→ 12,6 km ~ D+ 602 m ~ Un peu difficile (3/6) ~ ***
→ Cet article annule et remplace celui publié le 19 février 2017 (R 50), titre « Sickert : la tournée des cols », et qui n’est de ce fait plus disponible sur ce blog.
Le col du Sattelboden se trouve sur le GR 532, quand on descend du Belacker vers Masevaux. Ici, nous y monterons depuis Sickert, ce qui représente une distance et un dénivelé significatifs. Le circuit que je vous propose est donc destiné aux randonneurs qui pratiquent régulièrement cette activité : il réserve plusieurs belles découvertes, et est à prévoir sur la journée.
Départ et arrivée : petit parking avant la mairie-école et l’église, à SICKERT. Accès par la vallée de la Doller : au rond-point du Pont d’Aspach (Burnhaupt-le-Haut) prendre la D 466, direction Masevaux (attention au radar, qui est à double sens !). De suite après Masevaux vient Sickert : après le ralentisseur, prendre à droite, direction Sickert centre. La rue est étroite, la mairie-école et l’église sont sur la gauche Temps de marche : 4 h 30 mn (*). Distance exacte : 12,6 km (**). Dénivelé positif cumulé : 602 m (**). Difficulté particulière : la montée entre la chapelle Kutzakapalala et le Rocher de la Croix. Conseils : chaussures de randonnée basses ou moyennes tiges, les bâtons pour les seniors ; casse-croûte, boissons et en-cas énergisants. Date et conditions météo de cette rando : 08/10/2018, temps brumeux au départ (température 11°), bien ensoleillé ensuite (30° à l’arrivée, la voiture étant en plein soleil) ; pas de vent. Participant : moi-même. Niveau de ce circuit : un peu difficile (3/6). Intérêt : très intéressant ***.
LA CARTE :
Du parking, remonter la rue principale et prendre la 1ère à droite, rue St-Séverin, et suivre l’« anneau rouge », direction col du Luttersberg, qui est notre itinéraire. Tourner ensuite à droite ; plus haut, on arrive à une petite chapelle, en fait un oratoire, qui porte le nom curieux de Kutzakapalala (traduction : petite chapelle des chouettes) et a été récemment restaurée. De cet endroit, on doit avoir une belle perspective sur le petit village de Sickert (325 habitants) et le haut de la vallée de la Doller, mais ce jour-là c’était un épais brouillard...
Prendre à gauche, direction Luttersberg. À l’entrée de la forêt, on trouve une table et ses deux bancs, un aménagement communal qui est magnifique et permet d’installer une bonne dizaine de personnes ! La montée commence alors sur la droite (les seniors prépareront leurs bâtons), toujours en suivant l’« anneau rouge », et c’est du sérieux ! Nous sommes dans un chemin creux, qui a été bien abîmé par un gros engin de bûcheronnage. Le résultat ? Le chemin et ses ornières profondes sont jonchés de gros cailloux (arrachés par le passage de l’engin) et de branches et autres morceaux de troncs délaissés et abandonnés sur place. Seule consolation : la signalétique est parfaite !
On arrive sur un plateau avec des genets partout, et ce replat est le bienvenu ! De suite après, le sentier continue tout droit, direction Rocher de la Croix à 7 minutes. Nous arrivons au panneau ‘‘Rocher de la Croix’’, avec son point de vue, qui mérite le détour (50 mètres environ) : on découvre là une croix en bois, et un tout petit banc, marqué ‘‘CVM 2015’’, pour Club Vosgien Masevaux. Ce jour-là, le brouillard épais masque toute vue, mais il étouffe aussi les bruits de circulation dans la vallée.
Retour sur le sentier, direction Luttersberg, vers la gauche. Très courte descente d’abord, ça remonte un peu sur un ancien chemin forestier, puis ça redescend et on arrive au col du Luttersberg, alt 717 m, premier col de cette randonnée.
Nous partons à droite, « triangle rouge », direction Masevaux : notre objectif est juste de rejoindre le GR 532. On est sur un large chemin forestier qui bientôt descend fort, et on arrive (on peut aussi suivre strictement le « triangle rouge » qui zigzague sur la droite), à une place de bûcheronnage. Partir vers la gauche pour 50 m, jusqu’à une patte d’oie : nous ne suivrons plus le « triangle rouge » qui descend légèrement sur la droite, mais un large chemin empierré qui monte gentiment tout droit. Il n’a pas de repérage Club Vosgien, c’est normal, mais il se reconnaît à sa rigole (fer et béton) pour évacuer l’eau de ruissellement. En sept minutes, on fait la jonction avec le GR 532, « rectangle jaune », qui arrive en sentier, sur notre droite.
Une dizaine de minutes plus tard, ce GR 532 part sur la gauche, mais pas nous ! Nous continuons sur ce large chemin empierré, qui s’appelle Chemin du Sattel, et n’a pas de repérage du Club Vosgien, c’est prévu.
Nous passons sous un étrange rocher en surplomb : il évoque immanquablement un visage humain, mais lequel ? Sur la droite, la vallée est encore noyée dans le brouillard.
La montée se calme, et nous arrivons au col du Sattelboden, deuxième col de ce circuit, altitude 913 m : le secteur est en Natura 2000 (2). Un chalet refuge (3) y est implanté : solidement construit en gros rondins, daté de 1998, il est correctement isolé, avec une porte fermant bien et deux fenêtres. À l’intérieur, c’est propre et chaleureux, avec un petit poêle pour le chauffage (et la cuisson à la casserole, plusieurs modèles étant disponibles !), deux solides tables dont une en L, avec des bancs et quelques chaises, et diverses scies à bois ! À l’extérieur, un banc et une petite table contre le refuge, une robuste table et ses bancs, un emplacement de feu, et un appentis avec du bois de chauffage en réserve. L’endroit est idéal pour la pause casse-croûte, mais il ne faudra pas trop manger, parce que la montée n’est pas terminée…
Une source est indiquée à 50 m, en contrebas d’un conteneur en fer (pour le matériel des forestiers) mais le sentier a été abimé par des branches et elle est tarie. Le col est un important carrefour de chemins de randonnée, tous parfaitement balisés.
→ Dans cette montée, concentré que j’étais sur l’effort, j’ai loupé le sentier GR 532 qui part normalement sur la droite… J’ai continué sur le chemin, vexé d’être éloigné du sommet : j’ai compris mon erreur lorsque le chemin a commencé de descendre, et que j’ai vu les panneaux du GR 532 dans l’autre sens. Le sentier était bien là, je l’ai suivi un moment dans l’autre sens pour voir ces rochers : il y en a deux séries, et ça en vaut vraiment la peine.
Nous sommes bien sur le Hirtzenstein (4), altitude 1017 m, point culminant de notre randonnée. En face, sur la droite, on voit bien la zone appelée ‘‘Réserve Naturelle Régionale de la Forêt des Volcans’’, avec le Vogelstein et le Fuchsfelsen en contrebas.
Retour impératif sur un chemin forestier ; plus bas, on part sur la gauche, et on continue simplement ce chemin, en se laissant guider par le « rectangle jaune ». On arrive à un croisement : abandonner le GR 532 et partir à droite, « rectangle jaune-blanc-jaune », direction Masevaux, Sickert, Wegscheid, par Luttersberg.
Cet itinéraire aborde une bonne montée dans les rochers, et j’attends un point de vue : il est là, et il faut monter sur la droite. C’est un peu l’aventure, mais on arrive à un panneau circulaire annonçant ‘‘Roches du Galgenstein, altitude 970 m’’, et c’est le ‘‘point de vue’’ qui figure sur la carte : on peut d’abord aller vers la droite, jusqu’à un promontoire (il y a même une borne), la vue y est intéressante, sans doute vers l’ouest.
Revenir au panneau rond, et monter sur son arrière, en suivant le petit panneau ou on a écrit ‘‘point de vue’’. Cette fois, le panorama est plein sud et en plein brouillard, mais on voit bien le dispositif rocheux du Galgenstein (5).
Redescente jusqu’au chemin (on peut ranger les bâtons), qui devient sentier en forte descente, et les nombreux panneaux du Club Vosgien sont rassurants.
Le sentier arrive sur un chemin, et là il faut partir sur la gauche, le signe de balisage arrive un peu plus loin. Une descente vigoureuse débouche sur un chemin : partir alors sur la droite, toujours « rectangle jaune-blanc-jaune », direction Wegscheid Sickert par col du Sickertbach.
Ce chemin est caillouteux, et plus loin il devient terreux. C’est là qu’il faut faire attention : on quitte le chemin pour prendre un petit sentier qui part sur la droite. Ce sentier est sympa, mais il ne dure pas longtemps. Quelques minutes après, on arrive sur un chemin forestier qu’on prend vers la gauche d’abord, et vers la droite ensuite, les panneaux fléchés se voient bien.
Nous arrivons au col du Sickertbach, troisième et dernier col de cette randonnée : même s’il n’est pas annoncé nominativement sur le terrain, il l’est sur la carte, et il s’agit bien d’un col au sens géographique du terme. Il faut alors prendre le sentier qui descend sur la gauche, en suivant le panneau « disque bleu », direction Sickert.
On arrive sur un chemin forestier, que nous suivrons vers la gauche, et qui va nous emmener tranquillement jusqu’à Sickert. Une petite halte est possible au nouveau chalet Roger Gaugler, tout proche (6).
Pour la suite, on restera sur le large chemin ; une variante existe, par la source, mais celle-ci est tarie, et son itinéraire n’est guère agréable, alors que le chemin l’est pleinement : il nous suffit de suivre le repérage « disque bleu ».
Avant d’arriver au village, on fera un clin d’œil à la minuscule grotte, à droite du chemin (il y a en face, dans un pré, une baraque en bois qui a le look d’un vieux wagon à bestiaux) ; et je termine avec la rencontre avec deux cavalières, qui semblent sortir de la brume.
Après une fontaine sur la gauche, eau non potable mais tarie elle-aussi, on retrouve la rue Principale. Il suffit de descendre tout droit, et on arrive bientôt au parking, après la mairie-école et sur le côté de l’église, après une randonnée de 4 heures 30 minutes (*).
Textes et photos : Pierre Brunner, octobre 2018.
→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/9921242
(*) LE TEMPS INDIQUÉ ICI est celui d’un randonneur entraîné, marchant à une vitesse moyenne à soutenue ; ce temps inclut les arrêts photos et les montées aux rochers du Hirtzenstein et du Galgenstein, mais pas les pauses.
(**) DISTANCE EXACTE ET DÉNIVELÉ POSITIF : ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/
NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 6 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici…
INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.
J’AI PARTICULIÈREMENT AIMÉ :
NOTES :
Si vous cherchez quelque chose de précis, écrivez-le simplement dans le rectangle pâlichon « Rechercher », en haut et vers la droite sur l’écran d’accueil, puis cliquez sur la loupe. Naturellement, la recherche ne s’effectue que sur ce blog LTD RANDO 68.
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