ODEREN : AU GOMMKOPF (R 126)

9 Janvier 2018

→ 9,3 km ~ D+ 417 m ~ Un peu difficile (3/6) ~ ***

Au départ d’Oderen, presqu’au fond de la vallée de Thann, voici un joli circuit pas trop long, un peu difficile quand même par son dénivelé, et de toute beauté ! Mais attention au démarrage : durant la première heure, il vaudra mieux être attentif et suivre les indications données ici.

Depuis le sommet du Gommkopf, le paysage sur la haute-vallée de la Thur était plongé ce jour-là dans une mer de brouillard !

Départ et arrivée : parking de la mairie d’ODEREN : accès par la RN 66 (vallée de Thann) ; au rond-point de Fellering, quitter la nationale et prendre la 1^ère sortie à droite (D13bis2), direction Fellering-Kruth. Dans Oderen, le parking est sur la droite, juste avant la mairie et en face du petit local des pompiers (s’il est complet, on pourra aller plus haut, après l’hôpital et maison de retraite, à droite : cercle Ste-Marie, salle socio-éducative, allée des Tilleuls). Temps de marche : 3 h 45 mn ! (*). Distance exacte : 9,3 km. Dénivelé positif : 417 m (**). Difficulté particulière : la montée au départ, longue et rude. Conseils : chaussures de randonnée, et les bâtons pour les seniors ; des aliments énergétiques et de la boisson chaude seront utiles. Date, heure de départ et conditions météo de cette rando : 08/01/2018, départ à 11 h 30 ; brouillard laissant vite la place à un soleil généreux, température + 3° (départ), sans doute 10 à 12° au soleil, + 5° à l’arrivée, pas de vent. Participant : moi-même. Niveau de ce circuit : un peu difficile (3/6) (***).

CARTES DE LA RANDONNÉE :

Carte de randonnée IGN au 1/25 000ème 3619 T (Bussang La Bresse).

Depuis le parking, altitude 462 m, prendre la rue Durrenbach à droite au-dessus de la mairie ; le panneau qui est sur la grille de la cour de récréation de l’école ne nous concerne pas, nous cherchons un « disque bleu » et un « disque jaune », avec comme direction principale le Gommkopf.

On monte donc dans le village, toujours tout droit et ça grimpe dur ! Des rues partent dans différentes directions (ne pas s'occuper du panneau « anneau vert ») ; bien plus haut, un panneau affiche les éléments qui nous intéressent, et nous sommes toujours rue Durrenbach. Plus haut encore, on arrive à une fontaine portant le nom charmant de « Guetaluft Brennala » (1) : continuer tout droit rue Bel Air, « disque jaune ».

On peut dire que ce panneau indicatif est conforme.

La petite fontaine du bon air…

… et pour nous ce sera « disque jaune ».

Attention ensuite : un peu après un premier réservoir d’eau, en arrivant à hauteur d’une boîte aux lettres blanche fixée sur un poteau en bois (à droite, n° 5), continuer la petite rue goudronnée partant légèrement sur la droite. On longe un ruisseau, et on découvre plus loin un « disque jaune » peint sur un rocher.

On arrive à un deuxième réservoir d’eau (avec un banc), et le macadam laisse la place à un large chemin forestier empierré. Un peu plus haut, un panneau d’informations de l’ONF parle du sentier des Tilleuls et de l’allée des Châtaigniers.

Ce réservoir d’eau, ici dans le brouillard, indique que nous sommes sur la bonne voie…

… de même que ce panneau de l’ONF.

Juste après, au panneau du CV, nous continuons tout droit, « disque bleu », direction Treh par Heisenstein.

Nous sommes sur la bonne voie !

Assez vite, on quitte ce chemin pour partir sur un sentier à gauche (quelques marches d’escalier), et à partir de là, grâce à des panneaux indicatifs tout beaux - tout neufs, nous n’aurons plus aucun souci d'itinéraire. Le sentier est magnifique, il grimpe beaucoup mais les lacets atténuent l’effort.

Voici une excellente signalétique !

Notre sentier dans la Gottwald, la forêt de Dieu…

… et les branches de cet arbre tiennent du miracle !

Après un passage un peu caillouteux et humide, nous arrivons au lieu-dit Heisenstein, altitude 700 m (2). Depuis le banc, la vue est étonnante sur la haute-vallée de la Thur, surtout quand elle est prise dans une mer de brouillard !

Vous avez dit ‘‘Heisenstein’’ ? C’est ici !

Cette photo récompense bien les difficultés de la montée.

Encore un effort : après les derniers lacets, on rejoint finalement un large chemin forestier empierré. Prendre à gauche, direction Treh par Gomm, « disque bleu ». La montée est maintenant très douce ; dans un virage, on verra sur la gauche et en contrebas un distributeur automatique de maïs, installé par mes amis les chasseurs, alors qu’à droite et sur le talus on trouve un cabanon en bois, typique de ce massif. Celui-là s’appelle Daschle (3), altitude 810 m, et il a été construit en 1987- il y a un peu plus de 30 ans donc. La cabane, en rondins de bois et de forme carrée, est ouverte d’un côté ; à l’intérieur il n’y a que des bancs sur les 3 autres côtés ; à l’extérieur se trouve un emplacement de feu et 2 petits bancs. Le toit surélevé est en métal. C’est le moment de la pause…

L’abri Daschle…

… le devant de la cabane et la plaque d’identité.

Il faut ensuite continuer sur le large chemin forestier empierré, qui monte très légèrement ; un mirador construit en bois juste au bord m'évoque un peu une cabane WC au fond du jardin, et on passe sous un câble électrique, qui grimpe sans doute au Treh. Très vite après, on croise le sentier « triangle rouge », qui monte lui-aussi vers le Treh à droite, et qui descend à gauche vers Oderen par Tschar ou Uhufels. Ce dernier est pour nous, nous avons atteint le point le plus haut de ce circuit (alt env 890 m).

Nous descendons donc à gauche sur un sentier très agréable, et on repasse sous la ligne électrique. On arrive à un joli vallon, après avoir franchi un stop-vaches en fer : c’est un secteur protégé, et les panneaux directionnels sont multiples. Continuer le sentier en face, celui qui monte à l’assaut de cette petite colline appelée Gommkopf (4), repéré par un « triangle jaune ». La vue y est magnifique sur la vallée (le brouillard aujourd’hui) : cette lande couverte de genets et toujours pâturée, comme en attestent les nombreuses bouses de vaches, méritera le détour au printemps prochain ! Le sommet, altitude 842 m, est marqué par la traditionnelle borne IGN, ainsi qu’un arbre planté récemment. Il remplace le vénérable tilleul (5), bien connu des randonneurs et mort de sa belle mort…

Un premier stop-vaches en fer…

… avant le sommet du Gommkopf…

… et un deuxième stop-vaches de l’autre côté.

On redescend de l’autre côté, toujours « triangle jaune », et on arrive dans un creux semblable au précédent, et très vert : continuer tout droit la descente, « triangle rouge », direction Kruth Oderen par Uhufels, avec un autre stop-vaches en fer.

Nous entrons dans la forêt : notre sentier est fragile, la biodiversité règne ici sans partage avec les VTT ou avec les chevaux. Les arbres morts restent sur place, et tous ces troncs doivent grouiller de petits animaux qui y trouvent refuge en toutes saisons.

Merci de respecter ce milieu fragile…

On arrive sur un large chemin : prendre à gauche, toujours direction Kruth et Oderen par Uhufels. Peu après une forêt d’épicéas : continuer le chemin tout droit, « triangle bleu », direction Oderen. On croise ensuite un chemin forestier : continuer quasi en face, le fléchage en « triangles bleus » est parfait. On arrive le long d’un pré, et c’est toujours les mêmes repères à suivre ; nous sommes à présent sur un sentier, et la tempête Eleanor a laissé des traces sur ce versant.

Ici, plusieurs arbres n’ont pas résisté aux assauts de la tempête Eleanor.

Nous voici à l’Uhufels (6), altitude 610m : le belvédère (point de vue), à 50 m sur la droite, ne permet aujourd’hui que de voir du brouillard, mais la table en plein soleil incite à une agréable petite pause.

Uhufels : la table est en plein soleil…

… mais le belvédère n’offre aujourd’hui que du brouillard !

On poursuit la descente : les zigzags du sentier permettent de bien se rendre compte du dénivelé positif de ce petit circuit. En plusieurs endroits, des troncs d’arbres empêchent la terre de s’échapper ; ils sont là aussi pour dissuader les randonneurs pressés de ‘‘couper le fromage’’, et idem pour les vététistes. Un grand-duc (ou une chouette) prévient les marcheurs de l’imminence de son rocher.

Ces arbres assurent plusieurs fonctions…

… sous le regard du grand-duc.

Après un petit rocher, son banc et son point de vue sur Oderen, on termine la descente et on arrive à la très belle et très complète station de jus de pomme des arboriculteurs d’Oderen, pressoir, pasteurisation, distillerie, tout y est !

Par ici le jus de pomme !

Nous regagnons la grand’ rue du village et nous la suivons par la gauche, ce qui nous permet de retrouver bientôt le parking et la voiture, après 3 h 45 mn de randonnée (*).

Textes et photos : Pierre Brunner, janvier 2018.

→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/9987304

(*) LE TEMPS INDIQUÉ ICI est indicatif.

(**) DISTANCE EXACTE ET DÉNIVELÉ POSITIF : ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/

(***) NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 6 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici…

NOTES :

Traduction possible : la petite fontaine du bon air.
Traduction possible de Heisenstein : pierre chaude (merci à Mary F. de Cernay).
Traduction possible de Daschle : petit sac (encore merci Mary).
« Cette colline arrondie et symétrique comme un immense kougelhopf, sur laquelle se dessine un arbre, c'est le «Gummkopf» (Gommkopf d’appellation actuelle) : Gumm a comme base celtique ’’cumba’’ devenue ‘‘comm(e)’’ avec un «e» muet, qui signifie une dépression en forme d'auge. » (Source : le blog de Marthala, lien direct sécurisé http://marche-passion.over-blog.fr/article-l-unique-arbre-au-sommet-du-gommkopf-90618128.html
« Il aurait été planté en 1888 par un certain Auguste Schneider pour célébrer son mariage ». (même source que ci-dessus)
Uhufels = rocher du grand-duc. Rien à voir avec une marque de colle, mais peut-être avec des chouettes (traduction usuelle = rocher des chouettes). « Les anciens d'Oderen nomment le rocher "Der Bubalafels" (= roche des bébés). Les jeunes filles montaient sur le rocher et y entendaient des bébés qui pleuraient, ce qui était pour elles un signe de fécondité ». (un dernier ''merci'' à Mary). Le belvédère avec point de vue a été fort bien aménagé en 2012, au-dessus de cette impressionnante paroi rocheuse.

COMMENTAIRES :

J’AI BIEN AIMÉ :

Le sentier « disque bleu » de la montée.
La vue au Heisenstein.
La petite cabane Daschle.
Le sommet du Gommkopf, qui est de toute beauté !
L’Uhufels.

JE N’AI PAS TROP AIMÉ :

La montée du départ, dans le village d’Oderen.

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