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LTD RANDO 68
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CERNAY : OSTEIN ET HIRNELESTEIN   (R 06)

CERNAY : OSTEIN ET HIRNELESTEIN (R 06)

→ 21,9 km  ~ D+ 731 m  ~ Un peu difficile (3/6) ~ *** ~ Non compatible VTT-VAE

Au départ de Cernay, voici une randonnée plaisante, d’apparence très classique, et elle l’est ! Mais nous sortirons aussi un peu des sentiers battus, pour d’intéressantes découvertes. Au programme : deux sources, deux camps, deux rochers observatoires, deux oratoires, et quelques bunkers en prime !

Vue sur la plaine, depuis la plate-forme du Hirnelestein.

Vue sur la plaine, depuis la plate-forme du Hirnelestein.

Départ et arrivée : parking de l’Espace Grün, centre culturel de Cernay, rue Risler (alt 300 m). Si ce parking est complet, on trouvera de la place à côté (supermarché), ou en face (place de la Victoire).

Distance : 21,9 km (**). Dénivelé positif  : 731 m (**). Difficulté particulière : aucune, mais cette rando un peu longue est plutôt destinée aux bons marcheurs entraînés. Temps total : 6 h env, pauses et arrêts photos compris (*). Conseils : chaussures de rando, bâtons si besoin, bouteilles d’eau et petit repas (casse-croûte) dans le sac à dos, en plus des vêtements selon le temps et la saison.

Descriptif (c’est long et un peu compliqué, et la carte est à la fin) :

Rejoindre la piste cyclable en prenant la passerelle sur la Thur (on la trouvera facilement derrière le Grün), et partir alors sur la droite, direction Thann. Continuer par la piste cyclable jusqu’à Vieux-Thann : en longeant le canal des Usiniers, on verra deux microcentrales hydroélectriques, dont une toute proche. Les collines sur la droite forment le vignoble de Steinbach, dont la plus grande partie appartient à Jacques Cattin, maire de Voegtlinshoffen, conseiller régional Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et viticulteur. Solidement implanté à Steinbach depuis 1998, il y a aménagé sa cave à crémants. Variante : au skate-park, continuer tout droit vers la forêt, itinéraire de découverte de la Thur sauvage repéré par un « X vert », et aussi chemin vers St-Jacques de Compostelle (à éviter par temps humide pour cause de boue et de tiques !)

En arrivant à la route Cernay Vieux-Thann, env 30 mn après, traverser cette route et rester sur le trottoir, direction Thann. En 5mn, au restaurant Le Bloom, prendre à droite le chemin du Zuhren. Quand il devient empierré, au mini parking, prendre sur la gauche, en suivant le « + bleu », Thann par Drachenfels. Un étage plus haut, Roïplon, place du Repos, prendre le premier chemin qui part sur la gauche, avec toujours le " + bleu " : sur ce chemin, des murets de soutènement de l’ancien vignoble ont été restaurés à l’identique, selon la technique des pierres sèches. Plus loin, vue sur Vieux-Thann, son ancien site industriel Athanor (ennoblissement textile) dont il reste quelques bâtiments classés, l’église St-Dominique et la Thur. On descend et on arrive à un large chemin, qu’on prendra en montant à droite ; mais d’abord il faut un petit crochet en descendant jusqu’au début des vignes du Rangen, pour celles et ceux qui ne connaitraient pas.

Photo classique : le vignoble du Rangen.

Photo classique : le vignoble du Rangen.

Un panneau explique que le grand cru correspondant bénéficie de sols volcaniques, mais il omet de mentionner d’une part les fumées de l’usine chimique installée juste en face, et d’autre part les épandages de produits ‘’phytosanitaires’’ encore tolérés ici par hélicoptère, pour cause de pénibilité. Au final, on obtient un des grands crus les plus chers et les moins naturels d’Alsace ! L’altitude est ici, en bas, de 343m, et il est temps de passer aux choses sérieuses.

Reprendre le chemin empierré montant tout droit, repéré « rectangle rouge-blanc-rouge » ; plus haut, virage à droite, et de suite après virage à gauche. Dans ce virage, prendre le petit sentier qui part en montant légèrement sur la droite : le « rectangle rouge-blanc-rouge » se verra à peine un peu plus loin, tant il est incrusté dans un arbre ! Après 10mn de ce joli sentier, voici Haïda-Platzala (la place de Haïda), alt 448m : l’aire de repos annoncée ne repose plus rien ! Suivre le chemin qui monte sur la gauche, direction Waldkapelle, toujours « rouge-blanc-rouge ». On arrive à la chapelle (1), alt 576m, encore 10mn plus tard. La pause attendra : continuer le petit sentier juste en face, à droite de la chapelle et des bancs, direction « Source St-Antoine », la première de notre rando. On y arrive en 5mn environ : l’eau est fraîche et potable, et cette source inattendue dans ce coin reculé ne coule qu’en hiver et au printemps. Retour à la chapelle, pour une petite pause méritée !

La chapelle Waldkapelle.

La chapelle Waldkapelle.

La source St-Antoine.

La source St-Antoine.

Repartir par le chemin forestier de la Waldkapelle, direction Pastetenplatz etc…, toujours repéré « rouge-blanc-rouge ». Au bout de 10 mn, on abandonne cet itinéraire : le sentier qui monte à droite n’est pas le nôtre, continuer tout droit direction Thann, repérage « rond rouge » et ça descend pas mal ! Continuer tout droit, et on trouve un panneau qui indique « abri et source chêne Wotan », ça descend encore et c’est pour nous. En face, sur la hauteur, on voit bien le rocher avec le chêne Wotan. La chapelle est derrière nous depuis 15 mn, et on prend le petit sentier « rond rouge » qui monte sur la droite, direction Rehbrunnele (grand panneau sur un arbre). Ce très beau sentier grimpe pas mal, et en un quart d’heure on rejoint le chemin « + jaune » qui monte du col du Grumbach jusqu’au Wotan. On n’ira pas si loin, seulement jusqu’à la source, qui est 20 m plus haut, sur la droite. Juin 1978 : à l’occasion de la Journée de l’Arbre, la ville et le Club Vosgien de Thann, ainsi que l’ONF, aménagent la Rehbrenla (2). Cette source, la deuxième de notre rando, a été réaménagée dix ans plus tard, c’est écrit au-dessus du tuyau.

La source Rehbrunnel.

La source Rehbrunnel.

Retour sur le chemin, 20m de descente, et prendre sur la droite, direction Camp des Pyramides – Turenne. En 5mn, on arrive Camp des Pyramides (3), alt 782m, qui est le premier camp de cette rando. On rejoint alors le GR 5, « rectangle rouge », qui vient de Thann : partir sur la droite, direction Camp Turenne qui est à 2,5 km et sera notre deuxième camp.

Au Camp des Pyramides, il n’y a rien d’autres que les panneaux du Club Vosgien, et celui du nouveau Chemin des châteaux-forts d’Alsace.

Au Camp des Pyramides, il n’y a rien d’autres que les panneaux du Club Vosgien, et celui du nouveau Chemin des châteaux-forts d’Alsace.

Une vue unique du Camp des Pyramides, durant la Grande Guerre. (Source de cette image : hartmannswillerkopf.e-monsite.com)

Une vue unique du Camp des Pyramides, durant la Grande Guerre. (Source de cette image : hartmannswillerkopf.e-monsite.com)

Le GR 5 est agréable : on devine sur la hauteur l’abri du Baecherkopfhislà (voir sur ce blog l’article daté du 23 mai 2016), et plus loin, dans un virage, on a un beau point de vue, avec tables et bancs. On trouve aussi sur le chemin de petites crottes, qui ressemblent à celles des chèvres, mais elles montrent en fait le passage des chamois, qui se sont approprié le secteur depuis quelques années. Juste avant d’arriver au Camp Turenne, prendre sur la gauche le sentier Ostein : le premier rocher belvédère n’est qu’à 5 mn. La montée jusqu’au banc, sans escalier et un peu délicate si la roche est mouillée, offre un magnifique panorama, en particulier sur la haute vallée de la Thur et tous ses sommets, ainsi que le Grand Ballon avec son radar rond et blanc ; près de 300 m en contrebas, la ferme-auberge de même nom.

Le rocher d’Ostein, et le banc sommital.

Le rocher d’Ostein, et le banc sommital.

La vue sur la haute vallée de la Thur et le Grand Ballon, depuis le rocher d’Ostein.

La vue sur la haute vallée de la Thur et le Grand Ballon, depuis le rocher d’Ostein.

Redescente du rocher et remontée jusqu’au Camp Turenne, alt 909 m, deuxième camp et point le plus haut et le plus loin de cette randonnée : un arrêt, qui sera aussi notre pause casse-croûte, est nécessaire. Après, c’est la descente : repartir par le chemin rectangle « rouge blanc rouge », direction Pastetenplatz : on passe devant l’abri Baecherkopfhislà. Pastetenplatz (5), altitude 790 m, est bientôt atteinte. Prendre le deuxième chemin sur la gauche, « + jaune », direction col de l’Amselkopf et Steinbach. Attention, environ 15 mn après la place, alors que le chemin est passé de rocailleux à herbeux et qu’on domine le fond du vallon du Silberthal, ne pas rater la bifurcation sur la droite, juste avant une grande descente qui n’est pas pour nous. Très vite, ce sentier tourne à gauche (sinon, on repart vers la source St-Antoine !), toujours avec le « + jaune ». Le Hirnelestein, prochain arrêt, est annoncé à 30 mn. Au col de l’Amselkopf (6), alt 557 m, continuer quasiment tout droit, toujours sur le même itinéraire.

Les digitales sont partout présentes sur cet itinéraire : attention, ces plantes sont extrêmement toxiques !

Les digitales sont partout présentes sur cet itinéraire : attention, ces plantes sont extrêmement toxiques !

On arrive à un autre carrefour : nous partons à droite sur le Hirnelesteinweg, direction rocher Hirnelestein et Vieux-Thann, avec un « + bleu ». Le deuxième rocher belvédère de cette randonnée (7), altitude 510m, est très vite sur notre gauche, et là, un solide escalier en fer nous permet d’accéder à la plate-forme parfaitement sécurisée, d’où la vue sur la plaine est imprenable.

Le rocher Hirnelestein : vue générale.

Le rocher Hirnelestein : vue générale.

L’escalier en fer qui permet d’atteindre la plate-forme.

L’escalier en fer qui permet d’atteindre la plate-forme.

Dernière petite pause en profitant des tables et bancs, puis retour sur le chemin « + bleu », direction Vieux-Thann, et c’est là un itinéraire peu connu mais bien agréable. Après une courte montée, notre chemin descend brusquement. On rejoint un autre chemin et on part sur la gauche : on arrive dans une forêt quasi méditerranéenne, et on passe à côté d’une ancienne mine du secteur St-Nicolas : il y avait là un filon de galène argentifère, et on voit bien la halde, c’est-à-dire l’amoncellement de terre qui a été sortie des galeries. Au carrefour suivant, continuer tout droit, direction « aire de repos à 20 m », avec un panneau « disque vert ». On arrive vite à Supaplatzla (place de la soupe !), aménagée par la commune de Steinbach. Des tables avec leurs bancs invitent au repas, sous la bénédiction du premier petit oratoire de cette randonnée, qui ne porte pas de nom. Personne ne venant servir la soupe, on continue ; au prochain carrefour, le deuxième oratoire nous attend, à 5 mètres sur la gauche. Voici l’oratoire de l’Ifiss (8).

Les deux oratoires, Supaplatzla et Ifiss.

Les deux oratoires, Supaplatzla et Ifiss.

Revenir au carrefour et continuer le précédent chemin tout droit, en suivant maintenant un « disque jaune ». On sort de la forêt pour arriver sur la partie la plus haute du vignoble de Steinbach, soigneusement protégée par du grillage métallique. Devant : joli coup d’œil sur Cernay, de jour comme de nuit ! Dans cette forte descente (partir sur la gauche un peu plus bas), après un mirador installé jusque dans les vignes, on verra plusieurs bunkers, qui ont été dégagés récemment, à l’occasion de la Journée Citoyenne : la commission « Patrimoine » de la commune est en train de préparer un nouvel itinéraire, en prévision du centenaire de la fin de la Grande Guerre, et il pourrait être prêt dès l’année prochaine.

Quelle curieuse architecture pour ce mini bunker !

Quelle curieuse architecture pour ce mini bunker !

On arrive à la fin du Bruderweg (chemin des frères) : rejoindre les maisons, continuer jusqu’à la chapelle ND de Birlingen (9). Prendre à droite : maintenant il n’y a plus que des trottoirs ! Presque 10 mn après, traverser la grand-route (passage protégé entre deux abribus), continuer tout droit (Pôle de la Cartisane), l’ancienne gendarmerie est à vendre, puis encore tout droit entre les écoles (ignorer la Cartisane !), avec le clocher de l’église juste en face. Au grand carrefour suivant, tourner à droite et rester sur ce trottoir. De l’autre côté de la rue, voici l’ancien tribunal cantonal, repeint en jaune et réhabilité en bureaux (la santé au travail) et appartements, puis l’hôpital maison de retraite. Au virage à gauche, on retrouve l’Espace Grün et le parking de départ : cette randonnée a duré exactement six heures.

Textes et photos : Pierre Brunner, juin 2016.

→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/10107688

Notes :

  1. Waldkapelle : on trouvera sur le site de la commune de Steinbach (http://www.steinbach68.org/waldkapelle.htm) un article très complet sur cette chapelle.
  2. Plusieurs orthographes existent : Rehbrunnel, Rehbrunnele, Rehbrenla, etc… Traduction : petite source (ou fontaine, ou puits) du chevreuil.
  3. Camp des Pyramides : il fut un des camps français autour du HWK (Hartmannswillerkopf), lorsque dès 1914 l’armée française occupe la vallée de la Thur et ses villages. Les hommes, le matériel et les munitions arrivent alors par le col de Bussang, jusqu’aux villages de Willer-sur-Thur et Bitschwiller-lès-Thann, et de là montent vers les zones de combat au HWK. Les convois muletiers s’arrêtent à mi pente, entre 700 et 900 m, pour un moment de repos : l’armée construit des camps de fortune, baraquements de pierres, planches ou rondins, couverts de tôles, à l’abri des vues aériennes et des tirs de l’artillerie allemande. Au Camp des Pyramides, il n’y a évidemment pas de pyramides, juste 3 ou 4 baraques, avec une petite cuisine et une infirmerie. Le Camp Turenne était par contre beaucoup plus important, spécialisé dans les opérations de secours (voir sur ce blog l’article sur le Massif du Herrenfluh, 3ème partie).
  4. Rocher Ostein (Stein = pierre, rocher, O = origine inconnue) : La commune de Willer-sur-Thur, fidèle à elle-même, ne délivre sur Internet aucune information sur ce rocher, et personne d’autre non plus ! On imagine qu’il a vraisemblablement été utilisé comme observatoire (français) durant la première guerre mondiale, surtout après la construction de la benne qui transportait les vivres et les munitions depuis Willer jusqu’au Camp Turenne. Peu de choses aussi sur la rustique et fidèle ferme-auberge Ostein, 68760 Willer-sur-Thur (tél : 03 89 82 36 19), si ce n’est que cette ferme, ouverte toute l’année, n'a jamais été desservie par le réseau électrique, mais elle s’est tournée résolument vers l'avenir avec des panneaux photovoltaïques !
  5. Pastetenplatz : traduction possible = place du pâté chaud ! Bizarrement, il existe des restaurants qui s’appellent Pasteten Platz sur la côte Californienne, et même au Brésil !
  6. Amselkopf : traduction : tête (ou sommet) du merle.
  7. Rocher du Hirnelestein (Hirn = cerveau, ou cervelle [familier], Hirnele = petite cervelle ! Stein = pierre, rocher. Hirnelestein = rocher de la petite cervelle) : on trouvera sur le site de la commune de Steinbach (http://www.steinbach68.org/page80.htm) quelques précieux renseignements sur cet endroit. Il faut rajouter que le café de la famille Muller, qui s’appelait « Wirstschaft zum Hirnelestein Muller », était également très prisé des Mulhousiens ! Ceux-ci venaient en train jusqu’à Cernay, rejoignaient Steinbach à pied, et montaient de la même façon jusqu’au rocher, officiellement pour l’air pur : et chaque dimanche, le miracle du fameux « Steinbacher Rota » se reproduisait ! Mais cette auberge, construite en planches, a complètement disparu pendant la tourmente de 1914-1918. Par ailleurs, de très intéressantes données géologiques sont sur le site http://www.lithotheque.site.ac-strasbourg.fr/pres-de-chez-vous/sud_alsace/steinbach-silbertal/steinbach-silberthal-fiche-professeur ; et on trouvera les différentes voies d’escalade du rocher, réalisées en 2002, sur le site http://serge.haffner.pagesperso-orange.fr/steinbach.htm
  8. L’oratoire de l’Ifiss : il est également connu des anciens sous le nom de chapelle de la Krafft (Krafftkapelle), les deux noms Krafft (= fossé) et Ifiss (signification inconnue) étant des noms de lieux-dits dans le vignoble de Steinbach. L’origine de cet oratoire n’est pas connue, bien qu’il soit à la croisée de chemins des pèlerinages vers St-Thiébaut de Thann, et Notre-Dame de Thierenbach. Il y avait aussi le proche ermitage Marie-Madeleine, aujourd’hui disparu. Détruit pendant les combats de 1914, l’oratoire a été reconstruit en 1927, grâce au Club Vosgien de Cernay ; il est toujours entretenu par une même famille de Steinbach. (Source : communauté de paroisses du pays de Cernay)
  9. Chapelle Notre-Dame de Birlingen : elle se trouve non loin de l’emplacement d’un tout petit village de même nom, composé d’une chapelle et de quelques maisons, disparu il y a bien longtemps. La chapelle, détruite en 1914 lors des combats de la « cote 425 », fut reconstruite en 1930 ; elle ne se visite pas, et n’est ouverte que pour des messes d’été. (Source : communauté de paroisses du pays de Cernay)

(*) Le  temps donné ici est indicatif : il corresponde à celui d’une personne adulte entraînée à la randonnée, qui se déplace à une vitesse soutenue.

(**) DISTANCE et DÉNIVELÉ : ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/

 

Carte de la randonnée R06. (Source www.ign.fr)

Carte de la randonnée R06. (Source www.ign.fr)

Sur cette carte, on trouvera :

  • Le parking de départ-arrivée ne figure pas sur cette carte !
  • 1 = vignoble du Rangen
  • 2 = Waldkapelle et source St-Antoine
  • 3 = source Rehbrunnel
  • CP = Camp des Pyramides
  • 4 = Camp Turenne (le rocher Ostein est en-dehors de la carte !)
  • 5 = rocher Hirnelestein
  • 6 = oratoires
  • 7 = bunkers