SAINT-AMARIN : NOUVEAU CIRCUIT DES 3 CHAPELLES (R 611) ~ 11,7 km ~ D+ 542 m ~ 4 h ~ 3/6 ~ *** ~ Non compatible VTT-VAE

08/06/2023 09:53

11,68 km - D+542 m - 4 h - Un peu difficile (3/6) - *** - Non compatible VTT-VAE

L’ESSENTIEL :

Circuit très intéressant et varié, en forêt, au-dessus de Saint-Amarin (68). Inclus :

tracé OpenRunner sur base carte IGN TOP 25
descriptif détaillé, textes, photos et renseignements

Ce circuit est une création LTD RANDO 68, datant de 2018 : il était temps de le mettre à jour ! En restant sur le ban de la commune de St-Amarin, nous monterons au niveau des écarts ‘‘Vue des Alpes’’ et ‘‘Hoehe’’ de Geishouse, et même un peu plus haut. Nous passerons par 3 chapelles, celle du Herrenwald (la plus mystérieuse), celle de Saint-Nicolas (la plus connue) et celle de Saint-Hubert (la plus méconnue).

Par sa distance et son dénivelé, cette randonnée s’adresse à des marcheurs qui pratiquent régulièrement et sont en forme.

► Le circuit originel de 2018 est sur le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2018/08/saint-amarin-mon-circuit-des-chapelles-r-168.html

► La fiche du ‘‘CIRCUIT DES CHAPELLES’’, créé et balisé par le CVSA, en lien avec la commune et l’OT, est disponible à l’Office de Tourisme de Saint-Amarin, et aussi en téléchargement-impression sur le lien https://apps.tourisme-alsace.info/photos/stamarin/photos/circuit-chapelles-vtt-ffc.pdf . Ce circuit est long (25 km), difficile (D+ 850 m), et plutôt destiné aux VTT (niveau très difficile) et VAE (niveau difficile).

Grand merci aux bénévoles de la section du CLUB VOSGIEN DE LA VALLÉE DE SAINT-AMARIN (Président : Joseph PETER, site Internet https://www.club-vosgien-saint-amarin.fr/), qui s’occupent de l’excellent entretien et du parfait balisage des itinéraires de ce secteur !

► Site de la Fédération du Club Vosgien, qui regroupe 128 associations dans le massif : https://www.club-vosgien.eu/

DÉPART-ARRIVÉE : parking du musée Serret, à SAINT-AMARIN. Accès facile par la vallée de Thann, D 1066 (ancienne RN 66). En montant, au rond-point à la sortie de Moosch, prendre la 1ère sortie à droite (D 441) ; dans St-Amarin, un peu après l’Office de Tourisme, prendre à droite la rue Georges Clémenceau, direction Geishouse et Meerbaechel ; 100 m plus loin, on verra à notre gauche le musée Serret, avec des places de parking devant et sur le côté, rue de la Carrière et piste cyclable VV 33 ; si tout est complet, il y a un parking pour randonneurs un peu plus haut, au-dessus de l’église.

LA CARTE DU CIRCUIT (carte TOP 25 3620 ET) :

Capture d‘écran OpenRunner (sur base carte IGN/CV TOP 25 et LTD RANDO 68 pour quelques rajouts) et tracé altimétrique statique.

→ AVEC OPENRUNNER : accès direct à l’ensemble du parcours et tracé altimétrique actif, téléchargeable sur GPS https://www.openrunner.com/route-details/16934125 → Attention, j’ai créé ce parcours sur Internet, il peut donc présenter des différences avec la réalité du terrain : en particulier ici, dans la descente depuis Stockenberg, il est très difficile de se situer sur la carte et de faire un tracé exact sans GPS connecté…

LE DESCRIPTIF :

SAINT-AMARIN : NOUVEAU CIRCUIT DES 3 CHAPELLES (R 611) ~ 11,7 km ~ D+ 542 m ~ 4 h ~ 3/6 ~ *** ~ Non compatible VTT-VAE

La photo ci-dessus : l’église de Saint-Amarin porte, sauf erreur, le nom de Saint-Martin, mais rien ne l’indique vraiment.

► Depuis le parking du musée Serret, on continue la rue Clémenceau et on verra le balisage « rectangle jaune » du GR 532, que nous suivrons. On passe à droite de l’église (rue de l’Église) ; après l’ancien café du Pont, traverser le ruisseau et suivre la rue qui monte en Sens Interdit.

Voici la maison Schlössel, construite à l’emplacement de l’ancien château féodal du Friedberg.

► Au Cédez le Passage, on traverse la petite route et on continue en face ; avant la maison n°27, prendre à gauche, et de suite après à droite sur un sentier qui grimpe dans la forêt. Des murs en pierres sèches devaient délimiter d’anciennes parcelles de jardin et/ou de vignes.

Assez vite, il faut quitter le GR 532 et prendre le sentier à droite, direction chapelle du Herrenwald, balisage « rectangle jaune-blanc-jaune ».

Les photos : on arrive très vite à la petite chapelle du Herrenwald, adossée à une paroi rocheuse. Sa 2è restauration lui a redonné toute sa splendeur, une table et deux bancs ayant été rajoutés.

► Continuer ce sentier « rectangle jaune-blanc-jaune » ; un peu plus loin, on verra un sentier qui grimpe à gauche : il n’est plus balisé mais reste praticable, nous le prenons !

Les photos : ce sentier, non balisé et donc non entretenu, offre 2 avantages : un passage rocheux avec un escalier (marches en bois puis en pierre), et un superbe panorama sur le haut de la vallée, à partir de ce gros rocher.

► On retrouve le GR 532 et son « rectangle jaune », que nous suivrons jusqu’à Geishouse.

La photo : des pics ont transformé cet arbre mort en garde-manger, mais pas que : le plus grand trou, qui bénéficie d’un champignon en guise de toit, est occupé par une nichée, et ça piaille tant que ça peut ! J’ai attendu un peu, j’ai vu un pic tourner et pousser des cris, mais il n’est pas venu nourrir tant que je restais là…

► La montée continue, alternance de chemins et de sentiers, il suffit de suivre le balisage.

Les photos : on nous annonce plus haut la fontaine des Mulhousiens, à 10 m sur la gauche : datée de 2008, alimentée par une source, elle offre une eau potable et fraîche, et même un banc. Mais que viennent faire les Mulhousiens par ici, je l’ignore…

► La montée continue jusqu’aux premières maisons de Geishouse, écarts ‘La Vue des Alpes’ et ‘Hoehe’, et on arrive à la petite route qui monte depuis St-Amarin. Une table avec ses bancs ont été installés là, en remplacement d’un vieux banc : nous sommes au point-altitude 769 sur la carte.

On traverse la route et on prend le large chemin forestier à gauche. Il est quasi plat, non balisé, mais un panneau nous indique Merbaechel et chapelle St-Nicolas.

► À peu près au km 4 de notre circuit, le chemin s’arrête et on continue sur un sentier qui descend vers la gauche, direction Merbaechel.

Les photos : notre sentier passe au-dessus de l’auberge, avec ses différents bâtiments. Peu après, au carrefour de chemins, prendre celui qui part à droite, direction chapelle St-Nicolas, avec le balisage « anneau rouge ». Le panneau est tout neuf, et une partie de cet itinéraire aussi.

Il suffit de suivre l’excellent balisage sur environ 500 m, c’est effectivement un itinéraire modifié, et on verra bientôt le panneau indiquant la chapelle, lui-aussi tout-beau-tout-neuf.

Les photos : nous arrivons à la chapelle, qui se retrouve maintenant sur le circuit balisé. Elle est toujours aussi belle, lumineuse et accessible, et une table avec ses bancs permettent une pause.

► Continuer simplement le petit sentier, malgré l’absence de balisage à l’arrière de la chapelle. Le sentier tourne, rejoint un premier chemin à gauche (« anneau rouge » présent ici), et peu après un autre chemin à droite (bon balisage ici aussi). Une belle descente agréable nous attend, il faut en profiter.

On quitte le chemin pour un sentier sur la gauche, toujours en descente.

Les photos : on traverse le ruisseau sur une passerelle, elle aussi récente, et le pont a même été doté d’un grillage antidérapant ! Nous sommes alors à mi-parcours.

► Juste après, on débouche sur un chemin, que le sentier traverse pour continuer en face. Pas nous : nous prenons ce chemin, qui descend vers la gauche.

Les photos : on arrive très vite au niveau de l’abri au nom imprononçable de Wueste-Ruecken, ancien repère des chasseurs : c’est immense dehors, les 2 emplacements de barbecue n’ont pas de grille, mais la fontaine donne une eau qui pourrait être potable, sous réserve.

Immense aussi à l’intérieur, qui peut accueillir au moins 30 personnes, réparties autour de 4 grandes tables. En hiver, on se méfiera du fourneau, la réserve de bois étant cadenassée.

► On continue sur le large chemin empierré, qui descend sur la gauche. Cette portion de l’itinéraire n’est pas balisée.

Les photos : une ancienne passerelle en bois, datée de 2008, permettait de rejoindre le Mehrbaechel, mais la solidité semble douteuse… On continue donc ce chemin qui descend dans un environnement agréable.

► On passe une barrière et on arrive au point-altitude 610 sur la carte : quitter le chemin en descente, pour celui qui part sur la droite, sans balisage particulier (on ne s’occupe pas du sentier « + bleu ») ; ce chemin, large et empierré lui-aussi, remonte sur 1 km.

Au bout de ce kilomètre, au point-altitude 712 sur la carte, le chemin tourne à droite, mais nous continuons tout droit, sur une petite route maintenant goudronnée : aucune indication ni balisage ici, il nous reste 200 m jusqu’à la 3è et dernière chapelle.

Les photos : dans un virage, au-dessus de la route, voici la chapelle Saint-Hubert, patron de nos amis les chasseurs. L’endroit est d’un grand calme, et là encore une table et ses bancs nous suggèrent une pause.

Les photos : on continue la petite route, quasi plate maintenant, et qui nous offre un étonnant paysage sur la vallée de St-Amarin, et de beaux genets aussi.

► On repère le sentier que nous prendrons pour la descente à gauche, « rectangle rouge-blanc-rouge », direction Saint-Amarin, mais on va d’abord jusqu’à la zone du Hochstein, accessible en voiture depuis Ranspach.

Les photos : voici le rocher et son banc : nous sommes effectivement ici sur le ban (!) de Ranspach.

Les photos : retour en arrière pour le sentier de la descente, qui démarre entre ces 2 rochers, sur notre droite maintenant, balisage « rectangle rouge-blanc-rouge » : devant nous, la colline du Stockenberg, et il faut monter un peu pour atteindre son sommet, altitude 744 m, simplement marqué par une borne.

► La carte TOP 25 signale ici un site de vol libre, qui n’existe plus depuis un moment. On continue le sentier, il n’y a plus que de la descente.

Les photos : le secteur est fleuri, et ce banc du Club Vosgien Saint-Amarin est d’une beauté et d’une robustesse qui forcent le respect !

En plus, depuis ce banc, la vue est totalement magnifique en direction de St-Amarin et Moosch.

Petit passage rocheux ensuite, avec des mains courantes en appuie, à aborder avec prudence si le temps est à la pluie.

Les fougères ont justement bien profité des dernières pluies, le paysage est d’une grande beauté.

► Sur une place de bûcheronnage, on rejoint l’autre possibilité de descente vers St-Amarin, et nous continuons sur un chemin, même balisage.

Les photos : le secteur des mélèzes est mon préféré dans ce secteur, mais je suis inquiet : plusieurs arbres sont en train de dépérir, ou même déjà morts, j’ignore ce qui a pu se passer.

Les photos : voici 2 autres photos, avec un mélèze en pleine forme, mais un autre qui semble totalement mort…

► J’ai voulu innover un peu pour la fin de la descente, mais ce n’est pas facile. Au point-altitude 591, on continue tout droit. Après des arbres peints en bleu et en blanc (décoration étrange), on fait un petit crochet à gauche, et après à droite. Plus bas, j’ai continué à droite en suivant la piste VTT 32. On arrive à un totem, il faut continuer encore à droite « anneau vert », et plus loin on retrouve « rectangle rouge-blanc-rouge ». Après, j’ai pris à gauche, VTT 32, mais le « rectangle rouge-blanc-rouge » a disparu, le vilain.

On débouche sur un large chemin, avec cette belle croix en bois, et plein de balisages dans l’autre sens, dont celui que je cherchais.

► Continuer ce large chemin, malgré l’absence de « rouge-blanc-rouge », mais les premières maisons compensent ! Nous sommes maintenant sur une route goudronnée.

Les photos : sur la gauche, à l’arrière des maisons, cette paroi rocheuse semble avoir été équipée d’un nichoir, sans doute par un ornithologue alpiniste, et peut-être bien pour les faucons pèlerins.

► Après le cimetière, avant la place de l’église, prendre la petite rue à droite (rue Verte), jusqu’au bout, et on retrouve la rue Clémenceau : le musée Serret est tout proche, le parking aussi. Ce circuit très intéressant, varié et un peu difficile a duré 4 h (A).

Textes et photos : Pierre Brunner, juin 2023. Courriel personnel brunner.pierala@orange.fr

(A) LE TEMPS INDIQUÉ ICI est celui d’un randonneur entraîné et un peu âgé : il ne prend en compte que les moments de marche et arrêts pour les photos, sans les pauses. Moyenne pour cette randonnée : 2,9 km/h.

NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 7 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), assez facile (2,5/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici.

INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.

COMPATIBILITÉ VTT-VAE : c’est un simple conseil. → La responsabilité de LTD RANDO 68 et/ou celle de son gestionnaire ne saurait être mise en cause en cas d’accident.

UN PEU DE CULTURE, ÇA PEUT PAS FAIRE DE MAL :

SAINT-AMARIN :

Commune de 2 200 habitants (Saint-Amarinois, Saint-Amarinoises), qui a été fortifiée et avait son château (Le Friedberg) au milieu du 13è siècle. La ville s’est industrialisée au 19è siècle grâce à des mines d'argent, cuivre, plomb, cobalt, zinc. Intégrée à l'Empire allemand après la guerre de 1870, Saint-Amarin fera partie des rares communes alsaciennes libérées par l'armée française dès août 1914, mais reperdue, peu après, lors de la contre-offensive allemande. Site très complet de la commune https://www.ville-saint-amarin.fr/ ; lien Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Amarin

Musée Serret : musée d’histoire et de guerre, il fut ancien hôpital mobile alsacien. Voir les liens https://museeserret.fr/ et https://www.ville-saint-amarin.fr/musee/

Église paroissiale St-Martin : quelques éléments sont sur la page ‘‘histoire’’ du site de la commune https://www.ville-saint-amarin.fr/histoire/ . Attention : il y a de nombreuses confusions sur Internet avec l’église Saint-Projet et Saint-Amarin de Heimsbrunn ! Mais très peu de renseignements sur l’église de la commune de St-Amarin…

Le château de Friedberg : ‘‘Le château, qui domine le bourg de Saint-Amarin, sur un éperon rocheux, est nommé Friedberg ou, parfois, Friedburg (château de la paix). Il voit le jour vers 1255 en même temps que la cité fortifiée. Celui que le professeur Georges Bischoff nomme la "première Friedburg" est alors la pièce maîtresse de la protection de la ville, mais aussi de la haute vallée de la Thur, empruntée par la voie économique médiévale "Mer du Nord-Méditerranée". En fait Friedberg surveille surtout le péage créé suite à une autorisation d'ériger un octroi, délivrée en 1228 par l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen. Ce "permis de construire" déplaît d'ailleurs aux comtes de Ferrette qui veulent garder le monopole sur toute la vallée, de plaine d'Alsace au Col de Bussang. Puissamment installés à Thann, les comtes tentent, cependant en vain, d'empêcher le projet et frôlent l'excommunication.

Le suzerain, l'abbé de Murbach, confie cette forteresse à des ministériaux, les sires de Saint-Amarin. Ces derniers, peut-être de mèche avec les Ferrette, se révoltent contre le prince-abbé réduit à assiéger et de ruiner son propre château vers 1268.

Le second château de Friedburg, bâti en 1277 sur ordre de l'abbé Berthold de Steinbrunn, est remis à des hommes plus sûrs que les vassaux précédents. En effet, l'abbé craint ses puissants voisins thannois, les comtes de Ferrette, qui n'ont pas hésité de bâtir des châteaux sur des terres plus ou moins usurpées à l'abbaye, l'un au Schlossberg de Wildenstein et l'autre au Herrenfluh.

Pillé par les "Anglais" d'Enguerrand de Coucy en 1375 ou 1376, le Friedberg est ensuite confié aux Landsberg au service des abbés. La forteresse – l'une des plus importantes de la principauté abbatiale de Murbach – coulera des jours sans histoire jusqu'en 1525 où elle est investie, en bon ordre et apparemment sans dégâts, par les paysans en révolte. Ce n'est qu'en 1633, pendant la Guerre de Trente Ans, que le Friedberg est incendié par les "Suédois", des mercenaires issus de multiples nations). Le château est détruit entièrement en 1665, puis sert de carrière à l'église d'Oderen.’’ (Texte de Jean-Marie Nick, 03/01/2023, que je remercie vivement).

Le Schlössel (ou Schlessel ou Schloessle) : encore appelée ‘‘petit château’’, c’est une belle maison construite en 1807 par la famille De Grand-Champs, à l’emplacement de l’ancien château féodal, à proximité du front de rempart Est.

CHAPELLE DU HERRENWALD

Petit article paru dans le journal L’Alsace du 15/11/2014 : « Située sur les hauteurs de Saint-Amarin (au-dessus de la rue du Herrenwald), la chapelle du Herrenwald vient tout juste d’être rénovée. C’est une équipe de sept bénévoles de la ville qui s’y est attelée. Une rénovation bien méritée pour cette chapelle dont l’histoire et la date de construction sont à ce jour encore un mystère. De nombreuses journées de travail ont été nécessaires pour cette rénovation exécutée par une équipe de bénévoles qui a dû monter les matériaux et le matériel à dos d’homme le long du sentier menant à la chapelle. La rénovation de cette chapelle s’inscrit dans une série de trois rénovations. Celle-ci étant la première, les bénévoles vont maintenant s’attaquer à la rénovation de la chapelle Saint-Nicolas puis à celle du Koestel. La bénédiction de la chapelle du Herrenwald a été célébrée lundi matin par le curé Georges Ciechomski, en présence du maire Charles Wehrlen, des bénévoles et de sympathisants. »

Les bénévoles avaient entièrement rénové la chapelle du Herrenwald (photo L’Alsace/Eric Gottscheck, 15/11/2014)

Quelques mois plus tard, elle a été mise à mal par la chute d’un arbre, alors que les bénévoles redoutaient plutôt la chute d’un rocher ! (Archive photo LTD RANDO 68, 06/08/2018)

AUBERGE DU MEHRBACHEL :

Le nom s’écrit aussi Meerbaechle ou Meerbaechel : accès depuis St-Amarin par la petite route qui monte vers Geishouse-Hoehe. Voir le site https://www.auberge-mehrbachel.com/

CHAPELLE SAINT-NICOLAS :

On en lira l’historique à l’intérieur (il n’y a rien sur Internet), rendu très lumineux grâce à deux tuiles-verre. La statue de Saint-Nicolas est une copie (datée de 1938) de l'antique statue du 18ème siècle provenant de la collégiale de Saint-Amarin ; l'originale est conservée au musée Serret.

St-Nicolas est un personnage très important en Alsace : les enfants l’associent aux délicieux petits pains ‘mannala’ ou ‘mennele’, et aussi au père Fouettard…

→ Ne pas confondre avec l’imposante chapelle St-Nicolas, ainsi que la cascade de même nom, au-dessus de Kruth, et accessible en bord de route.

ABRI WUESTE RUECKEN :

Parfois appelé Abri Poupette (ou de Poupette) : propriété de la commune, il est l’ancien repère des chasseurs de St-Amarin (lesquels disposent maintenant d’un chalet nettement plus luxueux), et est à la disposition des randonneurs. Seuls les équipements extérieurs sont en principe libres d’accès, mais l’intérieur aussi dans la pratique, puisqu’on y rentre facilement ! C’est grand, gigantesque même, mais le chauffage est déconseillé en hiver, le conduit d’évacuation de la fumée étant défectueux. L’eau de la fontaine est captée dans la rivière, 100 m plus haut. Voir le lien spécialisé http://www.refuges.info/point/5922/cabane-non-gardee/Hautes-Vosges/Abri-de-Poupette-Wueste-Ruecken/

CHAPELLE SAINT-HUBERT :

Cette chapelle porte plusieurs noms : St-Hubert, ou chapelle du Koestel (c’est le nom du lieu-dit), voire même chapelle Guillaume ! Cet article paru dans le journal ‘‘L’Alsace’’ du 13/11/2016, signé Gérard Mura, donne toutes les précisions nécessaires : « Lors de la bénédiction de la chapelle du Koestel rénovée, le maire de Saint-Amarin, Charles Wehrlen, a dévoilé un panonceau indiquant l’oratoire et le départ du circuit des trois chapelles. Des chasseurs locaux, accompagnés de sonneurs de cors de chasse, ont également assisté à la cérémonie. La chapelle a été bénie par le curé Georges Ciechomski. Lucien Locatelli a lu l’historique de la chapelle alors que Guy Nouguès, bénévole saint-amarinois et membre du Club vosgien, a détaillé la légende de saint Hubert. Un vin chaud bienvenu a achevé cet après-midi solennel. Dans les années soixante, au-dessus de la maison Brogly au Hintervogelbach, se trouvait un ex voto présentant une statue de la Vierge dans une maisonnette accrochée à un arbre. Plus haut, un rocher de granit avec un semblant d’entrée de grotte semblait attendre son heure. Lors d’une discussion avec ses ouvriers, le garde forestier de l’époque, Paul Maire, proposa d’y déménager la statuette. Pendant de longues heures, les ouvriers ont dégagé au marteau et au burin un espace pour y accoler le petit sanctuaire. Tous les travaux de terrassement, maçonnerie, charpente et couverture ont été l’œuvre des personnels des Eaux et forêts. En 1965, la chapelle était née. Durant de longues années, la chapelle a été fleurie par Charles et Rose Klein. Depuis ces dernières décennies, c’est Agnès Keller qui s’en occupe. Le petit sanctuaire, lieu de dévotion et de ferveur, s’est enrichi au fil des visites et des ans de statuettes, tableaux, images saintes. En 2015, l’équipe de bénévoles s’est attaquée à la restauration. La commune a fourni certains matériaux. Une table de pique-nique et des bancs ont été installés. Le chemin d’accès a été pioché par une vingtaine de bénévoles, menés par Joseph Peter, inspecteur des sentiers du Club vosgien. Ce sont eux qui ont proposé de dédier la chapelle à saint Hubert, patron des forestiers et des chasseurs. »

→ Joseph Peter est maintenant président du Club Vosgien de la vallée de Saint-Amarin, et président départemental du Club Vosgien 68.

QUELQUES RAPPELS :

► Vous trouverez le dernier tableau Excel permettant l’accès choisi à tous les circuits de ce blog (jusqu’au R 601 inclus) sur le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2023/05/nouvelle-mise-a-jour-du-tableau-excel.html - et grand merci à Jean-Yves pour son travail régulier de mise à jour !

→ Les autres articles, qui ne sont pas des randonnées, sont listés sur ce tableau Excel dans l’onglet ‘‘articles divers’’ ; on les trouvera aussi, par catégories (service, découvertes, nature & environnement), sur la page d’accueil du blog, en cliquant sur le pictogramme Menu (en haut et à droite).

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La chapelle St-Nicolas était longtemps isolée, en pleine forêt ; la voilà maintenant sur un itinéraire balisé de randonnée. Cela ne devrait pas trop nuire à son charme…