MULHOUSE : DES PONTS ET DES PASSERELLES (R 142)

25 Mars 2018

→ 13,3 km ~ D+ 78 m ~ Facile (2/6) ~ **

Ce circuit n’est pas une randonnée, mais plutôt une promenade, mi- urbaine et mi- champêtre. En partant de Mulhouse, nous longerons tantôt l’Ill et tantôt le canal du Rhône au Rhin, à la recherche de ponts et de passerelles, entre Brunstatt au sud et la Gare Centrale au nord. C’est une motivation comme une autre, et au final ce circuit facile, familial et sans prétention sportive se révélera très plaisant. Bonne dégustation, et grand merci à Geneviève et à Max pour m'avoir inspiré cette balade !

Le nouveau pont de La Fonderie assure la liaison entre deux quartiers anciens de Mulhouse, celui de la Fonderie et celui du Hasenrain ; l’achèvement de la rocade sud lui confère à présent une importance cruciale (1).

Départ et arrivée : parking le long du stade nautique à MULHOUSE. Selon les plans, il se situe soit rue Léo Lagrange, soit rue de Dornach ; disons donc entre le rond-point Maurice et Katia Krafft (en face de l’entrée du stade nautique et d’un McDo, avec une ligne Tram qui le traverse) et le pont sur l’Ill, à l’entrée de Brunstatt. Temps de marche : 3 h (*). Distance exacte : 10,3 km. Dénivelé positif : 78 m (**). Difficulté particulière : aucune. Conseils : chaussures légères et souples, les bâtons étant évidemment inutiles, même pour les seniors ; on emportera juste un peu d’eau. Date, heure de départ et conditions météo de cette rando : 24/03/2018, départ à 13 h 45 ; temps très ensoleillé et doux (températures au départ 12° et à l’arrivée 17°), pas de vent. Participants : Geneviève Gluck-Redomier et moi-même. Niveau de ce circuit : facile (2/6) (***).

CARTE DE LA RANDONNÉE :

Carte de randonnée IGN au 1/25 000ème 3720 ET (Mulhouse). → Les heures de marche sont indiquées en bleu, cerclé de violet.

► Mise à jour le 22/02/2025 : un lecteur-pratiquant de ce blog, Yves Z. que je remercie, a effectué ce circuit récemment (février 2025), et me signale 2 précisions :

La trace GPX que je ne donnais pas est à présent sur le lien OpenRunner https://www.openrunner.com/route-details/20747100
Le balisage indiqué un moment en ‘‘disque rouge’’ est en réalité maintenant ‘‘anneau rouge’’.

LE DESCRIPTIF :

Juste avant le pont sur l’Ill, après le panneau « Bienvenue à Brunstatt », prendre à droite l’allée goudronnée, qui est le Sentier de l’Ill. Les habitués des signes de repérage du Club Vosgien verront un « rectangle bleu-blanc-bleu » et un « losange bleu », ce dernier étant pour nous.

Accueil par un panneau rigolo…

… et un autre, un peu fatigué, mais qui a l’avantage de donner les noms de tous les lieux du secteur.

On peut évidemment descendre sur le sentier au bord de la rivière ; on reviendra peu après sur le chemin, qui est aussi piste cyclable. Nous voici dans le ‘‘Bois des philosophes’’ !

Un bras mort de l’Ill..

… et la faune classique du secteur : un couple de canard colvert et un ragondin (2).

La silhouette caractéristique du ragondin.

On arrive rapidement à une passerelle, réalisée en 2005, qui permet d’accéder à des terrains de sport et au collège Pierre Pflimlin de Brunstatt-Didenheim.

La passerelle, dont le nom est simplement « Passerelle du collège » (3).

Continuer tout droit, sans traverser. Peu après, on quitte le chemin pour suivre un sentier, toujours « losange bleu », qui s’en va vers la gauche un peu plus loin. Nous sommes toujours sur le Sentier de l’Ill, laquelle amorce un beau virage ; les maisons à notre droite sont celles de Didenheim.

Un tournant dans le cours de l’Ill, tout en douceur.

On arrive au pont Erbland (4), sur la D 8 bis entre Brunstatt et Didenheim. On quitte alors le sentier pour traverser ce pont sur l’Ill, et on continue sur le large chemin de terre qui part à droite, juste avant une stèle à la mémoire d’un soldat décédé ici en 1944.

Le pont André Erbland sur l’Ill…

… la stèle, et notre chemin (barrière en métal).

Nous sommes maintenant sur l’autre rive de l’Ill, qu’on ne voit d’ailleurs plus. On arrive à un système hydraulique récent et étrange en pleins champs, destiné à contenir les crues de l’Ill (5) : construit sur une colline, il est équipé de deux séries de trois vannes, disposées à angle droit.

La deuxième partie du barrage de protection surélevé ; au fond, les collines de Brunstatt.

Une fois en haut de cette colline de terre, prendre le chemin qui part à gauche : on passe sous une ligne haute tension, et on arrive au bord du canal du Rhône au Rhin : traverser ce canal (écluse), puis le passage à niveau sur la voie ferrée, et continuer la petite route goudronnée. Nous voici à la chapelle de la Croix du Burn, à Brunstatt (6). Dans un parc arboré, on a droit à la totale, « dans un style hétéroclite romano-gothique orientalisant » : la chapelle, un chemin de croix, des gisants et crucifix, une grotte de Lourdes, sans oublier le puits et la source !

La chapelle de la Croix du Burn..

… et le détail de sa cloche.

Le puits.

La visite termine la première heure de cette promenade (*). Repartir en arrière, et juste avant le passage à niveau, prendre la petite route Bachmattenweg qui part sur la droite, en Zone 30. On passe sous une route nouvelle, et peu après, en arrivant à hauteur d’un groupe de petites maisons, on trouve un passage à niveau sur la gauche : on le traverse, on passe à nouveau sur le canal (écluse), et on rejoint une piste cyclable macadamisée. Prendre à droite, pour le retour vers Mulhouse.

Le canal du Rhône au Rhin, photographié depuis la petite route sur l’écluse.

On dirait la tête d’un jeune caïman, qui dépasse de l’eau…

Les berges ont ici beaucoup souffert de l’action des ragondins ! On arrive bientôt à hauteur de ce qui fut un chantier quasi pharaonique : le passage de la route D 8 bis sous le canal et sous la voie ferrée, avec arrivée directe au giratoire en face de l’église toute blanche de Brunstatt.

Les voitures passent maintenant en-dessous…

… alors qu’à notre niveau le canal (écluse) et la voie ferrée (caténaires) n’ont pas bougé.

Cette hélice de bateau rappelle la période où le canal était encore beaucoup utilisé.

Continuer tout droit : la piste cyclable longe tranquillement la première partie de la voie sud, limitée à 50 km/h et qui elle-même longe le terrain de camping avant une zone sportive. Puis une colline, sous laquelle s’enfile, en un étrange et rapide tunnel, la voie ferrée unique dite de ceinture.

La voie ferrée disparaît à gauche sous une petite colline…

Cette passerelle permet de passer sur le canal.

On passe sous la voie ferrée ; de suite après, la piste cyclable part à droite sur une passerelle qui lui est réservée, direction Gare Centrale, afin de retraverser le canal, qui n’a pas fière allure en-dessous !

Après la passerelle, descendre de suite à gauche pour un petit raccourci terreux. On retrouve la piste, qui passe maintenant sous le pont de la Fonderie (7) : ouvert en 2006, il est sans conteste le plus bel ouvrage de notre parcours.

Le pont de La Fonderie est un bel ouvrage d’art !

Nous continuons tout droit, et la piste passe ensuite sous le pont du Noyer : la structure étant très rouillée et en fort mauvais état (un morceau de poutrelle s’est même détaché !), il est définitivement fermé à la circulation ! La 2^ème heure du circuit se termine (*). On arrive rapidement à un nouveau giratoire, un peu avant le pont d’Altkirch, en fer et qui enjambe les voies ferrées. Le dernier tronçon de la voie sud part d’ici avant de s’enfiler sous la gare, et ce chantier fut lui-aussi pharaonique !

Depuis le nouveau giratoire, le départ du nouveau tronçon de la voie sud, et le pont d’Altkirch.

Sauf erreur, ici était autrefois le Cinétrain de Mulhouse, qui diffusait jours et nuits ses « films cochons », comme on disait alors ; on voit à présent l’entrée du tunnel de la voie sud.

Nous quittons la piste cyclable pour monter jusqu’au carrefour équipé de feux ; on prend alors à gauche le pont sur le canal, et de suite après encore à gauche l’escalier qui descend sur l’autre rive. On traverse la rue (quai d’Isly) pour emprunter la piste longeant le canal, vers la droite. Cet itinéraire est repéré en « disque rouge » Club Vosgien, et après le pont du Noyer on continue tout droit.

Avant d’arriver à hauteur du pont de La Fonderie, on traverse, et on arrive derrière l'université de La Fonderie (8), et plus spécialement son unité de chauffage !

L’Université La Fonderie, et son unité de chauffage.

On traverse la rue de la Fonderie (9), en face de la nouvelle résidence universitaire La Quai. Continuer tout droit quai d’Isly, et on bénéficie d’un trottoir pour passer sous la voie ferrée. De suite après, prendre le sentier qui grimpe à droite sur la petite colline : nous retrouvons le chemin de fer de ceinture et l’entrée de son tunnel. À notre droite, voici l’ancienne usine SACM (10) : les bâtiments administratifs semblent avoir été convertis en habitations, avec des balcons et une partie surélevée largement vitrée, alors que l’usine a au moins partiellement retrouvé une activité, là où les fenêtres sont ouvertes. L’autre voie ferrée, avant la SACM, file vers Colmar et Strasbourg.

Les bâtiments de l’ancienne SACM.

Descendre en face du terrain d’auto modélisme du mini car-club Mulhouse, et rester sur la droite, le long d’un grillage. Prendre le chemin de gravier qui part sur la gauche : après un petit pont, on arrive à hauteur de la colline dite Cockrouri (11). Nous avons toujours le signe « disque rouge » sur les arbres.

La colline du Cockrouri, végétalisée et sans doute impénétrable.

Nous longeons l’Ill, avec de l’autre côté le grand stade de l’Ill. Pour nous, après les terrains de rugby, nous arrivons bientôt à hauteur de notre dernière passerelle, connue à Mulhouse sous le nom de « Pont Chinois » (12), on comprendra facilement pourquoi. Nous grimpons sur cette passerelle, qui est bien la seule "difficulté" (en terme dénivelé) de notre circuit !

Le ‘‘Pont Chinois’’ et son ragondin attitré.

La Maison des Berges et les précisions indispensables.

En bas, nous partons vers la gauche en suivant le « losange bleu », en passant d’abord à côté de la guinguette « Maisons des Berges » (13). Puis on longe le stade nautique et on retrouve rapidement la rue Léo Lagrange (ou de Dornach), qu’il suffit de traverser pour rejoindre la voiture, après 3 heures (*) d’une promenade bien sympathique.

Textes et photos : Pierre Brunner, mars 2018.

(*) LES TEMPS INDIQUÉS ICI sont ceux de randonneurs certes entraînés, mais marchant pour une fois à une vitesse modérée ; ces temps incluent les arrêts photos, les découvertes et échanges avec d’autres promeneurs ; il n’y a pas eu de pause.

(**) DISTANCE EXACTE ET DÉNIVELÉ POSITIF : ils sont calculés avec le logiciel http://www.mygpsfiles.com/fr/ .

(***) NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 6 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici…

NOTES :

Initialement, le dernier tronçon de cette voie sud, avec un tunnel de 800 m passant sous la gare et l’avenue du Général Leclerc, devait être mis en service fin 2017 : ces dates ont été pieusement enlevées sur le panneau de chantier… L'itinéraire est à présent ouvert ! On trouvera des précisions sur ce tracé avec le lien http://www.mulhouse.fr/fr/la-voie-sud/
Concernant le ragondin, considéré en France comme une espèce invasive susceptible d'être classée nuisible, on lira par exemple l’article sur Wikipédia avec le lien sécurisé https://fr.wikipedia.org/wiki/Ragondin . Au bord de l’Ill, il est interdit de le nourrir.
On trouvera quelques renseignements sur les liens sécurisés https://structurae.info/ouvrages/passerelle-du-college-1 ou https://realisations.groupebriand.fr/realisation/26-charpente-metal/237-passerelle-de-brunstatt.html
André Erbland a été Conseiller Général (groupe centriste) du canton de Mulhouse sud, de 1967 à 1988. Il avait été l’adjoint et « dauphin » initial du maire de Mulhouse Émile Muller, avant d’être affecté par de sérieux problèmes de santé.
On lira à ce sujet un article paru dans le journal « L’Alsace », et accessible pour une fois, sur le lien sécurisé https://www.lalsace.fr/haut-rhin/2017/04/07/le-second-barrage-de-protection-est-lance Je signale une petite erreur dans la dernière phrase de cet article : nous ne sommes pas ici en aval de Mulhouse, mais bien en amont…
Pour la chapelle, voir par exemple le lien http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/68-Haut-Rhin/68056-Brunstatt/140379-ChapelledelaCroix-du-Burn ; pour la source, voir le lien http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=68056_2 . On verra aussi un petit article de de belles photos sur le même hébergeur que ce blog, avec le lien http://alsaceocoeur.over-blog.com/2015/03/chapelle-du-burn-brunstatt.html
Pour ce pont, voir le lien https://structurae.info/ouvrages/pont-de-la-fonderie-2006
Dépendant de l’Université de Haute Alsace (UHA), elle assure les formations en sciences économiques, sociales et juridiques.
Concernant le quartier de La Fonderie, voir le lien sécurisé Wikipédia sur https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fonderie_(Mulhouse)
Pour la SACM, on pourra encore faire appel à Wikipédia, avec le lien sécurisé https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_alsacienne_de_constructions_m%C3%A9caniques
Comme son nom l’indique, la SACM y entassait les scories issues de sa fonderie ! La colline, qui fut longtemps un lieu de promenade et un terrain de jeux pour les gamins, est à présent bien végétalisé. On trouvait jadis sur ses pentes le bouillon blanc, récolté par les grands-mères pour faire des tisanes.
Il a été construit en 1957 pour permettre en dessous le passage de voiliers qui s’entraînaient et compétaient parfois sur ce plan d’eau. Réalisé en béton armé, il est uniquement destiné aux piétons.
Voici une petite page d’histoire : jusque dans les années 50, il y avait au bord de l’Ill deux sortes de bains : ceux de l’US Mulhouse, installés sur cette rive, comportaient un bassin fermé (accès payant), et une passerelle en bois qui permettait de se baigner dans l’Ill (accès libre). La maisonnette était alors la maison du maître-nageur de ces bains. Quant aux fameux Bains de l’Ill, ils étaient installés depuis 1886 sur l’autre rive et plus haut, à l’emplacement actuel d’un restaurant, et restèrent fréquentés jusqu’à l’ouverture du stade nautique, en 1962 ! Concernant la guinguette, on explorera tranquillement le blog de l’association Vitarue 2.0 sur le lien http://www.vitarue.com/maison-des-berges.html J’espère que ces renseignements sont exacts : j’ai eu beaucoup de mal à trouver des faits précis sur Internet !

ANNEXE : À PROPOS DES BAINS DE L’IILL À MULHOUSE

Sauf erreur, il y avait à Mulhouse, dans les années 50-60, mais sans doute bien avant, deux baignades dans l’Ill, entre Brunstatt en amont (vers le haut) et la SACM en aval :

• Les « Bains de l’Ill », sur la rive droite, à l’endroit où se trouvait ensuite le restaurant de même nom (rue de Dornach), actuel restaurant « Le Secret » je crois. Il y avait aussi, de ce côté, une petite base nautique, avec bateaux à voiles et pédalos. Il s’agissait de bains ‘‘grand public’’, qui ont fonctionné jusqu’à l’ouverture du stade nautique en 1962. Voici 4 photos illustrant ces bains de l’Ill.

Bains de l’Ill (carte postale non datée).

Bains de l’Ill (1950, archives municipales)

Bains de l’Ill (1961, photo couleurs, avec les pédalos et le pont chinois)

Bains de l’Ill (1961, les plongeoirs)

Une fidèle lectrice du blog, mulhousienne je suppose, attire mon attention au sujet de cette photo, attribuée à Mulhouse par les archives municipales de cette ville, ce qui est une erreur. Mais explicable, puisque l'endroit avait été baptisé ‘‘Mulhouse-Plage’’, sauf qu’il était.. à Richwiller ! Le titre (et sans doute aussi la date) est donc erroné. Toutes les explications sont sur le lien https://www.geocaching.com/geocache/GC45YW3_4-richwiller-mulhouse-plage-gare?guid=bb70ae0b-3d5b-458e-b42e-f944d2c4e9ed

Extrait : « À l'ouest de Richwiller, juste avant la voie ferrée, une gravière a été exploitée à partir de 1925 pour l’aménagement de la gare de triage et la construction du pont SNCF. En 1945, les époux Heckel-Wersinger, garagistes de Pfastatt, deviennent les acquéreurs et exploitants de ce plan d'eau de 6 hectares entouré de 10 hectares de forêt. Ils le dénommeront "Mulhouse - Plage". Ce lieu est même surnommé la "Riviera" des Mulhousiens.

Les jours de canicule, les visiteurs arrivent par milliers. Diverses compétitions sont organisées (Mulhouse ne possède pas encore de piscine de plein air). Fait marquant, lorsque l'abbé Simon s’élança du haut d'un plongeoir de 35m, en 1956. Victime de son succès, "Mulhouse-Plage" doit être fermée pour des raisons de sécurité, plusieurs noyades ont en effet été déplorées. Ce lieu est aujourd'hui privé. »

• Les « Bains de l’USM (Union Sportive Mulhouse) », sur la rive gauche, de part et d’autre de l’actuelle Maison des Berges, qui était celle du maître-nageur des lieux. On trouvait là un bassin (accès payant), et un ponton permettait d’accéder librement à la rivière. C’était les bains des sportifs, et l’USM y organisait régulièrement des compétitions de natation et de water-polo. Les 4 photos suivantes montrent ces bains de l’USM.

Bains de l’USM (1955, vue générale, le bassin privatif, le ponton)

Bains de l’USM (1961, compétition de natation, les chronométreurs)

Bains de l’USM (1961, compétition de water-polo)

Concernant le « cockrouri », j’ai trouvé sur Internet le précieux témoignage que voici : « Que de souvenirs ! On avait creusé sous ce cockrouri des galeries, probablement des abris pendant la guerre. L'accès par une porte en fer en ayant été forcé, les clochards avaient investi les lieux. Une dame de ce milieu pittoresque avait d'ailleurs hérité du surnom : miss cockrouri. Il avait même été question un temps d'y construire un restaurant ! De là-haut, on voit très bien l'Ill pénétrer dans la SACM où elle déambule à ciel ouvert ». Plus récemment, la destruction de cette colline avait été envisagée…

(Annexe rajoutée le 27/03/2018 ; crédit photos Internet)

MULHOUSE : DES PONTS ET DES PASSERELLES (R 142)

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