ROUGEMONT-LE-CHÂTEAU : LE GRAND TOUR DU BAERENKOPF (R 786) ~ 19,7 km ~ D+ 757 m ~ 6 h ~ 4/6 ~ *** ~ Non compatible VTT-VTTAE

16/05/2025 10:02

19,67 km - D+ 757 m - 6 h - Assez difficile (4/6) - *** - Non compatible VTT-VTTAE

L’ESSENTIEL :

Circuit complet et exigeant, au départ de Rougemont-le-Château (90).

Ce circuit ne présente aucune difficulté technique ni aucun passage délicat ! Néanmoins, par sa distance et son dénivelé, il s’adresse à des randonneurs entraînés et en forme ; de bonnes chaussures seront un plus. Il se déroule presque entièrement dans le Territoire de Belfort.

Au départ de Rougemont-le-Château, nous monterons jusqu’au Baerenkopf : ce parcours n’est pas très long (7,6 km), mais il est dur (610 m de dénivelé positif), surtout dans la dernière partie, en ligne de crête.

Le reste est majoritairement de la descente, avec 3 cols (du Lochberg, du Chat et des 7 Chemins), 2 endroits très beaux (Lamadeleine-Val-Des-Anges et Saint-Nicolas), et 2 autres au nom mystérieux, le Trou du Loup et La Fouille l’Âne.

Merci aux bénévoles des sections du CLUB VOSGIEN DE GIROMAGNY (Président : Claude ALBRECHT, site https://clubvosgiengiromagny.fr/) et DE MASEVAUX (Porte-parole et secrétaire : Guy LASBENNES, site Internet https://www.club-vosgien-masevaux.fr/), qui s’occupent de l’entretien et du balisage des itinéraires de ce secteur.

► Site de la Fédération du Club Vosgien, qui regroupe plus de 130 associations dans le massif : https://www.club-vosgien.eu/

DÉPART-ARRIVÉE : parking de l’église St-Pierre de ROUGEMONT-LE-CHÂTEAU. Accès suggéré depuis le giratoire de Pont-d’Aspach : prendre la D 466, direction Masevaux. Au giratoire de Lauw, prendre à gauche la D 14b, puis la D 710 à gauche encore après la zone industrielle, direction Rougemont. Attention aux 3 écluses (ralentisseurs) en arrivant ! On repèrera facilement l’église, et il faut prendre un petit sens unique pour accéder au parking.

LA CARTE DU CIRCUIT (carte TOP 25 n° 3520 ET Ballon d’Alsace, Kruth, Giromagny).

Capture d‘écran OpenRunner, sur base carte IGN/CV TOP 25 et profil altimétrique statique ; mise à jour du balisage by LTD RANDO.

AGRANDISSEMENT DÉPART-ARRIVÉE À ROUGEMONT

(Capture d’écran OpenRunner)

→ AVEC OPENRUNNER : accès direct à l’ensemble du parcours et tracé altimétrique actif, téléchargeable sur GPS, sur le lien https://www.openrunner.com/route-details/21373917

LE DESCRIPTIF :

LA MONTÉE AU REFUGE DU BAERENKOPF (7,7 km ~ D+ 617 m ~ 2h45)

ROUGEMONT-LE-CHÂTEAU : LE GRAND TOUR DU BAERENKOPF (R 786) ~ 19,7 km ~ D+ 757 m ~ 6 h ~ 4/6 ~ *** ~ Non compatible VTT-VTTAE

Les 2 photos ci-dessus : la mairie de Rougemont-le-Château, et l’église paroissiale St-Pierre.

► Passer sur la droite de la mairie, traverser la rue d’arrivée (D 710 et rue de Masevaux), et continuer en face rue de Bavière : nous suivons le balisage « disque vert », direction Le Plainot.

Les photos : ce panneau d’indications très complet est sur un abribus, qui sert aussi d’armoire à livres. Après un réservoir d’eau commence une dure montée en forêt sur un chemin pierreux ; l’itinéraire « rectangle jaune » nous rejoint, et on arrive au lieu-dit Le Plainot, alt 634 m. Je rencontre Paul Patingre (à g) et Olivier Walch, tous deux baliseurs et GRP (guide de randonnée pédestre) au Club Vosgien de Giromagny, qui sont en plein travail de nettoyage des panneaux.

Les photos : le Plainot (= le replat), alt 634 m, est un croisement de chemins, avec une grosse cabane réservée aux chasseurs. Continuer tout droit, et on suivra maintenant le « rectangle jaune », direction Baerenthal, sur un large chemin empierré en Sens Interdit ; les plaquettes qui se rajoutent sont celles des régiments qui ont libéré Masevaux en 1945. Le ‘‘Chemin du Pierrot’’ venant du Vieux Château (non inclus dans ce circuit) nous rejoint ; un peu plus loin, je fais aussi l’impasse sur la chapelle Ste-Catherine. Quitter alors le chemin empierré et prendre le chemin de terre partant sur la droite, et le balisage « disque vert » se rajoute. De suite après, continuer sur le sentier partant à gauche, avec un panneau très détaillé !

► Les rudes montées alternent avec des passages où la montée est plus douce. Au km 3 du circuit : plateau de bûcheronnage, notre sentier continue en face, et il se transforme bientôt en chemin. Les forestiers ont beaucoup travaillé ici, ils ont laissé le chemin très propre, et on rejoint la ligne de crête avec un croisement d’itinéraires. En fait, le GR532 s’en va à droite vers Masevaux, et de là arrive le « rectangle rouge », transformé en « rectangle rouge-blanc-rouge » sans aucune explication !

Les photos : continuer sur la gauche, avec le double balisage « disque vert » et « rectangle rouge-blanc-rouge », direction Baerenkopf et même Ballon d’Alsace. Nous marchons à présent en ligne de crête, entre les département 88 et 68 : de nombreuses parcelles ont été complètement déforestées, et cette vieille table et ses bancs se détachent nettement.

La photo : nous longeons l’ancien mur frontière entre la France et l’Allemagne, entre 1871 et 1918, avec régulièrement la borne frontière anguleuse numérotée en granit (F d’un côté, D de l’autre), doublée parfois par une borne arrondie en grès rose.

► Ce chemin herbeux monte et descend et est plutôt agréable à marcher. Le paysage a beaucoup changé avec la disparition des arbres, et l’abri du Neuberg se voit maintenant de loin.

Les photos : à l’abri du Neuberg, c’est l’heure du casse-croûte pour un groupe de marcheurs de l’Amicale des Retraités Peugeot : ils sont aujourd’hui 12, guidés par Olivier. Un panneau indique que l’accès au Baerenkopf est fermé pour causes de travaux forestiers : je décide de continuer néanmoins, car cet itinéraire devrait être réouvert depuis longtemps… Un gros engin forestier a laissé les traces de ses roues chaînées, ce qui pourrait provoquer de la boue en période humide, mais là c’est parfait. Les arbres morts sont parfois encore sur pied, et j’ai la joie de revoir la maisonnette-champignon en bois, sculptée il y a bien longtemps par un forestier, et qui semble même avoir été nettoyée.

► Les traces ne durent pas longtemps, elles disparaissent même avant une rude montée ; le chemin est toujours parfaitement dégagé et se transforme en sentier.

Les photos : le point-de-vue de la roche Marchal est maintenant bien indiqué, sur la droite, et ensuite on retrouve le muret frontière pour des sections assez bien conservées.

► Deux arbres en travers du chemin se contournent facilement sur la gauche grâce à un sentier bien tracé. On franchit une barre rocheuse (belle borne frontière en haut), et ensuite on profite d’une descente.

Les photos : voici encore deux arbres faciles à contourner, on traverse le muret-frontière et un panneau déjà ancien explique la déviation : le Club Vosgien a donc barré son itinéraire, ici le « rectangle rouge » qui n’existe plus, c’est dire si ça date ! Mieux vaut faire comme ces champignons de bois : continuer à vivre comme on le faisait avant.

► On sort de la forêt, un sentier montant du Trou du Loup nous rejoint et on attaque la fin de la montée au Baerenkopf, avec « anneau bleu » qui se rajoute à notre « rectangle rouge-blanc-rouge ». Quelques lacets pierreux et une très bonne signalétique nous mènent au sommet en quelques minutes !

Les 2 photos ensemble : le sommet du Baerenkopf, alt 1074 m, est le point le plus élevé de ce circuit, mais nous n’avons marché que 7,6 km depuis le départ.

► Continuer tout droit, en en 1 mn de descente, on arrive à une chaume et à l’abri du Club Alpin Français.

Les photos : j’ai pris mon déjeuner ici (un randonneur altkirchois terminait le sien), avec comme paysage un magnifique tableau naturel !

► Distance parcourue : 7,7 km, pour 617 m de dénivelé positif : temps de marche 2h45, soit une moyenne de 2,8 km/h…

LA SUITE DU CIRCUIT (12 km ~ D+ 140 m ~ 3h15)

La photo : la descente se fait d’abord sur la chaume herbeuse du Baerenkopf, balisages « rectangle rouge-blanc-rouge » et « anneau bleu », l’endroit est très beau !

► On a ensuite un chemin forestier rocheux moins agréable, et on arrive au col du Lochberg, alt 920 m sur le panneau (sans doute une erreur, la carte TOP 25 indique 979 m), petit oratoire et croisement de chemins.

La photo : nous continuons sur le chemin qui descend à gauche, vers le col du Chat, avec le balisage « anneau bleu » (non indiqué sur le panneau, mais la plaquette est sur un arbre...). Je découvre le panneau ‘‘balisage modifié’’, daté de janvier 2025 et que j’attendais sur ce circuit depuis 4,6 km - mieux vaut tard que jamais…

Les photos : ce chemin qui descend tranquillement permet de marcher vite, et en 20 mn on arrive au col du Chat, alt 868 m. Nous sommes alors juste à mi-parcours. Continuer en passant à droite du panneau mais en réalité tout droit en descente rapide, balisage « anneau bleu », un moment sur un sentier bien inutile et on rejoint le chemin. Une descente ultra-rapide nous amène au col des 7 Chemins, alt 739 m, avec sa cabane éponyme, rustique mais sympathique. Continuer ensuite sur le chemin qui continue la descente à gauche, direction Lamadeleine Trou du Loup, toujours « anneau bleu ».

Les photos : nous marchons sur un très beau chemin forestier, puis route forestière, tantôt en légère descente, tantôt plat. Le versant gauche est bordé de genêts en fleurs, et ces grumes bien rectilignes présentent un état sanitaire impeccable.

► Un petit chemin partant bientôt sur la droite est pour nous, « anneau bleu » (et aussi anneau jaune), et on arrive au village de Lamadeleine-Val-des-Anges. Après une ferme et un pont, descendre la petite route vers la droite, il n’y a que quelques maisons ici.

Les photos : au ‘‘centre’’ du hameau se trouve sa mairie, et de l’autre côté de la place Ste-Marie-Madeleine la chapelle, qui est ouverte.

► Le balisage ici est à minima ! Descendre la petite route jusqu’à un virage : prendre alors le chemin empierré qui monte sur la gauche, « anneau bleu ». On suivra ce chemin tout droit et en légère montée : barrière, panneau Sens Interdit, mais pas de balisage Club Vosgien, qui a sans doute été enlevé par le propriétaire de la forêt privée à droite. Comprenez-moi, ce sont MES arbres !

Les genêts recouvrent entièrement le versant à gauche, et il faut attendre 1 km pour retrouver les plaquettes de balisage. Finalement, continuer tout droit sur un bout de sentier, et on arrive à l’oratoire du Trou du Loup.

Les photos : au Trou du Loup, alt 720 m, je n’ai vu ni trou ni loup, juste le petit oratoire. Continuer sur le large chemin forestier qui démarre tout droit, balisage « disque vert », direction St-Nicolas à 30 mn, et Rougemont indiqué à 1h, ce qui est une erreur ! Mais le « disque vert » nous ramènera bien à Rougement… Attention : au point-altitude 658 sur la carte (et j’ai photographié là un engin forestier monstrueux), quitter le chemin pour un sentier qui descend sur la droite.

► Ce sentier en creux n’est guère agréable à marcher, et gare aux glissades en cas de pluie. On rejoint heureusement une petite route que nous suivons vers la droite, le hameau de St-Nicolas étant à 5 mn, et Rougemont à 4,7 km soit 1h30, ça change de tout-à-l’heure !

La route goudronnée D 51 commence aux premiers bâtiments de l’IMP.

Les photos : voici la robuste chapelle Saint-Nicolas, ici de son côté Nord (l’ancien petit couvent en arrière n’est guère visible d’ici). Longer la route jusqu’au bas du hameau, et prendre alors à droite : pont sur le ruisseau, parking, et petite route goudronnée que nous suivons un moment, « disque vert », direction Rougemont-le-Château. Il nous reste environ 3,5 km à marcher.

► On quitte bientôt cette route pour un chemin qui descend sur la gauche, « disque vert » bien sûr. Agréable passage varié en forêt, sur un sentier un moment, et en bas on rejoint une petite route goudronnée, dans un hameau qui ne figure pas sur la carte et n’a pas de nom, mais le GR 532 est là avec son « rectangle jaune ».

Suivre cette petite route vers la gauche jusqu’à un Céder le Passage au niveau de la route D 51 : on suivra cette route vers la gauche, en restant sur le bord gauche, car ça roule vite ! Dès le 1^er virage, prendre le chemin qui part à droite (c’est le GR 531 qui va au Plainot), mais attention : pour nous, il faut prendre immédiatement le chemin empierré qui grimpe vigoureusement à droite, avec le triple balisage « disque vert », « anneau rouge » et Tour du Village. Cette dure montée est très courte.

J’ai fait le choix de cet itinéraire, pour éviter de longer la route D 51 jusqu’au centre de Rougemont. Et aussi pour profiter du Tour du Village, et découvrir le lieu-dit ‘‘La Fouille d’Âne’’, dont le nom interpelle… Mais j’ai fait chou blanc : je n’ai vu ni Fouille, ni Âne, j’ai juste appris que le nom doit désigner un endroit où un âne se sentait bien, situé assez à l’écart du sentier. En fait, il s’agissait autrefois d’une ginguette, le bâtiment ayant été acquis récemment par un particulier. Sur Internet, j’ai trouvé mention d’une société ‘‘La Fouillie l’âne’’, qui s’occupe de location de terrains et d’autres biens immobiliers.

Les 2 photos ensemble : ce sentier nous balade pendant un bon moment dans la forêt, ça monte, ça descend et ça ferait le bonheur des bicross, mais autrement on ne verra rien d’autre que des arbres, et une multitude de plaquettes de balisages, qu’il faut suivre attentivement.

► On passe aussi entre des parcelles grillagées (attention aux barbelés), et on arrive finalement dans Rougemont, place du général de Gaulle : l’église est toute proche et on retrouve le parking .

► Distance parcourue au retour : 12 km, pour 140 m de dénivelé positif et 3h15 de marche, soit une moyenne de 3,7 km/h…

En tout, ce circuit très beau et varié, assez difficile quand même, a duré 6 heures (A).

Textes et photos : Pierre Brunner, mai 2025. Courriel personnel brunner.pierala@orange.fr

(A) LE TEMPS INDIQUÉ ICI est celui d’un randonneur certes entraîné, mais un peu âgé. Moyenne pour le circuit : 3,2 km/h.

NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 7 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), assez facile (2,5/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) - ce dernier niveau ne devant jamais être proposé ici dans les Vosges.

INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.

COMPATIBILITÉ VTT-VAE : c’est un simple conseil. → La responsabilité de LTD RANDO 68 et/ou celle de son gestionnaire ne saurait être mise en cause en cas d’accident.

UN PEU DE CULTURE :

ROUGEMONT-LE-CHÂTEAU

Petite ville de 1 500 habitants (les Rougemontois), dans le Territoire-de-Belfort : son nom provient est de la couleur de la roche (grès rose) affleurant à cet endroit. La commune est connue pour son golf, la ruine d’un vieux château et la proche chapelle Ste-Catherine, sa carrière (Société des Carrières de l'Est), ainsi que l’écart St-Nicolas. Site Internet de la commune : https://www.rougemont-le-chateau.fr/ ; lien Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Rougemont-le-Ch%C3%A2teau

Écart Saint-Nicolas : il vit essentiellement par son IMP, pôle médicoéducatif et handicap, qui accueille des enfants et adolescents présentant une déficience intellectuelle avec troubles associés, ainsi que des jeunes souffrant de difficultés psychologiques ayant comme conséquences d’importants troubles du comportement. Voir le site https://www.fondation-arcenciel.fr/etablissement/institut-saint-nicolas/. Créé en 1859 en tant qu’orphelinat par des Sœurs Dominicaines, l’établissement devient Institut Médico-Pédagogique en 1950 ; gérée par l’Association Saint-Nicolas jusqu’en décembre 2013, la structure a ensuite intégré la Fondation Arc-en-Ciel.

Historiquement, le couvent de Saint-Nicolas, la chapelle Saint-Nicolas et la demeure appelée ‘‘château Keller’ (privée et bien cachée par un épais rideau d’arbres) datent du milieu du 19è siècle ; ils ont été construits par Émile Keller (1828-1909), alsacien d’origine et qui fut élu député de Belfort à plusieurs reprises. Mais la fondation du prieuré de Saint-Nicolas dans cette vallée remonte à la fin du 11è siècle !

Château (ruines) et chapelle Ste-Catherine : le château-fort a été construit à la fin du 12è siècle par le comte Frédéric II de Ferrette. Non loin de là se trouve une chapelle : le bâtiment actuel, qui date de 1876, a remplacé une chapelle faisant partie d'un ermitage existant déjà au 15è siècle ; les fondations de la Maison du moine et la Source Sainte-Catherine sont visibles à proximité. Pour le château : lien Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Rougemont ; pour la chapelle, voir le site de la commune https://www.rougemont-le-chateau.fr/patrimoine/ste-catherine.htm

Voici les précisions transmises par mon ami Jean-Marie Nick (*), concernant la cité de Rougemont-le-Château, autrefois alsacienne. « Ancien chef-lieu de canton du Territoire de Belfort, la petite ville de Rougemont-le-Château faisait partie de l'Alsace médiévale par le biais du comté de Ferrette et était rattachée, jusqu'à la partition du Haut-Rhin en 1871, au canton de Masevaux. La cité a, en effet, été créée par les comtes de Ferrette qui ont construit leur château urbain au pied de la montagne sur laquelle ils ont déjà bâti la forteresse du Haut-Rougemont, ainsi que le château de Montori.

La ville médiévale est à l'origine formée des dépendances du château et, sans doute, de quelques maisons d'artisans ou de commerçants. L'ensemble du site fortifié occupe alors 2,5 ha. Il est baigné de deux ruisseaux : la Bréchotte et le Saint- Nicolas, qui servent de douves. Les remparts de Rougemont sont attribués à Ulrich (1233 et 1275), voire aux Habsbourg qui s'implantent dans les anciennes possessions ferrettiennes, vers 1350. Ces défenses urbaines n'ont pas dû être spectaculaires puisqu'il n'en reste rien. Il semble qu'il y avait deux portes, l'une, au nord, à côté de l'église et l'autre, à l'ouest, en direction d'Étueffont. Seuls de nombreux talus rappellent que Rougemont a été une ville au Moyen Âge... Cependant, dans l'ensemble, on retrouve bien le tracé probable du rempart.

Le château urbain lui-même, appelé Chapelotte, pour rappeler l'existence d'une chapelle castrale attenante au donjon, aurait été construit par Ulrich II et son fils Théobald (1275-1310). Il a été assailli par les Armagnacs en 1444. Le bas-château est qualifié de ruine dès 1469 et a entièrement disparu par la suite. Cependant, la butte sur laquelle il se trouvait est bien délimitée. »

(*) Personnage très attachant, Jean-Marie Nick est le spécialiste des châteaux forts en Alsace, et on trouvera sa biographie sur les liens http://www.alsace-culture.com/artiste-jean-marie-nick-117.html et http://www.academie-alsace.fr/membres/section-culture/jean-marie-nick/. Ses ouvrages ‘‘Balades autour des châteaux forts d'Alsace’’ (2016) et ‘‘Le chemin des châteaux forts d'Alsace’’ (2017, avec le Club Vosgien) sont toujours disponibles, en particulier sur Amazon.

ABRI DU NEUBERG

Commune de Masevaux-Niederbruck. Cet abri ouvert est situé en pleine forêt (extrêmement déboisée) sur l’itinéraire « rectangle rouge-blanc-rouge » qui monte vers le Baerenkopf, alt. 920 m, et au-dessus de la ferme-auberge du Bruckenwald. On trouvera sur ce blog une petite description déjà ancienne (2016) de cet abri, lien https://ltd-rando68.over-blog.com/2016/11/randonneurs-cherchent-abris-pour-l-hiver.html , et naturellement sur le lien traditionnel ‘‘Refuges.info’’ avec le lien https://www.refuges.info/point/4903/cabane-non-gardee/abri-du-Neuberg/

ROCHE MARCHAL

Ce petit point de vue (alt 1022 m), qui bénéficie d’une table avec ses bancs, a été installé par le Club Vosgien de Masevaux en 2013 (lien https://club-vosgien-masevaux.fr/albums_2013/nov_08/nov_08.html). Il n’est pas mentionné sur la carte TOP 25 (je l’ai rajouté), mais est maintenant bien indiqué sur l’itinéraire « rectangle rouge-blanc-rouge ». Je n’ai trouvé sur Internet aucune autre précision concernant cet endroit.

BAERENKOPF

Traduction : Tête des Ours. ‘‘Le Baerenkopf (Bärenkopf en allemand) est un sommet du massif des Vosges à la limite des communes de Lamadeleine-Val-des-Anges dans le département du Territoire de Belfort au sud, et de Kirchberg dans le Haut-Rhin au nord. Il culmine à 1 074 mètres d'altitude.’’ (Source : Wikipédia). S’inspirant de la carte 3620 ET mais sans y être monté, le site de randonnées pédestres ‘‘Balades en Alsace’’ nous assure que ‘‘de son sommet s'offre un magnifique panorama sur les chaumes du Ballon d'Alsace et du Trémontkopf, et sur la plaine d'Alsace’’, ce qui est bien loin de la réalité, le sommet étant entouré d’arbres ! Aucune autre précision n’est disponible sur Internet concernant ce sommet, pas même une légende…

→ Ne pas confondre avec le Barrenkopf, sommet situé non loin du Col du Wettstein et du Linge.

Refuge CAF du Baerenkopf : altitude 1 060 m, c’est un chalet traditionnel en bois, géré par la section de Belfort du Club Alpin Français. Voir le site de la fédération française des clubs alpins et de montagne http://www.refugedubaerenkopf.com/

LAMADELEINE-VAL-DES-ANGES

Petit village d’une cinquantaine d’habitants (les Modeleinas), qui est naturellement la commune la moins peuplée du département du Territoire-de-Belfort ! Le village était à l’origine un ermitage, sinon un prieuré, avec une chapelle dédiée à sainte Marie-Madeleine, qui fut longtemps un lieu de pèlerinages : la chapelle date du 11è siècle et un couvent de femmes existait dès 1350. Lien succinct Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Lamadeleine-Val-des-Anges ; lien sur le site Internet de la Communauté de Communes Vosges du Sud https://www.ccvosgesdusud.fr/ccvs/lamadeleine-val-des-anges.htm

→ La rivière la Madeleine, qui prend sa source à 800 m d'altitude au fond de la vallée, au pied du Baerenkopf, rejoint la Saint-Nicolas 25 km plus au sud pour former avec elle la Bourbeuse.

À PROPOS DE LA SIGNALÉTIQUE

Elle est excellente sur la presque totalité du parcours, et le Club Vosgien de Giromagny a une façon unique et précieuse de renseigner les randonneurs, en indiquant à la fois la distance et le temps ! Merci pour cette excellente initiative, qui fera peut-être école en Alsace, du moins je l’espère.

Mais attention : changement de signalétique au km 4 de notre circuit, au croisement avec les itinéraires venant de Masevaux (ou y allant). Aucun problème avec le GR 532, qui conserve son « rectangle jaune ». Par contre, la carte TOP 25 et donc le site OpenRunner que j’utilise mentionnent un « rectangle rouge », qui n’existe plus (ou presque) sur le terrain, et je m’en réjouis !

À propos de ce « rectangle rouge », voilà ce que j’écrivais sur ce blog en juin 2019, avec le titre QUID DU RECTANGLE ROUGE ? ‘‘Au moment où la polémique du balisage du GR 5 refait surface (entre le Club Vosgien et la Fédération Française de la Randonnée), j’ai été étonné de retrouver entre le col du Lochberg et Masevaux le « rectangle rouge » du GR5. Lequel GR5 ne passe plus par ici depuis quelques années : arrivant au Ballon d’Alsace depuis Giromagny, avec le balisage international « rectangle blanc et rouge », il continue en Alsace vers le col des Perches, Thann, etc…, avec le balisage « rectangle rouge ». La section de Masevaux du Club Vosgien a fait le choix de garder ici le même « rectangle rouge », parfois assorti de la mention GR5, appelé même ‘‘GR5 Historique’’ au Ballon d’Alsace (juste en-dessous de la Vierge), ce qui peut être un rien déroutant.’’

► Voilà, c’est fait, « rectangle rouge » est remplacé par « rectangle rouge-blanc-rouge ». Bon, il existe bien encore quelques plaquettes « rectangle rouge », certaines avec la mention GR5… Petite satisfaction néanmoins : mon idée a fait son chemin, même si cela a pris 6 ans ! Mais voilà, le panneau qui annonce le balisage modifié, je ne l’ai vu qu’une seule fois, au col du Lochberg, et ça c’est plutôt insuffisant je trouve, mais je ne suis allé voir ni à Masevaux ni au Ballon d'Alsace…

QUELQUES RAPPELS :

► Vous trouverez le tout dernier tableau Excel permettant l’accès choisi à tous les circuits de ce blog (jusqu’au n° R 783 inclus) sur le lien https://ltd-rando68.over-blog.com/2025/05/nouvelle-mise-a-jour-du-tableau-excel.html - et grand merci à Jean-Yves pour son travail régulier de mise à jour ! → On peut aussi utiliser la fenêtre Rechercher sur la page d’accueil du blog.

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► LA PHOTO D’OUVERTURE (et de fermeture) :

Les genêts ! Si comme moi vous adorez les genêts, il faut vraiment aller dans le Territoire de Belfort en ce moment, vous serez servis, et c’est partout un émerveillement !