11,66 km - D+29 m - 3h - Facile (2/6) - *** - Compatible VTT-VTTAE
L’ESSENTIEL :
Superbe circuit de ‘‘découvertes incontournables’’, au départ d’Ensisheim (68).
La collection des ‘‘incontournables’’ s’enrichit avec une belle nouveauté, qui concerne Ensisheim. Nous traverserons 2 fois la ville, au départ puis à l’arrivée, mais sans voir tous ses trésors historiques, il y en a trop ! Nous partirons aussi vers le sud jusqu’à la ferme St-Jean, en passant par le cité Ste-Thérèse puis par les vergers Belle Île.
Ce circuit ne présente aucune difficulté, d’où son classement ‘‘facile’’, et il s’adresse à toutes les tranches d’âge pour une après-midi agréable et instructive.
Il y a ici une belle alliance entre les personnels de la mairie et les bénévoles du Club Vosgien et ceux de la Société d’Histoire : les parcours sont bien fléchés, faciles à trouver, et les panneaux mis en place partout donnent tous les renseignements souhaités. Je rajoute que la ville et ses abords sont d’une propreté remarquable : ce circuit des incontournables est donc un pur régal, du début à la fin !
Merci aux bénévoles de la section du CLUB VOSGIEN DE KINGERSHEIM (Président : André SZEWCZUK, site Internet https://www.club-vosgien-kingersheim.net/le-club), qui s’occupent efficacement de l’entretien et du balisage des itinéraires de ce secteur.
► Site de la Fédération du Club Vosgien, qui regroupe 130 associations dans le massif : https://www.club-vosgien.eu/
DÉPART-ARRIVÉE : parking du cimetière Saint-Martin à ENSISHEIM. En arrivant depuis Pulversheim-Wittelsheim ou depuis Wittenheim, prendre direction centre-ville : juste après le pont sur l’Ill et avant le mur de la Maison Centrale, prendre à droite l’Avenue Foch (stade de rugby et antenne de téléphonie) ; au bout, tourner à droite, chemin des Vergers, et on verra sur la gauche le grand parking, devant le cimetière. Depuis l’autoroute A35, suivre Ensisheim-centre puis faubourg et cimetière St-Martin.
LES CARTES DU CIRCUIT (carte TOP 25 n° 3720 ET Mulhouse Forêt Domaniale de la Hardt) :
Capture d‘écran OpenRunner, sur base carte IGN/CV TOP 25 ; pas de tracé altimétrique statique vu l’absence de dénivelé.
→ AVEC OPENRUNNER : accès direct à l’ensemble du parcours et tracé altimétrique actif, téléchargeable sur GPS https://www.openrunner.com/route-details/19835414 → Attention, j’ai créé ce parcours sur Internet, il peut donc présenter des différences avec la réalité du terrain.
La photo ci-dessus Voici le parking du cimetière St-Martin, dont on aperçoit la chapelle éponyme au fond.
► Remonter le Chemin des Vergers jusqu’au Stop, et continuer à gauche avenue Foch, balisage « losange bleu » du Club Vosgien. On longe un grand verger, et on prend la 1è à droite, rue Boellmann. Après, continuer tout droit le passage interdit aux véhicules, direction centre-ville.
Passerelle sur le ruisseau Quatelbach, portion pavée en montée (on croise l’allée goudronnée du circuit historique des remparts) et on redescend tout droit jusqu’au Stop. Prendre à gauche rue de la Bonbonnière, qui continue rue de la Monnaie.
Au Stop, prendre à droite la rue Jacques Baldé (sens unique) et on longe le mur de la Maison d’arrêt.
Les photos : dans un des miradors de la Maison centrale d’arrêt à gauche, les gardiens ne peuvent pas regarder à droite la tour-escalier de l’hôtel-restaurant de La Couronne, dont on découvre la façade en arrivant rue de la Première Armée : c’est un des plus beaux immeubles du centre-ville.
Les photos : à gauche, le petit square est décoré avec une fresque historique de l’année 1492 (fresque récemment rénovée par un artiste local), qui a vu à 3 semaines d’intervalle la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb, et la chute de la météorite d’Ensisheim ! La chapelle St-Erhard appartenait au départ à l’hôpital civil construit en 1452 et dépend maintenant de la paroisse protestante.
► Passer de l’autre côté, avec la place de l’Église.
Les photos : de l’autre côté donc, voici le Palais de la Régence, qui fut Hôtel de Ville et abrite maintenant le musée de la ville : façade sur la rue de la Première Armée, et salle (ouverte) des colonnes.
Les photos : l’autre façade de la Régence, et un peu plus loin celle de l’Hôtel de Ville, récemment rénovée.
Les photos : l’étonnante fontaine ou monument Rodolphe (→ lire ci-dessous), et l’église catholique St-Martin d’Ensisheim. Continuer jusqu’au bout de la place : au Stop prendre la rue à gauche (sens interdit), et de suite après l’accès parking à gauche, et on arrive Place de la République, joliment arrangée.
► Continuer en traversant plusieurs parkings, jusqu’à la rue des Clés puis rue du Moulin.
Les photos : on débouche rue de la Première Armée, juste en face de l’entrée de la Maison centrale ‘‘de force et de correction’’, appellation de 1811. Partir à droite, et après une ancienne statue de St-Jean Népomucène (sans doute en bois) on passe le pont sur l’Ill (ici : vue vers l’aval).
Les photos : prendre la 1è à gauche, rue de l’Ill, avec le balisage « X bleu », et on passe à l’arrière du Foyer St-Martin.
► De suite après le foyer, prendre la rue à droite, « X bleu » jusqu’au Stop, et nous sommes ici dans le quartier Briand.
La photo : ne pas manquer sur la droite, au bout du parc du foyer St-Martin, cette magnifique ancienne station météo, avec un thermomètre Celsius de chaque côté, et à l’intérieur un baromètre-enregistreur soigneusement protégé.
► En arrivant au Stop, prendre à gauche la rue de Wittenheim, en plein travaux (eau, assainissement, gaz et réseaux secs, c’est la totale, avec tous les raccordements individuels). Au bout, léger virage vers la droite (on laisse partie « losange bleu » à gauche, on le retrouvera plus loin), et on longe le mur de la dernière maison sur la droite jusqu’à la route D 20.
La photo : le laboureur, sans ses enfants mais avec son cheval, nous invite à rejoindre la Cité Ste-Thérèse, ancienne cité minière KST, pour Kali Ste-Thérèse. Voir les liens http://www.nicau.be/rodolphe.html ou https://www.carreau-rodolphe.com/la-potasse/kst/
► Traverser la D 20 et la longer vers la droite ; prendre de suite la 1è à gauche, rue JB Dangel, à suivre jusqu’à un carrefour avec rond-point.
Les photos : ce rond-point arboré expose deux rouleaux d’une machine de taille par havage intégral, et on voit en arrière une ancienne maison de mineurs dans laquelle étaient logées 2 familles.
► En arrivant au rond-point, prendre à gauche la rue des Glycines, et continuer après tout droit rue du Tramway, jusqu’à arriver à un carrefour de plusieurs petites rues, point-altitude 215 sur la carte.
Prendre la rue à gauche, non balisée et ouverte à la circulation, et on verra là une série de 5 stations de pompage.
Les photos : sauf erreur, ces grosses maisons font partie de l’ex cité minière Ste-Thérèse, chacune étant sans doute destinée à 4 familles de cadres KST. Quant aux stations de captage, elles servaient je suppose autant à pomper l’eau pour assécher les galeries de mines, qu’à alimenter l’arrosage des cultures en surface.
► Suivre cette petite route jusqu’à la D 20 : traverser et suivre cette route vers la droite (on marchera donc prudemment sur bas-côté gauche, attention ça circule vite et beaucoup), sur une cinquantaine de mètres environ.
Prendre le premier chemin goudronné à gauche (entre 2 balises de virage J1bis au sommet rouge), en légère descente. Un chemin nous rejoint par la gauche, nous on continue tout droit sur un chemin agricole empierré.
Les photos : nous sommes dans le secteur dit des prés St-Jean, en fait presqu’exclusivement consacré à la culture du maïs, et on retrouve bientôt le balisage « X bleu ».
Les 2 photos : c’est encore la période d’arrosage intensif du maïs, grâce à des captages dans la nappe phréatique et à un réseau complexe de tuyaux, gare à la douche ! Les chasseurs sont à l’abri dans leur mirador, lequel est doté d’une belle échelle métallique toute neuve.
► Au point-altitude 219, virage à droite, et on continue sur un beau chemin herbeux.
Les photos : notre chemin, avec sur la droite le maïs, et à gauche un rideau d’arbres et d’arbustes indiquant que nous longeons un ancien fossé d’irrigation. On rejoint une petite route goudronnée (point-altitude 220 et ancienne station de pompage vide), que nous suivons vers la gauche, et on passe bientôt sur la conduite Pipe ou canal des saumures.
► On continue jusqu’à la toute proche ferme St-Jean, et il faudra revenir au Pipe pour le retour !
Les photos : voici la grande ferme St-Jean, entourée d’un mur de bois de chauffage. C’est grand et propre, et les machines modernes voisinent avec quelques tracteurs de collection.
Les photos : la chapelle St-Jean a été construite sur le lieu correspondant à l’ancienne église du village disparu de Machtolsheim : son tympan est rococo à souhait, et les piquets repères des semences de maïs diversement dopées lui font de l’œil !
Les 2 photos : impossible de traverser l’Ill à ce gué, la hauteur d’eau et le courant rendent la manœuvre périlleuse. La proche statue de St-Jean Népomucène (1909), rose comme si elle était en sucre d’orge, semble indiquer qu’il y avait pourtant un pont ici…
► Demi-tour sur la petite route d’accès à la ferme, jusqu’au Pipe, point-altitude 221 sur la carte : prendre sur la droite, balisage « losange bleu » et « anneau rouge ».
Les photos : les éléments du Pipe sont estampillés Pont-à-Mousson, et on dispose d’une étroite passerelle en fer pour traverser l’Ill à droite du monstre.
► De suite après, trace puis chemin herbeux à droite, entre l’Ill sur notre droite et le maïs à gauche.
Les photos : on arrive bientôt à un croisement de chemins, avec un petit oratoire accroché à un arbre, côté maïs ! Prendre à gauche, et au croisement suivant, point-altitude 222, continuer à droite sur la petite route goudronnée : les balises CV sont sur un arbre qui vient de casser, ou d’être déraciné ! Environ 30 m après, quitter cette route et prendre sur la gauche une jolie passerelle en bois : nous sommes sur le sentier de l’Ill, lieu-dit Belle-Île, sur un agréable chemin de terre.
Les photos : nous sommes dans le secteur des vergers, avec une majorité de pommiers, dont personne ne semble vouloir les fruits…
Les 2 photos : quelques poiriers aussi, celui-là est magnifique même si ses fruits sont petits. Les premiers colchiques sont là aussi, ils semblent apprécier la proximité des fruits tombés.
► Après 1,5 km environ, on passe sous une ligne électrique moyenne-tension, et notre chemin tourne à gauche, point-altitude 219 sur la carte.
La photo : on verra ici ce qu’il reste d’un système d’irrigation très performant et magnifique par sa réalisation.
► On arrive sur une rue goudronnée (le Chemin des Vergers) et en prenant à droite on rejoindrait le parking du cimetière : raccourci possible…
Pour nous : prendre cette rue à gauche et en Sens Interdit, « anneau rouge » ; on la quitte de suite pour un petit sentier qui s’enfile à droite dans la forêt.
Les photos : ce sentier longe l’arrière des maisons, et après un virage on verra bientôt sur la gauche l’Ill, et à droite le terrain de rugby avec en arrière une grande antenne de téléphonie. Nous longeons ensuite l’avenue Foch, notre chemin de sable étant protégé par une butte plantée d’arbres (en fait : une digue).
► En arrivant presque à hauteur du mur d’enceinte de la prison, prendre le petit escalier, traverser l’avenue Foch et suivre l’allée piétonne jusqu’à un ancien lavoir.
Les 2 photos : l’ancien lavoir a été équipée d’une succession de 3 fontaines (je suppose que les laveuses utilisaient plutôt le proche ruisseau) ; prendre ensuite à droite la rue de la Monnaie, pont sur le Quatelbach jusqu’à la Stèle de la Monnaie. Continuer alors l’allée piétonne à droite, on passe sous un porche, balisage « losange bleu ».
Les photos : on arrive bientôt au niveau d’une ancienne tour, et en se penchant un peu plus loin on en devine une partie de la construction, en grosses pierres à bosse.
La photo : cette allée goudronnée constitue la promenade des remparts, avec d’anciens réverbères et une belle rangée d’arbres, beaucoup de vieilles pierres décoratives aussi, c’est beau, bien aménagé et très propre ! On croise le trajet du départ, et on continue tout droit.
Les photos : les tours suivantes, bien qu’incomplètes, sont bien conservées ; sur la gauche et en retrait, on voit un haut mur en briques, dont la base est constituée de pierres à bosses bien plus anciennes (entourées en orange sur la photo) : bizarre…
► L’explication arrive à la fin de la promenade : la ville d’Ensisheim était entourée d’une double fortification ! La plus ancienne, sur notre gauche ici, daterait du 13è siècle, et il n’en reste qu’une petite hauteur de pierres d’époque. La seconde fut érigée avec 25 m d’écart vers l’extérieur, et comprend des tours rondes ou bastions d’artillerie, dont les fenêtres de tirs ont été bouchées, comme les tours elles-mêmes, ce qui permet cette ‘‘promenade des remparts’’ très sécurisée.
On passe sous la Porte de Réguisheim et on est sur la rue de la Première Armée, à suivre vers la droite ; au petit rond-point qui suit, prendre encore à droite, toutes directions.
Les 2 photos : au rond-point suivant, un peu après le km 11 de notre circuit, c’est bien fleuri : prendre encore à droite, direction Cimetière, en suivant le faubourg Saint-Martin, qui donne son nom au quartier. Les immeubles collectifs à gauche sont tous équipés de panneaux solaires, ce qui est rare ! Au carrefour suivant, ne pas prendre à droite vers Cimetière, mais continuer cette même route, direction Jardins Municipaux : on passe alors derrière un pêcheur stoïque.
► Nous longeons le ruisseau Quatelbach, dont l’eau paraît propre, et des arbres de différentes essences ont été plantés sur le bord, c’est beau et bien agréable.
Au ralentisseur : prendre la passerelle à droite, et on arrive de suite au cimetière, juste à hauteur de sa chapelle !
Les photos : voici la chapelle St-Martin du cimetière éponyme d’Ensisheim. Juste avant, une pierre tombale explique la présence du nom Dangel pour quelques rues d’Ensisheim. Néanmoins, je ne le trouve nulle part dans la liste des maires d’Ensisheim depuis 1808, voir le lien https://www.annuaire-mairie.fr/ancien-maire-ensisheim.html, bizarre…
► Ce circuit des incontournables d’Ensisheim, sympa, intéressant et facile, a duré 3 heures (A). → C’est le temps de marche uniquement : pour la lecture des panneaux d’informations, il faudra rajouter au moins 30 mn
Textes et photos : Pierre Brunner, septembre 2024. Courriel personnel brunner.pierala@orange.fr
LE TEMPS INDIQUÉ ICI est celui d’un randonneur certes entraîné, mais un peu âgé. Moyenne pour le circuit : 3,8 km/h.
NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 7 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), assez facile (2,5/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) - ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici.
INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.
COMPATIBILITÉ VTT-VAE : c’est un simple conseil. → La responsabilité de LTD RANDO 68 et/ou celle de son gestionnaire ne saurait être mise en cause en cas d’accident.
UN PEU DE CULTURE, ÇA PEUT PAS FAIRE DE MAL…
Ville de 7 500 habitants (Ensisheimois et Ensisheimois), située au milieu de la plaine haut-rhinoise, traversée par la rivière Ill et le ruisseau Quatelbach. En dialecte alsacien, Ensisheim se dit Anze ou Ansa ; son nom a pour origine ‘‘Ensis’’ qui signifie glaive, et ‘‘heim’’ qui signifie demeure ou chez soi, en langue alémanique. Ensisheim est mentionnée pour la première fois en 765 dans une donation de terrains en faveur de l’abbaye de Munster, mais le site de la ville actuelle n’est occupé que depuis le 13è siècle. Pourtant, un habitat néolithique datant de -7000 avant J-C et un habitat carolingien sont attestés par des fouilles archéologiques sur le proche lieu-dit les Octrois. (Source : Site Internet d’Ensisheim).
La ville est connue pour Le Palais de la Régence, construit à la Renaissance, qui abrite aujourd'hui un musée (dont un espace archéologique qui évoque l’arrivée sur place de la civilisation dite de la Céramique rubanée, au 5è millénaire av. J.-C., et ce qu’il reste de la formidable météorite, tombée sur le ban de la ville en 1492), l’église néo-gothique Saint-Martin, l’Auberge de la Couronne, la Réserve naturelle régionale de l'Eiblen et l'Illfeld, et aussi la Maison Centrale, établissement pénitentiaire.
Site Internet agréable et très complet de la commune http://ensisheim.net/ ; page Facebook de la commune https://www.facebook.com/ensisheim/ ; lien Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Ensisheim . Le maire actuel Michel Habig occupe cette fonction depuis 1995.
→ Plan de la balade historique d’Ensisheim sur le lien PDF https://ensisheim.fr/wp-content/uploads/2022/05/Balade-Historique-plan.pdf
→ Société d’Histoire d’Ensisheim : site Internet https://www.associations-ensisheim.com/association/societe-dhistoire/#:~:text=D%C3%A9sormais%20intitul%C3%A9e%20%C2%AB%20Soci%C3%A9t%C3%A9%20d'Histoire,aux%20Journ%C3%A9es%20Nationales%20du%20Patrimoine.
► Voir aussi le lien extrêmement complet Geneawiki consacré à Ensisheim, sur le lien à rallonge https://fr.geneawiki.com/wiki/68082_-_Ensisheim?mobileaction=toggle_view_desktop#:~:text=Chapelle%20Saint%2DJean%2DBaptiste,-Chapelle%20dans%20le&text=La%20chapelle%20se%20trouve%20%C3%A0,et%20devint%20lieu%20de%20p%C3%A8lerinage.
Palais de la Régence : voir sur le site Internet de la commune le lien https://ensisheim.fr/loisirs-culture/culture/musee-de-la-regence/le-palais-de-la-regence/ ou le lien rapide Wiki https://fr.wikipedia.org/wiki/Ancien_Palais_de_la_R%C3%A9gence_d%27Ensisheim ; pour le musée éponyme, voir les liens https://ensisheim.fr/loisirs-culture/culture/musee-de-la-regence/ , https://www.museesgrandest.org/les-musees/musee-de-la-regence/ , https://www.visit.alsace/232008798-musee-de-la-regence/ , etc…
Église St-Martin : voir les liens https://alsaceocoeur.over-blog.com/2016/07/eglise-st-martin-ansa-ensisheim-68.html , https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00074211 , et sur Geneawiki (site ci-dessus cité).
Monument Rodolphe : il s'agit en fait d'une fontaine monumentale, en grès gris, dont le bassin présente une forme octogonale. La borne centrale est entourée de trois vasques arrondies reposant sur des pilastres.
La fontaine a été commandée et offerte par Émile Sautier, un industriel d'importance dans la cité puisqu'il gérait une fonderie renommée. Sa volonté était d'élever un monument à la gloire de Rodolphe 1er de Habsbourg, qui régna de 1273 à 1291 et changea le destin d'Ensisheim. La réalisation du monument, en 1900, est l'œuvre du sculpteur Bisch, qui a cherché à symboliser à la fois les fonctions guerrières et publiques des Habsbourg. La face antérieure comporte l'effigie de Rodolphe 1er et ses armes : un lion. Deux autres faces présentent des armoiries, de la ville et du Landgraviat de Haute-Alsace. Les angles sont ornés de heaumes de chevalier, et le tout est coiffé de la couronne impériale. (Source Geneawiki, lien déjà cité ci-dessus).
Maison centrale : voir le lien Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_centrale_d%27Ensisheim ; malgré la mise en service du nouveau centre pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach, la maison centrale d’Ensisheim ‘‘accueille’’ encore environ 200 détenus, essentiellement condamnés à de longues peines ou à la perpétuité.
Canal des saumures : Cette conduite, aussi appelée ‘‘Pipe’’, permettait d’évacuer la saumure (sel + eau) depuis les mines de potasse (MDPA) jusqu’au Rhin. Il existait aussi un petit canal bétonné à ciel ouvert, le saumoduc, qui traversait la forêt de la Harth et assurait la même fonction. Les explications qui existaient à ce sujet sur l’ex et excellent site des MDPA ne sont hélas plus accessibles, mais on pourra lire un document très exhaustif sur le lien PDF https://cdi.eau-rhin-meuse.fr/GEIDEFile/30383_RM.PDF?Archive=183397990157&File=30383%5FRM%5FPDF .
Un lecteur attentif, que je remercie (pseudo Regor Nambau) me précise que ‘‘ce n'est pas dans le Rhin que cette eau salée était rejetée, mais dans le Grand Canal d'Alsace à la hauteur de Blodelsheim avant la centrale de Fessenheim. Dans les années où je travaillais dans ces centrales hydroélectriques, on intervenait souvent sur les pales en inox des turbines, qui étaient bouffées par le sel.’’
Ferme Saint-Jean : cet endroit figure sur Internet sous la dénomination (2021) de Monsieur Jean-Michel Habig, exploitant agricole, entrepreneur individuel. Source : https://entreprises.lefigaro.fr/ferme-saint-jean-68/entreprise-503699555). Activités : cultures céréalières (sauf le riz), de légumineuses et graines oléagineuses. La même personne aurait aussi et à la même adresse (2021) une entreprise créée en 2008, dont l’activité est la location de terrains et d'autres biens immobiliers. (Source : https://www.societe.com/etablissement/ferme-saint-jean-50369955500010.html). La recherche avec l’autre dénomination ‘‘Elsässicher Storckahof’’ (ferme alsacienne des cigognes) ne donne aucun résultat, du moins sur Google…
→ Chapelle Saint-Jean-Baptiste : La chapelle se trouve à l'extérieur de la ville, près de la Ferme Saint-Jean, lieu correspondant au village de Machtolsheim disparu en 1444 où se trouvait une église.
Tombant en ruines, le petit édifice fut reconstruit au XVIIe siècle et devint lieu de pèlerinage. Il fut vendu lors de la Révolution. À l'arrivée des Prussiens en 1870, le propriétaire des lieux s'enfuit en Suisse en formulant le vœu de revenir chez lui un jour. Son vœu exaucé, il fit construire cette chapelle en réutilisant l'autel de l'ancienne église de pèlerinage et une statue de l'ancienne église du centre-ville. Puis il légua sa chapelle à la paroisse ensisheimoise. Ce petit sanctuaire a été restaurée en 1980. Sur son tympan, on peut lire l'inscription : ‘‘Honneur à la très Sainte Vierge Marie et St Jean’’. (Source : Geneawiki, lien déjà cité).
Belle-Île : nous sommes dans le secteur des ‘‘vergers et roselières de la zone alluviale de l'Ill à Ensisheim’’, secteur classé ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique), voir le lien https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/420030227.pdf . Mais je n’ai rien trouvé concernant ce nom particulier de Belle-Île, sans la mer naturellement : il s’agit peut-être d’une déformation humoristique à partir du nom de la rivière Ill, dans ce paysage qui est très beau !
Il n’y a d’ailleurs pas que l’Ill, mais aussi le ruisseau Quatelbach, qui passe par le lieu-dit chargé d’histoire Les Octrois, et qui est en réalité un canal d’irrigation. Voir le lien PDF http://cities.reseaudesvilles.fr/cities/190/documents/cmy3qmkprav8oc.pdf , merci à l’ami Max Tissot de me l’avoir transmis. Malgré l’interdiction d’arroser les prairies, les vergers de Belle-Île disposaient d’un réseau assez complet de canaux d’arrosage, dont on peut encore voir les restes. Et pour info, il existe à Ensisheim une société qui a pour nom ‘‘Syndicat d’irrigation Saint-Jean - Belle Île’’ (Source : https://www.societe.com/societe/syndicat-d-irrigation-saint-jean-belle-ile-200026946.html).
→ Je rajoute une citation intéressante, extraite du livre ‘‘Ensisheim, un voyage dans le temps’’ (Mémoires de vie) ISBN 2-84488-183-1, transmise là-aussi par Max Tissot (publiée par lui sur son blog ‘‘velomaxou’’ en novembre 2016), et qui concerne les vergers de Belle Île, propriété des pères jésuites, rachetée plus tard par le Baron de Gohr : « À Ensisheim, on créa les prés de Saint-Jean et de Belle Île qui étaient durant de longues décennies la fierté du monde agricole local. Il est vrai que l’organisation rectiligne, l’implantation de rangées d’arbres fruitiers à distances égales et l’exploitation par un syndicat de propriétaires -qui géra l’irrigation- étaient à l’époque une entreprise d’avant-garde. Les plus anciens d’entre nous se souviendront avec nostalgie des belles promenades printanières quand les pommiers en fleurs embaumaient toute la campagne. » (Source : https://velomaxou.com/2016/11/06/relax-max/)
Chapelle St-Martin (cimetière) : cette chapelle remonte au 15è siècle et jouxtait un ermitage ; à partir de 1511 s'y déroulent un culte hebdomadaire ainsi que des processions ; détruite pendant la Seconde Guerre Mondiale, elle a été reconstruite en 1957 (cette date figure sur le mur près de l’entrée) et sert toujours de lieu de culte. Voir les liens https://alsaceocoeur.over-blog.com/2018/02/chapelle-saint-martin-ensisheim.html , https://recensement.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/68-Haut-Rhin/68082-Ensisheim/140726-ChapelleducimetiereSaint-Martin , https://monumentum.fr/monument-historique/pa00085419/ensisheim-cimetiere-saint-martin
QUELQUES RAPPELS :
► Vous trouverez le tout dernier tableau Excel permettant l’accès choisi à tous les circuits de ce blog (jusqu’au n° R 713 inclus) sur le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2024/08/nouvelle-mise-a-jour-du-tableau-excel.html - et grand merci à Jean-Yves pour son travail régulier de mise à jour !
→ On peut aussi utiliser la fenêtre Rechercher sur la page d’accueil du blog.
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► LA PHOTO D’OUVERTURE (et de fermeture) : c’est une double photo pour une fois, avec à gauche la très belle et très intéressante ‘‘Promenade des Remparts’’, et à droite le pêcheur du Quatelbach, faubourg St-Martin.