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LTD RANDO 68
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BARRAGE DE MICHELBACH : UNE GRANDE RANDONNÉE  (R 09)

BARRAGE DE MICHELBACH : UNE GRANDE RANDONNÉE (R 09)

→ 21,5 km ~ D+ 545 m ~ Un peu difficile (3/6) ~ *** ~ Compatible VTT-VAE

À partir du lac de Michelbach, près du village éponyme, on peut démarrer pas mal de randos sympas et faciles : en voici une, certes un peu longue mais qui ne manque pas de charmes, naturellement.

Le lac de Michelbach, avec l’évacuateur de crues à droite, et le village tout au bout.

Le lac de Michelbach, avec l’évacuateur de crues à droite, et le village tout au bout.

Départ et arrivée : grand parking du lac, alt 330 m : dans le village de Michelbach, juste avant la mairie (en venant d’Aspach-le-Haut par la D34), prendre à gauche rue de la Forêt, direction « Barrage de Michelbach ». Aller jusqu’au parking, vaste et pratique- même les barrières en bois ont la hauteur idéale pour lasser ses chaussures !

Distence : 21,5 km (**). Dénivelé positif : 445 m (**). Temps total : 5 h 30, pauses et arrêts photos compris (*). Difficulté particulière : aucune ! Du coup, cette rando peut se faire en famille, même avec de grands enfants (à partir de 10-12 ans), à condition qu’ils soient suffisamment entraînés sur la durée. Conseils : boisson et petit casse-croûte, lunettes et casquette si le soleil est au rendez-vous ; cette fois, les chaussures de randonnée peuvent fort bien laisser la place à de bonnes baskets.

Itinéraire (il n'y a pas de carte, mais une trace GPS disponible à la fin du descriptif) :

Départ au début du barrage, après avoir jeté coup d’œil sur le panneau explicatif des aménagements (il y en aura d’autres). On passe sur le dessus du barrage, qui est long et en deux parties, avec des rochers du côté de l’eau, et de l’herbe de l’autre côté (1). Au milieu, on voit l’évacuateur de crues (une plaque commémorative me permet de saluer la mémoire de Louis Uhlrich, ancien conseiller général et président du Sivom de la vallée de la Doller, qui fut mon prof’ d’histoire au lycée d’Altkirch), et en contrebas le petit bâtiment technique, où les vannes assurent un écoulement régulier et continu dans le petit ruisseau.

Au bout du barrage, après le portillon embêtant pour les cyclistes, prendre à droite, direction Guewenheim, etc…, « triangle bleu ». Plusieurs panneaux didactiques expliquent la conduite gravitaire qui alimente le lac, l’ensemble du système, et même le panorama des sommets visibles sur la droite. Continuer toujours tout droit à hauteur du petit plan d’eau de retenue de queue ; en forêt, suivre le sentier pédestre, qui évite la boue dans le creux. En respectant le fléchage, direction Bourbach-le-Bas, on arrive au bord de la route, qu’il faut longer sur la gauche, durant juste 5 mn.

Au carrefour (monument à la mémoire des morts de la 1ère armée française, 1944-45), traverser et continuer tout droit, « triangle vert », toujours direction Bourbach-le-Bas. Peu après le château d’eau de Guewenheim, le chemin est repéré par un « rectangle rouge-blanc rouge ». On sort de la forêt (maisons isolées, une à droite et l’autre à gauche), et nous sommes sur les terres agricoles de Bourbach-le-Bas, dont on voit bientôt les maisons : joli coup d’œil, avec en face le Rossberg et la Vogelstein, et on descend doucement jusqu’à la route.

Le joli chemin agricole qui descend vers Bourbach-le-Bas, dont on devine le clocher et quelques maisons.

Le joli chemin agricole qui descend vers Bourbach-le-Bas, dont on devine le clocher et quelques maisons.

Traverser la route et prendre sur la droite : il faut longer cette route qui monte durant une dizaine de minutes, c’est bien l’itinéraire, direction Rammersmatt, avec le Rossberg et le col du Hundsruck en ligne de mire. Passer derrière le château d’eau et continuer encore un peu au bord de la route : partir sur la gauche juste avant un virage de la route (il y a juste dans ce virage un monument en mémoire des morts du RMCL (2) du 9ème Zouave, 1944), direction Rammersmatt ferme, « + rouge ». Ce chemin monte gentiment, et on longe un sentier botanique (une partie en sens contraire). On arrive sur les pâturages de la ferme, sur lesquels paissent d’importants troupeaux de vaches Salers. Ne pas oublier de se retourner pour profiter du panorama sur la plaine, entièrement dominée par le Jura !

Coup d’œil en arrière sur la plaine, durant la montée vers Rammersmatt.

Coup d’œil en arrière sur la plaine, durant la montée vers Rammersmatt.

Dans la petite descente, alors qu’on rejoint sur la gauche l’ancien sentier botanique de Bourbach, on découvre un hôtel à insectes plutôt original, fait de bric et de broc.

Un bel hôtel à insectes, plutôt original.

Un bel hôtel à insectes, plutôt original.

On arrive à la ferme, et un panneau donne quelques infos sur ce nouveau sentier botanique, qui concerne les communes de Rammersmatt et Bourbach-le-Haut, et aussi sur la ferme de Rammersmatt (3).

La ferme de Rammersmatt n’en finit pas de se faire des beautés, bien à l’abri derrière de hauts murs !

La ferme de Rammersmatt n’en finit pas de se faire des beautés, bien à l’abri derrière de hauts murs !

Au panneau, prendre à gauche, direction col du Hundsruck. Traverser la rue Principale, et continuer en face, direction abri du Hochburg, « rectangle rouge-blanc-rouge ». Ça monte ! Rapide coup d’œil à droite, sur la plaine et la Forêt Noire ; continuer tout droit, en suivant maintenant le « triangle jaune » ! On rejoint un autre sentier venant de Rammersmatt-centre ; au carrefour suivant, avec des ruches sur notre gauche, continuer tout droit. Il y a encore un bon quart d’heure de montée plutôt dure, avant d’arriver dans les genets, mais la montée n’est pas encore terminée… Dix minutes après, le refuge du Hochburg (4) est là : il se mérite et nous méritons bien la pause casse-croûte, avec en prime une vue imprenable sur la plaine.

L’abri du Hochburg, et la vue exceptionnelle sur la plaine.

L’abri du Hochburg, et la vue exceptionnelle sur la plaine.

Après la pause, reprendre le chemin « triangle jaune », qui monte vers le col du Hundsruck. Cette montée est légère et agréable, et en même pas dix minutes, on arrive à la « Vierge des Bûcherons » (5), qui est sans doute une des plus belles de la région ; à côté, le banc, installé par l’ONF, est une réalisation de l’atelier bois de Saverne. On est ici au point le plus haut de cette randonnée, altitude 740 m, le plus éloigné aussi.

La vierge des bûcherons de Bourbach-le-Haut.

La vierge des bûcherons de Bourbach-le-Haut.

De suite après, prendre le sentier qui part sur la droite (avant le panneau du chemin forestier Hundsruck), « + jaune », direction Thann par les Weierlé. Ce très beau sentier, essentiellement en descente, respecte la biodiversité grâce aux vieux arbres tombés ou coupés et laissés sur place. De suite après une très courte montée de 2 mn, suivie d’une mare à sangliers sur la droite, on arrive aux Weierlé, alt 709 m. Et là, mauvaise surprise, l’abri Baumann n’existe plus ! Après trente années de bons et loyaux services, sa démolition, qui semblait inévitable pour cause de vétusté, a été effective. Et la place des Weierlé a vraiment triste figure, d’autant que les barbecues extérieurs ont également été démolis. Que les randonneurs se rassurent : un nouvel abri sera bientôt construit, sur une plate-forme déjà prête juste en face. Précision importante en 2018 : le nouvel abri est en place juste en face du précédent, il est opérationnel et magnifique !

De l’ancien abri Baumann, aux Weierlé, il ne reste plus grand chose !

De l’ancien abri Baumann, aux Weierlé, il ne reste plus grand chose !

Continuer direction Thann, par « + bleu ». Le chemin devient sentier, qui descend gentiment, jusqu’au col du Teufelsgrund (6), alt 600 m. Continuer très légèrement sur la droite, « + rouge », sur un très beau sentier. La descente s’accélère, on arrive à une route qu’il faut traverser (trois tables et bancs en béton) : prendre alors à droite, « + rouge », direction Roderen. Plus bas, encore à droite, Roderen, et ce sera « disque vert ». Au « disque vert » s’ajoute un « + bleu », et on arrive au château d’eau de Roderen. Prendre à gauche (ruches sur la droite), avec une belle vue sur la plaine. Au prochain banc, descendre sur la droite, sur un itinéraire de St-Jacques et « triangle rouge », avec quelques rangées de vignes ! Le chemin creux débouche en haut du village : continuer tout droit, direction Aspach-le-Haut. Ce joli chemin domine le village et son église, et arrive à des maisons (rue des Vignes, justement) ; au stop, en suivant « triangle rouge », traverser et prendre à gauche (abribus) ; continuer jusqu’au panneau « céder le passage », prendre à droite en restant sur le trottoir (stade et zone de loisirs en face). Au carrefour c’est tout droit, et traverser de suite après la route (passage protégé et panneau), pour profiter d’un agréable cheminement piétonnier, avec ruisseau, roselière et passerelle en bois.

L’agréable cheminement piétonnier, à la sortie de Roderen.

L’agréable cheminement piétonnier, à la sortie de Roderen.

Prendre à gauche le chemin d’Aspach, « triangle rouge ». Plus loin continuer sur la gauche, « disque rouge » (étang, chalet de l’association de pêche, et site Bodenmatten). Après la plate-forme de déchets verts, on entre dans la forêt. Plus loin, les champs sont de retour, avec le clocher d’Aspach-le-Haut droit devant. Continuer tout droit, en direction des maisons, et on arrive d’abord face à l’étang, en bordure de la forêt : c’est le royaume des pêcheurs et des nénuphars.

L’étang d’Aspach-le-Haut est le royaume incontestable des nénuphars !

L’étang d’Aspach-le-Haut est le royaume incontestable des nénuphars !

Continuer " disque rouge ", direction Aspach-le-Bas (stade, tennis), descendre la rue du Rossberg jusqu’au stop. Prendre à droite, traverser au premier passage protégé, et continuer ; juste après le petit pont de bois incorporé au trottoir, prendre à gauche, rue des Cavaliers. Continuer « disque rouge », avec le clocher de l’église d’Aspach-le-Bas droit devant. Après la petite montée, prendre à droite, « triangle bleu », direction Lac de Michelbach. Forêt, lotissement sur la droite ; après, prendre à gauche, et une légère descente nous ramène au parking de départ, après exactement cinq heures et demi de marche.

Textes et photos : Pierre Brunner, juillet 2016.

→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/10106608

Notes :

  1. Concernant le lac de Michelbach, on trouvera des compléments d’infos sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_de_Michelbach
  2. R.M.C.L. = Régiment de Marche Corrèze-Limousin : unité formée en 1944 et dissoute le 1er février 1945, ce régiment fut mis à la disposition de la 2e DIM (division d’infanterie motorisée) de la 1ère Armée, du 19 octobre au 15 décembre 1944.
  3. Voici ce que dit ce panneau au sujet de la ferme de Rammersmatt : « Propriété de la famille Nedey, elle a été réhabilitée pour retrouver l’authenticité des anciennes fermes alsaciennes, vouées jadis à la polyculture, et pourrait être destinée à devenir une ferme pédagogique. Les différents bâtiments constituant le corps de ferme ont retrouvé leurs toitures à deux pans et un porche d’entrée ouvrant sur la cour intérieure, agrémentée d’une fontaine naturelle qui s’écoule dans une auge en grès Probablement issue de l’ancienne propriété du couvent de Saint-Morand (premier saint patron des vignerons), puis de l’abbaye d’Oelenberg avant d’entrer dans le patrimoine du comte Gouy de Bellocq-Feuquieres, la ferme est une exploitation de plus de 50 hectares, répartis sur les bans de Roderen et Rammersmatt. (…) Sur ces terres au biotope riche et varié (…) sont élevées des vaches de race Salers qui ont retrouvé ici un environnement auquel les a habituées leur région d’origine : le Massif Central ». Le panneau ne donne bien sûr aucune précision sur le fonctionnement et les finances de cette exploitation ; il ne dit pas pourquoi une ferme, qui se veut authentique par rapport aux fermes traditionnelles d’Alsace, a opté pour une race de vaches venues d’ailleurs ; ni pourquoi des murs de pierre de plus en plus hauts et des portails toujours fermés empêchent de voir ce qui se passe à l’intérieur… La future ferme pédagogique devra évidemment s’ouvrir sur le monde !
  4. Ce refuge fera l’objet d’un prochain article de « découverte », sur ce blog.
  5. Cette vierge est, sauf erreur, sur le ban de la commune de Bourbach-le-Haut ; elle possède une réplique dans cette même commune au Bildbuche, parfois appelée Vierge des Chasseurs.
  6. Teufelsgrund : deux traductions possibles, le fond (trou) du diable, ou la raison du diable, que chacun choisisse celle qui l’arrange…

(*) Le temps donné ici est indicatif : il corresponde à celui d’une personne adulte entraînée à la randonnée, et qui marche à une vitesse moyenne à soutenue.

(**) DISTANCE et DÉNIVELÉ : ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/