9,69 km - D+ 286 m - 3h - Assez facile (2,5/6) - *** - Non compatible VTT-VTTAE (*)
L’ESSENTIEL :
Petite promenade facile au départ de Guebwiller (68).
Le col de Dreibannstein est une destination classique et facile au départ de Guebwiller. On y accèdera d’abord par le haut du vignoble de Bergholtz, jusqu’au parking Egten ; la suite est en petite montée sur le chemin des Carrières puis sur le Dreibannsteinweg, et on arrive au col. Pour le retour, on suivra simplement le balisage « disque jaune » du Club Vosgien, direction Guebwiller-gare, avec un petit crochet jusqu’à la Croix de Mission.
Cet itinéraire ne présente pas de difficulté et est donc accessible aux marcheurs de toutes les générations.
(*) Les vététistes expérimentés, correctement équipés et respectueux de l’environnement, s’y retrouveront, surtout au retour, mais le circuit est à proscrire pour les débutants et les utilisateurs de vélos à assistance électrique !
Merci aux bénévoles de la section du CLUB VOSGIEN DE GUEBWILLER (président Christian MARGUIN, site Internet https://club-vosgien-guebwiller.fr/), qui s’occupent du balisage et de l’entretien des itinéraires de ce secteur.
► Site de la Fédération du Club Vosgien, qui regroupe plus de 130 associations dans le massif : https://www.club-vosgien.eu/
DÉPART-ARRIVÉE : parking du cimetière de GUEBWILLER. Accès par la D 430, direction Guebwiller et Markstein. Dans Guebwiller, au 2è carrefour avec feux, prendre à droite la D 5.2 direction Orschwihr, Merxheim Bergholtz ; continuer tout droit sur la D 3b direction Merxheim-Colmar, et le parking est de suite sur la droite, juste en face de la chapelle du cimetière.
LA CARTE DU CIRCUIT (carte TOP 25 n° 3620 ET Grand Ballon Cernay Guebwiller) :
Capture d‘écran OpenRunner, sur base carte IGN/CV TOP 25, Club Vosgien, OpenRunner et LTD RANDO 68, et tracé altimétrique statique.
→ AVEC OPENRUNNER : accès direct à l’ensemble du parcours et tracé altimétrique actif, téléchargeable sur GPS https://www.openrunner.com/route-details/20315677 → Attention, j’ai créé ce parcours sur Internet, il peut donc présenter des différences avec la réalité du terrain.
Les 2 photos ci-dessus : sur la 1è photo, on voit de droite à gauche mon carrosse sur le parking du cimetière, la chapelle Notre-Dame-du-Sehring et les vignes Schlumberger en terrasses. → On contourne la chapelle par son entrée, on suit la D 5.2 direction Bergholtz (Route du vin) qu’on traverse au passage piéton, pour prendre le chemin en légère montée, balisage « losange rouge » direction Bergholtz-Zell.
Les photos : en arrivant devant ce vieil arbre, la montée continue sur la gauche, jusqu’à un abreuvoir en pierre, dans lequel il coule encore un petit filet d’eau.
► On débouche sur un large chemin viticole, à suivre vers la droite, même balisage.
Les photos : le vignoble de Bergholtz, orienté plein Est, grimpe ici sur la colline du Schwarzberg jusqu’à la forêt. Nous suivons aussi un des sentiers de découverte du village.
Les photos : les vignes ne sont plus taillées après les vendanges, elles attendront le printemps, mais certains viticulteurs choisissent de passer la charrue entre les rangées de ceps.
Les photos : souvenirs des temps anciens, avec cette fontaine qui servait à abreuver les chevaux tirant les charrettes chargées de cuves à raisins, et ces escaliers en pierre permettant d’accéder aux parcelles.
Les photos : sur cette parcelle, les pieds de vignes sont arrivés en fin de course ; ils seront remplacés, mais il faudra d’abord nettoyer les lieux et sans doute apporter un supplément de terre. Quant à cet hôtel pour insectes surdimensionné, on imagine son confort 4**** !
Les 2 photos ensemble : un banc offre un beau point-de-vue sur Bergholtz et les vignes du grand cru Spiegel ; quant à cette pierre de taille percée et en demi-lune, elle servait à maintenir un piquet en bois, sur lequel étaient fixés les câbles métalliques destinés à palisser la vigne, ce qui permettait d’optimiser la surface cultivée.
► Droit devant nous, sur les coteaux au-dessus d’Orschwihr, on aperçoit la chapelle du Bollenberg, et à sa droite le domaine viticole éponyme.
Les photos : un peu après le km 2 du circuit, au point-altitude 298 sur la carte, on croise une petite route goudronnée montant de Bergholtz vers le parking Egten, avec accès aux anciennes carrières et aux falaises de Bergholtz : quitter le chemin viticole et suivre cette route vers la gauche, et il n’y aura plus de balisage Club vosgien durant un moment. Après le parking, continuer sur le chemin forestier empierré carrossable, et on arrive à une place de repos avec tables et bancs, et des éléments du parcours sportif : en cette fin novembre 2024, les arbres et l’herbe ont un look encore très automnal !
Les photos : continuer tout droit la montée en douceur sur ce large chemin, sans s’occuper de ceux qui partent à gauche ou à droite, mais en appréciant les couleurs des feuillages ! Un peu après le km 3 (sur la gauche on verra une petite borne n°39 avec son sommet arrondi rouge), continuer légèrement vers la gauche, avec maintenant le balisage « anneau rouge », en suivant toujours la direction ‘‘Sentier des Carrières’’, ainsi que le circuit VTT n°8.
► Rester ensuite sur le large chemin, sans s’occuper du balisage « anneau rouge » qui nous quitte vers la gauche. Au km 4 du circuit, point-altitude 478 sur la carte, continuer à gauche, et 100 m plus loin à droite, le tracé sur la carte TOP 25 est parfait.
Les photos : nous sommes maintenant sur le chemin ‘‘Dreibannsteinweg’’ et suivons le balisage « triangle bleu » du Club Vosgien, grâce auquel nous traversons une forêt absolument magnifique !
► Petit crochet sur la gauche (excellent balisage), et on arrive au col du Dreibannstein, altitude 537 m et point le plus ‘‘élevé’’ de ce circuit. Nous sommes quasi à mi-parcours, après 4,6 km pour 278 m de D+, pour moi en 1h30mn de marche.
Les photos : voici deux vues du col du Dreibannstein, important carrefour d’itinéraires de randonnées, connu et apprécié des marcheurs et joggeurs.
Les photos : l’abri forestier Jean-Pierre Loing, vue extérieure et intérieure.
Les photos : pour la suite, continuer (c’est tout droit en arrivant) sur le chemin balisé « disque jaune », Guebwiller par versant sud, et le signe du Chemin des Châteaux Forts d’Alsace se rajoute. Le départ de ce chemin est souvent bien boueux, et ensuite il est agréable et magnifique !
► Au point-altitude 538 sur la carte, l’itinéraire « triangle vert » nous quitte vers la droite, et on verra là une cabane de chasse avec ses dépendances. On continue tout droit, « disque jaune ».
Les photos : environ 100 m après, quitter le large chemin et prendre un sentier partant sur la droite, direction Unterlinger et Guebwiller Gare. Ici aussi, cet itinéraire est somptueux, dans une forêt dont la beauté éclate au soleil.
On passe au lieu-dit Oberlinger, mais on ne verra rien de ces anciennes fortifications à part un possible fossé coincé entre deux parois rocheuses, et un panneau explicatif.
Les photos : le sentier continue et on arrive au lieu-dit ‘‘La Roche du Coucou’’, mentionné sur la carte mais pas sur le terrain. Il y a là une pierre angulaire, probable reste d’une ancienne petite construction mystérieuse, et notre sentier continue sur la gauche, direction Croix de Mission, Guebwiller et Hugstein pour celles et ceux qui suivent l’itinéraire des Châteaux-Forts d’Alsace. En quelques zigzags d’une descente rapide, on débouche sur un large chemin, à la limite entre les vignes et la forêt.
► Suivre ce chemin vers la gauche et 50 m plus loin, après le virage, reprendre le sentier à droite, « disque jaune », jusqu’au 2è chemin.
Prendre alors à gauche pour une très courte remontée, direction Croix de Mission et Point de Vue à 200 m, et il faudra revenir à cet endroit.
Les photos : voici la Croix de Mission avec vue sur la plaine et la Forêt Noire, et la belle vue sur Guebwiller.
► Rejoindre l’itinéraire « disque jaune » pour terminer la descente.
La photo : au km 8 de notre circuit, on rejoint un large chemin bétonné, et on verra un aménagement particulier avec une table et un banc en grès rose. Mais la poubelle fait tache, elle n’est pas sur la photo…
► Chemin bétonné, virage à gauche avec chemin de terre, puis virage à droite avec rue goudronnée (chemin du Kitterlé), à suivre jusqu’au carrefour avec feux : traverser la D 430 et passer le pont sur la Lauch.
Les photos : décorations de Noël et berges automnales, la Lauch ne doit plus savoir à quel saint se vouer ! Après le pont, prendre à gauche la rue en ‘‘Sens Interdit’’ et longer l’ancienne gare, maintenant aux notes italiennes !
Les photos : suivre le cheminement piéton, entre l’alignement des platanes et la rivière Lauch : un des derniers arbres bénéficie d’une protection particulière. Au bout, la Lauch s’enfile sous le pont de l’ancienne voie ferrée.
► Au grand carrefour avec feux, traverser la D 430 et continuer tout droit sur la D 4bis1, direction Issenheim. Il sera prudent de marcher sur le côté droit, car il n’y a bientôt plus de trottoir sur le bord gauche !
Ceci étant, il faut prendre la première à gauche, rue du Saering : on passe sur la Lauch, on longe le Service des Espaces verts de la ville de Guebwiller et on retrouve juste après le parking du cimetière. Pour le retour depuis le Dreibannstein, soit 5,1 km avec quasiment que de la descente, j’ai mis 1h30mn. Ce circuit plutôt facile, très beau en automne et intéressant, a duré exactement 3 heures (A).
Textes et photos : Pierre Brunner, novembre 2024. Courriel personnel brunner.pierala@orange.fr
(A) LE TEMPS INDIQUÉ ICI (temps de marche uniquement) est celui d’un randonneur certes entraîné, mais un peu âgé. Moyenne pour le circuit : 3,2 km/h.
NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 7 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), assez facile (2,5/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) - ce dernier niveau ne devant jamais être proposé ici dans les Vosges.
INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.
COMPATIBILITÉ VTT-VAE : c’est un simple conseil. → La responsabilité de LTD RANDO 68 et/ou celle de son gestionnaire ne saurait être mise en cause en cas d’accident.
UN PEU DE CULTURE, ÇA PEUT PAS FAIRE DE MAL…
Commune d’un peu plus de 11 000 habitants (Guebwillerois et Guebwilleroises), située au pied des Vosges et à l'entrée de la vallée du Florival où coule la Lauch, sur la route du Markstein : son histoire est intimement liée à celle de l'abbaye de Murbach. La ville a ensuite bénéficié d’une industrialisation précoce, qui a bouleversé le paysage urbain, les coteaux étant plantés de vignes.
En plus d’un patrimoine industriel exceptionnel, on ne manquera pas de voir à Guebwiller l’église de style roman Saint-Léger (12è-13è siècle, tardif rhénan), le Couvent des Dominicains, les ruines des châteaux du Hugstein (à cheval sur la commune de Buhl) et du Burgstall, le musée Théodore-Deck, etc…
Site Internet de la commune https://www.ville-guebwiller.fr/ (site complet, sur lequel l’onglet ‘‘culture’’ vient en premier, et celui intitulé ‘‘votre mairie’’ en dernier, c’est rare et plutôt intéressant) ; lien Wikipédia lui aussi très complet https://fr.wikipedia.org/wiki/Guebwiller
BLASON : [16è siècle] ‘‘D'argent au bonnet albanais contourné de gueules, bordé, doublé et retroussé d'azur.’’ Source : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Blason_ville_fr_Guebwiller_%28Haut-Rhin%29.svg
CIMETIÈRE : on trouvera des photos des monuments les plus importants de ce cimetière sur le lien https://www.lieux-insolites.fr/cimetiere/guebwiller/guebwiller.htm
CHAPELLE : c’est la chapelle Notre-Dame-du-Sehring. En 1618, on note la construction de la chapelle du Sehring à la croisée des routes de Bergholtz et d’Issenheim qui fait suite à une première chapelle dédiée à la Vierge dite ‘‘Maria Elfenbein’’ datant du 14è siècle. En 1759, elle est rattachée à la paroisse Notre Dame et devient en 1810 la chapelle du cimetière. (Source : https://www.paroisses-catholiques-guebwiller.fr/historique/). Voir les liens https://monumentum.fr/monument-historique/pa00085763/guebwiller-chapelle-notre-dame-du-sehring ou https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00085763
VIGNOBLE : il était à l’origine très morcelé, mais l’épidémie de phylloxera (1896) avait ruiné ou découragé les petits propriétaires. L’industriel Ernest Schlumberger avait alors racheté ces parcelles disséminées à partir de 1920, et il a vite imposé partout la culture en terrasses. Cette disposition perpendiculaire à la pente n’a que des avantages : elle facilite l’exploitation de la vigne et lutte contre le ruissellement et l’érosion du sol. Les pierres nécessaires à l’aménagement des terrasses provenaient à l’origine des carrières de grès rose au-dessus de Guebwiller ; actuellement, pour l’entretien, on utilise plutôt des pierres de taille provenant d’anciens bâtiments.
→ Quatre Grands Crus AOC Alsace tirent ce vignoble vers le haut : Kessler, Kitterlé, Saering et Spiegel.
ANCIENNE GARE : la ligne de chemin de fer Bollwiller-Lautenbach est désaffectée depuis 1992, et l’ancienne gare de Guebwiller vient de terminer une importante réhabilitation (montant de l’aide européenne = 521 000 €) : elle est à présent occupée par un restaurant italien et une épicerie fine, italienne également (site https://antica-stazione.fr/)
→ Le parking de l’ancienne gare, le long de la Lauch, est bordé de platanes magnifiques, qui sont l’objet de soins attentifs et constants ! ‘‘Il se tenait là, tous les ans à Pâques, une kilbe très prisée autrefois, se souvient René Bickel, ancien enseignant, puis journaliste et chef d’agence aux DNA de cette ville. Et à l’époque des communions solennelles, qui se tenaient sur deux jours jusque dans les années 60-70, il n’était pas rare d’y voir les communiants et communiantes, en tenue, y faire un tour avec leurs familles…’’
Col (altitude 530 m) est bien connu des randonneurs et simples promeneurs, puisque situé à une altitude faible, et donc facilement accessible. Traduction de Dreibannstein : pierre des trois bans. Le ban désigne ici un territoire sur lequel s’applique un commandement sur des hommes, et la pierre marquerait la limite entre les communes de Guebwiller, Bergholtz-Zell et Buhl (ne pas confondre avec le col de Bannstein, au-dessus de Schweighouse).
→ Abri Jean-Pierre Loing : cet abri forestier est celui du Club Vosgien de Guebwiller, et il est dédié à Jean-Pierre Loing (1942-2005), qui en fut le président. Réalisé en rondins, il est rustique mais fort beau, équipé de tables et bancs robustes ; sur la place du col, d’autres tables et bancs complètent le dispositif. Voir le lien traditionnel https://www.refuges.info/point/4241/cabane-non-gardee/Alsace/abri-du-Dreibannstein/
Je reproduis ici un article très complet, paru dans le quotidien ‘‘Les Dernières Nouvelles d’Alsace’’, article daté de 2016 et transmis par l’ami René Bickel déjà cité ci-dessus, qui fut longtemps chef de l’agence guebwilleroise de ce journal. « Situé au point de jonction des bans de Bergholtz-Zell, Buhl et Guebwiller, le chalet-abri Jean-Pierre Loing a été inauguré le samedi 8 Juillet 2006.
Tout randonneur souhaite rencontrer, au cours d'un périple pédestre sur les chemins vosgiens, une auberge accueillante pour se restaurer... ou à défaut un abri avenant pour y rompre le pain entre amis. Fort de ce principe, la section guebwilleroise du Club-Vosgien a construit en 2004, avec l'aide des services de l'ONF, un chalet en rondins au Munsteraeckerlé, dupliquant deux ans plus tard cette construction sur le versant opposé de la vallée, au lieu-dit Dreibannstein, point de rencontre de trois sentes de randonnées.
Le coût de ce chalet-abri, d'une surface intérieure de 10 m² avec une table et des bancs pour une dizaine de personnes, est de 13 644 €, sans compter l'important travail des bénévoles du Club-Vosgien ; la subvention du conseil général est de 6 822 €, la participation de la commune de Bergholtz-Zell est de 1 137 €, celle de Buhl s'élève à 2 274 € et celle de Guebwiller à 3 411 €. Ce chalet est pour l'essentiel l'œuvre de David Candido, Jean-Louis Feder, Sébastien Muller, bûcherons de l'ONF.
Après l'inauguration de cet abri par Christiane Loing et les maires des trois communes, Henri Allimann a dressé un rapide portrait de son ami de longue date. Né en 1942, Jean-Pierre Loing a effectué l'intégralité de son cursus professionnel chez NSC, où il a été ajusteur-monteur puis responsable du SAV ; fortement impliqué durant de nombreuses années dans le mouvement scout puis au Club-Vosgien, il a participé à la construction de l'abri du Munsteraekerlé et à la mise au point des circuits VTT sur les sentiers et chemins de la communauté de communes. Membre du comité local du Club-Vosgien, Jean-Pierre Loing est décédé en mai 2005. »
Et René Bickel de rajouter que M Loing, passionné de montagne, fut aussi membre actif du Ski club Guebwiller.
UNTERLINGER ET OBERLINGER
Ces deux noms de chemins font référence à d’anciens sites fortifiés qui dominaient la vallée du Florival, et cette situation laisse penser qu’ils étaient destinés à en défendre l’entrée. Celui d’en haut (Oberlinger, altitude 523 m) conserve un fossé, dépression qui abritait peut-être une citerne, et une butte supportant les restes d’une tour ; cet ensemble pourrait dater du 12ème siècle et passe pour avoir été un des plus vastes d'Alsace. De celui d’en bas (Unterlinger), il ne reste que quatre fossés et plusieurs talus mystérieux, nivelés en partie par les vignerons au milieu du 19ème siècle ; d’aucuns pensent qu’il aurait été érigé sur les vestiges d'un castrum romain voire protohistorique. Plus généralement, les historiens proposent pour ces deux ruines des datations qui s’échelonnent de la Préhistoire à la Guerre de Trente Ans, mais aucune n’a pu être confirmée. (Source : Chemin des Châteaux-Forts d’Alsace).
« Seules de sérieuses fouilles archéologiques pourraient un jour révéler si les deux sites étaient déjà occupés avant ou durant l'Antiquité romaine ou seulement à partir du Moyen Âge », commente le spécialiste et ami Jean-Marie Nick.
CROIX DE MISSION
Altitude 363 m. La croix d’origine avait été érigée en 1827 : elle s'inscrit dans le cadre d'un projet de rechristianisation des masses populaires, initié dès 1825 par l'évêque de Strasbourg et répandu dans toute l'Alsace, pour "combler le vide moral" et "extirper l'indifférence en matière de religion propagée par la Révolution", puis attisée par la spectaculaire industrialisation. Elle fut régulièrement restaurée, en 1923 après la Première Guerre Mondiale, puis en 1952. Cette croix en grès des Vosges s'est brisée lors d'une tempête en février 2010, et elle a été remise en état par le Club Vosgien de Guebwiller, avec l’aide d’artisans de Guebwiller. Les bancs, vandalisés à leur tour, ont également été réparés.
Un peu en arrière de la croix, on découvre une maisonnette ouverte, qui se voulait site-mémoire et ‘‘musée des vignes’’, qui a été construite et inaugurée en 1990, au cœur du domaine Schlumberger, par leur directeur d’alors Eric Beydon. Le projet n’a pas abouti : dégradée puis abandonnée, cette maisonnette a été réhabilitée récemment par le Lions Club et a maintenant meilleure allure.
QUELQUES RAPPELS :
► Vous trouverez le tout dernier tableau Excel permettant l’accès choisi à tous les circuits de ce blog (jusqu’au n° R 733 inclus) sur le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2024/11/nouvelle-mise-a-jour-du-tableau-excel.html - et grand merci à Jean-Yves pour son travail régulier de mise à jour !
→ On peut aussi utiliser la fenêtre Rechercher sur la page d’accueil du blog.
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► LA PHOTO D’OUVERTURE (et de fermeture) : au col de Dreibannstein, altitude 537 m, l’abri forestier est celui du Club Vosgien de Guebwiller, et il est dédié à Jean-Pierre Loing (1942-2005), qui en fut le président. Réalisé en rondins, il est rustique mais fort beau, équipé de tables et bancs robustes ; sur la place du col, d’autres tables et bancs complètent le dispositif.