24,30 km - D+138 m - 5h 30mn - Un peu difficile (3/6) - *** - Compatible VTT-VAE
L’ESSENTIEL :
Circuit un peu long, facile et intéressant, au départ du village de Schweighouse-Thann (68). Inclus :
Nous voici à l’Ouest de Mulhouse, dans la partie plate du Sundgau, pour un circuit certes long mais très intéressant. Et sans aucune difficulté, mis à part les traversées de l’autoroute A 36 et de la rivière Doller, deux fois chacune. Au départ de Schweighouse-Thann, nous passerons à proximité des villages de Reiningue, Heimsbrunn, Burnhaupt-le-Bas et -le-Haut.
Merci aux bénévoles de la section du CLUB VOSGIEN de GUEWENHEIM qui s’occupent de l’entretien des itinéraires de ce secteur, et y réalisent un balisage très efficace. Président Raphaël BUCHELE, site Internet http://club-vosgien-guewenheim.fr/
► Site de la Fédération du Club Vosgien, qui regroupe 128 associations dans le massif : https://www.club-vosgien.eu/
DÉPART-ARRIVÉE : un des parkings devant la mairie-école et sur le côté de l’église de SCHWEIGHOUSE-THANN. Accès possible depuis la D 83, entre Pont d’Aspach et Cernay, sortie Aspach-le-Bas et Schweighouse. Depuis Mulhouse, prendre Lutterbach, puis Reiningue (D 20) et Schweighouse. Les 2 parkings (une trentaine de places en tout) sont le long de l’église St-Nicolas, des deux côtés.
LA CARTE DU CIRCUIT :
Capture d‘écran OpenRunner (sur base carte IGN/CV TOP 25 et LTD RANDO 68) et tracé altimétrique statique.
→ AVEC OPENRUNNER : accès direct à l’ensemble du parcours et tracé altimétrique actif, téléchargeable sur GPS https://www.openrunner.com/route-details/16372319 → Attention, j’ai créé ce parcours sur Internet, il peut donc présenter des différences avec la réalité du terrain, même si la toute récente version OpenRunner permet une excellente précision.
LE DESCRIPTIF :
La photo ci-dessus : le parking est par ici, avec l’église Saint-Nicolas de Schweighouse et les indications du Club Vosgien (section de Guewenheim) : nous suivrons le balisage « anneau bleu », circuit du Pèlerin.
► Au bout de l’allée entre le cimetière et l’espace de jeux pour les enfants, prendre à droite, et au Stop (caserne des pompiers) à gauche ; après, c’est tout droit.
Les deux photos ci-dessus : après la place de Hirschberg, continuer tout droit (absence de balisage ici, ne pas prendre la rue du Traineau), et on traverse la campagne agricole sur une petite route goudronnée.
► Plus loin, un peu après le km 1, prendre le chemin vers la gauche (le balisage est parfait) ; on traverse un ruisseau, peu après on repart vers la droite en légère montée, et on aperçoit alors l’église d’Oelenberg, et la Tour-Relais de Morschwiller. On retrouve une route goudronnée.
Les photos : cette zone agricole se caractérise par des prés, et surtout des champs, plantés (sauf erreur) de choux fourragers.
Les 2 photos : on arrive devant le portail de l’entrée agricole de l’abbaye, précédée d’une parcelle de vigne, vin de messe et/ou de consommation courante pour les moines, si la récolte et la vinification se font encore.
► Petit crochet gauche-droite, et nous suivons maintenant le balisage « disque rouge ».
Les photos : une citerne de réserve d’eau (non bénite) a été installée devant l’entrée, comme on en trouve près des fermes et fermes-auberges ; et voici l’ensemble des bâtiments de l’abbaye.
► Environ 100 m après, prendre à droite la petite rue goudronnée, direction Reiningue mairie, « disque rouge ».
Les photos : on verra sur la gauche une ancienne station de pompage qui servait à l’alimentation en eau potable de la ville de Mulhouse (la potabilité n’est plus assurée dans ce secteur agricole qui utilise force produits phytosanitaires), et à droite le ruisseau Klostermuehlenbaechlein, qui faisait tourner l'ancien moulin à eau d’Oelenberg. Peu après être passés sous les lignes haute-tension, prendre le sentier à droite (le panneau indicatif est au sol), « disque rouge ». On longe un ruisseau, des arbres ont été coupés, c’est boueux !
► On rejoint la route départementale D 19 à la sortie de Reiningue : on suivra cette route vers la droite, sur une centaine de mètres environ.
Les photos : on passe sur la Doller, bien en eau et en agitation vers l’amont, plus calme en l’élargissant vers l’aval.
► Prendre à droite la piste cyclable goudronnée, direction Heimsbrunn.
L’accueil sur cette piste est électrique, et je trouve que ce croisement de lignes haute-tension a des allures de bricolage façon Meccano…
Les photos : la nature est bien présente dans cette section, tant avec les chevaux que par des arbustes en fleurs.
Les photos : côté gauche, un banc bas et ancien n’incite pas à s’asseoir ; à droite, en plein champ, cet ancien et massif blockhaus, en partie végétalisé, date de la Première Guerre Mondiale et ma photo est floue...
► Après le km 7 du circuit, on verra sur la gauche une ancienne station de pompage, à l’abandon. Notre route part vers la gauche, et on passe sur l’autoroute A 36 avant de descendre sur Heimsbrunn.
Les photos : la forêt n’est ici un modèle ni de beauté ni d’exploitation, un peu fouillis même. Mais on lira et on retiendra ce qui est écrit sur ce petit panneau.
Les photos : pour se rassasier, les moutons font ce qu’ils peuvent, entre l’herbe rase et les mamelles taries…
Voilà tout ce qu’on verra de Heimsbrunn, l’église Saints Prosper et Amarin, et la maison de retraite et Ehpad Ste-Anne.
► On débouche sur la route D 166 : traverser, et continuer vers la droite, jusqu’à une passerelle en bois. Prendre alors à gauche la rue de la Forêt : nous suivons le balisage « anneau jaune ».
Les photos : environ 50 m après, prendre le chemin de terre partant à droite dans la forêt, direction Chapelle Notre-Dame-du-Chêne. Nous sommes aussi sur un parcours sportif et la forêt est agréable, d’autant qu’on la laisse divaguer à sa guise.
Les photos : on arrive bientôt à la petite chapelle, sur la droite et au bord de la route D 166. Il y a de nombreux bancs autour d’une placette, l’endroit est calme et sera parfait pour la pause casse-croûte, après presque 10 km de marche.
Les photos : on verra aussi des objets divers et variés, comme cette borne datée de 1722, et cette croix dont il ne reste que la partie sommitale ; quant au mur des lamentations, ou plutôt d’ex-voto, on s’y exprime en différentes langues, et c’est bien comme ça.
Les photos : retour sur le sentier « anneau jaune » où on verra des agrès divers et modernes, et cette belle passerelle en fer avec les premières fleurs aquatiques.
► On débouche sur la route D 166, km 10 du circuit. Suivre cette route vers la gauche, et de suite après le pont sur un ruisseau, prendre le 1er chemin forestier à gauche, « anneau jaune ».
Les photos : le monstre de la forêt a terminé son travail, il a été chargé sur un camion pour rejoindre un nouveau chantier, et le passage est étroit. Le chauffeur est en train de boucler son arrimage au moyen de simples sangles : ‘‘Heureusement qu’on n’avait pas ça il y a 50 ans, sinon y’aurait plus de forêt’’, me dit-il simplement, non sans humour. On traverse ensuite le ruisseau Gross Runzgraben.
Les photos : la forêt est belle et bien entretenue sur cette ligne droite d’1 km, et un panneau attire bientôt l’attention.
Les photos : on continue le chemin tout droit et en légère montée, des forestiers ont abandonné sur le sol les protections plastifiées de jeunes plants (honte à eux !), et voici les premiers bunkers.
► Plus loin, à un croisement, nous continuons tout droit avec le balisage « triangle rouge », km 12 du circuit, et nous sommes alors à mi-parcours.
Les photos : notre chemin tourne à droite, les bunkers se succèdent sur la carte comme sur le terrain, et on verra aussi de multiples trous remplis d’eau, peut-être d’anciens trous d’obus.
Les 2 photos : au km 13 du circuit, on arrive devant la cabane de la Société de Chasse du Limberg : continuer à droite, « triangle rouge ». Environ 800 m plus loin, point-altitude 293 sur la carte, prendre à droite, avec le balisage « + rouge », et nous allons rejoindre le Sentier des Bunkers.
► Nous sommes à présent tout près de la zone d’activités de Burnhaupt-le-Bas, et nous continuons sur le Sentier des Bunkers, avec le balisage « anneau rouge ».
Nous ne suivrons pas ici les différentes variantes de ce Sentier mais nous resterons sur le chemin principal ou l’itinéraire tout droit. Le Sentier des Bunkers mérite une sortie particulière, voir par exemple sur ce blog le très intéressant parcours ‘‘BURNHAUPT-LE-BAS : DES BUNKERS, MAIS PAS QUE…’’, paru en mai 2021 (→ 19,1 km ~ D+159 m ~ Assez facile (2,5/6) ~ *** ~ Compatible VTT-VAE), lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2021/05/burnhaupt-le-bas-des-bunkers-mais-pas-que-r-418-19-1-km-d-159-m-4-h-30-mn-2-5/6.html
Les photos : le gui est symbole de prospérité et de longue vie, et également le porte-bonheur qui symbolise les fêtes de Noël, mais les bunkers construits par l’armée allemande durant la Première Guerre Mondiale sont partout : ici, un massif abri d’infanterie construit en 1917.
Les photos : certains bunkers se sont recouverts de végétation, ils en seraient presque beaux…
Les photos : d’autres au contraire sont restés bruts et austères, avec ici un abri pour les munitions, et un autre dont le toit, accessible par une échelle en fer, servait de poste d’observation ou de transmission par signaux lumineux.
Les photos : après le km 15 du circuit et une petite passerelle en fer, on arrive devant le plan d’eau de Burnhaupt : suivre le chemin à droite, « anneau rouge », et on verra bientôt ce bunker en partie inondé, dont l’entrée a été murée : il faut se rappeler qu’il avait été construit ici-même bien avant le creusement du plan d’eau…
► On contournera le plan d’eau jusqu’à un petit sentier (pas le chemin) partant à droite, balisage « anneau rouge », et on arrive sur la route D 166, à hauteur de l’entrée de la cueillette ‘‘Chapeau de paille’’ du Paradisvogel (site https://www.cueilletteparadisvogel.fr/ et page Facebook https://www.facebook.com/cueilletteparadisvogel/?locale=fr_FR )
Traverser la route, et continuer en face le long du mur ‘‘Chapeau de paille’’ sur une petite route en Sens Interdit, et un pont nous permet de passer à nouveau par-dessus l’autoroute A 36.
Chemin de terre de l’autre côté : continuer ensuite à gauche au point-altitude 283, « anneau rouge ».
Les photos : on verra bientôt, côté gauche, cet étrange bunker à moitié enterré : il s’agit d’un poste de tir doublé d’un abri à munition, dont la particularité est que sa construction en 1917 a utilisé des matériaux différents, voire hétéroclites, comme cet empilement de tuiles, de briques et de cailloux, on dirait de bric, de brac et de broc…
Juste après, on arrive au lavoir du Dich, dont le panneau explicatif mériterait un certain rafraîchissement, à défaut d’être lavé…
► Pour traverser la rivière Doller, ce qui est indispensable, nous allons faire un détour jusqu’au Pont d’Aspach, portion peu intéressante puisque longeant la D 83 sur presque 3 km, et bien sûr non balisée. À la saison sèche, on pourrait traverser la Doller à gué (il n’y a pas de pont par ici), mais en ce moment c’est complètement impossible !
Les photos : en arrivant au lavoir du Dich, on continue tout droit sur un chemin de terre qui longe la sortie de l’autoroute vers la D 83, et devient vite route goudronnée : une route sans circulation, et personne ne viendra enlever cet arbre tombé en travers. Après un petit écart au niveau du km 18 du circuit, nous longeons au plus près la D 83 !
► Encore un écart au niveau du pont qui rejoint la zone du collège de Burnhaupt, et pour nous l’itinéraire continue sur un chemin de terre, qui redevient macadam : nous sommes certainement sur l’ancienne RN 83, avant sa mise en 4 voies ! De l’autre côté, on voit le collège et la salle de sports, puis le Super U et son centre commercial. Retour du chemin de terre, et au km 20 on fait quelques virages pour contourner le carrefour surélevé vers Belfort et Masevaux. La bonne surprise arrive juste après, au point-altitude 301 sur la carte.
Les photos : notre chemin descend pour passer sous la route à 4 voies D 83, et en remontant à la sortie on voit la Doller toute proche et bien en eau ! En période de crues, ce passage doit être inondé !
Les photos : au croisement à hauteur d’un ancien poste de transformation électrique, alors que le panneau indicateur sur la route à gauche indique ‘‘Pont d’Aspach’’, prendre la route à droite, qui est de nouveau l’ancienne route RN 83. Voici l’ancien moulin avec le canal d’amenée d’eau, à sec depuis longtemps, et les bâtiments à l’abandon.
Les photos : on traverse la Doller, et c’est mission accomplie ! On continue sur cette petite route, à sens unique et en légère montée, bordée d’arbres qui sentent le printemps.
► Au Stop (entrée sur la D 83), continuer tout droit sur une portion à double sens, et ça roule vite ici ! Environ 100 m après, prendre à droite la route D 20.1, direction Schweighouse, et on repasse sous la D 83, avec le balisage « disque rouge ».
On longera cette route jusqu’à arriver devant la Salle des Fêtes.
Les photos : prendre alors le petit sentier partant à droite, « disque rouge », et l’église de Schweighouse est donnée à 25 mn. On arrive à un croisement de chemins, avec un nombre impressionnant de pancartes : trop de panneaux, ça tue les panneaux ! Le nôtre est d’ailleurs ambigu, il indique tout droit ou à gauche ?
La photo : il faut prendre le large chemin plat à gauche, et le panneau réglementaire de confirmation arrive un peu tard… On passe près d’un étang, petit mais bien aménagé.
► Après, le balisage est bon, d’autant que c’est tout droit. Jusqu’à un panneau qui indique, à droite, le Chêne Centenaire à 45 m. À ne rater sous aucun prétexte !
Voici le chêne tricentenaire de Schweighouse-Thann : il est impossible de traduire sa puissance, sa hauteur et sa majesté avec juste une photo ! Mais les arbres tout autour permettent de s’en faire une petite idée…
Les 2 photos : voici les panneaux qu’on trouve sur-place, et le premier est le plus important. Les personnes et associations qui recommandent de s’approcher des arbres, de les caresser et de les entourer, feraient bien de s’en inspirer !
Voici la partie haute du chêne, avec la fourche : l’arbre est en parfaite santé, on ne voit aucune cicatrice de branche cassée.
► Reprendre le chemin « disque rouge » : on sort bientôt de la forêt, le village est tout proche et on suivra maintenant le balisage « X rouge ». On arrive au niveau du local des pompiers pour une courte partie commune avec le départ. Cette randonnée certes longue, mais agréable, facile et très intéressante, a duré 5h et 30mn. (A).
Textes et photos : Pierre Brunner, mars 2023. Courriel personnel brunner.pierala@orange.fr
(A) LE TEMPS INDIQUÉ ICI est celui d’un randonneur entraîné et un peu âgé : il ne prend en compte que les moments de marche et arrêts pour les photos, sans les pauses. Moyenne pour cette randonnée : 4,4 km/h.
NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 7 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), assez facile (2,5/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici.
INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.
COMPATIBILITÉ VTT-VAE : c’est un simple conseil. → La responsabilité de LTD RANDO 68 et/ou celle de son gestionnaire ne saurait être mise en cause en cas d’accident.
UN PEU DE CULTURE, ÇA PEUT PAS FAIRE DE MAL :
Commune sympathique et dynamique de 800 habitants (Schweighousiens et Schweighousiennes), dont le nom peut se traduire par ‘‘maisons pour le bétail’’, et qui a beaucoup souffert : gigantesque incendie en 1867, puis destruction quasi-totale lors de la Première Guerre Mondiale ; l’ancien château des Waldner de Freundstein, du type Wasserburg, a complètement disparu. Site Internet de la commune http://www.schweighouse-thann.fr/ ; lien Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Schweighouse-Thann . L’église St-Nicolas a été construite en 1925 dans un style néo-roman ; la précédente église se situait à l’emplacement de l’actuel cimetière, mais elle a subi l’incendie en 1867 avant d’être complètement détruite durant la guerre 14-18. → Ne pas confondre Schweighouse-Thann avec le hameau de Schweighouse (vallée de Guebwiller, commune de Lautenbach-Schweighouse), ni avec Schweighouse-sur-Moder, dans le Bas-Rhin.
Église Saint-Nicolas : voir les liens https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA68004591 et https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/68-Haut-Rhin/68302-Schweighouse-Thann/136577-EgliseSaint-Nicolas (ce dernier très succinct).
Commune de 2 000 habitants (Reininguois et Reininguoise), dont le nom d’origine gauloise et celtique signifierait ‘‘le lieu sur la source’’. Elle est connue pour l'Abbaye Notre-Dame d'Oelenberg, l’oratoire-chapelle de Deckwiller, un plan d’eau (et base nautique), etc… Site Internet très complet de la commune http://www.mairie-reiningue.fr/ ; lien Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Reiningue
HEIMSBRUNN
Commune de 1 300 habitants (Heimsbrunnois et Heimsbrunnoises) environ, dont le nom vient de l'alémanique Heim qui signifie maison, et de Brunn qui signifie fontaine. Elle est surtout connue pour sa forêt avec la chapelle Notre-Dame du Chêne (Ramahay selon l'appellation locale). Site Internet de la commune https://heimsbrunn.com/fr/ ; lien Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Heimsbrunn
Ancien monastère d’hommes, qui fut à l’origine un prieuré de chanoines réguliers de Saint Augustin (moines cisterciens trappistes), construit au début du 11è siècle sur une colline (Berg), le long d’un cours d’eau (Oelen). Voir le site très complet https://www.abbaye-oelenberg.com/ et le lien Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Notre-Dame_d%27Oelenberg
CHAPELLE NOTRE-DAME DU CHÊNE :
Cette petite chapelle est récente (1959) : située à environ 1 km de l'entrée du village de Heimsbrunn, avec accès par la D166, elle tient son nom d’un gigantesque chêne, situé de l’autre côté de la route et qui aurait été âgé de 700 ans ; une statue de la Vierge était initialement placée sur son tronc, et des miracles auraient été observés en ces lieux. Le chêne a été abattu en 1954, et la chapelle construite 5 ans plus tard : on peut à présent y voir plusieurs dizaines de cierges allumés. Voir le lien https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/68-Haut-Rhin/68129-Heimsbrunn/160801-ChapelleNotre-Dame-du-Chene ; on pourra aussi lire une histoire un peu plus complète mais sans doute ‘‘romancée’’ sur le lien http://www.presdoelenberg.org/heimsbrunn/notre-dame-du-chene.html
► Circuit Notre-Dame du Chêne : ce circuit de 7,3 km, balisé « anneau jaune », peut être consulté et téléchargé au format PDF sur le lien M2A https://www.mulhouse-alsace.fr/wp-content/uploads/2020/08/randonnee-pedestre-notre-dame-du-chene-heimsbrunn.pdf
SENTIER DES BUNKERS
Ce circuit de 9 km, balisé « anneau rouge », est jalonné de très nombreux bunkers allemands, qui délimitaient autrefois la ligne de front durant la Première Guerre mondiale 1914-1918. Rappelons d’abord que, en 1914, l’Empire allemand s’étendait à l’Alsace-Lorraine, la frontière entre les deux pays passant chez nous par les crêtes vosgiennes, lesquelles sont aussi ligne de partage des eaux. En effet, l’Alsace-Lorraine fut le territoire cédé par la France à l'Allemagne en application du traité de Francfort, signé le 10 mai 1871, après la défaite française. En particulier, et pour ce qui nous concerne, ce traité amputait l’ancien territoire français de cinq sixièmes du département du Haut-Rhin (seul ce qui est devenu ensuite le Territoire de Belfort échappait à l’annexion) et de l'intégralité du Bas-Rhin. En Alsace donc, les tensions sont fortes en 1914, et si certains hommes sont enrôlés dans l’armée allemande, d’autres se retrouvent dans l’armée française. Au tout début de la Première Guerre mondiale, le plan français prévoit une offensive par le sud de l’Alsace : les troupes françaises obtiennent de rapides succès et parviennent à conquérir Mulhouse. Mais, après les défaites en Lorraine, les Français se replient et abandonnent définitivement cette ville. Le front en Alsace se stabilise ensuite pour le restant de la guerre sur une ligne Pfetterhouse - Altkirch - Thann - Hartmannswillerkopf - Munster - Col du Linge - Col du Bonhomme. Cette ligne de front passe par Burnhaupt-le-Bas ! (Source : http://ltd-rando68.over-blog.com/2016/04/le-massif-du-herrenfluh-en-images.html )
►Un document PDF très complet peut être consulté et téléchargé sur le lien https://www.sundgau-sud-alsace.fr/LEI/Le-sentier-des-Bunkers-a-Burnhaupt-le-bas.htm?HTMLPage=/culture-et-patrimoine/patrimoine-militaire.htm&action=&page=1&commune=&categorie=&genre=1900009&nom_recherche=&ID=241000858&TYPE=1900201&langue=1&sessionalea=0,26672
► On trouvera des renseignements d’une grande précision et des photos sur le lien précieux https://www.lieux-insolites.fr/cicatrice/14-18/sentier/sentier.htm
PLAN D’EAU DE BURNHAUPT-LE-BAS
Bizarrement, ce lieu touristique incontournable est ignoré par la commune, autant sur son site Internet que sur le lien Wikipédia. Je n’ai donc aucun renseignement précis à communiquer ici concernant son creusement récent (attaché à l’autoroute A 36 et au carrefour avec l’ancienne RN 83, actuelle D 83) et aux pratiques autorisées ou interdites (baignades, activités nautiques et de loisirs).
Cet ancien lavoir sur le canal Steinbaechlein est unique ! Il fut construit en 1800 et servit aux femmes de Burnhaupt pour leurs grandes lessives jusque dans les années 60’. Il est vite devenu un lieu de papotages et de cancans, de rencontres pour la jeunesse (il reste même un ancien abri de bus), et ces dames se disputaient pour obtenir la meilleure place du lavoir, la première en amont, pour bénéficier de l’eau la plus propre possible.
MOULIN DU PONT D’ASPACH :
Il est situé route de Schweighouse, lieu-dit Pont d’Aspach, commune de Burnhaupt-le-Haut. ‘‘Le site du Pont d'Aspach connaît une activité artisanale dès le Moyen Age : un moulin y est cité de manière continue. Entre 1825 et 1914 les activités industrielles se multiplient : tissage de coton mécanique, blanchiment, papier végétal et boulangerie industrielle. L'usine Kestner exploite le moulin entre 1851 et 1860 avant de le transmettre à l'usine Stehelin. Celle-ci est brûlée en 1874, reconstruite en 1876 puis anéantie en 1915. Le moulin, qui renaît en 1926, est relevé de ses cendres en 1939 après un nouvel incendie. Il s'agit de l'actuel moulin Walch.’’ (Source : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA68004702). Pour info : la société ‘‘Moulin du Pont d’Aspach’, qui a été en activité pendant 23 ans en étant spécialisée dans la meunerie, a été radiée le 8 juin 2010. (Source : https://www.societe.com/societe/moulin-du-pont-d-aspach-339632721.html )
CHÊNE SESSILE DE SCHWEIGHOUSE-THANN
Cet arbre ne peut être manqué tant il dépasse en taille la forêt environnante. Son état sanitaire est bon et il est facile d'accès, car la jeune forêt alentour a été éclaircie pour sa mise en valeur. Voir le lien https://www.alsace.eu/arbres-remarquables/arbre-remarquable/arbre-1395/Ch%C3%AAne%20sessile%20remarquable%20%C3%A0%20Schweighouse-Thann/ ; sauf erreur, il n’y a rien sur le site Internet de la commune, dommage…
QUELQUES RAPPELS :
► Vous trouverez le tout récent tableau Excel permettant l’accès choisi à tous les circuits de ce blog (jusqu’au R 581 inclus) sur le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2023/02/nouvelle-mise-a-jour-du-tableau-excel.html - et grand merci à Jean-Yves pour son travail régulier de mise à jour !
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► Vous pouvez aussi suivre LTD RANDO 68 sur Facebook (si vous n’y êtes pas allergique) à l’adresse https://www.facebook.com/pg/LTD-RANDO-68-574240379701356/posts/?ref=page_internal ; des bulletins météo sont publiés en principe chaque soir, et d’autres infos utiles s’ajoutent parfois.
Le plan d’eau de Burnhaupt-le-Bas est un lieu de tranquillité et de détente très prisé, et ce en toutes saisons. Mais je n’ai trouvé aucun renseignement précis concernant les activités qui s’y déroulent, autorisées ou non, tolérées ou interdites.