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LTD RANDO 68
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SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

3,93 km - D+183 m - 2 h - Facile (2/6) - *** - Non compatible VTT-VAE

L’ESSENTIEL :

Circuit facile, court et d’un très grand intérêt, au départ de la ville de Saint-Amarin (68).

Je suis très en retard pour faire découvrir le circuit du Stockenberg aux lecteurs/trices et surtout aux pratiquant(e)s du blog LTD RANDO 68 : j’étais loin d’imaginer qu’il était d’un tel intérêt ! Merci beaucoup à ma ‘cousine’ locale Aurélie Brunner d’avoir insisté sur l’importance de ce lieu, et surtout sur son aspect artistique.

À découvrir et à pratiquer en famille !   

 

Merci aux bénévoles de la section du CLUB VOSGIEN DE LA VALLÉE DE SAINT-AMARIN (Président : Joseph PETER, site Internet https://www.club-vosgien-saint-amarin.fr/), qui s’occupent de l’entretien et du balisage des itinéraires de ce secteur.

► Site de la Fédération du Club Vosgien, qui regroupe 128 associations dans le massif : https://www.club-vosgien.eu/

DÉPART-ARRIVÉE : parking des randonneurs, à côté de l’église de SAINT-AMARIN. Accès facile par la vallée de Thann, D 1066 (ancienne RN 66). En montant, au rond-point à la sortie de Moosch, prendre la 1ère sortie à droite (D 441), direction St-Amarin ; dans cette ville, un peu après l’Office de Tourisme, prendre à droite la rue Georges Clémenceau, direction Geishouse et Meerbaechel ; en arrivant devant l’église, suivre le panneau Parking Randonneurs 150 m vers la gauche : ce parking est juste au-dessus de l’ex-Cercle Catholique, actuel H’LAC dont on voit les peintures, et il partage l’espace avec une mini-déchèterie.  

LA CARTE DU CIRCUIT (carte TOP 25 3620 ET) :

Capture d‘écran OpenRunner (sur base carte IGN/CV TOP 25) et tracé altimétrique statique. L’aspect est un peu inhabituel ; attention, la situation des 13 points d’intérêt (désignés par une lettre de A à M) est assez aléatoire.

Capture d‘écran OpenRunner (sur base carte IGN/CV TOP 25) et tracé altimétrique statique. L’aspect est un peu inhabituel ; attention, la situation des 13 points d’intérêt (désignés par une lettre de A à M) est assez aléatoire.

→ AVEC OPENRUNNER : accès direct à l’ensemble du parcours et tracé altimétrique actif, téléchargeable sur GPS https://www.openrunner.com/route-details/16985081 → Attention, j’ai créé ce parcours sur Internet, il peut donc présenter des différences avec la réalité du terrain.

LE DESCRIPTIF :

► Revenir vers l’église pour le départ : nous prenons la rue du Cimetière.

SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG
SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

Les photos ci-dessus : voici le panneau de présentation du circuit, place du Maréchal Foch (à côté de la fontaine), et le départ réel, près de l’entrée du cimetière. Nous suivrons le double balisage ‘‘anneau vert’’ (mis en place par le Club Vosgien) et ‘‘blason de la commune’’.

SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG
SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

Les photos : chaque étape est marquée par un totem : voici celui à côté de la fontaine, et celui en face de l’entrée du cimetière. Lequel cimetière comprend une portion de cimetière militaire de la Première Guerre Mondiale : 109 soldats y reposent.                      

► Notre petit sentier amorce une montée vigoureuse en forêt. 

SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG
SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

Les photos (A) : le balisage est excellent, et ce mur en pierres sèches limitait les petites parcelles d’un vignoble, qui a disparu dans les années 60’ à 70’. On y vendangeait à la main, les hottes se vidaient dans les chariots qui descendaient les raisins jusqu’aux pressoirs.     

► On quitte bientôt cette rude montée pour un sentier partant sur la gauche.

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SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

Les photos : ici, le totem attire notre attention (en plus du balisage) pour ne pas rater le sentier à gauche, qui surplombe le village ; ça monte encore, ensuite c’est plat, et on savoure un élément décoratif inattendu et très réussi !

► Petite descente en zigzags, et on ira tout droit pour accéder au point de vue Zinzerlerstein, aller-retour.

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Les photos (B) : voici cet étonnant point-de-vue, avec une croix sur un rocher : en plus d’un totem et d’un banc, on a droit à une horrible banderole en plastique, façon limite de chantier ! Retour en arrière, et on passe cette chicane en bois, avec un nouveau panneau, celui du Circuit des Chapelles.    

Au croisement suivant, on monte à droite sur un chemin plus large et pavé. Double virage à gauche dans la foulée, avec un totem en supplément.

Au croisement suivant, on monte à droite sur un chemin plus large et pavé. Double virage à gauche dans la foulée, avec un totem en supplément.

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SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

Les photos (C) : nous traversons un secteur d’anciens et vastes pâturages communaux, et aussi de champs où on cultivait des pommes de terre et certaines céréales qui se contentaient de peu d’attention, orge, avoine ou seigle. Des nichoirs particulièrement grands ont été installés dans ce terrain.

► Plus loin, quitter le chemin (il continue en ‘‘rouge-blanc-rouge’’) et prendre le sentier vers la gauche, à ne pas louper !

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La photo (D) : voici un impressionnant pierrier ! Les pierriers ont été entassés par les paysans, autant pour nettoyer (épierrer) les terrains que pour en marquer les limites par des murets. On en verra plusieurs le long du sentier, ils sont aujourd’hui d’excellents refuges de la biodiversité.

► On débouche sur un large chemin, que nous suivons vers la droite.

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SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

Les photos (E) : à notre gauche, sur le talus mais pas facile à voir à cause de la végétation abondante, se trouve un ancien verger de pommiers (1è photo) et de cerisiers gigantesques (2è photo), aujourd’hui à l’abandon. Autrefois, les gens ramassaient les fruits et les laissaient fermenter jusqu’à l’hiver, qui était la saison des distillations. Cette pratique a quasiment disparu dans les années 50’, suite à une législation très réglementée...

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SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

Les photos : nous voici dans une zone marquée par l’abandon des terrasses de cultures et de prés, et donc de recolonisation naturelle de ces espaces d’abord par les fougères, genêts, aubépines et prunelliers, puis par les arbres (noisetier, chêne, bouleau, érable).   

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SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

Les photos (F) : dans la montée qui suit, les collégiens, artistes en herbe, se sont amusés à peindre les jeunes bouleaux à droite, alors qu’à gauche les murets en pierres sèches témoignent encore des anciennes cultures en terrasses.

► On débouche sur un large chemin carrossable que nous suivons vers la gauche : il s’appelle le Chemin des Retraités, mais ce nom n’est pas mentionné sur le terrain. S'ajoute une bonne nouvelle : la montée est terminée !

La photo (G) : la documentation indique ici la plantation d’une forêt artificielle, tout en précisant qu’il n’en reste sans doute plus rien. Effectivement, plus rien n’est visible, alors que je me suis hissé au niveau d’un petit mirador à la parcelle n°30.

La photo (G) : la documentation indique ici la plantation d’une forêt artificielle, tout en précisant qu’il n’en reste sans doute plus rien. Effectivement, plus rien n’est visible, alors que je me suis hissé au niveau d’un petit mirador à la parcelle n°30.

SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG
SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

Les photos (H) : au bord du chemin, un totem, un banc, et 2 photos, pour un aspect photographique du paysage montagnard de nos Vosges. On ne voit plus trace des cultures, et pas non plus des pâturages, la forêt est partout. Sauf sur la partie sommitale (c’est le Thanner Hubel qui est visible ici), et sur la plate-forme du Fackel.  

SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

La photo (I) : voici le petit village de Mitzach, 400 habitants. Après les années 90’, la commune a entrepris un ambitieux programme de défrichement (mécanique) des forêts, de façon à permettre le retour des troupeaux de bovins et ovins. En plusieurs endroits, il reste des traces de cultures en terrasses.

► À un moment, on quitte ce chemin horizontal et bien agréable, pour un sentier qui descend sur la gauche.

SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

La photo : voici le totem indiquant qu’il faut prendre le sentier à gauche. Enfin, le totem n’indique rien lui-même, c’est sans doute son QR-Code qui l’indique. C’est ce qui me dérange dans cette démarche : on utilise le travail artistique des collégiens et de professionnels pour nous faire entrer, de gré ou de force, dans cette technologie indispensable et tyrannique des Smartphones et des QR-codes. Si tu n’as pas ça, tu es un moins-que-rien, voire même un rien-du-tout. Nos élèves deviennent des relais pour les grands groupes de téléphonie, on les utilise et on les réduit à cela : tristesse !  

SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

La photo : cet arbre, un pin de je ne sais quelle espèce, n’est pas un élément remarquable du circuit, je l’ai néanmoins pris en photo parce que je le trouve très beau !

► Notre sentier descend en zigzags jusqu’au bord d’un ruisseau, totalement à sec.

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La photo (J) : plus bas, un panneau en hauteur indique, sur la gauche, le fusain d’Europe, mais il n’y a là ni totem, ni précision. Le fusain, dont les fruits sont très toxiques, est pourtant apprécié des dessinateurs.

► Retour sur le chemin qui descend.

SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

La photo : cet arbre n’est pas non plus un élément majeur du circuit, il est pourtant remarquable, et un vieux panneau mal en point mentionne son nom : c’est un chêne rouvre ou chêne sessile. ‘‘Sessiiiile, ma fiiiille’’ (Nougaro).

► Attention : on quitte ce chemin pour un petit sentier partant à droite, direction carrière granit : on passe par un portillon et la descente s’accélère, avec des marches d’escalier en pierre, et on arrive sur le site de l’ancienne carrière Oberer Stockenberg.      

SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG
SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

Les photos (K) : cette ancienne carrière de granit, particulièrement bien cachée, a été exploitée jusque dans les années 50, d’abord manuellement à coups de pics et de burins, puis avec des explosifs de poudre noire. Les pavés taillés ici étaient d’une excellente qualité : certains se sont même retrouvés place de la Concorde à Paris. → Un nichoir a été installé récemment sur la paroi, on le voit bien sur la 2è photo.

► Prendre le sentier qui descend en zigzags sur la gauche, et c’est le seul endroit du circuit où il n’y a aucun balisage (un autre sentier continue tout droit après le totem).

On débouche sur un chemin empierré (et non sur une route comme dit la notice), et le balisage reprend.

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SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

Les photos (L) : on retrouve le long de ce chemin les terrasses agricoles, anciennes cultures de légumes et de céréales, simples terrains herbeux de végétation spontanée aujourd’hui ; les murets en pierres sèches sont encore bien visibles.

À partir de cette simple croix en bois, on continue sur une route goudronnée.

À partir de cette simple croix en bois, on continue sur une route goudronnée.

SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG
SAINT-AMARIN : LE SENTIER DU STOCKENBERG

Les photos (M) : dernier totem, dernières observations ! Côté gauche se dresse une impressionnante paroi rocheuse, haute d’une vingtaine de mètres, qui était peut-être une très ancienne carrière : on distingue une croix tout-en-haut, et un grand nichoir. Comme celui de l’ancienne carrière de granit, il a été récemment et simplement descendu au moyen de 2 cordes, tenues par 2 personnes, une 3è en bas assurant le guidage de l’opération pour que le nichoir soit parfaitement équilibré. Aucun de ces nichoirs n’a semble-t-il été occupé cette année. Sur le côté droit, voici l’église paroissiale de Saint-Amarin, construite au milieu du 18è siècle sur les anciennes fondations d’une collégiale. Laquelle collégiale aurait été construite entre les années 1050 et 1100 avec des dimensions imposantes, à une époque où le vallon était pourtant encore peu peuplé. Un collège de chanoines y priait et y chantait pourtant…     

► On rejoint la rue du Cimetière, et en prenant à droite la rue Verte on retrouve le parking. Ce circuit a duré 2 heures, en comptant tous les arrêts nécessaires (A).

Mon avis sur ce circuit : très intéressant, fort bien conçu, étonnant de diversité tant dans le tracé que dans les découvertes naturelles et humaines. Il est surtout très accessible, sur le plan physique comme sur celui des connaissances partagées. Merci à celles et ceux qui l’ont conçu et réalisé, merci à toutes les personnes qui en prennent soin et l’entretiennent, et merci à l’équipe culturelle qui a su lui donner un coup de jeune, autour des profs du collège et des artistes.         

Textes et photos : Pierre Brunner, juin 2023. Courriel personnel brunner.pierala@orange.fr

(A) LE TEMPS INDIQUÉ ICI est celui d’un randonneur entraîné et un peu âgé : il ne prend en compte que les moments de marche et arrêts pour les photos, sans les pauses.

NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 7 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), assez facile (2,5/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici.

INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.

COMPATIBILITÉ VTT-VAE : c’est un simple conseil. → La responsabilité de LTD RANDO 68 et/ou celle de son gestionnaire ne saurait être mise en cause en cas d’accident.

UN PEU DE CULTURE, ÇA PEUT PAS FAIRE DE MAL :

LE STOCKENBERG :

Traductions possibles : montagne aux bâtons, ou montagnes aux ruches, ou montagne où on s’arrête. Cette vaste colline se situe sur le versant nord de la ville de Saint-Amarin : constituée de grès et de granit, sans doute aussi de grauwacke, elle est d’une richesse naturelle et humaine assez étonnante. Du haut de ses 744 m, le sommet, marqué par une simple borne, était un site de vol libre, entre cerf-volant et parapente ; il est maintenant le domaine des fougères et des genêts. 

PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU CIRCUIT :

Il semble avoir été créé en 2019, par une solide équipe de bénévoles de la commune et du Club Vosgien. Chacun des 13 points d’intérêt était alors marqué par un panneau explicatif détaillé, dont plusieurs avaient été réalisés par le CPIE des Hautes-Vosges : ces panneaux n’existent plus maintenant. On lira l’article naturellement très complet de Joseph Peter (actuel président du Club Vosgien de la Vallée de Saint-Amarin), paru dans le quotidien ‘‘L’Alsace’’ du 19/11/2019, voir le lien pour une fois accessible en entier https://www.lalsace.fr/haut-rhin/2019/11/16/le-circuit-du-stockenberg

AU NIVEAU DE LA COMMUNE DE SAINT-AMARIN :

Voir le lien très détaillé https://www.ville-saint-amarin.fr/wp-content/uploads/2019/11/2019-11-circuit-Stockenberg.pdf (plan, descriptifs et photos des 13 points d’intérêt, renseignements divers, soit 8 pages en format PDF)

AU NIVEAU DU COLLÈGE ROBERT SCHUMAN :

Voir les liens http://college-saint-amarin.websco.fr/index.php?id_menu=126 (page consacrée au H’LAC et à l’art au collège) et http://college-saint-amarin.websco.fr/ADI/files/Photos%202020-2021/Futur%20coll%C3%A8ge/PDF%20Saint-Amarin.pdf (super article de Jean-Marie Zipper paru dans le quotidien ‘‘L’Alsace’’ du 24/06/2021, format PDF)

H’LAC :

Haut Lieu d’Art et de Culture de Saint-Amarin, 5 rue Verte (anciennement Le Cercle). Page Facebook https://www.facebook.com/p/HLAC-Haut-Lieu-Art-Culture-100063502572444/  

(Photo H’LAC)

(Photo H’LAC)

LES TOTEMS :

Ils remplacent les anciens panneaux explicatifs au niveau des 13 points d’intérêt du circuit, et sont aussi placés à des endroits-clés où il ne faut pas rater un sentier, un chemin ou une bifurcation.

Ils sont aussi des clins d’œil aux Indiennes qui ont fait la réputation de Wesserling, et il faut reconnaître que c’est plutôt sympa et très réussi.   

CARRIÈRE DU STOCKENBERG :

Voir le lien très détaillé https://lithotheque.site.ac-strasbourg.fr/index.php?option=com_flexicontent&view=item&cid=77:carriere-du-stockenberg&id=209:Stockenberg&Itemid=302 (on peut ouvrir plusieurs onglets avec les fiches correspondantes)

ÉGLISE PAROISSIALE DE SAINT-AMARIN :

« La ville de Saint-Amarin doit son existence à la fondation d'un petit monastère par saint Amarin au 7e siècle. Au 8e siècle Charlemagne fit don de la vallée à l'abbaye de Murbach qui transforma le monastère en chapitre. Une église fut probablement élevée au 11e siècle. L'église collégiale dédiée à saint Amarin est citée en 1135. Elle est connue uniquement par un dessin de Hans Klauber représentant la ville vers 1562. Voulant échapper à l'autorité de l'abbaye, les chanoines décidèrent de s'installer à Thann en 1441. Ils restèrent propriétaires de l'église collégiale et assurèrent son entretien jusqu'en 1632. Après la guerre de Trente Ans, celle-ci vit son état de conservation se détériorer peu à peu. A Saint-Amarin, également en dehors de l'enceinte s'élevait depuis le 13e siècle au moins l'église paroissiale Saint-Martin. A partir de 1478 le cimetière fut déplacé de l'église collégiale à l'église paroissiale où il existe toujours, bien que l'église ait été détruite en 1809. En 1657 la paroisse fut transférée à la collégiale et l'église Saint-Martin ne servit plus que pour les enterrements et à l'occasion de certaines fêtes. En 1756, l'ancienne collégiale devenue vétuste fut détruite et une nouvelle église paroissiale fut élevée de 1756 à 1758, dédiée à saint Projet et saint Amarin au même emplacement. Le chœur n'aurait été achevé qu'après 1772. L'église fut consacrée en 1786. » (Source : Ministère de la Culture, lien https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA68003179).

→ L’église de Saint-Amarin s’appelle simplement ‘‘église paroissiale’’, mais pas ‘‘ église St-Martin’’ (cette ancienne église, située sur le terrain de l’actuel cimetière, n’existe plus !), ni ‘‘église Saints Projet et Amarin’’, comme on peut le lire sur Internet, et qui existe à Heimsbrunn et Raedersheim. Merci à Michel Kueny, historien local, ancien président du musée Serret et fidèle lecteur du blog LTD RANDO 68, de m’avoir rendu attentif à cela.

QUELQUES RAPPELS :

 Vous trouverez le tout dernier tableau Excel permettant l’accès choisi à tous les circuits de ce blog (jusqu’au n° R 611 inclus) sur le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2023/06/nouvelle-mise-a-jour-du-tableau-excel.html - et grand merci à Jean-Yves pour son travail régulier de mise à jour !

→ Les autres articles, qui ne sont pas des randonnées, sont listés sur ce tableau Excel dans l’onglet ‘‘articles divers’’ ; on les trouvera aussi, par catégories (service, découvertes, nature & environnement), sur la page d’accueil du blog, en cliquant sur le pictogramme Menu (en haut et à droite).

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L’ancienne carrière de granit de l’Oberer Stockenberg a été exploitée jusque dans les années 50 ; certains pavés de la place de la Concorde à Paris viendraient de cette carrière, rien moins…

L’ancienne carrière de granit de l’Oberer Stockenberg a été exploitée jusque dans les années 50 ; certains pavés de la place de la Concorde à Paris viendraient de cette carrière, rien moins…