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LTD RANDO 68
LTD RANDO 68
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ORSCHWIHR : RETOUR AU BOLLENBERG (R 591) ~ 9,6 km ~ D+ 200 m ~ 2 h 30 mn ~ 2/6 ~ *** ~ Compatible VTT-VAE

ORSCHWIHR : RETOUR AU BOLLENBERG (R 591) ~ 9,6 km ~ D+ 200 m ~ 2 h 30 mn ~ 2/6 ~ *** ~ Compatible VTT-VAE

9,61 km - D+200 m - 2 h 30 mn - Facile (2/6) - *** - Compatible VTT-VAE

L’ESSENTIEL :

Circuit facile, familial et intéressant, au départ d’Orschwihr, tout près de Rouffach (68). Inclus :

  • tracé OpenRunner sur base carte IGN TOP 25
  • descriptif détaillé, textes, photos et renseignements

Ce circuit, familial et facile, est un grand classique : le Bollenberg est une colline partagée entre des vignes et des landes quasi méditerranéennes, le tout enveloppé de mystères !

Il emprunte largement la ‘‘Promenade circulaire du Bollenberg’’, créée par le Club Vosgien de Rouffach et balisée « anneau bleu », auquel se rajoute le circuit de découverte ‘‘Vignobles et collines sèches - Le Bollenberg’’, dont le balisage se perd un peu par endroits.   

Merci aux bénévoles de la section du CLUB VOSGIEN de ROUFFACH, qui s’occupent de l’entretien des itinéraires balisés de ce secteur. Président : Jean-Marc FISCHER, site Internet http://www.clubvosgienrouffach.org/  

► Site de la Fédération du Club Vosgien, qui regroupe 128 associations dans le massif : https://www.club-vosgien.eu/

DÉPART-ARRIVÉE : vaste parking situé au bout de la Grand’Rue (bas) et au pied de la colline du Bollenberg, à ORSCHWIHR. Accès depuis la route à 4 voies D 83, sortie D3bis Orschwihr-Bergholtz-Merxheim ; au rond-point, prendre la D 505, Bergholtz-Bergholtz-Zell. Dans Orschwihr, au carrefour équipé de feux, prendre à droite la Grand’Rue, et on descend entre les caves de viticulteurs réputés. Après le grand crucifix et un petit lotissement -et la chapelle du Bollenberg est devant nous sur la colline-, on arrive au parking, situé sur le passage d’une piste cyclable. 

LA CARTE DU CIRCUIT :

Capture d‘écran OpenRunner (sur base carte IGN/CV TOP 25) et tracé altimétrique statique.

Capture d‘écran OpenRunner (sur base carte IGN/CV TOP 25) et tracé altimétrique statique.

→ AVEC OPENRUNNER : accès direct à l’ensemble du parcours et tracé altimétrique actif, téléchargeable sur GPS https://www.openrunner.com/route-details/16421985 → Attention, j’ai créé ce parcours sur Internet, il peut donc présenter des différences avec la réalité du terrain.

LE DESCRIPTIF :

ORSCHWIHR : RETOUR AU BOLLENBERG (R 591) ~ 9,6 km ~ D+ 200 m ~ 2 h 30 mn ~ 2/6 ~ *** ~ Compatible VTT-VAE
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Les photos ci-dessus : le parking se situe entre le village d’Orschwihr et la colline du Bollenberg.   

ORSCHWIHR : RETOUR AU BOLLENBERG (R 591) ~ 9,6 km ~ D+ 200 m ~ 2 h 30 mn ~ 2/6 ~ *** ~ Compatible VTT-VAE

La photo : nous partons en suivant la petite route, qui est aussi piste cyclable VV 11, et voici un premier crucifix : il est daté de 2008, mais la base du fût, plus ancienne, porte une inscription en langue allemande.  

► Après la Porte du Bollenberg de François Braun et quelques maisons, on quitte la VV 11 et on continue tout droit la rue du Bollenberg (sens interdit sauf ayants droit) : légère montée et large virage vers la gauche.   

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La photo : au point-altitude 260 sur la carte, on arrive à cette étonnante et rare Croix des Cinq Douleurs : pas de crucifix, mais les 5 plaies attribuées au Christ, Jésus de Nazareth : ses 2 mains et ses 2 pieds (blessés par les clous sur la croix) et le cœur (qui représente sa plaie au flanc droit, faite par un centurion avec son javelot, pour constater la mort).

► Continuer tout droit la petite route goudronnée, et cette section n’a pas encore de balisage.

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Les photos : nous sommes dans la partie vignoble du Bollenberg. Certaines parcelles ont été labourées (1 rang sur 2), mais pas celles qui travaillent en bio ; certains sarments semblent déjà montrer le perlage de la sève, mais il s’agit plus vraisemblablement de gouttes de pluie.   

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Les photos : au croisement suivant, point-altitude 256 sur la carte, continuer tout droit, nous suivons maintenant le balisage « anneau bleu » du Club Vosgien, et piste cyclable n°17 ; j’ai photographié là ce vénérable cep ou pied de vigne, qui a dû en voir passer des vendangeurs et vendangeuses !

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Les 2 photos : les jeunes plants n’ont pas été taillés, et comportent plusieurs sarments ; voici aussi le détail des systèmes utilisés pour assurer la tension des fils de fer qui soutiendront bientôt les grappes.  

► Continuer tout droit, sur un chemin recouvert de pavés alvéolés en béton. Plus loin, continuer légèrement vers la gauche sur un chemin empierré en légère montée, mêmes balisages, et on traverse la route d’accès au Domaine du Bollenberg, point-altitude 256 sur la carte. Continuer le chemin en face.

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Les photos : voici le panneau indiquant le début de la Réserve Naturelle Régionale ‘‘Collines de Rouffach’’ ; certaines pierres ont une couleur noirâtre (en haut sur la 2è photo) et je ne sais pas pourquoi, la majorité affichant les nuances blanches du calcaire.  

Coup d’œil en arrière : le ciel s’est obscurci, et Guebwiller semble pris sous une bonne giboulée.

Coup d’œil en arrière : le ciel s’est obscurci, et Guebwiller semble pris sous une bonne giboulée.

► On laisse partir l’itinéraire « anneau bleu » et « losange vert » à gauche ; à peine 50 m plus loin, point-altitude 276 sur la carte et km 3 de notre circuit, prendre la trace herbeuse partant à gauche, en suivant le panneau ‘‘vignes et collines sèches le Bollenberg’’.

Cette trace, tantôt chemin tantôt sentier, n’est pas facile à suivre… Nous sommes en légère montée, on croise un chemin empierré et on continue en face.

On verra bientôt sur la gauche cette borne en pierre, limite de bans communaux : le R visible sur la face Est doit désigner Rouffach.

On verra bientôt sur la gauche cette borne en pierre, limite de bans communaux : le R visible sur la face Est doit désigner Rouffach.

► Légère descente, on débouche sur un chemin devant une parcelle de vigne :  prendre ce chemin à gauche (il y a bien un poteau indicateur, mais il n’est pas fixé et chacun s’amuse à le tourner à sa guise), et 50 m après continuer à descendre le chemin herbeux vers la droite.      

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Les photos : cet arbre porte heureusement (et enfin) le double balisage « anneau rouge » et circuit Le Bollenberg ; continuer ensuite à descendre vers la droite sur un chemin empierré, lieu-dit Graengwiller et mêmes balisages, avec coup d’œil en arrière pour photographier ce contrejour nuageux.

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Les photos : sur notre droite, on voit plusieurs murets de soutènement en pierres sèches calcaires ; sur la gauche, une parcelle de vignes gagnée sur la montagne a été creusé en terrasses, ce qui est rare par ici !  

► Petite section goudronnée, puis de nouveau chemin de terre, et finalement des plaques de béton, et on arrive en bas au bord de la route D 18b (accès à Westhalten). Nous continuerons ensuite à gauche.      

Petit crochet jusqu’à la route, pour photographier ce crucifix plusieurs fois rafistolé. Nous sommes alors à mi-parcours.

Petit crochet jusqu’à la route, pour photographier ce crucifix plusieurs fois rafistolé. Nous sommes alors à mi-parcours.

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Les photos : retour sur notre itinéraire, balisage « anneau rouge », et on remonte, sur macadam d’abord, puis sur chemin empierré ; au point-altitude 289 sur la carte, jonction avec une petite route goudronnée et superbe croix de chemins, une des plus belles de la région, les fleurs au cœur et sur les branches se voulant un hommage à la beauté de la création du monde. Nous suivons cette route vers la gauche, en montée donc, « anneau rouge » et « disque bleu ».

Petit clin d’œil amusé au balisage, qui semble suggérer de descendre à droite sur la colline : il n’en est rien, il faut évidemment continuer tout droit sur la route !

Petit clin d’œil amusé au balisage, qui semble suggérer de descendre à droite sur la colline : il n’en est rien, il faut évidemment continuer tout droit sur la route !

► Le macadam s’arrête et nous continuons sur un chemin empierré.

Un moment, quitter ce chemin pour un sentier grimpant sur la gauche, balisage « disque bleu » (le balisage est inversé sur la carte) et vignoble et collines sèches.   

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Les photos : nous voici précisément sur ces collines sèches, plantées de pins, et à l’aspect très méditerranéen : c’est magnifique !

► Assez vite, il faut prendre un chemin (une trace) à gauche, km 6 de notre circuit : pas évident, il n’y a pas de panneau ici, et il faudra peut-être chercher, voire tourner en rond si pas de GPS… Nous passons bientôt au point le plus élevé du circuit, altitude 364 m sur la carte (354 pour OpenRunner).

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Les photos : la chance, c’est de repérer ce panneau ‘‘le climat du Bollenberg’’, et juste après on quitte la lande sèche pour la forêt, que nous traverserons sur un adorable sentier, en descente.

► On débouche sur un large chemin, que nous prenons vers la droite et en légère remontée. On retrouve bientôt la lande sèche, on est passé tout près de là en y arrivant, et il faut maintenant descendre le chemin vers la gauche, en direction du Domaine du Bollenberg.

Ce panneau Natura 2000 Collines sous-vosgiennes est bien beau, mais il y avait ce jour-là des voitures sur tous les chemins carrossables du secteur : toutes voulaient rejoindre le Domaine du Bollenberg par l’itinéraire le plus rapide, avec l’aide des GPS…

Ce panneau Natura 2000 Collines sous-vosgiennes est bien beau, mais il y avait ce jour-là des voitures sur tous les chemins carrossables du secteur : toutes voulaient rejoindre le Domaine du Bollenberg par l’itinéraire le plus rapide, avec l’aide des GPS…

On arrive à un carrefour de chemins, juste avant la plate-forme du chapiteau festif : prendre à droite, balisage « losange vert », direction Chapelle des Sorcières à 25 mn, et peu après continuer sur la gauche, toujours « losange vert » et aussi « anneau bleu », et ne nouveau piste VTT n° 17.

À partir du point-altitude 322 sur la carte et km 8 de notre circuit, il suffit de suivre ce chemin, tout droit. Légère montée d’abord, puis descente douce, et la chapelle est en vue.

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Les photos : j’ai la chance ce jour-là de photographier un arc-en-ciel, qui semble prendre naissance sur le Domaine Viticole du Bollenberg, et descendre mourir sur la plaine d’Alsace...

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Les photos : la nature explose ici, sous ce climat méditerranéen et en ce 2è jour du printemps.

Croisement de chemins au point-altitude 294 sur la carte, et les voitures n’hésitent pas à monter jusque-là : cette croix de chemins reste heureusement impassible…

Croisement de chemins au point-altitude 294 sur la carte, et les voitures n’hésitent pas à monter jusque-là : cette croix de chemins reste heureusement impassible…

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Les photos : continuer tout droit jusqu’à la chapelle du Bollenberg, ou chapelle des Sorcières. Quelle joie de constater que mon appel a été entendu : la poubelle qui ‘‘ornait’’ le côté Nord de l’édifice a enfin été retirée, et je me dis que le blog LTD RANDO 68 est sans doute lu attentivement à Orschwihr…  

Entre la porte de la chapelle et le banc en face, on verra un petit sentier pierreux qui descend vers le parking en contrebas (il y a aussi un chemin plus tranquille pour les seniors et les VAE). Cette jolie randonnée a duré 2 h 1/2. (A).      

Textes et photos : Pierre Brunner, mars 2023. Courriel personnel brunner.pierala@orange.fr

(A) LE TEMPS INDIQUÉ ICI est celui d’un randonneur entraîné et un peu âgé : il ne prend en compte que les moments de marche et arrêts pour les photos, sans les pauses. Moyenne pour cette randonnée : 3,8 km/h.

NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 7 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), assez facile (2,5/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici.

INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.

COMPATIBILITÉ VTT-VAE : c’est un simple conseil. → La responsabilité de LTD RANDO 68 et/ou celle de son gestionnaire ne saurait être mise en cause en cas d’accident.

UN PEU DE CULTURE, ÇA PEUT PAS FAIRE DE MAL :

→ Je reprends ici, simplement, les éléments publiés en juillet 2021 en complément d’un circuit très similaire à celui d’aujourd’hui, ‘‘ORSCHWIHR : LE BOLLENBERG, SANS MYSTÈRE’’ (→ 7,8 km  ~ D+157 m  ~ Facile (2/6) ~ *** ~  Compatible VTT-VAE.), lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2021/07/orschwihr-le-bollenberg-sans-mystere-r-438-7-8-km-d-157-m-2-h-15-mn-2/6.html

En particulier : grand merci à l’historien et ami Jean-Marie Nick pour l’autorisation de reprendre ici l’intégralité d’une étude très complète qu’il a consacrée à l’histoire ancienne du Bollenberg.

ORSCHWIHR

Joli village viticole d’un millier d’habitants (Orschwihrois et Orschwihroises), situé entre Guebwiller et Rouffach. Il est connu pour ses collines du Bollenberg et Pfingstberg, sa chapelle des Sorcières, son église St-Nicolas et son ancien château (manoir). Site Internet de la commune http://s496978099.siteweb-initial.fr/accueil/ ; lien Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Orschwihr

BOLLENBERG

Le Bollenberg est une colline (altitude 363 mètres) formée de calcaire jurassien, située entre Rouffach, Orschwihr et Westhalten. La masse rocheuse et compacte de la crête, associée à un climat de type méditerranéen, favorise une flore exceptionnelle, composée d’orchidées (une quinzaine d’espèces !), géraniums sanguins et tulipes sauvages, ainsi qu’une faune spécifique (huppe fascié, lézard vert). Les pentes de galets et de sables sont propices au développement de la vigne, l’expression florale des cépages alsaciens y étant particulièrement bien servie. Vers la fin du moyen-âge, les herboristes et guérisseurs, souvent considérés comme des sorciers, étaient nombreux à venir profiter des plantes singulières qu’ils trouvaient sur cette colline : le Bollenberg était alors désigné comme étant un lieu de réunions et de pratiques sabbatiques. Les participants arrêtés sur place étaient enfermés dans la tour des sorcières de Rouffach, en attendant leur jugement et condamnation pour sorcellerie ; dans la seule année 1615, on ne dénombra pas moins de 62 procès pour sorcellerie à Rouffach ! (Source : office de tourisme Éguisheim & Rouffach sur https://www.tourisme-eguisheim-rouffach.com/ ). Voir aussi le lien https://www.reserves-naturelles.org/collines-de-rouffach et surtout l’excellent et très complet site https://www.lieux-insolites.fr/alsace/bollenberg/bollenberg.htm

LE BOLLENBERG ET SON HISTOIRE ANCIENNE :

(Série ‘‘L'ALSACE ET SON PASSÉ’’, publiée par Jean-Marie Nick, administrateur, dans ‘‘Le Journal Historique de l’Alsace’’ groupe public Facebook, lien https://www.facebook.com/groups/187460842568084 )

1) LE BOLLENBERG, MONTAGNE SOLAIRE

(Publication du 10/07/2021)

Situé à 363 m d'altitude, le Bollenberg est avec le Bastberg (Bas-Rhin), l'une des collines sous-vosgiennes d'Alsace les mieux identifiées du grand public. Dominant, au sud de Rouffach et au nord de Soultz-Haut-Rhin / Issenheim, les villages viticoles de Bergholtz, Bergholtz-Zell, Orschwihr et Westhalten, le Bollenberg est connu non seulement en tant que colline présumée à sorcières, même si le lieu ne s'est jamais nommé, semble-t-il, Hexenberg (montagne des Sorcières) ou Hexenhügel (collines des sorcières).

En revanche, pour les ardents défenseurs du passé celtique de la région, la célèbre colline sous-vosgienne constitue un ancien lieu de culte dédié au dieu qualifié de gaulois BELENOS (Bélénus). Et pour le grand public, le Bollenberg, haut-lieu viticole et temple botanique, reste avant tout un lieu privilégié de promenades naturalistes et œnophiliques. Voyons cela de plus près sous forme de feuilleton.

Le site a sans doute été occupé dès la plus haute antiquité et plus particulièrement à l'époque celte. L'ouvrage "Orschwihr, Bergholtz, Bergholtz-Zell, un vallon, trois identités" (Ed. Coprur 1987) signale la présence, jadis, au sommet de la colline, de « blocs erratiques en grès » qui auraient pu être des dolmens.

En outre, le regretté Adolphe Landspurg, ancien président de l'association des sourciers d'Europe, a avancé dans son ouvrage "Les hauts lieux d'énergie d'Alsace, des Vosges et de la Forêt Noire" (Ed. du Rhin 1992), que « le Bollenberg, qui fait face au Petit Ballon, était le Belenberg, la montagne de Belen, le dieu celte Bélénus ».

Dans "Sourciers et science traditionnelle" (Guy Trédaniel, éditeur, 1999), le même auteur s'explique plus en avant : « Au solstice d'été, l'observateur situé au Bollenberg (...) verra le soleil se coucher derrière le col du Bœnlesgrab, dans le secteur du Petit Ballon. Le mot Bollenberg vient de Bœllenberg qui signifie montagne de Belen, et le mot Bœnlesgrab (Ndr : un col entre le Florival / Vallée de Guebwiller et le val Saint-Grégoire / Vallée de Munster) vient de Belenusgrab qui signifie tombe de Bélénus ».

La théorie semble séduisante, mais il existe d'autres étymologies de Bollenberg. Nous y reviendrons dans notre prochaine publication, car les connaissances des Celtes sont essentiellement d'ordre archéologique et les théories font florès.

2) D'AUTRES ÉTYMOLOGIES

(Publication du 13/07/2021)

Les "celtophiles" pensent généralement que le toponyme Bollenberg a pour racine le dieu Belenos (Belen) auquel a été ajouté le suffixe "berg" (sommet, montagne), ainsi que cela a été expliqué dans le post du 10 juillet sur ce mur.

Mais cette étymologie ne fait pas l'unanimité. En effet, divers chercheurs cités par l'ouvrage "Orschwihr, Bergholtz, Bergholtz-Zell, un vallon, trois identités" (Ed. Coprur 1987) ont indiqué que le toponyme Bollenberg pourrait avoir des origines autres que celtiques.

• Au 18è siècle, l'historien Jean-Daniel Schœpflin (1694-1771)) l'attribue à un culte romain d'APOLLON. La thèse est crédible si on la relie à la proximité, à l'époque gallo-romaine, d'une importante voie longeant le piémont vosgien d'Epomanduorum (Mandeure) à Tres Tabernae (Saverne).

• Au 19è siècle, l'archéologue Bernard-Jacques-Joseph-Maximilien de Ring, dit Maximilian von Ring ou Max de Ring (1799-1873) et l'abbé Charles Braun (1820-1877) ont écrit que les Germains y célébraient un culte au dieu-soleil BALDER ou PHOL. Ce culte a bien pu succéder à celui – celte – de Belenos…

• Enfin, dès le 16è siècle le christianisme a voué le site au culte de sainte APOLLINE (Appoline, Apolinne, ou Appolline : toutes ces écritures sont bonnes...), morte martyre à Alexandrie en 249. Elle est aussi appelée Polona. D'ailleurs, d'Apollon à Apolline, il n'y a qu'un pas, surtout en période de christianisation des lieux de culte païen. C'est donc aussi Apolline qui aurait pu donner son nom au Bollenberg. À ce sujet, on lira avec intérêt l'opuscule d'Huguette Bleyer et de Maryse Debuire (Ed. Résiac 1988) intitulé « Du nord de l'Egypte au sud de l'Alsace, sainte Apolline, patronne des chirurgiens-dentistes ».

3) DES BALLONS, DES BELCHEN ET DES… BLAUEN

(Publication du 16/07/2021)

Après avoir évoqué le Bollenberg comme haut-lieu solaire grâce au dieu Belenos à l'origine potentiel du toponyme (la publication, sur ce mur, du 10 juillet), tout en tenant compte des autres cultes ou étymologies possibles dont Apollon, Balder, sainte Apolline (publication du 13 juillet), revenons aux dimensions celtiques du lieu souvent évoqué par Adolphe Landspurg dans ses ouvrages. Le géo-biologue alsacien, grand sourcier devant l'Éternel (peu importe ici comment se nomme ce dernier), s'est beaucoup documenté à ce sujet et ses références bibliographiques sont nombreuses.

Selon ses recherches, le soleil celte possédait de nombreuses appellations : Bal, Bel, Belen, Bœllen, Bélios (dieu solaire phénicien), Belenos ou encore Bélénus : « Ce n'est pas par hasard si les prêtres du culte mégalithique, qui peuplaient le sud de l'Alsace, des Vosges, de la Forêt Noire et le nord de la Suisse, avaient appelé certaines montagnes sacrées Ballons et Belchen pour célébrer le culte à Bélénus (...). Qu'on les appelle Ballons ou Belchen, ces montagnes doivent leur nom au soleil (...) et non à leur forme arrondie », comme on pourrait le croire à première vue.

À partir de cette démonstration, le chercheur a dressé une liste des montagnes solaires dédiées à Bélénus : Grand Ballon (alias Ballon de Guebwiller, Ballon de Soultz, ou Großer Belchen pour les germanophones), Petit Ballon (Kleiner Belchen) et Ballon d'Alsace (ou Ballon de Belfort et Elsässer Belchen), voire le Belacker et le Bollenberg, en Alsace ; le Schwarzwälderbelchen, en Forêt Noire ; le Jurabelchen (Belchenfluhe ou Schweizerbelchen) en Suisse et le Ballon de Servance et de Lure (le plus haut sommet de Haute-Saône), au-delà de la ligne bleue.

À ceux-là s'ajoutent les Blauen (le Hochblauen) et le Zellerblauen en Allemagne et le Schweizer Blauen en Suisse, plutôt nécessaires aux calendriers agraires.

Tous ces sommets auraient servi aux Celtes pour l'organisation calendaire des quatre saisons selon diverses méthodes de «cadastration préhistorique et de calendrier astronomique selon un système géodésique.» (Voir Wikipédia : "Le système calendaire des Ballons").

Et, selon Landspurg, le Bollenberg faisait partie des lieux d'observation calendaire primordiaux comme base d'une triangulation géodésique grâce à un repérage tridimensionnel (voir l'illustration ci-dessous).

ORSCHWIHR : RETOUR AU BOLLENBERG (R 591) ~ 9,6 km ~ D+ 200 m ~ 2 h 30 mn ~ 2/6 ~ *** ~ Compatible VTT-VAE

La photo ci-dessus : schéma de triangulation calendaire (Source : "Dictionnaire historique de la Suisse", rubrique "Ballons").

4) 16 MOIS LUNAIRES

(Publication du 19/07/2021)

En complément aux publications des 10 et 16 juillet derniers sur ce mur, évoquons un peu plus ce à quoi pouvait servir aux Celtes "locaux" dans le cadre de leurs observations calendaires le Bollenberg, haut-lieu géodésique de triangulation par rapport aux Ballons et Belchen.

Succédant aux civilisations mégalithiques et préceltiques, les Celtes, qui étaient constitués de plusieurs peuples, sont arrivés de l'Est jusqu'en nos contrées entre 800 et 500 av. J.-C.. Le soleil divinisé sous de multiples appellations constituait un repère important dans la vie quotidienne des dits Celtes. Mais pas le seul, même si, selon le géo-biologue Adolphe Landspurg, ils divisaient l'année solaire en 16 périodes de 22 ou 23 jours. Mais le sourcier haut-rhinois précise tout de go dans son ouvrage "Traditions solaires au pays des Ballons et des Belchen" (Editions du Rhin, mai 1999), que « les Celtes comptaient en nuits et non en jours. Le calendrier celtique était lunaire et il ne se réglait pas sur l'année solaire, mais sur l'année pastorale et agraire ».

Ils avaient toutefois un grand sens de l'orientation comme en témoignent notamment les champs de pierres levées à travers l'Europe. Ils savaient aussi observer les courses solaires et lunaires jusque dans les moindres détails. Ainsi les Celtes fêtaient notamment les équinoxes et les solstices, chargés de symboles. Ont notamment survécu aux antiques fêtes celtiques le "Schieweschlauje " (le lancer de disques enflammés, surtout à l'équinoxe d'hiver) et les feux de la Saint-Jean (solstice d'été).

Mais Adolphe Landspurg a avoué qu'il ignorait si ses protégés prévoyaient les éclipses totales ou partielles du soleil et de la lune et si, a fortiori, ils les fêtaient. Cependant, que l'on croie aux connaissances celtes sur les relations entre la terre et le ciel ou que l'on n'y croie pas, les rendez-vous entre le soleil et la lune reste un moment privilégié soit pour se sentir momentanément en phase avec nos prédécesseurs d'il y a plus de 2500 ans, soit, du moins pour essayer de comprendre les Celtes et leurs traditions. Même pour nos contemporains, l'éclipse totale du soleil vécue par certains au Bollenberg le 11 août 1999 reste à jamais marquée dans leur mémoire. Vous souvenez-vous où vous avez vécu cet événement solaire ?

5) LA COLLINES DES SORCIÈRES

(Publication du 22/07/2021)

Le Bollenberg (Haute-Alsace) a été considéré (sans preuve), au même titre que le Bastberg (Basse-Alsace), comme l'un des sites types à accueillir jadis les rencontres de sorcières. Essayons de comprendre un peu. Mais c'est juste un avis.

La pratique de la magie est sans doute aussi ancienne que l'homo sapiens. L'être humain a, semble-t-il, toujours cru que l'un ou l'autre de ses contemporains pouvait lui jeter un sort. Les auteurs les plus anciens, tels Homère, Hérodote, Horace ou Apulée en parlaient déjà fort savamment et dès le Moyen Âge, les sorcières (malheureusement toujours plus nombreuses que leurs homologues masculins !) sont censées rencontrer Satan (ou d'autres entités démoniaques) au cours de sabbats en des lieux sacrés. Et l'imaginaire populaire a considéré que le Bollenberg en était.

Dans le monde germanique, la nuit de Walpurgis (le 1er mai) était considérée comme un temps fort de ces retrouvailles démoniaques, sataniques ou lucifériennes au moment même du retour du printemps. Mais rien ne prouve que de tels événements aient eu lieu Bollenberg. Les sabbats des sorcières en ce lieu sont sortis tout droit de l'imagination populaire aux conséquences dramatiques. Ah ! Superstitions, combien d'innocentes victimes ont payé de leur vie à cause de vous et de l'obscurantisme cléricale !

En effet, une chasse aux sorcières a été institutionnalisée par le pape Innocent VIII (1432-1492) et a duré en France (et dans nos contrées) jusqu'au XVIIe siècle. L'historien Pierre Chaunu (1923-2009) a évalué le nombre de victimes des impitoyables procès ecclésiastiques et seigneuriaux à 40 000. Voltaire (1694-1778) parle même de 100 000 sorciers et sorcières, dont des enfants (maintes fois des malades mentaux, des personnes indésirables ou des boucs émissaires) martyrs des inquiétudes collectives et sacrifiés à l'obscurantisme larvé ou public du temps jadis.

Les communes autour du Bollenberg ont fourni leurs contingents de sorcières, dont de nombreuses, notamment jugées à Rouffach (ville du prince-évêque de Strasbourg, furent brûlées vives après avoir été atrocement torturées et mutilées. L'ouvrage "Orschwihr, Bergholtz, Bergholtz-Zell un vallon, trois identités" (Coprur 1987) cite, par exemple, cinq femmes de Bergholtz condamnées avec 57 autres en 1615. 13 ans plus tard, une certaine Kellerlerin, d'Orschwihr, est également brûlée vive.

6) LE POLONA - BERG : DE POLONA À APOLLINE

(Publication du 24/07/2021)

Rappelons que pour certains auteurs, une des étymologies de Bollenberg pourrait être "Polona-Berg" (voir la publication du 13 juillet dernier). Qui est cette Polona alors qu'un lieu-dit viticole du Bollenberg, le ''clos Sainte-Apolline'', met en valeur cette vénérée diaconesse, martyrisée à Alexandrie en 249. Pourquoi "Clos Sainte-Apolline" et pas "Clos Polona" ? D'ailleurs quel est le lien exact entre Polona et / ou Apolline avec le Bollenberg ?

C'est l'historien et archéologue Marc Grodwohl, fondateur de l'Écomusée d'Alsace, à Ungersheim (Haute-Alsace) qui nous en donne la clé dans un article publié sur la page Internet "Obermundat" et intitulé "Disparition des ultimes vestiges du site de l’église Saint-Martin du Bollenberg".

Une église paroissiale primitive Saint-Martin, située sur le Bollenberg, était jadis commune à Orschwihr, Rouffach, Soultzmatt et même Pfaffenheim. Lors de la disparition de ce lieu de culte, les Orschwihrois voulaient leur propre sanctuaire au cœur du village au pied de la fameuse colline. Ainsi que l'explique Marc Grodwohl « Orschwihr finit par construire sa propre église entre 1574 et 1577, au grand dam de Nicolas de Bollwiller (Ndr : le suzerain). Ce grand seigneur fit valoir que son aïeule Polona, fille du roi d’Alsace au 5è siècle (Ndr : invérifiable !) avait converti les païens au christianisme et établi en ces lieux un couvent de femmes, dont l’existence ancienne était prouvée selon lui (Ndr : le sire Nicolas) par les mouvements de terrain aisément reconnaissables sur place (…/…). L’analogie Bollwiller-Bollenberg-Polona devait persister longtemps, et survit du reste de nos jours dans le nom (moderne) du domaine viticole de la famille Meyer, le Clos ''Sainte-Apolline'' ».

En fait, l'obscure princesse Polona (dont on ne possède aucune biographie) qu'évoquait le sire de Bollwiller est devenue avec le temps sainte Apolline, invoquée à la chapelle du Bollenberg, notamment pour guérir les maux de dents. Aujourd'hui ce lieu de culte se nomme chapelle Sainte-Croix ou… chapelle des Sorcières.

ORSCHWIHR : RETOUR AU BOLLENBERG (R 591) ~ 9,6 km ~ D+ 200 m ~ 2 h 30 mn ~ 2/6 ~ *** ~ Compatible VTT-VAE

La photo ci-dessus le clos Sainte-Apolline constitue l'une des nombreuses parcelles d'un Bollenberg (Haute-Alsace) voué à la culture de la vigne (étiquette aimablement offerte par le viticulteur).

ORSCHWIHR : RETOUR AU BOLLENBERG (R 591) ~ 9,6 km ~ D+ 200 m ~ 2 h 30 mn ~ 2/6 ~ *** ~ Compatible VTT-VAE

La photo ci-dessus l'église Saint-Nicolas d'Orschwihr (Haute-Alsace) remonte au 16e siècle et a été construite pour faciliter la pratique religieuse des Orschwihrois et se substituer à l'église paroissiale Saint-Martin primitive qui se situait au Bollenberg (photo JMN juillet 1996).

RÉSERVE NATURELLE DES COLLINES DE ROUFFACH :

Voir les liens https://reserves-naturelles.org/collines-de-rouffach , https://www.vosges-rando.net/Conseils/Reserves/Rouffach.htm (fiches PDF très détaillées), http://www.grand-est.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/avis2017-14-pg-rnr-rouffach.pdf ou https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9serve_naturelle_r%C3%A9gionale_des_collines_de_Rouffach

LA VIGNE AU BOLLENBERG :

Le Domaine du Bollenberg comprend un hôtel, le restaurant gastronomique ‘‘Auberge du vieux pressoir’’ (lien https://bollenberg.com/auberge-au-vieux-pressoir/ ), une aire de camping-car, un chapiteau pour les mariages et autres fêtes, et bien sûr le domaine viticole justement nommé ‘‘Clos Sainte-Apolline’’ (lien https://bollenberg.com/), le tout étant accessible par une petite route partant de la RD 83.

LA CHAPELLE :

Elle est connue sous plusieurs noms : chapelle du Bollenberg, chapelle Sainte-Croix, chapelle Sainte-Appolonia (nom officiel pour l’église catholique), ou plus simplement chapelle des Sorcières (en dialecte "Haksekapel"). Sainte Apolline, patronne des dentistes, est naturellement invoquée lorsqu’on a mal aux dents. Tous les ans, dans la nuit du 14 au 15 août, les conscrits d’Orschwihr organisaient l’Haxafir (le feu des sorcières) près de la chapelle : ils brûlaient alors une sorcière en paille sur un immense bûcher. Outre le site déjà cité ci-dessus https://www.lieux-insolites.fr/alsace/bollenberg/bollenberg.htm , on trouvera des précisions sur le lien http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=68250_6 .

QUELQUES RAPPELS :

 Vous trouverez le tout récent tableau Excel permettant l’accès choisi à tous les circuits de ce blog (jusqu’au R 581 inclus) sur le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2023/02/nouvelle-mise-a-jour-du-tableau-excel.html - et grand merci à Jean-Yves pour son travail régulier de mise à jour !

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Les collines sèches et calcaires du Bollenberg, entre Orschwihr et Rouffach, bénéficient d’un climat quasi méditerranéen !

Les collines sèches et calcaires du Bollenberg, entre Orschwihr et Rouffach, bénéficient d’un climat quasi méditerranéen !