rattachée au canton de Cernay. (…) Sous la terreur, le château servait de prison aux suspects. En 1820, il devint propriété de la famille Schlumberger de Guebwiller qui le conserva pendant près d'un siècle. Pendant la première guerre mondiale, en raison de la proximité du champ de bataille du Hartmannswillerkopf, une partie de la population du village fut évacuée dans les maisons d'habitation situées autour de la mine Marie-Louise. »

(Source : cities.reseaudesvilles.fr/cities/276/documents/zdsg02avyux2ht3.pdf)

(*) urbaire (nom masculin) : en Alsace, désigne le papier terrier (= la description de tous les héritages, biens féodaux d'un seigneur, ainsi que tous les droits perçus sur ses vassaux et arrière-vassaux), le cadastre (= le registre dans lequel la quantité et la valeur des biens-fonds sont marqués en détail pour servir de base à l’assiette de l’impôt foncier ou pour en établir la propriété). Étymologie : du vieux haut-allemand urbar (« registre des terres productives ») latinisé en urbarium, voir ur- et gebären, baren (« produire »).

 

DESCRIPTION DE LA FERME :

« Le logis et l'ancienne grange-étable forment une maison-bloc imposante. Un mur coupe-feu sépare les deux parties de l'édifice. Un blockhaus a été installé par l'occupant durant la seconde guerre mondiale dans l'angle sud-ouest de la grange, pour surveiller la route de Colmar à Thann et Belfort. Des dépendances postérieures séparées encadrent la cour de la ferme. »

(Source de ce texte et des photos ci-dessous : http://m.elsasspatrimoine.fr/commune/68321.html )

STAFFELFELDEN : LA FERME DE LABUSSIÈRE (aussi appelée La Bussière ou Bussière)
STAFFELFELDEN : LA FERME DE LABUSSIÈRE (aussi appelée La Bussière ou Bussière)STAFFELFELDEN : LA FERME DE LABUSSIÈRE (aussi appelée La Bussière ou Bussière)

DES PRÉCISIONS GÉNÉALOGIQUES :

« La ferme a appartenu aux Mines Domaniales de Potasse d'Alsace. Son nom vient non pas de la famille Bussière, mais d'un sobriquet français : Poussière, germanisé en Bussière, nom d'un occupant du 17e siècle. Elle est inscrite au Patrimoine de France. Pierre Eymann (1785-1858), mennonite, né à Lubine dans les Vosges, a été gérant de cette ferme, probablement après la mort de son épouse Marie Zehnter (1792-1846). Leurs deux fils sont meuniers. L'ainé, Joseph, travaille d'abord au moulin de la Katzewanbruck (Bennwihr) où il épouse en 1854 Rosine Peterschmitt, fille du meunier Sebastian Peterschmitt (1781-1866) et de Barbara Goldschmitt (1766-1831), le père est le fils de Sebastian et Ruth Schlatter ; Joseph est meunier à Guebwiller en 1852. Le second fils Pierre est respectivement meunier à Markolsheim, Guebwiller (avec son frère dans les années 1850), Sausheim, et vers 1863 Staffelfelden. Après la mort de sa première épouse Elisabeth Lehmann (1824-1861), il épouse, en 1862 à Nambsheim, Véronique Peterschmitt (1833-1907), fille de Jean François Peterschmitt et de Verene Roth (1800-1868). »

(Source : http://emig.free.fr/GENEALOGIE/Fig-Schurch/Alsace/Sundgau/bussiere.html )

 

EN GUISE DE SYNTHÈSE (mais avec quelques erreurs !) :

« Staffelfelden est un village qui a été donné en fief à plusieurs familles nobles. Premièrement par les comtes de Ferrette, ensuite par les Habsbourg et pour finir par le roi de France. Baradin et Peschery ont été les derniers seigneurs du village qui ont fait reconstruire le château et bâtir la ferme de Labussière, à l'origine une auberge tenue par un Arlésien. »

(Source : Wikipédia, article « Staffelfelden »)

« Ferme Bussière, Patrimoine classé, étudié ou inscrit dit 'Ferme Bussière' à Staffelfelden (Haut-Rhin 68850) : identifiant unique de la notice : 116281. Item : Ferme Bussière. Localisation : Staffelfelden, rue de Cernay. Lieudit : Labussière. La dénomination principale pour cette construction est : ferme. État : l'état actuel de cette construction ne nous est pas connu. »

(Source : PatrimoineDeFrance.com)

Photo P.BR. janvier 2017

Photo P.BR. janvier 2017