7,07 km - D+ 248 m - 2h 30mn - Assez facile (2,5/6) - *** - Non compatible VTT-VTTAE
L’ESSENTIEL :
Petit circuit d’entretien, au départ du lac du Lachtelweiher, commune de Kirchberg (68).
Les pensées positives évoquées dans le titre de ce circuit sont à destination de ‘‘mon arbre’’, un vieux hêtre mal en point (n’y voyez aucune symbolique…), situé en haut de la chaume et ancien domaine skiable du Schlumpf.
L’accès se fait depuis le lac du Lachtelweiher, et je me suis limité cette fois à un circuit très court, donc accessible à tous les marcheurs et qu’on bouclera facilement en un après-midi. ‘‘Cette fois’’, parce que je monte là-haut au moins 2 fois par an, et la boucle est en principe plus longue.
Merci aux bénévoles de la section du CLUB VOSGIEN DE MASEVAUX (Porte-parole et secrétaire : Guy LASBENNES, site Internet https://www.club-vosgien-masevaux.fr/), qui s’occupent de l’entretien et du balisage des itinéraires de ce secteur.
► Site de la Fédération du Club Vosgien, qui regroupe plus de 130 associations dans le massif : https://www.club-vosgien.eu/
DÉPART-ARRIVÉE : grand parking au-dessus du lac du Lachtelweiher à KIRCHBERG. Accès par la vallée de Masevaux, D 466, depuis le giratoire du Pont d’Aspach : Kirchberg est le 3ème village après Masevaux. Il faut alors quitter la D 466 et prendre à gauche, direction Kirchberg-centre, et suivre ensuite la direction Lachtelweiher, et aussi ferme-auberge du Haut-Rhin : c’est une petite route étroite pleine de virages.
En arrivant au lac, continuer 300 m jusqu’au parking, bien indiqué à droite, au début du chemin d’accès vers la ferme-auberge Lochberg.
LA CARTE DU CIRCUIT (carte TOP 25 n° 3620 ET Grand Ballon Cernay Guebwiller)
→ AVEC OPENRUNNER : accès direct à l’ensemble du parcours et tracé altimétrique actif, téléchargeable sur GPS, sur le lien https://www.openrunner.com/route-details/21024438
► Il n’y a pas d’éléments dits culturels à la fin de ce descriptif.
Les photos ci-dessus : sur le grand parking au-dessus du Lachtelweiher, ma voiture se sent un peu seule… Nous partons tranquillement sur le chemin d’accès au Lochberg, qui est large, en montée douce et régulière : attention au passage canadien, dont les gros rouleaux en fer sont traitres pour les piétons. Plus loin, ce jeune cheval, sans doute un poney, se sent lui aussi bien seul…
Les photos : ce hêtre est classé ‘‘arbre remarquable du département’’, un titre mérité quand on voit les dimensions de son houppier et aussi la complexité de son ou ses troncs.
► Au km 2 du circuit, on sort de la forêt avec un 2è passage canadien.
De là, on a déjà une bonne vue d’ensemble sur la ferme-auberge du Lochberg : on y repassera au retour.
► Peu après le 2è passage canadien, sans aller jusqu’au Lochberg donc, prendre le chemin qui monte à droite, Sens Interdit sauf ayants-droit. Il tourne à droite, et on verra bientôt le balisage « anneau bleu » du Club Vosgien, et à droite l’espace réservé aux cochons, juste avant la forêt.
Les photos : quitter de suite ce chemin pour celui non balisé qui monte sur la gauche. La montée est rectiligne et un peu dure, mais après un virage à gauche le chemin devient plat ; au ‘‘carrefour’’ qui suit une légère descente, il faut continuer sur la droite pour une montée raide, rocheuse et très courte, qui nous amène devant un muret ancien de pierres sèches (limite des bans communaux de Kirchberg et Dolleren) : suivre alors le sentier vers la gauche, et on découvre le balisage « triangle bleu ».
Les photos : on arrive de suite à l’abri du Sommerseite, au calme, en limite de forêt, et la montée de ce petit circuit est terminée ! C’est une fuste typique de la vallée de la Doller, avec devant un espace offrant une table avec ses bancs, ainsi qu’un emplacement de feux, le tout n’étant plus tout jeune…
Les photos : sur la terrasse de l’abri, un 2è banc a été bricolé devant la table, et c’est plutôt une bonne idée. L’intérieur aurait besoin d’un bon balayage mais il n’y a plus de balai, et la scie à bûches a été rendue inutilisable ; sur la porte, l’ensemble du loquet a été tordu et est inutilisable (partie mobile et partie fixe), mais c’est peut-être juste pour des raisons de sécurité, ce qui ne se discute évidemment pas.
Les photos : ne plus suivre le « triangle bleu » ! Après avoir longé le côté gauche de l’abri, on franchit un stop vache (les rouleaux sont glissants si mouillés), et on continue en suivant la trace herbeuse vers la gauche : nous sommes sur la chaume sommitale du Schlumpf, sur laquelle ont grandi une demi-douzaine de hêtres.
Les photos : celui que j’appelle ‘‘mon arbre’’ est le dernier de la série, le plus mal en point aussi, et son tronc s’affaiblit d’année en année. Je l’ai donc entouré de mille pensées positives !
La photo : au poteau indicatif qui suit, passer la chicane stop vaches et suivre à gauche la direction Fennematt, balisage « triangle bleu » et « anneau rouge ».
Petite réflexion : un randonneur de passage s’est cru intéressant en écrivant au feutre sur ce panneau. ‘‘Massacrée’’ ? L’ancienne ferme tombait en ruines, c’était moche et dangereux pour ceux qui s’en souviennent, elle a été démolie : aucun massacre à l’horizon, sauf celui de gribouiller sur les panneaux. ‘‘Privatsée’’ (il manque une lettre) : évidemment, toutes les fermes et fermes-auberges, dont le gérant est aussi le propriétaire, sont privatisées…
Les photos : à notre droite, on voit l’arrivée de l’ancien remonte-pente du Schlumpf ; à gauche, au-dessus de la ferme-auberge du Lochberg, la montagne du Baerenkopf culmine à 1 074m.
Les photos : on suivra la trace herbeuse en descente, ainsi que le balisage sur cet arbre. J’ai photographié ce que je pensais d’abord être une ancienne tourbière, mais c’est sans doute l’emplacement du tas de fumier de l’an dernier, fumier qui avait été épandu sur les prés…
Les photos : on entre dans la forêt (attention au stop vaches) et on continue sur un joli sentier ; sur la gauche, le bassin ouvert est une des 2 réserves ‘‘incendie’’ de la Fennematt, entouré des barrières en bois spécifiques au domaine.
Les 2 photos ensemble : voici la stèle en mémoire du chef de bataillon Xavier Langlois, qui fut tué ici lors des combats pour la Libération en novembre 1944, il n’avait que 33 ans. Juste en-dessous, cette double chicane en bois, peu pratique et même difficile à franchir avec un gros sac à dos, est aussi une ‘‘marque de fabrique’’ de la Fennematt.
Les photos : La Fennematt, la voici justement ; à l’arrière, la construction recouverte d’un toit plat herbeux abrite peut-être la chaufferie et la réserve de granulés de bois ; devant, tout est calme, personne ne semble résider ici en ce moment, sauf sans doute les propriétaires.
► On rejoint le GR 531 et son « rectangle bleu », qu’on suivra en montée vers la gauche, direction Lochberg Lachtelweiher. Le beau panneau d’information sur la Fennematt est titré ‘‘ferme-auberge’’, ce qui est mensonger : il n’y a pas ici de ferme, et ce n’est pas non plus une auberge, mais une résidence avec un règlement spécifique ; quant aux vaches Highland qui sont mentionnées, elles appartiennent à deux fermiers de Sewen, qui louent les pâturages de la Fennematt. En allemand, la Fennematt est désignée avec le terme ‘‘Berghof’’, ferme de montagne, et là aussi c’est une fausse information.
Les photos : dès le début de la montée, on ne manquera pas, à 50 m sur la droite, la source de la Doller, bien indiquée, qui coule avec un bon filet d’eau continu, sans à-coup.
Les photos : retour sur le GR 531, avec sur la droite un parc à vaches, mais je me demande à quoi peut bien servir ce mur en énormes pierres, dont la construction a dû coûter fort cher. On arrive à un col sans nom (je suggère depuis longtemps le nom de Col de la Fennematt, que les vététistes utilisent couramment) : continuer tout droit pour une descente rapide et pierreuse, avec une superbe vue sur la plaine d’Alsace et le lac de Michelbach.
Les photos : nous voici au Lochberg. À l’arrière du nouveau bâtiment, le terrain semble stabilisé, la catastrophe ayant été évitée de justesse. En-dessous de l’entrée, des travaux de terrassement sont encore en cours, sans doute pour agrandir son parking, puisque les amateurs de fermes-auberges y accèdent prioritairement en voiture.
► Pour le retour à notre parking, on suivra tranquillement le chemin d’accès au Lochberg, déjà pris à la montée. Le GR 531 permet d’y arriver plus rapidement si besoin, mais attention aux passages boueux et/ou en descente rapide et un peu rocheuse.
Cette petite randonnée, sympathique et intéressante, a duré 2 heures et 30 minutes (A).
Textes et photos : Pierre Brunner, avril 2025. Courriel personnel brunner.pierala@orange.fr
(A) LE TEMPS INDIQUÉ ICI est celui d’un randonneur certes entraîné, mais un peu âgé. Moyenne pour le circuit : 2,8 km/h.
NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 7 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), assez facile (2,5/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) - ce dernier niveau ne devant jamais être proposé ici dans les Vosges.
INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.
COMPATIBILITÉ VTT-VAE : c’est un simple conseil. → La responsabilité de LTD RANDO 68 et/ou celle de son gestionnaire ne saurait être mise en cause en cas d’accident.
QUELQUES RAPPELS :
► Vous trouverez le tout dernier tableau Excel permettant l’accès choisi à tous les circuits de ce blog (jusqu’au n° R 763 inclus) sur le lien https://ltd-rando68.over-blog.com/2025/03/nouvelle-mise-a-jour-du-tableau-excel.html - et grand merci à Jean-Yves pour son travail régulier de mise à jour !
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Celui que j’appelle non sans affection ‘‘mon’’ arbre est sauf erreur un hêtre, le plus exposé ici aux intempéries, vents dominants, pluies et surtout à la froidure hivernale, sur cette chaume sommitale du Schlumpf. Depuis 8 ans, je l’affectionne et le surveille, et il repart en végétation à chaque printemps. Mais depuis l’an passé son tronc m’inquiète : quelques morceaux s’étaient détachés durant l’hiver 2023-24, d’autres encore cet hiver, et la partie nourricière s’en trouve de plus en plus réduite et fissurée. Plusieurs lecteurs/lectrices de ce blog lui apportent régulièrement des pensées positives en l’entourant de leurs bras, pour ma part je lui parle doucement et je l’encourage.