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LTD RANDO 68
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STEINBACH : LES INÉDITS  (R 129)

STEINBACH : LES INÉDITS (R 129)

→ 11 km ~ D+ 477 m ~ Facile (2/6) ~ **

Le patrimoine du petit village de Steinbach, situé juste à côté de Cernay, a déjà fait l’objet de plusieurs articles sur ce blog (1), et pourtant il reste des choses et des sites à découvrir, ce que je vous invite à faire dans ce petit circuit, facile et donc familial. Bonnes découvertes !   

Joli coup d’œil en descendant sur Steinbach par le chemin de la cote 425 : les vignes engrillagées à droite, Cernay et la plaine en bas, et la Forêt Noire au fond.

Joli coup d’œil en descendant sur Steinbach par le chemin de la cote 425 : les vignes engrillagées à droite, Cernay et la plaine en bas, et la Forêt Noire au fond.

Départ et arrivée : emplacements de stationnement à l’entrée de STEINBACH. En partant de Cernay : au carrefour de la Porte de Thann (feux tricolores), continuer tout droit D 35, direction Vieux-Thann et Thann ; aux calvaires, prendre à droite la D35 II, direction Steinbach. On sort de Cernay et on entre en même temps dans Steinbach, et très vite on voit à droite, dans un espace de verdure, le « I » annonçant le panneau d’information « Bienvenue à Steinbach ». Prendre sur la droite et se garer là : il n’y a pas de parking aménagé, mais on trouvera sans peine quelques places. Temps de marche : 3 h 30 (*)Distance exacte : 11,0 km. Dénivelé positif : 477 m (**)Difficulté particulière : aucune. Conseils : chaussures légères de randonnée (les bâtons ne seront guère utiles) ; prévoir des aliments énergétiques, un fruit et de la boisson. Date, heure de départ et conditions météo de cette rando : 28/01/2018, départ à 13 h ; temps un peu couvert avec de belles éclaircies, températures  au départ et à l’arrivée + 8° ; vent d’ouest soutenu. Participant : moi-même. Niveau de ce circuit : facile (2/6) (***).

CARTES DE LA RANDONNÉE :

Carte de randonnée IGN au 1/25 000ème 3620 ET (Thann Masevaux).

Carte de randonnée IGN au 1/25 000ème 3620 ET (Thann Masevaux).

DESCRIPTIF :

Depuis le parking, repérer le sentier « triangle rouge » qui monte entre deux maisons : ce petit passage est bien sympathique, avec ses graviers et ses marches en bois.

Le panneau d’informations…

Le panneau d’informations…

… et le départ de notre circuit.

… et le départ de notre circuit.

On arrive sur une rue goudronnée ; continuer à monter à gauche, et dans le virage qui suit, quitter cette route et prendre le chemin empierré vers la gauche (panneau ‘‘sens interdit’’). On arrive dans les vignes : continuer tout droit.

Nous passons ici, et ces vignes ont déjà subi leur taille de printemps  (fin janvier !).

Nous passons ici, et ces vignes ont déjà subi leur taille de printemps (fin janvier !).

Le chemin fait un petit crochet droite-gauche, et on arrive à la chapelle St-Morand (2), du nom du saint-patron de Steinbach, et appelée aussi chapelle de la Loh, du nom du plateau.

La chapelle St-Morand : mais que fait donc cette poubelle juste devant ?!

La chapelle St-Morand : mais que fait donc cette poubelle juste devant ?!

La chapelle : détails du ‘‘fronton’’ et du clocheton.

La chapelle : détails du ‘‘fronton’’ et du clocheton.

Prendre à droite après la chapelle : l’église face à nous est celle d’Uffholtz. Tourner à gauche sur le chemin qui va vers la montagne, et on aperçoit le village de Steinbach sur notre gauche ; en arrivant à hauteur d’un mirador, faire un petit crochet droite-gauche, et continuer ce chemin « + bleu ». Après la vigne, on entre dans la forêt, avec un petit terrain de bicross ‘‘sauvage’’ sur notre gauche.

Les jeunes se sont aménagé un terrain de bicross, qui a même sa banderole, et des virages renforcés à coup de palettes !

Les jeunes se sont aménagé un terrain de bicross, qui a même sa banderole, et des virages renforcés à coup de palettes !

Petit crochet un peu plus haut, en suivant un chemin qui part sur la gauche, on arrive à un réservoir d’eau : daté de 1969, il ne semble plus être en activité, sauf pour les exercices de tags… 

Un des réservoirs d’eau de Steinbach.

Un des réservoirs d’eau de Steinbach.

→ Revenir sur le chemin « + bleu » et continuer la montée. Après une courte mais bonne grimpette, on débouche sur un très large chemin forestier : le suivre vers la gauche, et on arrive à un vieux banc bois-béton et à un croisement de chemins, le tout sur un plateau forestier.

La forêt est fort belle ici !

La forêt est fort belle ici !

Continuer tout droit, et 50 m après, prendre à gauche le chemin « disque rouge », direction Steinbach. Un rien plus loin, quitter ce chemin pour prendre à gauche l’itinéraire vers Schletzenburg (3) : ça monte un peu, et on arrive en quelques minutes sur un plateau, altitude 516 m (la carte IGN en donne 512) qui se termine par un rocher de porphyre, lequel a été, comme son homologue et voisin du Hirnelestein, creusé en observatoire d’infanterie pour l’armée française, durant la Première Guerre Mondiale (4). Cet observatoire tombe en ruines : heureusement, un vénérable et robuste chêne assure la tranquillité des lieux !

La signalétique vers le Schletzenburg.

La signalétique vers le Schletzenburg.

Le rocher de porphyre.

Le rocher de porphyre.

L’observatoire militaire : l’entrée, et le poste d’observation, bien caché.
L’observatoire militaire : l’entrée, et le poste d’observation, bien caché.

L’observatoire militaire : l’entrée, et le poste d’observation, bien caché.

L’abri, presque entièrement détruit.

L’abri, presque entièrement détruit.

Le grand chêne du Schletzenburg.

Le grand chêne du Schletzenburg.

→ Redescendre jusque sur le chemin « disque rouge », et le continuer vers la gauche. Juste après un large virage à gauche, après le dernier tas de bois, et 30 m avant le n° de parcelle 17, prendre le chemin non balisé et mal tracé qui part à droite, presque horizontal. Il descend peu après, et de plus en plus vite, alors qu’un autre chemin le rejoint. En bas, c’est un large chemin de terre qui plonge vers le Silberthal, rejoint alors par plusieurs autres chemins et ruisseaux. On débouche sur le premier parking : sans aller jusqu’à la route, prendre à droite vers les deux panneaux verts, « Parking à 100 m » et « mines St-Nicolas ». Au bout, suivre le panneau piéton et franchir la passerelle.

Cette passerelle est pour nous !

Cette passerelle est pour nous !

Suivre la route d’accès au Silberthal jusqu’au panneau d’informations « À la découverte du vallon de Steinbach » et aire de stationnement des bus. Prendre alors très légèrement à gauche le sentier qui grimpe vers la chapelle Ste-Thérèse, entre les parcelles n° 12 et 13.

Notre sentier grimpe juste à droite de la réserve incendie du Silberthal.

Notre sentier grimpe juste à droite de la réserve incendie du Silberthal.

Après quelques lacets et quelques marches d’escalier, on arrive à la chapelle Ste-Thérèse, altitude 480 m, dont l’histoire singulière est racontée à l’intérieur (5). Le plus étonnant est à gauche et en arrière de la chapelle : on découvre une ancienne entrée de galerie de mine : l’absence de halde indique que cette galerie n’a pas été exploitée, faute de découverte d’un filon.

La chapelle Ste-Thérèse…

La chapelle Ste-Thérèse…

… et l’entrée d’une ancienne galerie de mine, un peu en retrait.

… et l’entrée d’une ancienne galerie de mine, un peu en retrait.

Continuer la montée : on débouche sur un large chemin, qu’on prend vers la gauche, direction col de l’Amselkopf. On y arrive rapidement : altitude 557 m, point le plus haut de ce circuit. Équipé d’un banc, il est un important carrefour d’itinéraires, en deux parties. Continuer d’abord le large chemin légèrement sur la droite, et ensuite tout droit, « triangle jaune », direction Waldkapelle. Ce chemin descend légèrement, mais après un virage il remonte un peu (le chemin qui descend à gauche dans ce virage est un bon raccourci, si on veut sauter l’étape suivante).

Plus loin, prendre le sentier qui descend à gauche (il y a plein de panneaux juste avant, sans doute pour attirer l’attention), direction stèle Jacquot, « triangle rouge-blanc-rouge » et « anneau rouge ». Cette descente en lacets est rapide, et presque au bout on arrive face à la stèle (6).  

Le départ du sentier…

Le départ du sentier…

… et la stèle Anatole Jacquot : vue générale et détail de la plaque.

… et la stèle Anatole Jacquot : vue générale et détail de la plaque.

Continuer la descente : après quelques marches en bois, nous sommes maintenant dans la Bruderthal (= vallée des frères), dans laquelle coule un ruisseau (7). Nous partons à la recherche d’un ancien ermitage, ce qui nous prendra un peu de temps. On arrive sur un large chemin : le suivre vers gauche, dans le sens de la montée donc, en « + bleu » (ne surtout pas prendre le sentier de même signe). On arrive à un croisement de chemins, et nous y reviendrons après : prendre à gauche, « + bleu », directions Hirnelestein et Waldkapelle. Rester sur ce chemin une quinzaine de minutes, sans s’occuper des sentiers « + bleu », dont l’un monte à droite et l’autre descend à gauche. En arrivant presque au virage qui suivait pour nous le col d’Amselkopf (je parlais ci-dessus de raccourci possible), il faut repérer un maigre sentier qui descend sur la gauche, non balisé (à peine un trait de peinture bleue sur un arbre), vers le ruisseau. Avec un peu de chance, on arrivera à repérer là en bas un empilement de pierres et un panneau explicatif. Nous arrivons au niveau de ce qui fut autrefois un ermitage (8).    

Ce qu’il reste de l’ermitage, au fond du Bruderthal.

Ce qu’il reste de l’ermitage, au fond du Bruderthal.

Le magnifique panneau, qui fut inauguré en 2016.

Le magnifique panneau, qui fut inauguré en 2016.

La partie centrale, et un détail original.

La partie centrale, et un détail original.

Il faut ensuite remonter sur le large chemin, et le redescendre jusqu’au carrefour des chemins précédemment cité : continuer tout droit, direction ‘‘Aire de repos à 20 m’’, avec un « anneau bleu ».

L’aire de repos : le panneau Supaplatzla (place de la soupe) n’existe plus, et l’arbre qui hébergeait un double oratoire s’est cassé !

L’aire de repos : le panneau Supaplatzla (place de la soupe) n’existe plus, et l’arbre qui hébergeait un double oratoire s’est cassé !

Continuer tout droit au carrefour suivant (l’oratoire Ifiss est alors juste à gauche) : nous suivons maintenant un « anneau jaune », qui va nous ramener à la voiture. Dans la descente, alors qu’on longe la partie la plus haute et la plus noble du vignoble de Steinbach, on a un très joli coup d’œil sur Cernay, la plaine et la Forêt Noire (voir la photo d’ouverture).

Plus bas, les anciens petits bunkers allemands de la 1ère Guerre Mondiale se succèdent.

Pour les passionnés d’architecture militaire 14-18, il y a de quoi faire par ici !

Pour les passionnés d’architecture militaire 14-18, il y a de quoi faire par ici !

Continuer la descente, en suivant toujours les panneaux « anneau jaune ». On franchit un pont et on arrive aux premières maisons : suivre la rue tout droit, et on aperçoit bientôt le clocher de la chapelle Notre-Dame de Birlingen (9).

La chapelle ND de Birlingen et son clocher.

La chapelle ND de Birlingen et son clocher.

On arrive à la route (rue de Cernay) : traverser au passage protégé à hauteur de la mini-déchetterie, et on retrouve la voiture, après 3 h 30 mn de randonnée (*)

Textes et photos : Pierre Brunner, janvier 2018.

 

(*) LES TEMPS INDIQUÉS ICI sont ceux de randonneurs entraînés, marchant à une vitesse moyennement soutenue ; ces temps incluent les explorations (Schletzenburg et ermitage) et les divers arrêts photos, mais pas les pauses.

(**) DISTANCE EXACTE ET DÉNIVELÉ POSITIF : ils sont calculés avec le logiciel http://www.mygpsfiles.com/fr/ .

(***) NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 6 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici…

 

 NOTES :

  1. Voir sur ce blog les articles « Steinbach, le circuit des découvertes » (R 25 du 11/10/2016, lien direct sécurisé http://ltd-rando68.over-blog.com/2016/10/steinbach-le-circuit-des-decouvertes-r-25.html ) et « Ostein et Hirnelestein », (R 06 du 22/06/2016, lien direct sécurisé http://ltd-rando68.over-blog.com/2016/06/r06-ostein-et-hirnelestein.html )
  2. « Cette chapelle a été construite en 1930, sur l’emplacement d’un calvaire du XIXe siècle, détruit lors de la Grande Guerre. Elle est dédiée à Saint Morand, patron de la paroisse, ainsi que des vignerons du Sundgau et de Steinbach. Le culte de ce saint fut introduit par l’ordre des moines clunisiens d’Altkirch. La chapelle a été restaurée en 2010. » (Source : http://www.steinbach-alsace.fr/fr/information/85375/les-edifices-religieux  ). Au sujet de la rénovation de cet édifice, on lira l’article écrit par l’auteur de ce blog et paru dans les DNA du 16/01/2010    sur le site http://www.steinbach68.org/saint_morand3.htm . Il faut aussi évoquer la donation de cette chapelle à la commune, effectuée en 2009 : voir le site http://www.paroisses-paysdecernay.fr/pages/patrimoine_religieux/nos_chapelles/steinbachLoh/steinbachloh.htm
  3. La carte IGN indique « Scheltzenburg », mais pour une fois l’IGN a mal orthographié ce nom, en positionnant le ‘‘L’’ à la mauvaise place. Schletzenburg donc ! Contrairement à ce qu’indiquerait son nom (burg = château), il n’y a jamais eu de château ici. Le nom d’origine « Slettstein », mentionné au 15ème siècle, pourrait se traduire en ‘‘pierre plate’’, ou plateau.  
  4. Lire à ce sujet le paragraphe qui le concerne sur le site http://hartmannswillerkopf.e-monsite.com/pages/hwk-les-observatoires.html
  5. On pourra aussi découvrir cette histoire sur le site http://www.steinbach68.org/therese.htm On y lira entre autres « La véritable histoire », écrite et publiée dans les DNA du 29/09/2011 par votre serviteur.
  6. Lire à ce sujet « Le maquis de la Waldkapelle », sur le site http://www.steinbach68.org/maquis.htm
  7. « Une chapelle célèbre s'élevait jadis au Bruderthal, un vallon à l'ouest du village, aux limites du ban de Vieux-Thann. On y mentionne en 1580 le chemin de l'ermite, un ermite qui dessert la chapelle dédiée à sainte Madeleine. Un oratoire, situé non loin du lieu-dit Kraftwald, marquerait le chemin dit Bruderweg qui se dirigeait vers l'ermitage et le vallon où existaient sur le flanc sud-ouest de l'AmseIkopf d'anciennes mines, mentionnées en 1471, mais qui furent arrêtées dès le XVIe siècle. » (Source : http://www.steinbach68.org/steinbach-hartmanns.htm )
  8. On lira à ce sujet l’article très complet sur le lien http://www.steinbach68.org/ermitage2.htm et un autre plus succinct sur le lien http://www.steinbach68.org/ermitage.htm
  9. Chapelle Notre-Dame de Birlingen : elle se trouve non loin de l’emplacement d’un tout petit village de même nom, composé d’une chapelle et de quelques maisons, disparu il y a bien longtemps. La chapelle, détruite en 1914 lors des combats de la « cote 425 », fut reconstruite en 1930 ; elle ne se visite pas, et n’est ouverte que pour des messes d’été. (Source : communauté de paroisses du pays de Cernay)

 

COMMENTAIRES :

J’AI BIEN AIMÉ :

  • Le Schletzenburg, que je ne connaissais pas, alors que j’habite à Cernay depuis 20 ans ! (merci à Geneviève de me l’avoir mis sous le nez)
  • L’emplacement de l’ermitage, que j’avais vu en 2006, et que je cherchais sans succès depuis des années (remerciements à deux familles de marcheurs steinbachois qui m’ont renseigné et accompagné).
  • L’excellente signalétique sur tout cet itinéraire (merci au Club Vosgien de Cernay).
  • La descente rapide entre le Schletzenburg et le Silberthal (merci à la carte IGN).

JE N’AI PAS TROP AIMÉ :

  • Rien du tout…
STEINBACH : LES INÉDITS  (R 129)

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