6,2 km ~ D+53 m ~ 1 h 30 mn ~ Facile (2/6) ~ *** ~ Compatible VTT-VAE
L’ESSENTIEL :
Ce circuit-promenade, facile et agréable, nous emmène dans la plaine agricole et les collines viticoles entre Hartmannswiller, Wuenheim et Soultz (68). Inclus :
Nous partons de Hartmannswiller : le village, pas la montagne. Ici, les activités agricoles se partagent entre l’agriculture (champs et pâturages, avec un nombre important de chevaux) et la viticulture, majoritairement tournée vers la cave vinicole du Vieil-Armand.
Notre circuit, aux allures de promenade familiale intergénérationnelle, est court et presque sans dénivelé. Le descriptif est donc rapide, mais la partie documentaire est en revanche exceptionnellement développée, grâce à des précisions qui intéresseront et réjouiront les passionnés d’histoire.
→ Attention : les mentions lire ci-dessous ne sont pas des liens, c’est le support OverBlog qui les a soulignées automatiquement, je n’y peux rien et je n’apprécie pas…
Pour une fois, je n’ai pas fait appel au balisage du CLUB VOSGIEN…
DÉPART-ARRIVÉE : parking de la mairie à HARTMANNSWILLER. Accès proposé depuis la D 83 (route à 4 voies), sortie Bollwiller-Hartmannswiller ; accès aussi possible par la route D 5 (route des vins), entre Wattwiller et Soultz, sortie Hartmannswiller.
LA CARTE DU CIRCUIT :
Capture d‘écran OpenRunner (sur base carte IGN/CV TOP 25) ; pas de tracé altimétrique statique vu le faible dénivelé.
→ AVEC OPENRUNNER : accès direct à l’ensemble du parcours et tracé altimétrique actif, téléchargeable sur GPS https://www.openrunner.com/route-details/16147318 → Attention, j’ai créé ce parcours sur Internet, il peut donc présenter des différences avec la réalité du terrain, même si la toute récente version OpenRunner permet une excellente précision.
LE DESCRIPTIF :
Les deux photos ci-dessus : voici la mairie du village, qui fut il y a longtemps la cure ; l’imposant bâtiment à côté est l’ancienne mairie-école, avec sans doute aussi les logements d’enseignants à l’étage. Ce bâtiment, actuellement vide, se cherche une nouvelle affectation : lire ci-dessous.
► Nous partons en face, à gauche du Monument aux Morts, par une petite rue à sens unique qui arrive devant l’église St-Blaise et son cimetière fortifié.
Voici le clocher de l’église, et au premier plan la tour d’angle sud-ouest, avec ses deux niveaux d’archères.
Les photos : vues depuis l’intérieur des fortifications du cimetière, voici la même tour d’angle sud-ouest à 2 étages, et ensuite la plus petite tour d’angle sud-est à 1 seul niveau.
Le long du mur de fortification, on voit bien les archères, maintenant en partie bouchées par l’intérieur.
► Devant la grille de l’entrée du cimetière (avec d’autres possibilités de parking), prendre la petite rue à gauche, qui revient sur la rue principale. Au Cédez le Passage, prendre à droite, et après l’ancienne fontaine continuer la rue du Château.
La photo : voici une partie du château de Hartmannswiller (propriété privée, accès interdit et pas de visite) : lire ci-dessous.
Les photos : on traverse un ruisseau et on arrive à un croisement de chemins, avec cette ‘‘croix des cinq plaies’’ qui est unique : lire ci-dessous. Prendre à gauche jusqu’au début de cette rue du Ruisseau, et on verra cette croix rurale du 17è siècle : lire ci-dessous.
► Prendre à droite, et de suite après l’écurie Marbach continuer tout droit, sens interdit aux véhicules et piste cyclable VV 11, vers Soultz-Wuenheim.
Nous suivrons cette petite route goudronnée (et piste cyclable) jusqu’à la cave vinicole du Vieil Armand. Ici, c’est encore la zone agricole avec des prés et des champs.
Les photos : dès le début de la légère montée, nous sommes dans les vignes, dont la taille des ceps a déjà eu lieu, et il ne reste plus qu’à dégager les sarments coupés. Comme partout, il s’agit d’une unique taille annuelle, qui remplace depuis longtemps déjà les 2 anciennes opérations (taille de fin de récolte + taille de printemps).
La photo : nous passons devant un imposant bunker allemand de la Première Guerre Mondiale, qui servit autant d’abri que de poste de ravitaillement : lire ci-dessous.
Les photos : entre les parcelles de vignes, il reste parfois un verger, mais tous sont à l’abandon. Les pommes et autres fruitiers n’intéressent plus personne, il n’y en a que pour la vigne !
On arrive devant la cave (coopérative) du Vieil-Armand de Soultz-Wuenheim, avec son musée du vigneron, et le tout nouveau Parcours Découverte Viticole, dont le panneau d’information est à l’entrée du parking.
► Nous sommes au km 2 de notre circuit : rejoindre la Route des Vins D 5, qu’on suivra vers la droite sur une vingtaine de mètres : après le pont sur la rivière Wuenheimerbach et l’arrêt de bus, prendre la petite route goudronnée à droite, en ‘Sens Interdit’ sauf ayants-droits. Nous resterons sur cette route (baptisée Chemin des Romains sur la carte IGN) durant 1,4 km environ, avec Soultz qui s’étire à notre gauche, et la Forêt Noire loin devant en direction de l’Est.
Rester tout droit jusqu’au point-altitude 268 sur la carte.
La photo : on arrive à un croisement de petites routes et chemins, avec ce crucifix et un pont sur un ruisseau : continuer la petite route goudronnée légèrement vers la droite, ‘Sens Interdit’ sauf ayants-droits et cyclistes, et on aperçoit Bollwiller. Nous sommes alors à mi-parcours.
► Peu après, la route goudronnée part vers la gauche, mais nous on continue tout droit sur un large chemin agricole empierré.
La photo : devant moi, alors que le chemin empierré commence à descendre vers la D 83, je découvre les grands sommets des Alpes suisses, élevés et découpés comme rarement on les voit. Ma photo n’est pas très nette (j’ai voulu agrandir au maximum), mais la vue est impressionnante !
► Juste avant ce début de descente et une bande forestière, prendre le chemin agricole à droite.
La photo : on passe un pont sur la rivière Wuenheimerbach, point-altitude 266 sur la carte, et on arrive devant la stèle qui marque l’emplacement d’un village disparu, celui d’Alswiller : lire ci-dessous.
Continuer le chemin tout droit (ou légèrement vers la gauche), et on longe la rivière Wuenheimerbach.
La photo : un peu plus loin, après le panneau de canalisation de gaz haute-pression n° 249, au croisement de chemins, prendre celui vers la droite, et on verra bientôt cet arbre remarquable par sa force et sa beauté. C’est peut-être un hêtre…
► Au bout, continuer à gauche, la carte est précise et il suffit de suivre le tracé de notre itinéraire.
Plus loin, point-altitude 250 et lieu-dit Erlenmatt, prendre à droite, et on continue un moment ce chemin (un peu de boue est possible), jusqu’à arriver sur un chemin, que nous suivons à gauche, avec le château de Hartmannswiller droit devant nous.
Après être passé près d’un probable ancien captage d’eau, on arrive devant un ruisseau et on continue à droite.
Les photos : voici une autre vue du château de Hartmannswiller ; quant au ruisseau, il a fait l’objet d’aménagements hydrauliques, peut-être pour des canaux d’irrigation, à moins que ce ne fut pour alimenter les douves du château.
► À partir de la Croix des Cinq Plaies, on a un petit tronçon commun avec l’aller, jusqu’à la croix rurale, point-altitude 252 sur la carte.
Traverser la Grand’ Rue et la prendre vers la gauche.
La photo : on ne manquera pas, sur un muret, cette étonnante gargouille en grès noir, qui représente une tête humaine grimaçante, avec naturellement la bouche ouverte.
► Continuer tout droit rue Holder, et on ira (légère montée) jusqu’à un Stop, un peu après le km 6 de notre circuit. Prendre à gauche en descente et continuer ensuite tout droit en sens interdit, rue de l’École.
La photo : et voici l’ancien bâtiment des sapeurs-pompiers, avec le garage pour la pompe à eau, le local de rangement et de réunion, sans oublier la petite tour de séchage des tuyaux.
On retrouve la mairie et son parking : cette petite randonnée facile, agréable et intéressante a duré 1 heures et 30 mn (A).
Textes et photos : Pierre Brunner, février 2023. Courriel personnel brunner.pierala@orange.fr
(A) LE TEMPS INDIQUÉ ICI est celui d’un randonneur entraîné et un peu âgé : il ne prend en compte que les moments de marche et arrêts pour les photos, sans les pauses. Moyenne pour cette randonnée : 4,1 km/h.
NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 7 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), assez facile (2,5/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici.
INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.
COMPATIBILITÉ VTT-VAE : c’est un simple conseil. → La responsabilité de LTD RANDO 68 et/ou celle de son gestionnaire ne saurait être mise en cause en cas d’accident.
UN PEU DE CULTURE, ÇA PEUT PAS FAIRE DE MAL :
HARTMANNSWILLER :
Village dynamique, classé ‘‘village du Haut-Rhin’’, et commune nature ‘‘3 Libellules’’ : il compte 650 habitants (les Hartmannswillerois) et est situé entre le vignoble et les vergers, au pied de la tristement célèbre montagne du Hartmannswillerkopf (HWK ou Vieil Armand). Le village est connu pour son église St-Blaise, son cimetière fortifié du 15è siècle qui est, avec celui de Hunawihr, le mieux conservé en Alsace, son château de Hartmannswiller, qui fut certainement le siège de la famille dont le village porte le nom (Johannes de Arthmannswihr et Hugo Dictus Medar de Harmanswihr), sans oublier la fameuse Cantine Zeller (lien https://www.hartmannswiller.fr/culture-et-loisirs/la-cantine-zeller/). Site Internet de la commune https://www.hartmannswiller.fr/ ; lien Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Hartmannswiller
Église St-Blaise et cimetière fortifié : voir les liens https://www.lieux-insolites.fr/alsace/eglisehartmann/eglisehartmann.htm (très belles photos), https://www.alsace.catholique.fr/zp-thur-et-doller/cp-au-pied-du-vieil-armand/352193-hartmannswiller-eglise-st-blaise/
► Je reproduis ici les précisions apportées par l’ami Jean-Marie Nick, spécialiste régional des châteaux et fortifications. ‘‘D'après l'historien et journaliste Antoine Gardner (tome IV de l'Annuaire des sociétés d'histoire des régions de Thann-Guebwiller), ce cimetière fortifié aurait pu être construit lors de la campagne d'Enguerrand de Coucy en 1375. Or, ce dernier resta quelques mois en Alsace. Les villageois de l'époque ont-ils eu le temps de fortifier en si peu de semaines leur cimetière ? L'investissement en valait-il la peine, d'autres fortifications existant dans les environs immédiats du cimetière ?
Gardner pense aussi que le cimetière fortifié a peut-être pu voir le jour lors de l'invasion des Armagnacs en 1444 et 1445. Ou même, pendant la guerre des Rustauds (1525)... D'autres, comme le président de l'association d'histoire locale Michel Lang, ajoute comme époque de création possible de ce cimetière, l'invasion des confédérés suisses en guerre contre les Habsbourg 1468. Sans d'authentiques fouilles scientifiques, il sera difficile de dénouer cet écheveau de dates, toutes plausibles.’’
La photo ci-dessus © Photo aérienne Albert Speelmann, 2020.
Château de Hartmannswiller : voir les liens https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Hartmannswiller (extrêmement détaillé !), https://chateauruine.fr/article-4159532.html (il faut accepter les cookies), http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-haut-rhin-chateau-a-hartmannswille-chateau-de-hartmannswille.html . Propriété privée, il ne se visite pas.
► Là aussi, je reproduis les précisions apportées par l’ami Jean-Marie Nick, spécialiste régional des châteaux et fortifications. ‘‘Selon Joëlle Burnouf et Charles Laurent Salch (dictionnaire des châteaux de l'Alsace médiévale), il existait deux châteaux sur des propriétés quasiment mitoyennes, à l'extérieur de l'agglomération de Hartmannswiller : une Wasserburg, fief de l'Église de Bâle, qui semble remonter à au moins 1288, et une motte, fief des Habsbourg.
Ancienne possession de l'abbaye de Murbach, le village est placé sous l'autorité des nobles de Hartmannswiller, parents des nobles d'Uffholtz (les deux familles ont le même blason) qui tenaient le village en fief dès l'an 1200.
Les Hus, grande famille de ministériels des Murbach qu'on trouve un peu partout dans le sud de l'Alsace, succèdent aux Hartmannswiller au début du XIVe siècle. En 1308 un certain Thierry de Hus accepte d'être le vassal de l'Église de Bâle. En 1331, une partie de la Wasserburg est aux mains des Waldner, famille que l'on retrouve souvent sur des terres abbatiales, voire épiscopales, de la région.
Durant la guerre de Cent Ans, vers 1365, la Wasserburg semble ruinée (peut-être suite au passage des troupes anglaises, plutôt «franco-anglaises» appartenant aux Grandes Compagnies, dont l'un des chefs de guerre est Arnauld de Cervole). Mais en 1375 Enguerrand de Coucy, chef des «Anglais» qui prétend récupérer une part d'héritage en Alsace, cause peut-être lui aussi des dégâts aux châteaux de Hartmannswiller. En effet un des ancêtres d'Enguerrand de Coucy, qui prétend récupérer des terres en Alsace, a été Léopold II d'Autriche et sa mère était une certaine Catherine de Habsbourg, descendante des Ferrette.
La Wasserburg sans doute ruinée à la fin du XIVe siècle, passe à Wigelis de Hattstatt, parent des Hus, et au chevalier Burkhard Munch de Landskron. À la même époque, l'autre château, la motte, est aux mains de l'évêque de Strasbourg. En 1423, Jacques de Wattwiller y est mentionné en tant que vassal des Habsbourg. La motte passe peut-être aussi aux mains de Waldner, plus tard.
Les Waldner restent co-possesseurs de la Wasserburg qu'ils agrandissent et remanient dans le style Renaissance en 1562. Le site castral (réuni en un seul château par les Waldner) est à nouveau transformé vers 1718 après les dégâts causés par la guerre de Trente Ans. Les Waldner en sont restés propriétaires jusqu’en 1830. Le château aujourd'hui visible (l'ancienne Wasserburg) est transformé en 1920 après les dégâts causés par la première Guerre Mondiale.
Ce site castral présente actuellement des douves comblées. Sa surface limitée et ses nombreux décrochements, tant dans les volumes que dans les styles, en font un monument attachant et plein de charme. Parmi les vestiges défensifs on notera, à l'est une magnifique échauguette et sur la façade nord une grande archère datant du XIIIe siècle ainsi que des bouches à feu situées à différentes hauteurs pour permettre le tir rasant. L’existence d’une exploitation agricole, elle-même fortifiée (du côté de l'ancienne motte ?) et reliée au château par un pont-levis est attestée par un plan datant de 1756. La propriété (l'ancienne Wasserburg) est actuellement entre les mains de la famille Compagne et la ferme fortifiée dépendante de la famille parente de la précédente Zeller.’’
La photo ci-dessus © Photo aérienne Guy Compagne.
Actualité récente du château, qui a changé de propriétaires : un groupe d’habitants porte un projet d’éco-lieu pour ce Château de Hartmannswiller, projet qui s’articule en 3 points
Ce groupe recherche des habitants, avec la volonté de réduire son empreinte environnementale en favorisant des choix techniques et architecturaux durables. Et de préciser que ‘‘la richesse de l’histoire du château sera prise en considération dans les choix d’aménagement de notre projet et le développement de nos activités afin de préserver le caractère du lieu et de valoriser cet élément du patrimoine.’’
En fait, l’aventure semble déjà bien avancée : ‘‘ Nous sommes actuellement 6 foyers dans le projet et recherchons des foyers supplémentaires pour compléter le collectif, annonce le groupe. Il y a de la place au château ! L’objectif est d’être environ 14 foyers au final. Couples avec ou sans enfants, célibataires, actifs ou retraités, … nous souhaitons être un groupe diversifié. Nous organisons régulièrement des réunions de présentation du projet à l’attention des personnes intéressées. Contactez-nous pour recevoir les infos !’’
Toutes les précisions sont sur le lien https://habitatparticipatif.strasbourg.eu/explorer/projets/le-chateau-potager/ ; une plaquette d’informations est en ligne sur https://fr.calameo.com/read/0057220872fa53d7076f1 . ► Merci à l’amie Clarisse Marlin Eckert d’avoir publié ces informations sur sa page Facebook !
Les croix : concernant la première, au niveau de l’accès au château, voici les précisions de l’ami Prosper Ruetsch, historien du Sundgau et de la chose religieuse. ‘‘Il s'agit d'une croix des cinq plaies où sont représentés le cœur, les mains et les pieds du Christ. Ces croix datent du début du XIXe siècle et sont donc relativement récentes. Plutôt rares, un autre exemplaire est visible à Orschwihr.’’ Cette croix, de facture dite ordinaire, daterait de 1882 et aurait été rénovée récemment.
Concernant la seconde, au début de la rue du Ruisseau, un panneau sur place précise qu’il s’agit d’une croix rurale datant de 1656 : ses sculptures évoquent les instruments de la Passion.
L’école : ► précisions de mon amie Eve Arbogast-Ziebelen, ancienne adjointe au maire de Berrwiller. ‘‘La cour de récréation et l'imposant bâtiment de l'école sont vides actuellement, puisque la totalité des enfants de Hartmannswiller sont scolarisés à Berrwiller, dans une école agrandie, depuis la rentrée 2022. La mairie est installée depuis bien longtemps dans l'ancien presbytère de la commune, juste à côté du bâtiment-école ... Et le dossier (concernant l’avenir) de cet imposant bâtiment communal est sur le bureau du Maire et de son conseil.’’
LE BUNKER :
Ce vaste et ancien abri militaire allemand de la Première Guerre Mondiale a été construit en 1917 par le LIR 124 (Landwehr Infanterie Regiment n°124), tout près de la ligne à voie étroite ‘‘Sultzerbahn’’ : le panneau sur place donne quelques explications.
Concernant les voies étroites construites par les Allemands au début de la Première Guerre Mondiale autour de Rouffach, voir le lien du journal ‘‘L’Alsace’’ https://www.lalsace.fr/haut-rhin/2014/10/27/quand-rouffach-avait-son-telepherique (ce lien s’ouvre même sans être abonné).
La photo ci-dessus : voici un document exceptionnel concernant la voie étroite ‘’Sultzerbahn’’ ; on lira facilement la légende de la photo ci-dessous en l’agrandissant, après un copier-coller. (Photo Georges Brun 1915, source http://www.crdp-strasbourg.fr/data/histoire/1GM_combats_alsace/front_alsace_vosges_3.php?parent=62 )
CAVE VINICOLE DU VIEIL-ARMAND :
Localisation : Soultz-Wuenheim. Cette cave comprend aussi un Musée du Vigneron, un Sentier Vinicole et un parking camping-cars. Voir le site très complet https://www.cavevieilarmand.com/ et la page Facebook https://www.facebook.com/LaCaveduVieilArmand/
ALSWILLER :
Alswiller (ou Alschwiller, Almswilr) était un village situé au sud de Soultz (entre Soultz, Berrwiller, Hartmannswiller et Wuenheim). D'origine vraisemblablement gallo-romaine (le toponyme signifierait la villa d'Alisius), il a été détruit en 1376, lors du passage de compagnies anglaises qui ont ravagé la région.
À côté du village se trouvait une motte castrale, située au lieu-dit ‘‘butte Saint-Georges’’ (Jergabargala en alsacien) et dont ne subsiste que la motte proprement dite. Les traces d’incendie révélées par les fouilles de 1857 tendent à indiquer que le château a probablement été détruit en même temps que le village. Le site du village est désormais occupé par des champs de maïs et des vignes, et celui du château est masqué par un taillis dense.
Il ne reste aucune trace du village, sinon une stèle érigée par la communauté de paroisses ‘‘Saint-Georges au pied du Vieil-Armand’’. Une chapelle consacrée à Saint Georges avait en effet survécu jusqu'en 1793 au village ruiné ; le bas-relief de son maître-autel, représentant Saint Georges terrassant le dragon et restauré par Louis Wiederkehr, est conservé aujourd'hui dans l'église Saint-Maurice de Soultz. Les seules fouilles entreprises sur la butte l'ont été par Max de Ring au 19è siècle. (Source Wikipédia, d’après Luc Marck, série Villages disparus publiée dans le journal ''L'Alsace'' en 2012)
QUELQUES RAPPELS :
► Vous trouverez le très récent tableau Excel permettant l’accès choisi à tous les circuits de ce blog (jusqu’au R 571 inclus) sur le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2023/01/nouvelle-mise-a-jour-du-tableau-excel.html - et grand merci à Jean-Yves pour son travail régulier de mise à jour !
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