CERNAY : ON PASSE EN-DESSOUS !… (R 110)

25 Octobre 2017

→ 16,0 km ~ D+ 67 m ~ Très facile (1/6) ~ **

Ce petit circuit tout plat et sans aucune difficulté, au départ de Cernay, nous permettra de passer 4 fois en-dessous d’une route ou d’une voie de chemin-de-fer. Ce n’est nullement une particularité locale, mais juste une façon de trouver une accroche un peu spéciale pour le titre : l’hébergeur du blog le recommande si on veut augmenter la diffusion ! Ceci étant, cette randonnée ressemble plutôt à une promenade, parfaite pour un après-midi, à condition de ne pas partir trop tard…

L’étang de pêche de la Poudrière manque cruellement d’eau : le niveau de la nappe phréatique est bien bas...

Départ et arrivée : parking à l’arrière du centre sportif « Les Rives de la Thur » à CERNAY, rue Gustave Eiffel : l’accès à ce parking, qui est au bord de la Thur, se fait en passant entre le lycée Eiffel des métiers du bâtiment et travaux publics, et le centre sportif. Temps de marche : 3 h 40 mn (*). Distance exacte : 16,0 km. Dénivelé positif : 67 m (**). Difficulté particulière : aucune ! Conseils : des chaussures légères, imperméables si possible (les bâtons sont totalement inutiles), et un peu d’eau. Conditions météo : beau temps doux, vent soutenu de sud-ouest. Niveau de ce circuit : très facile (1/6) (***).

PLAN D’ACCÈS, DE DÉPART ET D’ARRIVÉE :

Plan Ville de Cernay 68700.

CARTE DE LA RANDONNÉE :

Carte de randonnée IGN au 1/25 000ème 3620 ET (Thann Masevaux).

DESCRIPTIF :

Du parking, suivre la piste cyclable en remontant le courant de la Thur ; en passant, on savoure la déco de la passerelle récemment repeinte, et aussitôt taguée avec art, les deux choses étant sans doute liées.

Coup d’œil et clin d’œil à la passerelle sur la Thur.

Plus loin, avant de passer sous un pont, quitter la piste (3 gros rochers) et prendre à gauche la rue de la Thur (sens interdit). Au bout, au « cédez le passage », prendre à droite (Hostellerie d’Alsace), traverser la rue Poincaré et continuer vers la gauche, puis la 1^ère rue à droite, direction La Poste & la gare. L’entrée de la poste est en travaux, pour permettre enfin l’accès aux PMR, personnes à mobilité réduite. Plus loin, avant d’arriver à la gare, prendre le passage souterrain et ressortir de l’autre côté des voies ferrées. (la gare de Cernay est toujours fermée et inoccupée, ce qui est bien dommage).

La poste en travaux…

… le passage sous les voies ferrées…

… et la gare toujours aussi triste !

De l’autre côté, au Stop, traverser et prendre sur la droite la rue d’Aspach-le-Haut. On longe le cimetière militaire allemand (1914-1918), et nous suivons un « rectangle bleu-blanc-bleu ».

Notre signe d’itinéraire est presque sur chaque réverbère !

Après le site de production Aubert et les nouveaux locaux d’Emmaüs Cernay, au rond-point, traverser et continuer en face (rue sans issue), en suivant le même signe, direction Aspach-le-Bas ; 20 m après, prendre la piste cyclable et piétonne. Un passage souterrain nous permet de passer sous la N 66 en toute sécurité.

Ce passage nous emmène en-dessous de la N 66.

De l’autre côté, on arrive près de l’Institut St-André : continuer le chemin, en longeant une voie ferrée non utilisée, le petit train Thur-Doller démarrant un peu plus loin. Juste après l’entrée de l’institut, on arrive au chalet marquant le départ du train, et aussi son arrivée au retour.

On longe la voie ferrée…

… et voici la petite gare de St-André.

Il faut continuer à longer la voie ferrée (ce n’est pas très pratique), jusqu’à la hauteur de la rue qui part à droite vers la déchetterie et la Coved. À ce moment, (on revoit les "rectangles bleus-blancs-bleus), on trouvera un passage sur la gauche permettant de franchir le petit talus. De l’autre côté, on a un large chemin carrossable, et les deux étangs de La Ballastière (1), dont le niveau d’eau est au plus bas. Suivre ce chemin vers la droite.

Le premier étang…

… et le second, communément appelé La Ballastière.

On arrive à un chemin d’accès (passage à niveau non gardé n°4) : continuer juste en face, sur un chemin herbeux. (signalétique du Club Vosgien G, pour Guewenheim).

Notre chemin herbeux.

On arrive à une petite route goudronnée : prendre à droite, et 20 m après longer la voie ferrée vers la gauche. Il est plus pratique de marcher du côté gauche, et on pourra profiter de ce passage pour observer cette voie ferrée réalisée « à l’ancienne ».

On longe la voie ferrée du Train Thur Doller Alsace (2).

Le raccord entre 2 rails, côté pile…

… et côté face.

La consolidation des traverses fait appel à des techniques diverses.

Un moment, à hauteur du PN 6 (passage à niveau n°6), il faut faire un petit crochet à gauche (le panneau est bien caché, mais si on le rate ce n’est pas grave). Sur la droite, on voit le village d’Aspach-le-Haut et son église : on arrive bientôt à hauteur de l’ancienne gare d’Aspach, qui est belle et semble habitée, au moins au rez-de-chaussée.

Un panneau un peu caché…

… et l’ancienne gare d’Aspach.

On débouche une route départementale : prendre à droite, traverser la route et après le passage à niveau prendre à gauche, rue de la Tuilerie, direction Lac de Michelbach, avec toujours le même signe. Nous marchons un moment sur cette rue goudronnée, la voie ferrée étant maintenant à notre gauche. Au bout, prendre à gauche, « disque rouge », direction Aspach-le-Bas, et on retraverse la voie ferrée (PN 8).

Ici, on prend sur la gauche.

Au carrefour suivant, prendre encore à gauche, « triangle bleu » et « disque rouge ». On arrive dans le village d’Aspach-le-Bas et on suit ces deux signes : après un virage sur la droite et une très légère montée, on arrive au Calvaire.

On suit les signes vers la droite….

... jusqu’au calvaire, et là, c’est à gauche.

Prendre à gauche, « triangle rouge », direction Plan d’Eau de Cernay : dans cette légère descente, on voit successivement sur notre gauche le monument aux morts, l’église, une école et le foyer. Au carrefour (la mairie est sur notre droite), traverser et continuer quasi en face, rue de la Libération, direction stade, « triangle rouge ». Au bout, après les terrains de sport, partir sur la droite, rue des Prés. Au « cédez le passage », traverser et partir sur la gauche, mêmes signe et direction : il faut longer prudemment cette route en restant sur le bord droit (l’autre côté de convient pas ici). Nous passons sous la D 83 : de l’autre côté, remonter vers la droite, « triangle rouge ».

Ici, nous passons sous la D 83.

Nous sommes sur un chemin agricole goudronné : prendre de suite le premier chemin goudronné à gauche, et au bout à droite, c’est bien indiqué. Nous sommes dans une belle zone agricole, où le remembrement a été efficace ; le macadam s’arrête devant une grille, à l’entrée d’un pâturage récent et très beau. Plus loin, on verra sur notre droite un petit étang, et sur la gauche un vieux mirador, qui fait plutôt penser à une cabane construite par des enfants.

Un petit étang…

… et un vieux mirador.

Au carrefour, prendre à gauche le chemin goudronné, direction Plan d’eau de Cernay, avec maintenant un « X rouge ». On passe sous deux lignes à haute tension, et on entre dans la forêt : la terre remplace le macadam. Les bûcherons ont fait ici du bon et beau travail.

Ici, on part vers la gauche.

Les bûcherons font du bon travail.

Le chemin est à présent bien dégagé et tout-à-fait praticable.

Au bout, avant d’arriver près des champs, partir sur la droite : l’ancien sentier a été dégagé pas les forestiers, et est à présent très agréable à marcher. Plus loin, il faut juste continuer tout droit.

Nous arrivons dans un secteur de bunkers allemands, datant de la Première Guerre Mondiale. Ils défendaient le site de La Poudrière : l’armée allemande avait construit ici une petite usine de fabrication de poudre à canon, qui servait à fabriquer les obus tirant sur les positions françaises, dans le cadre des combats au HWK et tout autour.

Deux bunkers allemands 1914-1918.

On arrive sur un large chemin : sur la droite on accède à l’étang de pêche de La Poudrière, qui appartient à la Société de Pêche de Cernay ; elle y tient aussi son école de pêche. Sauf que là, il n’y a presque plus d’eau, le niveau de la nappe phréatique ayant baissé d’environ 2 mètres !

L’étang de La Poudrière est presque à sec, les nénuphars se meurent et les poissons font ce qu’ils peuvent.

Retour sur le large chemin, et nouvel alignement de bunkers, encore plus grands que les précédents.

Ce bunker est en mauvais état…

… et ici on pense à une entrée de galerie.

Au bout, en arrivant à un croisement avec un ancien panneau « Ville de Cernay baignade interdite etc… 1988 », continuer ce large chemin qui part sur la droite (il n’y a plus ici de signes de balisage, c’est prévu).

Notre large chemin.

Nous contournons en fait, avec un large virage, le 2^ème plan d’eau de Cernay, affecté à la pêche. Un passage sur la gauche nous y conduit : c’est la partie avale, et il y a là un cabanon assez grand mais plutôt vieillot. Quant au niveau de l’eau, il est comme partout ailleurs : très bas.

L’étang de pêche dans sa partie avale…

… et le vieux cabanon.

Retour sur le large chemin : un peu plus loin, on accède à la partie amont de cet étang de pêche, et la situation y est encore plus dramatique, car des bancs de cailloux sont partout visibles.

La partie amont de l’étang de pêche.

Il est inutile d’aller jusqu’au « Plan d’eau de Cernay » (3) proprement dit. On arrive rapidement au bord de la N 66, et c’est là que commence la partie peu agréable de ce circuit. Il faut d’abord traverser la nationale : à certaines heures, c’est mission quasi impossible. Ensuite, prendre la D 2bisII (direction ZI Europe) et la longer impérativement sur le bord gauche ; au rond-point, continuer tout droit, direction Cernay, toujours sur le côté gauche. On passe encore une fois sous la D 83, et après le passage à niveau, on peut traverser et marcher tranquillement sur le trottoir. Ne pas rater la rue Maurice Koechlin qui part à droite, direction "Lycée du Bâtiment". Traverser cette rue, et au rond-point continuer tout droit, direction lycée et centre sportif : prendre à gauche, et on retrouve le parking et la voiture, après 3 h 40 mn de marche (*).

Textes et photos : Pierre Brunner, octobre 2017.

(pas de trace GPS pour ce parcours urbain et périurbain)

(*) TEMPS INDIQUÉ : il est celui d’un randonneur entraîné, marchant à une vitesse assez soutenue ; c’est le temps effectif de marche qui est indiqué ici.

(**) DISTANCE EXACTE ET DÉNIVELÉ POSITIF : ils sont calculés avec le logiciel http://www.mygpsfiles.com/fr/ .

(***) NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 6 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici…

NOTES :

« Ce plan d'eau de douze ha a été créé par l'extraction du gravier nécessaire à la réalisation du barrage de Michelbach. Depuis y prospère une faune halieutique allant du brochet à la carpe en passant par le gardon ou la brème. Les berges sont entretenues par l'APANA, l'association de pêche de la localité d’Aspach-le-Haut. « (Source : les DNA du 9 juillet 2010). Concernant le barrage de Michelbach (travaux entre 1979 et 1980) : « La digue a été faite à partir du limon extrait de la rive droite du lac et du gravier de l’Ochsenfeld, provenant de gravières d’Aspach-le-Bas, ‘‘la Ballastière’’ et un étang annexe. Ce dernier matériau a été amené de son lieu d’extraction vers le barrage grâce au petit train de la Doller.» (Source : document Syndicat Mixte du Barrage de Michelbach)
Voir l’excellent site http://www.train-doller.org/ et aussi sur Facebook.
Ce Plan d’Eau de Cernay assurait ‘‘autrefois’’ des fonctions de loisirs : la nage, les petits bateaux et les barbecues étaient autorisés ici, et un parcours vita ajoutait un plus au secteur. Mais tout est à l’abandon depuis une trentaine d’années !

COMMENTAIRES :

J’AI BIEN AIMÉ :

Ce petit circuit plat : chaussures légères, petit sac à dos, pas de bâton, quel plaisir !
L’itinéraire entre Aspach-le-Bas et La Poudrière, agréable dans les terres agricoles comme en forêt.
Les forêts, particulièrement celle autour du Plan d’Eau de Cernay.

JE N’AI PAS TROP AIMÉ :

La dernière partie, entre le Plan d’Eau et le parking (je ne vois pas comment faire autrement).
Le niveau très bas de la nappe phréatique : les années à venir s’annoncent difficiles…

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