→ 12,9 km ~ D+ 665 ~ Un peu difficile (3/6) ~ ***
En partant du parking du lac de Kruth-Wildenstein, je pensais faire une randonnée un peu longue, entre l’Altenberg, le Grand Ventron et les Vintergés. C’était sans compter sur la neige, tombée là-haut en abondance ! Mal équipé (sauf les chaussures), j’ai dû écourter : le circuit proposé ici, assez classique je pense, n’en reste pas moins très beau et très intéressant, mais fatiguant dans ces conditions !
Départ et arrivée : parking du barrage de Kruth-Wildenstein, au-dessus de KRUTH. Accès par la N 66, vallée de Thann : au rond-point de Wesserling, quitter la nationale et continuer tout droit. Environ 1 km après Kruth (ne pas aller vers le camping Schlossberg), prendre à gauche la petite route sans issue, direction « barrage ». Le parking est au bout, en arrivant devant le barrage et le dispositif évacuateur de crues. Temps total : 4 h 40 mn, petites pauses photos comprises (*). Dénivelé positif : 665 m (**). Distance : 12,9 km (**). Difficulté particulière : aucune, à part la neige, et c’est peu dire ! Conseils : les chaussures de rando (et les bâtons pour ceux qui les utilisent) sont indispensables, les guêtres seront bien utiles aussi ; prévoir un casse-croûte et de la boisson chaude.
DESCRIPTIF (la carte est à la fin) :
Traverser le barrage, et partir sur la droite ; 50 m après, prendre le chemin qui monte sur la gauche (triangle rouge, direction col du Bockloch, Petit Ventron, Vintergés). Très vite, quitter ce chemin et partir à droite sur le sentier Michel (1), « triangle rouge », col du Bockloch.
Ce joli sentier s’élève peu à peu, dans un environnement très agréable ; on traverse plusieurs passerelles, dont celle de Paul de Neef (2), qui fut lui-aussi président du Club Vosgien Mulhouse-Crêtes de 1993 à 2007, et président d’honneur de 2007 à 2009.
On arrive à un carrefour de chemins (petite cabane en contrebas) : continuer tout droit, et de suite après prendre le sentier à gauche, direction col de Bockloch, toujours « triangle rouge ». La neige est au rendez-vous ! Plus haut, on arrive à un large chemin, et la montée continue, avec sur la gauche un petit abri ouvert, offrant une table et ses deux bancs, et une cheminée-barbecue : est-ce cela l’abri des Pionniers, annoncé plus bas sur un panneau ? Mystère, on nous précise juste que nous sommes à présent dans le Massif du Grand Ventron.
Le chemin continue, et la hauteur de neige augmente sans cesse : elle est de 50 cm environ lorsque j’arrive à la hauteur du GR 531 : impossible pour moi de continuer sur cet itinéraire vers le sommet du Grand Ventron (3), ce que feront pourtant deux Thannois, un père et son fils, qui m’avaient doublé sur la passerelle de Neef, et que je retrouve ici en train de passer leurs guêtres. J’opte donc pour le GR 531 « rectangle bleu », mais à droite, en direction du col du Bockloch : j’y retrouverai la route qui relie les cols de la Vierge et de Bramont au Grand Ventron, et la progression sera alors plus facile. En attendant, 250 m de marche à vue m’attendent, car il n’y a aucune trace par ici. Juste de la neige et pas mal d’eau, car la douceur fait déjà fondre le manteau blanc ; les panneaux « rectangle bleu » me sont précieux !
Dix minutes plus tard, j’arrive au col (4), altitude 1 011 m : ouf ! La petite route est praticable : je pars sur la gauche, direction Chaume du Grand Ventron direct par variante à 1,8 km.
Rassuré, je pars sur cette petite route, vers la gauche donc (je me répète, tant pis). J’ai même droit à quelques rayons de soleil, et le spectacle est grandiose !
Je rate le refuge de la Méreuille, qui figure pourtant sur ma carte au bord de la route, et j’arrive facilement au Grande Ventron. La couche de neige est impressionnante, sans doute une bonne soixantaine de centimètres. Un panneau indique de nombreuses directions, mais je ne vois nulle part le refuge de la Chaume que mentionne ma carte. Il est sans doute en contrebas, en partie caché sous la neige...
Des noms de lieux qu’on n’a pas l’habitude de voir en Alsace : normal, nous sommes ici en Franche-Comté !
À gauche se trouve le refuge de la Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne (5). Quant à l’auberge, son nom exact est « Auberge de la chaume du Grand Ventron » (6), elle est ouverte durant tout l’hiver, bien qu’il n’y ait ici aucune activité de ski de piste.
Après l’auberge, le parking et 50 m de la petite route d’accès, prendre sur la gauche, « rectangle bleu-blanc-bleu », Tour du Grand Ventron. Une trentaine de minutes après l’arrivée au Grand Ventron, dont je n’ai finalement pas vu le sommet (ce sera pour une autre fois, sans neige), je retrouve le GR 531, sur une chaume balayée par le vent ! Ici, la hauteur de neige doit friser le mètre, et il y a heureusement des traces sur ce GR 531 !
Sur cette chaume, avec le brouillard et le vent, mon sac à dos, mes bâtons et mes gants ont un peu le blues, et moi aussi !
Prendre sur la droite, direction Petit Ventron, en suivant maintenant le « rectangle bleu ». Je croise un jeune couple, accompagné de deux petits chiens bas sur pattes, qui se régalent dans la neige ! On arrive assez vite au Petit Ventron, alt 1 155 m, point le plus élevé de cette randonnée. L’endroit n’est pas mentionné sur le GR, mais il ne faut pas rater le sentier de la descente ! C’est bien indiqué, avec les panneaux du GR 531 sur un arbre à notre droite, et le panneau du retour sur notre gauche, « + jaune », direction lac de Kruth. Plus simple ne serait pas possible !
Il n’y a plus qu’à se laisser glisser, en suivant les traces du jeune couple et des chiens ! La déclivité est forte, et la neige molle permet de sauter d’une trace à l’autre, ce qui n’est pas désagréable. Un moment, je croise quatre jeunes gens, arrêtés pour reprendre des forces : ils pensaient être arrivés au Petit Ventron, ils en sont encore loin… En fait, dans l’autre sens, la montée doit être très dure ! J’arrive sur une place de bûcheronnage, et je ne trouve plus trace du sentier « plus jaune » (il aurait sans doute fallu chercher juste en face du sentier d’arrivée, je n’ai rien vu à cause des grumes empilées !) : je décide de prendre le large chemin qui part sur la droite .
Ce chemin n’a pas de panneau d’indication, mais il débouche bientôt place du Bourbachweiler, où je trouve un « disque jaune », qui part vers Vinterges à droite, et qui renvoie bien dans l’autre direction vers le barrage. Ouf ! Un lacet plus bas, prendre le sentier qui part sur la gauche : le « disque jaune » est un peu plus loin, juste après le petit pont en traverses de chemin de fer. On retrouve un chemin : le continuer, même s’il indique Wildenstein. En face, sur l’autre versant de cette vallée, on aperçoit les chaumes du Markstein et du Trehkopf, d’où partent les deltaplanes. On retrouve dans un virage l’arrivée du sentier « + jaune », que j’avais délaissé par erreur plus haut. Voici aussi le sentier Michel, et on arrive vite sur la route de contournement du lac : il ne reste qu’à traverser le barrage pour retrouver la voiture, quatre heures et 40 mn après le départ (*).
Textes et photos : Pierre Brunner, novembre 2016.
→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/10089833
LA CARTE :
Carte de randonnée IGN – Club Vosgien TOP 25 n° 3619 OT Bussang La Bresse.
Les points très positifs de cette randonnée :
Notes :
(*) ATTENTION : tous les temps donnés ici sont indicatifs : ils correspondent à ceux d’une personne adulte entraînée à la randonnée, marchant à une vitesse soutenue (pas de pause casse-croûte) mais assez lente, compte-tenu de la neige.
(**) DISTANCE et DÉNIVELÉ : ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/
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