→ 11,8 km ~ D+ 662 m ~ Un peu difficile (3/6) ~ **
Que de découvertes dans ce département des Vosges, pourtant si proche de chez nous ! Cette fois, nous démarrons de la ville de Bussang, juste en contrebas du col de même nom. Le circuit proposé ici, raisonnablement long et d’un dénivelé positif acceptable, réserve pas mal de surprises, avec entre autres deux roches spectaculaires et trois chalets. Mais le meilleur est pour la fin…
Depuis la colline de la Broche, entre bruyères et myrtilliers, la ville de Bussang s’étire le long de la Moselle.
Départ et arrivée : stationnement le long du départ de la D 89 à BUSSANG : accès par la N 66, vallée de Thann. Bussang est la première commune au-delà du col de même nom : à l’entrée de cette ville, juste en face du petit garage Renault (garage de la Moselle), avant le pont sur la Moselle et le panneau « Casino », prendre à droite la D 89 et stationner de suite sur le bord de cette rue Lutenbacher, avant l’hôpital rural et maison de retraite. Temps total de ce circuit : 4 h 30 (*). Distance exacte : 11,8 km. Dénivelé positif : 662 m (**). Difficulté particulière : la distance et le dénivelé réservent cette rando aux marcheurs entraînés et en bonne forme. Conseils : chaussures de randonnée imperméables et avec des semelles en bon état (il y a beaucoup d’eau sur les chemins) et les bâtons pour les seniors ; le casse-croûte et une réserve de boisson. Conditions météo : belles éclaircies au départ, brouillard et pluie fine ensuite, pas de vent. Niveau de ce circuit : un peu difficile (3/6) (***).
CARTE DE LA RANDONNÉE :
DESCRIPTIF :
C’est un petit peu compliqué au départ… Traverser la RN 66 (rue d’Alsace) et la remonter sur 20 m : prendre à droite la rue du Gros Pont. Au carrefour, continuer tout droit et monter la colline herbeuse : quelques marches nous amènent sur une rue, qu’on descend de 50 m (vers la gauche donc). Prendre alors le chemin qui part à droite, direction Rouge Gazon et les Neufs Bois. Plus haut, continuer tout droit en suivant le « disque vert » (le retour se fera par Ste-Barbe).
On arrive dans le hameau La Saussée (ce n’est pas écrit) ; de suite après, quitter la route et prendre la montée sur la droite.
Ce taureau tout noir, de variété Highland, doit peser pas loin d'une tonne : il est dans un enclos spécial…
Nous montons dans la forêt par un sentier adorable ; sur notre gauche, la route du col de Bussang, ce jour-là en travaux.
On arrive sur un large chemin forestier : continuer sur la droite, toujours « disque vert ». Plus haut, un croisement porte le nom de lieu-dit La Croix Grosjean (1), qui n’est pas sur la carte : continuer tout droit le chemin qui monte, « disque vert », direction Roche du Sabbat.
La montée est forte et longue : en arrivant sur un petit plateau, elle continue de plus belle sur la droite, courage ! En haut, un petit sentier nous conduit jusqu’au lieu-dit « Roches du Sabbat » (2), altitude 1 020 m. Ces roches paraissent d’abord de moindre importance, mais ce n’est qu’une illusion ! Des plaques jaunâtres indiquent la présence d’oxyde de fer ou hydroxyde de fer.
Le massif de grès rose est imposant, on s’en rend vite compte. On passe dans sa partie inférieure, et on remonte ensuite le même sentier : attention à bien suivre l’itinéraire (il y a peu de panneaux), et se méfier des rochers glissants par temps humide. On arrive sur un large chemin forestier, à hauteur d’un plateau de bûcheronnage : prendre alors ce chemin vers la droite, « disque jaune », direction Chalet des Crêtes.
Dans un léger virage vers la gauche, on ne manquera donc pas, un peu en hauteur et à droite, le chalet des Crêtes, d'autant que c’est l’heure de la pause casse-croûte.
Comme tous les chalets du secteur, il est en bois et repose sur des agglos, eux-mêmes posés sur une dalle en béton. L’intérieur est propre et sympathique, avec une grande table en L entourée de bancs (pour une vingtaine de personnes bien serrées), et un poêle quatre pots.
Redescendre pour reprendre le large chemin forestier « disque jaune », qu’on suivra un moment, direction chalet des Founés. On arrive au Plateau de la Conche (3), alt 1 097 m, carrefour de chemins.
Un panneau nous invite à monter vers la droite, jusqu’au sommet de la Tête de la Bouloie, qui n’est qu’à 300 m. Ça monte dur et tout droit, on y arrive en une bonne dizaine de minutes. En haut, altitude 1 166 m, point le plus haut de cette randonnée : un ancien tire-fesses et un chalet en bois, lequel offre une petite table, un très beau fourneau avec le chauffage d’eau, et une ancienne luge de secours pour venir en aide aux skieurs malchanceux. Une possibilité de couchage en dépannage est même offerte grâce à une échelle intérieure.
Il faut redescendre jusqu’au plateau de la Conche, ce qui est rapide ! Continuer ensuite à droite sur le large chemin forestier, appelé justement Chemin de la Conche, « disque jaune ». On arrive vite à une fontaine, qui ne porte pas de nom mais est joliment aménagée : l’eau y est évidemment potable.
À la source, continuer le chemin qui tourne vers la gauche. Le brouillard rend les couleurs automnales moins chatoyantes, mais le chemin n’en est pas moins superbe. On descend, et on prendra sur la droite le chemin de la Roche de l’Ours, « + bleu ».
Une bonne descente (on voit le bas de Bussang entre les arbres) nous fait traverser une autre forêt magnifique, et même les fougères ont pris des teintes dégradées, mais le brouillard tenace tempère les ardeurs du photographe. Un peu plus bas, on part sur la droite et on arrive alors au lieu-dit « Roche de l’Ours » : (4) là, c’est du granite, et une belle paroi même !.
Après, on arrive rapidement sur un large chemin forestier : prendre sur la droite la portion qui monte légèrement, « rectangle bleu-blanc-bleu », direction col de Bussang. Nous sommes juste au-dessus du Plain (ou Plan) de la Bouloie, et on passe sous deux anciens tire-fesses (5).
Sur la droite, l’ancien chalet du téléski « Tête de la Bouloie » (on vendait là les tickets pour la remontée) est ouvert : on y voit les installations et compteurs électriques, et aussi une table sur laquelle est posé un vieux radiocassette, un objet que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître…
Nous sommes sur le chemin de Lameraie (ou Lamerey), qu’on pourrait aussi appeler le chemin des ruisseaux : nous en verrons une bonne dizaine, dont certains dévalent la pente en jolies cascades.
Dans un virage, on verra plusieurs panneaux indicatifs des deux côtés du chemin : nous sommes arrivés au point le plus ‘‘haut’’ de cette portion, altitude 983 m, ça redescend de l’autre côté, et c’est aussi beau ! Il faut encore marcher un moment : la descente s’accélère après un plateau de bûcheronnage, et on arrive à notre dernière portion, « triangle rouge », qui part sur la gauche. Mais, avant, notre dernier chalet nous attend juste à droite : c’est le chalet-refuge des Evaux, construit en 1976, il y a donc un peu plus de 40 ans...
La construction est toujours la même ; mais à l’intérieur on trouve un coin cuisine, avec une ancienne gazinière (sans la bouteille de gaz), et un poêle à bois cylindrique. La table offre donc moins de place, et c’est suffisant. Sur le livre d’or, quelques personnes se plaignent d’un certain laisser-aller : il est vrai qu’un peu de rangement et de nettoyage ne seraient pas du luxe, et appel est lancé aux bonnes volontés…
Nous prenons le sentier « triangle rouge », qui descend sur la gauche en arrivant, et de suite après vers la droite, direction Bussang vers Ste-Barbe. Et voici la surprise de la journée : nous arrivons immédiatement sur un plateau vallonné de lande sèche, qui est magnifique de beauté et d’harmonie !
Je repense à la lande du Mont Ménard, au-dessus d’Auxelles-Haut, mais ici c’est encore plus beau (les Quichelots me pardonneront !). On chemine entre deux rangées de clôtures électriques, les chèvres étant chargées de l’entretien des lieux, et ça marche, il n’y a pas d’arbre. La végétation ? Une herbe plutôt maigre, des genets et plus bas des myrtilliers à profusion. Quelques rochers aussi, mais rares.
Après la statue, la descente s’accélère et on retrouve la forêt : impossible de se tromper sur l'itinéraire ! Finalement, on termine sur un sentier fort agréable, et on revoit l’hôpital local sur la droite, en contrebas.
On arrive à un banc et on rejoint l’itinéraire de départ « disque vert » : prendre à gauche, et à la rue remonter à gauche jusqu’après la première maison. Descendre les marches d’escalier en bois puis dans l’herbe, et au croisement continuer tout droit, jusqu’au Stop au bord de la RN 66. Prendre à gauche, traverser dès que possible, et on retrouve notre voiture, après 4 h 30 mn de marche (*).
Textes et photos : Pierre Brunner, octobre 2017.
→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/10011983
(*) TEMPS INDIQUÉ : il est celui d’un randonneur entraîné, marchant à une vitesse moyennement soutenue ; le temps de la pause casse-croûte n’est pas pris en compte.
(**) DISTANCE EXACTE ET DÉNIVELÉ POSITIF : ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/
(***) NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 6 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici…
NOTES :
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