→ 19,2 km ~ D+ 46 m ~ UN PEU DIFFICILE (3/6) ~ *** ~ Compatible VTT.
Faire un circuit des Trois Châteaux au départ de Rixheim, qui plus est aux abords de la forêt de la Harth et du canal du Rhône au Rhin, c’est un peu osé, non ? Pas du tout, cette randonnée nous fera vraiment découvrir 3 châteaux, et bien d’autres choses encore ! Comme elle est longue, nous lui consacrerons toute une journée, et malgré le dénivelé quasi-nul, elle est classée ‘‘un peu difficile’’ : elle s’adresse néanmoins à tous les marcheurs, un peu entraînés quand même… Attention : pour une fois, cet itinéraire n’est pas balisé ‘‘Club Vosgien’’.
Sous l’aspect d’un magnifique château-fort médiéval de plaine, se cache en réalité une ferme, construite en 1930, en béton armé façon Ligne Maginot, par la famille Burrus, sur le domaine agricole de Hombourg. Elle pouvait abriter 150 vaches et se voulait ultra-moderne, avec des abreuvoirs automatiques et 4 tours rondes d’angles, qui étaient en réalité des silos à grains !
Départ et arrivée : parking du Pont du Bouc (1) à RIXHEIM : depuis Rixheim, non loin de Mulhouse et de l’Ile Napoléon, prendre la D 108, direction Ottmarsheim, et aussi Le Trèfle et La Passerelle (une pharmacie avec pôle médical servira de repère au carrefour). Dès la sortie de la ville, on traverse la forêt de la Harth, ou Hardt (2) ; juste avant la montée vers le pont, prendre la petite route goudronnée sur la droite (le panneau est visible seulement dans l’autre sens), et on arrive bientôt sur un très vaste parking non macadamisé (→ il est conseillé de ne pas laisser d’objets de valeur en vue dans les voitures). Temps de marche : 4 h 30 mn (A). Distance exacte : 19,2 km (B). Dénivelé positif : 46 m (B), sans compter la petite montée à l’ancien observatoire. Difficulté particulière : aucune, si ce n’est la longueur de ce circuit ! Conseils : chaussures légères genre baskets, ou chaussures de randonnée basses tiges, les bâtons n’étant guère utiles ; on emportera un bon casse-croûte, en plus des barres énergétiques, des fruits et de la boisson pour la journée. Date et conditions météo de cette rando : 06/03/2019, temps dégagé mais brumeux, se couvrant en fin d’après-midi ; températures (C) au départ + 15° et à l’arrivée +18° ; vent soutenu et frais de secteur sud-est. Participant : moi-même. Niveau de ce circuit : un peu difficile (3/6). Intérêt : extrêmement intéressant ***. Compatible VTT : oui, à 100%.
LA CARTE :
DESCRIPTIF :
Depuis l’entrée du parking, prendre la piste cyclable qui va vers le pont : passer à gauche sous ce pont, et nous voici sur ‘‘Le chemin de mémoire des combats dans la Hardt, hiver 1944’’, comme l’explique un panneau.
Sur l’autre rive se trouve le char Sherman ‘‘Rochefort’’ ; de notre côté, un monument a été élevé en souvenir des combats de la Hardt (novembre et décembre 1944).
Ce canon type 155 est résolument tournée vers l’Allemagne (3), mais le Conseil des Aînés de Rixheim reste serein…
Après le monument, monter vers le canon et continuer la piste cyclable vers la gauche, ce qui nous permettra de passer en toute tranquillité sur le pont, qui enjambe le canal du Rhône au Rhin, bief de Niffer (4). En bas de la descente, avant le carrefour avec accès à l’autoroute, traverser la D 108 et continuer jusqu’à un tout petit parking : prendre alors le sentier qui part en angle droit vers la droite. Assez vite, on grimpe sur la berge du canal, que nous suivrons vers la gauche, plein Est donc.
Plus loin, un peu après un crochet autour d’une zone de tranquillité (barrière sur le chemin) pour la faune aquatique, on verra sur notre gauche une parcelle non arborée, qui est en réalité une zone de captage d’eau ; immédiatement après, prendre le chemin qui descend sur la gauche. Après une barrière en bois, continuer vers la droite : ce chemin forestier carrossable et empierré est doublé sur sa droite par une piste cyclable et piétonne de sable, très agréable à marcher, et que nous suivrons jusqu’à l’entrée de Hombourg.
Le chemin empierré est sur la gauche, la piste cyclable et piétonne sur la droite ; quelques bancs permettent de souffler.
Sur notre droite coule un petit canal d’irrigation, qui démarre du canal du Rhône au Rhin à l’écluse de Hombourg (nous la verrons au retour), et alimente la ‘‘cascade de la Hardt’’, qui est notre première découverte. On y arrive bientôt, à la sortie de la forêt, et l’ouvrage est impressionnant ! Un panneau en explique l’utilité, et comme je n’ai rien trouvé sur Internet, il faut venir le lire sur place…
Continuer tout droit (le village de Hombourg est devant nous), et environ 50 m après la cascade, prendre le chemin de terre partant sur la droite. Nous longeons un petit étang, et après un ancien transformateur électrique, nous arrivons sur une petite route goudronnée, avec sur la droite le premier château de cet itinéraire, à l’entrée du domaine de Hombourg (5), qui est aussi terrain de golf.
En arrivant, prendre la petite route goudronnée vers la gauche ; assez vite, elle part encore vers la gauche, et nous aussi, le chemin tout droit étant en propriété privée (nous verrons cette ferme étonnante dans quelques minutes). Au Cédez le Passage, continuer tout droit jusqu’au giratoire, et prendre alors à droite la D 468 : nous bénéficions d’une bande cyclable sur le côté droit. Nous arrivons devant le deuxième château du circuit, qui ressemble à un ouvrage du Moyen-Âge ! C’est la ferme Burrus, ou château-ferme (6). On notera que la grosse et courte cheminée correspond à une petite distillerie, destinée à la production de sucre, les betteraves sucrières étant produites ici depuis 1829 (les Burrus furent même les premiers à les cultiver en Alsace).
En face de la grille, quitter la D 468 et prendre la petite rue goudronnée qui part à gauche. Au bout, continuer vers la droite ; on arrive sous une ligne électrique très-haute-tension (station de pompage), et on part vers la gauche sur le chemin empierré. Continuer ensuite à droite sur une nouvelle petite route goudronnée, jusqu’au panneau indiquant les ruines du château de Butenheim.
Le maïs bénéficie d’un arrosage intensif, et on voit encore quelques petites haies en limites de parcelles.
Au panneau, prendre à droite ce chemin de terre. Nous avons bientôt sur notre gauche un petit massif forestier, qui cache une butte avec des choses intéressantes ; au bout de ce massif, prendre le chemin à gauche, et on verra un panneau explicatif. Derrière ce panneau, un chemin nous amène aux ruines de Butenheim (7), très liées à l’histoire de Hombourg (ces ruines sont actuellement sur le ban de la commune de Petit-Landau).
Reprendre la marche sur le chemin de terre ; au bout, juste avant d’arriver sur la route (c’est la D 468), prendre à gauche le chemin herbeux qui la longe en contrebas. Nous arrivons au hameau ‘‘Ferme St-Martin’’, commune de Petit-Landau, et nous remontons alors facilement sur la route. Juste après le transformateur, une étonnante maison est en réalité un ‘‘séchoir à tuiles à pan de bois’’ des 15ème et 16ème siècles (il fonctionna jusqu’au 19ème siècle) : on lira sur place un panneau très détaillé. Juste en face se trouve la petite chapelle St-Martin (8).
Continuer à longer la D 468, en profitant du chemin herbeux qui est en contrebas, côté gauche. À l’entrée du virage, juste avant la glissière de sécurité, prendre le chemin rural partant sur la gauche (vitesse limitée, direction ferme Sutter) ; avant la première maison, partir à droite sur la petite route goudronnée. Nous arrivons bientôt à Petit-Landau.
→ Un peu d’attention s.v.pl. Nous étions rue de l’Église ; prendre la 1ère à droite, rue de Louhans, puis à gauche, rue St-Martin ; au bout, à droite, rue des Vergers ; au Stop, à gauche (rue des Jardins) ; au Stop suivant, à droite, et nous sommes sur la D 56I. Nous sortons de Petit-Landau et arrivons à un carrefour (absence de trottoir et salle polyvalente à droite) : traverser la D 468, et continuer en face, tout droit donc, direction Canal du Rhône au Rhin. Sur notre gauche se trouve la petite chapelle de la Vierge (9).
Nous traversons une zone d’activités de plein-air, terrains de foot à droite et terrains hippiques à gauche. Après, nous bénéficions d’une piste cyclable, sur le bord droit de cette route, qui est la D 57. On traverse un petit bout de forêt ; en prenant le chemin partant vers la droite, juste sur une trentaine de mètres, on verra un énorme bunker, qui a énormément souffert. Peut-être un ouvrage de la Ligne Maginot… (10).
Revenir sur la piste cyclable, qui s’arrête très vite, alors que nous arrivons au pont de franchissement du Canal du Rhône au Rhin, qu’on appelle ici Canal de Huningue. De l’autre côté, il suffit d’enjamber la glissière de sécurité et de descendre tranquillement pour rejoindre la piste cyclable, laquelle repart vers les Vosges et le nord : elle nous ramènera jusqu’au parking du Pont du Bouc ! Le reste, qui ne présente donc aucune difficulté d’itinéraire, est en images…
Sur la piste cyclable, on rencontre aussi des marcheurs, des joggeurs, et des inconditionnels de la trottinette ou des patins à roulettes.
Un ancien observatoire (mais pour observer quoi ?) est en surplomb, sur notre gauche : la montée est décevante, l’endroit étant dégradé et sale.
Ces deux grosses péniches repartent après avoir déchargé leurs cargaisons au port pétrolier de Mulhouse-Ile-Napoléon.
Ces ustensiles sont fréquents sur les bords du canal, j’ignore leur utilité ; voici, sur l’autre rive, l’écluse de Hombourg, d’où part le canal de la Hardt.
Deux haltes permettent, sur ce bief de Niffer, l’accueil de petits bateaux de plaisance, celle de Petit-Landau…
Sur cette vieille tige d’arbre paraissant morte, la vie a repris le dessus ; qui n’a jamais fumé de lianes ?
Ceux qui pratiquent l’aviron sont en général des sportifs, mais on trouve aussi de simples amateurs : tous semblent ramer et avancer en marche arrière…
Juste avant d’arriver au Pont du Bouc, descendre le petit chemin à gauche, qui passe entre une table et ses bancs en béton, et une autre plus classique en bois : on retrouve le parking et la voiture après une marche dynamique de 4 h 30 mn (A).
→ Cette randonnée a été largement inspirée par un circuit vélo de l’ami Max Tissot, parue sur son blog Velomaxou, lien direct https://velomaxou.com/2019/03/05/hardt-a-vtt/?fbclid=IwAR1Jw7XRazC_9BCo1xcQaopJdV1EVS2rttE2OcyRcAwKbDTEr1_KHuNSmwc
Textes et photos : Pierre Brunner, mars 2019.
NOUVEAUTÉ OPENRUNNER :
L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS :
https://www.openrunner.com/r/9654738
(A) LE TEMPS INDIQUÉ ICI est celui d’un randonneur entraîné, marchant à une vitesse assez soutenue (4,25 km/h) ; il inclut les arrêts photos, la visite de Butenheim et la lecture des panneaux, mais pas les pauses.
(B) DISTANCE EXACTE ET DÉNIVELÉ POSITIF : ils sont calculés à partir de l’excellent site OpenRunner https://www.openrunner.com/
(C) TEMPÉRATURES : elles sont relevées, au départ et à l’arrivée, sur le thermomètre de la voiture.
NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 6 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici…
INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.
COMPATIBILITÉ VTT : c’est la nouveauté de l’année 2019.
NOTES :
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