12,32 km - D+ 547 m - 4 h - Un peu difficile (3/6) - *** - Non compatible VTT-VTTAE
L’ESSENTIEL :
Ce circuit autour du village de Bitschwiller-lès-Thann (68) nous montre ce qu’un couple de bénévoles infatigables et passionnés est parvenu à réaliser.
On connaît les Travaux d’Hercule, au nombre de 12 : je vous invite à découvrir ceux de Pierrette et Ahmed Zaiter, au nombre de 27, et c’est loin d’être terminé !
Avec ce circuit, préparé par Ahmed, qui connaît le secteur mieux que sa poche, nous n’en verrons pourtant qu’une partie : le reste, vous le découvrirez au gré de vos propres randonnées en reconnaissant leurs signatures. On pourra aussi suivre leurs réalisations, nouvelles ou simples remises en état, sur la page Facebook ‘‘...Tu sais que tu viens de Bitschwiller-les-Thann ...’’, avec le lien https://www.facebook.com/groups/554628714655278
Merci aussi aux bénévoles de la section du CLUB VOSGIEN DE THANN (Président : Christian SCHERLEN, site Internet https://clubvosgienthann.fr/), qui s’occupent de l’entretien et du balisage des itinéraires de ce secteur.
► Site de la Fédération du Club Vosgien, qui regroupe plus de 130 associations dans le massif : https://www.club-vosgien.eu/
DÉPART-ARRIVÉE : parking (non indiqué par un panneau) devant l’ancienne carrière, rue de la Carrière à BITSCHWILLER-LÈS-THANN. Accès par la D 1066, vallée de Thann, et c’est justement le premier village après Thann : un peu après son carrefour avec feux tricolores et sa mairie, juste devant le monument aux morts, prendre à droite la rue du Pont, et liaison avec piste cyclable VV 33. On passe le pont sur la Thur et on continue à gauche rue de la Carrière, étroite mais autorisée à la circulation. Le site de la carrière est sur la droite peu après les dernières maisons, avant l’aire de détente et la station de jus de pomme de Willer-sur-Thur : on trouvera facilement à se garer juste après la grille qui ferme le site.
LA CARTE DU CIRCUIT (carte TOP 25 n° 3620 ET Grand Ballon Cernay Guebwiller)
→ AVEC OPENRUNNER : accès direct à l’ensemble du parcours et tracé altimétrique actif, téléchargeable sur GPS https://www.openrunner.com/route-details/20704069
► Revenir vers le village : en face du pont sur la Thur, monter à gauche la rue des Vignes, avec le balisage « rectangle rouge-blanc-rouge ». ‘‘Le nom de cette rue rappelle qu’il y avait autrefois des parcelles de vignes là où sont maintenant les maisons, raconte Ahmed, chacun faisait du vin pour sa propre consommation. Du schnaps aussi’’, rajoute-t-il en montrant une cabane au bord du ruisseau.
La photo ci-dessus : en haut de la rue des Vignes, au départ du sentier « triangle rouge », un nouveau banc a été installé par les Zaiter, qui ont renforcé le terrain et mis en place quelques éléments décoratifs.
► Continuer sur le chemin qui monte à droite, balisage « rectangle rouge-blanc-rouge », et on traverse bientôt une parcelle de forêt qui a subi de gros dégâts, tempêtes, sécheresse et scolytes.
La photo : nous sommes sur le chemin du Grumbach, la place et le col, et ce personnage estampillé AZ (une des marques de fabrique d’Ahmed Zaiter) montre la bonne direction.
Les photos : dans un virage, on arrive à la place du Grumbach : voici le nouvel oratoire réalisé et mis en place par Ahmed (les feuilles de vignes sont sa 2è signature), alors que le banc d’origine a été maintenu, mais stabilisé par quelques travaux de terrassement.
► La montée continue un court moment encore, « rectangle rouge-blanc-rouge », direction col du Grumbach.
Les photos : on quitte bientôt le chemin pour un sentier qui grimpe sur la gauche, avec un nouveau balisage très visible et sans équivoque : nous allons vers la Roche Albert.
La photo : le début du sentier a été renforcé et sécurisé par une série de gros troncs, solidement fixés entre eux et dans le sol, grâce à de robustes pieux en fer. ‘‘Ce n’est pas le tout de refaire un sentier, il faut aussi l’entretenir, précise Ahmed. Je viens donc régulièrement ici pour vérifier, dégager, et remettre en état si besoin.’’
► La montée est douce et agréable, on arrive vite au point de vue de la Roche Albert, une des fiertés du couple Zaiter.
Les photos : ‘‘Il y avait ici des bancs entièrement en bois, qui commençaient sérieusement à être malades, explique Ahmed. Nous les avons enlevés et remplacés par deux nouveaux bancs, avec une armature en fer solidement bétonnée dans le sol, et des planches neuves et robustes.’’ Dit comme cela, ça paraît simple, mais il faut quand même une sacrée logistique pour monter tout le matériel jusqu’ici !
Les 2 photos ensemble : la satisfaction d’un travail bien fait se lit sur son visage, et le souci du détail ne manque ni d’humour ni de gentillesse.
► L’itinéraire continue, balisage « + rouge », sur un chemin en ligne de faite d’abord, puis sur un petit sentier qu’il ne faut pas rater. On arrive au Monument Berthold : ce chantier encore en cours a déjà demandé 200 heures de travail !
Les photos : un panneau d’information vient d’être installé au bord du sentier. Pour descendre jusqu’au monument, un escalier spécial est quasi terminé : réalisé avec des pierres récupérées dans le secteur, selon une technique utilisée en Forêt Noire et dans les Alpes, il est certainement unique dans notre région ! Quant au monument, qui donne des signes de faiblesse, il sera vraisemblablement consolidé, du moins lorsque le ‘‘Souvenir Français’’ aura donné son accord.
► On arrive très vite à un croisement de chemins : baptisé Place des Canaris, il nous permet de rejoindre le GR 5.
Les 2 photos : nous voici Place des Canaris : un nichoir s’est rajouté récemment au-dessus du panneau. Quant au nouveau panneau indiquant le Becherkopf, il comble un vide, puisque ce chalet-abri n’est indiqué nulle part, et commence seulement à figurer sur les cartes.
Les photos : voici la nouvelle table avec ses bancs qui équipe les Canaris : c’est du robuste, et on repère les feuilles de vigne, une des signatures des Zaiter.
► Suivre maintenant le GR 5 vers la gauche, balisage « rectangle rouge », direction Camp des Pyramides et Camp Turenne, et aussi Becherkopf ! Le sentier a été récemment nettoyé par le couple, mais il reste encore du travail, des branches tombant souvent dans ce secteur, quand ce ne sont pas des arbres ! Le sentier partant à gauche en « triangle rouge » a aussi été nettoyé et sécurisé par les Zaiter, qui ont en projet d’y créer un point-de-vue sur un rocher : mais la législation dans ce domaine semble assez complexe…
On arrive au Camp des Pyramides, et on continue sur le GR 5 « rectangle rouge », en suivant maintenant un large chemin empierré carrossable qui monte vers la gauche. Dans un virage, on repère le chalet-abri du Becherkopf, perché sur notre droite, avec un chemin qui y grimpe.
Les photos : voici le chalet du Becherkopf, ‘‘Baecherkopfhislà’’ en dialecte. La première photo montre l’une des deux nouvelles tables extérieures offertes et mises en place par les Zaiter (celle de gauche a déjà dû subir une réparation), et sur la seconde photo on voit les décorations pour la Saint-Valentin, ainsi que le respect des traditions, celle de la commune et celle de la famille de Henri Gluck.
La photo : tous ces rabots à bois, déposés ici par Ahmed, sont les souvenirs de son dur apprentissage et de son premier emploi en tant que modeleur sur bois, dans un atelier à Bitschwiller-lès-Thann. Un atelier qui n’existe évidemment plus…
► La suite de la randonnée est rapide, et il n’y aura plus de chantier à découvrir. Pour la montée jusqu’au Camp Turenne, on change de côté : le chemin qui passe à droite du chalet, balisé « rectangle rouge-blanc-rouge », nous y amène en douceur en une dizaine de minutes.
Prendre ensuite à gauche le chemin qui descend vers Thann, « rectangle rouge » et Chemin des Châteaux-Forts d’Alsace, mais seulement sur une dizaine de mètres : continuer alors sur le sentier qui descend rapidement à droite, « rectangle rouge-blanc-rouge » et « anneau jaune », direction Rocher Ostein point-de-vue, et ferme-auberge Ostein.
On ne montera pas au rocher, pour mieux se concentrer sur la descente : après une longue ligne droite, elle continue vers la gauche, même double balisage, et c’est plutôt raide ! On débouche sur un chemin (vieille table avec ses bancs, dont les planches en bois sont toutes pourries) : nous avons ensuite suivi ce chemin sans prendre le raccourci « triangle rouge », beaucoup trop boueux et verglacé.
On arrive à la ferme-auberge Ostein, avec un passage agrémenté d’un mélange de boue et de fumier. Après, ne pas se laisser influencer par les balisages multiples et variés, mais continuer un peu la descente jusqu’à une aire de détente, avec à droite la fameuse table verte.
Prendre alors le sentier qui descend dans le pré à gauche, double balisage « anneau vert » et « triangle bleu », direction Willer-sur-Thur : un magnifique itinéraire en forêt s’offre à nous !
La photo : en arrivant sur un chemin, continuer tout droit sur le sentier juste en face, même double balisage.
► Descente rapide là aussi, et on débouche finalement sur un chemin privé (barrière), qui devient route goudronnée, et la carte mentionne un parking, au km 11 du circuit. Aux premières maisons, nous sommes à Willer-sur-Thur, et on rejoint bientôt la piste cyclable VV 33. On la suivra légèrement vers la gauche, et c’est (aussi) la rue de la Carrière.
On passe devant la station de jus de pommes des arboriculteurs de Willer, puis devant l’aire de repos (on a loupé le banc dont des planches pourries ont été récemment remplacées par Ahmed), et on retrouve le ‘‘parking’’ de la Carrière. Cette randonnée a duré environ 4 heures.
Textes et photos : Pierre Brunner, février 2025. Courriel personnel brunner.pierala@orange.fr
NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 7 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), assez facile (2,5/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) - ce dernier niveau ne devant jamais être proposé ici dans les Vosges.
INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.
COMPATIBILITÉ VTT-VAE : c’est un simple conseil. → La responsabilité de LTD RANDO 68 et/ou celle de son gestionnaire ne saurait être mise en cause en cas d’accident.
QUELQUES RENSEIGNEMENTS :
BITSCHWILLER-LÈS-THANN :
Commune de 2 000 habitants (Bitschwillerois et Bitschwilleroises), située dans la vallée de la Thur, tout-à-côté de Thann, ‘‘-lès-’’ étant une déformation de ‘‘laisse’’ (on a laissé Thann en y arrivant). « La première mention du village se trouve en 1250, dans les registres des possessions de l’abbaye de Murbach sous la dénomination de ‘‘Butzwilre’’. (…) Bitschwiller-lès-Thann était connue pour [sa fonderie avec] la fabrication de locomotives (1836) ; c’est également là que fût inventé le sifflet à vapeur, ‘‘le Dampf’pfifla’’. Du riche patrimoine industriel et historique, il ne subsiste que quelques vestiges tant les deux guerres mondiales ont laissé des traces. » (Source : Jean Pierre Gasser, sur le site Internet de la commune, lien direct https://bitschwiller-les-thann.fr/le-village/#historique)
Site Internet de la commune https://bitschwiller-les-thann.fr/ (la section ‘Historique’, dans l’onglet ‘Le village’, est intéressante) ; lien Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Bitschwiller-l%C3%A8s-Thann.
Le blason : ‘‘De gueules à la lune d’or soutenant à dextre un pic de mineur posé en barre, la pointe à sénestre tournée vers le bas, à sénestre une roue dentée, le tout d’argent.’’ Explication : le blason inclut le pic des mineurs (mines de fer et de charbon) et la roue à aubes des industries qui utilisaient la force motrice de l’eau, en particulier la fonderie ; quant à la lune, elle rappelle l’appartenance du village au val de Saint-Amarin, lui-même possession de l’abbaye de Murbach.
→ Sur ce blog LTD RANDO 68, de très nombreux circuits de randonnée partent de Bitschwiller-lès-Thann : on les trouvera facilement en inscrivant ce nom dans la fenêtre ‘‘Rechercher’’ (en haut à droite) et en cliquant sur la loupe, ou en utilisant le tableau Excel, régulièrement mis à jour.
AHMED ZAITER :
‘‘Ce que je ne supporte pas, c’est que quand on est dans la forêt, on trouve des bancs, ou alors un petit site, que les anciens ont faits, et qui sont laissés à l’abandon : ça, je ne peux pas l’accepter ! Alors, qu’est-ce que je fais ? Je le refais, ça me prend du temps, mais c’est mon plaisir, voilà tout !’’ C’est ainsi qu’Ahmed explique ses actions, sachant que sa femme Pierrette l’accompagne et le seconde aussi souvent que possible. Et pour lesquelles la commune de Bitschwiller-les-Thann lui apporte régulièrement son aide matérielle et technique. En ce qui me concerne, j’ajouterais que ce couple recherche quatre éléments dans tous leurs travaux : le résultat doit être beau, fonctionnel, solide et convivial.
Ahmed est né à Bitschwiller-les-Thann en 1956 : en montant rue des Vignes, il montre la maison, où il a passé son enfance et sa jeunesse, même si c’était le plus souvent en pleine nature qu'il gambadait. Il se forme au métier de modeleur sur bois, avec un apprentissage rigoureux et discipliné, qui fut tout sauf une sinécure. En 1969, le voici dans un atelier de 25 personnes, à Bitschwiller. ‘‘Ils étaient tous proches de la retraite, nous n’étions que 2 apprentis : c’est un boulot extrêmement dur, et quand je rentrais le soir à la maison, j’avais les larmes aux yeux, et je disais à ma maman que je voulais arrêter’’. Mais il a tenu bon : il fallait savoir lire des plans, et travailler le bois à la perfection, les pièces servant de moules à la Fonderie. Dans laquelle étaient coulées des pièces destinées à des locomotives, des paquebots, des avions, etc…
Ensuite, Ahmed a travaillé dans une entreprise en Suisse, spécialisée dans les aménagements intérieurs de wagons de luxe, de restaurants, ou d’autres établissements. Retour en France pour terminer, et le voici chef d’atelier chez Hymer-France à Cernay. En plus du français, Ahmed parle l’allemand, le suisse, et les dialectes haut- et bas-rhinois !
Actuellement, le couple habite à Thann, avec une installation particulière : ‘‘j’ai mon atelier au rez-de-chaussée, et notre maison est à l’étage’’, précise celui qui est autant à l’aise pour travailler le bois que le métal ou le béton, et qui possède tous les outils et machines nécessaires. Dans un autre registre, il convient de rajouter une passion intense pour les automobiles dont il maîtrise tous les aspects, jusqu’au cœur des moteurs.
Une précision importante : pour l’ensemble des chantiers, Ahmed dispose d’un robuste véhicule 4X4, avec démultiplications des vitesses et grand espace de chargement, associé à une autorisation permanente de circuler sur les chemins, délivrée par le maire de la commune, avec les accords de la Brigade Verte, de l’OFB, de la Gendarmerie Nationale et de l’ONF.
Une question s’impose ici : et le Club Vosgien ? ‘‘Je suis membre du Club Vosgien de Thann, tient à préciser Ahmed, et aussi de la section de Village-Neuf !’’ Ce qui mérite une explication : ‘‘Il y a quelques années, j’ai rencontré une dame qui s’était perdue dans la forêt. Je l’ai aidée à retrouver son chemin et je lui ai proposé de me faire signe quand elle reviendrait marcher par ici, en lui disant que ma femme et moi on se réjouirait de l’accompagner. Elle m’a demandé si elle pouvait venir avec des amis, et ça a commencé comme ça : tous étaient membres du CV Village-Neuf, et c’était très sympa ! Ma femme et moi on a fait la formation de guides, et nous proposons nos services à Village-Neuf, où on nous apprécie : entre 20 et 60 personnes s’inscrivent à nos sorties, plusieurs fois par an !’’
Dénomination locale, altitude 520 m environ : elle se situe à cheval sur les bancs des communes de Thann et de Bitschwiller et est équipée d’un petit oratoire. Ce lieu fait référence au ruisseau le Grumbach, qui prend sa source un peu plus haut. Grumbach = ruisseau Grum, ce dernier mot pouvant être une altération de ‘‘krumm’’ (= courbé, tordu). Sauf que Grumbach, qui est aussi un patronyme fréquent en Alsace, peut également être une altération de Grundbach (ruisseau du fond), ou de Grünbach (ruisseau vert). Ici, le ruisseau prend sa source en contrebas du col de même nom, et se jette dans la Thur, rive gauche, en amont de Thann ; sa longueur dépasse à peine les 1 000 mètres. Il existe une autre rivière Grumbach dans le Sundgau, affluent de la Largue.
→ Ne pas confondre avec le col du Grundbach (Fesselplatz), alt 581 m, important carrefour de chemins forestiers de randonnée et de VTT, voire même de chasse, situé sur le GR 5.
Ensemble de rochers, le premier étant le plus élevé (altitude non précisée) ; le second, qui constitue le replat, a été aménagé en point-de-vue sur le haut de la vallée de St-Amarin et équipé de bancs ; les autres rochers se prolongent en arrière du panneau.
Albert Scheurer est né à Thann en 1848, décédé à Paris en 1924 ; il avait épousé en 1875 Fanny Zuber (1856-1917). Albert Scheurer était le fils d’Auguste Scheurer (1807, 1889), et faisait partie de la famille Koechlin.
Dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les opérations de déminage ont commencé un peu partout, pour repérer et neutraliser les mines et autres engins explosifs cachés aux abords des villes et villages, laissés en ‘‘héritage’’ par les Allemands et aussi par les Américains. À Bitschwiller-lès-Thann, un groupe d’habitants s’était porté volontaire, avec l’aide de prisonniers allemands, restés sur place dans le cadre des travaux de ‘‘dommages de guerre’’.
Le 13 avril 1945 vers 11 h, ce fut le drame d’une explosion : Léon Berthold eut les jambes coupées et le corps criblé d’éclats, et il décéda sur place. Ses camarades continuèrent néanmoins le sale boulot, en récupérant quelques 6 000 mines ! À notre connaissance, ce fut le seul accident mortel dans le secteur.
PLACE DES CANARIS :
Altitude 674 m. Ce nom étrange a deux significations possibles : une déformation du ‘‘canard’’, qui est un sucre trempé dans un fond d’eau de vie (traditionnellement du calvados), consommé par les adultes mais également par les enfants à la campagne, et aussi par les soldats de la Première Guerre Mondiale, lesquels utilisaient du schnaps d’Alsace et parlaient alors de ''canaris'' ; l’autre signification rappelle que ces petits oiseaux étaient utilisés dans les Mines de Potasse d’Alsace pour prévenir les coups de grisous, qu’ils sentaient bien avant les humains.
ABRI DU BECHERKOPF (Baecherkopfhislà) :
On trouvera sur ce blog un article aussi complet que possible, exclusivement consacré à la présentation de ce chalet-abri, qui est et reste un des plus appréciés du massif : voir le lien https://ltd-rando68.over-blog.com/2016/05/le-baecherkopfhisla.html (mai 2016).
On trouvera aussi une présentation rapide du travail de ‘‘restauration’’ et de décoration, effectué par Pierrette et Ahmed, sur une randonnée récente avec le lien https://ltd-rando68.over-blog.com/2024/12/thann-camp-turenne-et-baecherkopfhisla-r-744-13-9-km-d-613-m-4-h-15-3/6-non-compatible-vtt-vttae.html (décembre 2024)
CAMP TURENNE (Thomannsplatz) :
Plateau, altitude 909 m, très important carrefour de chemins et sentiers de randonnée et de VTT, situé sur le GR 5 et sur le Chemin des Châteaux Forts d’Alsace ; il est aussi un site majeur de l’histoire de la Première Guerre Mondiale, que j’ai essayé de présenter aussi complètement que possible (selon la formule consacrée) sur ce blog, voir le lien https://ltd-rando68.over-blog.com/2020/05/le-camp-turenne-nouvelle-version-augmentee.html (mai 2020).
Une précédente version, moins complète, est également disponible sur ce blog avec le lien https://ltd-rando68.over-blog.com/2018/09/le-camp-turenne.html (septembre 2018)
LES AUTRES CHANTIERS P&A ZAITER :
Je n’en citerai ici que 3 :
Les nouveaux aménagements de la source-fontaine du Rehbrunnele. (Archive photo LTD RANDO 68, décembre 2024)
QUELQUES RAPPELS :
► Vous trouverez le tout dernier tableau Excel permettant l’accès choisi à tous les circuits de ce blog (jusqu’au n° R 753 inclus, c’est du tout frais) sur le lien https://ltd-rando68.over-blog.com/2025/01/nouvelle-mise-a-jour-du-tableau-excel.html - et grand merci à Jean-Yves pour son travail régulier de mise à jour !
→ On peut aussi utiliser la fenêtre Rechercher sur la page d’accueil du blog.
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► LA PHOTO D’OUVERTURE (et de fermeture) : la mise en place de deux nouveaux bancs, au point-de-vue de la Roche Albert, est une des réalisations majeures de Pierrette et Ahmed Zaiter. Elle a nécessité une sacrée logistique, pour acheminer et couler le béton, en plus des montants en fer, et des robustes planches en bois.