BURNHAUPT-LE-BAS : DES BUNKERS, MAIS PAS QUE… (R 418) - 19,1 km - D+ 159 m - 4 h 30 mn - 2,5/6

→ 19,1 km  ~ D+159 m  ~ Assez facile (2,5/6) ~ *** ~  Compatible VTT-VAE.

L’ESSENTIEL :

Circuit plat en forêt, aux portes de Mulhouse. Inclus :        

• nouvelle carte TOP 25
• tracé OpenRunner
• descriptif détaillé, textes et photos

Ce circuit au départ de Burnhaupt-le-Bas est un assemblage entre la presque totalité du ‘‘Circuit des Bunkers’’ et les deux-tiers du ‘‘Circuit Notre-Dame-du-Chêne’’ de Heimsbrunn : il se déroule essentiellement en forêt et fait la part belle (si on peut dire) aux bunkers, construits par les soldats allemands au début de la Première Guerre Mondiale. Le dénivelé est quasi nul, mais la distance est significative.

► Des chaussures de sport (avec de bonnes semelles et tenant bien aux pieds) seront parfaites en période de grande sécheresse ; autrement, on appréciera des chaussures de randonnée aux semelles imperméables.      

Merci aux bénévoles de la section du CLUB VOSGIEN de GUEWENHEIM (président Raphaël BUCHELE, site Internet complet et intéressant http://club-vosgien-guewenheim.fr/) qui s’occupent parfaitement bien du balisage et de l’entretien des itinéraires de ce secteur.

La photo : abri pour soldats allemands. Cet ouvrage (il porte le n°11 sur le document ‘‘Le Sentier des Bunkers’’) est formé de 2 alvéoles voûtées qui pouvaient abriter chacune une dizaine de fantassins de l’armée allemande. Construit au début de l’année 1917, il était vraisemblablement équipé de mitrailleuses, et est parfaitement bien conservé.

DÉPART / ARRIVÉE : parking de l’église Sts-Pierre-et-Paul (place du 2è BCP) à BURNHAUPT-LE-BAS. Accès par la D 83 : au rond-point près de l’accès à l’A 36 (Burnhaupt-le-Haut), continuer sur la D 466, direction Altkirch Dannemarie. Environ 300 m après, prendre la 1è sortie à droite (D 26), direction Burnhaupt-le-Bas, et le clocher de l’église est tout proche. Le parking est juste à sa hauteur, sur la droite (église, cimetière et monument aux morts)

LES CARTES :

► Nouvelle carte de randonnée TOP 25 IGN n° 3621 ET (Dannemarie Delle Sundgau) et LTD RANDO 68 pour quelques ajustements.

Agrandissement autour de Burnhaupt-le-Bas.

Agrandissement en arrivant près d’Heimsbrunn.

Capture d’écran et tracé altimétrique statiques OpenRunner.

→ AVEC OPENRUNNER : accès direct au parcours, téléchargeable sur GPS https://www.openrunner.com/r/12987897 ; → attention, j’ai créé ce parcours sur Internet, il peut donc présenter des différences, même minimes, avec la réalité du terrain.

DESCRIPTIF :

La photo ci-dessous : la tour-clocher de l’église Sts-Pierre-et-Paul, unique dans la région, est composée de trois niveaux au-dessus de la nef (horloge sur base carrée, chambre des cloches octogonale, lanternon circulaire) ; l’église est actuellement fermée pour cause de travaux - 05/2021.

La photo : nous partons par la rue du Burn, vers la gauche au fond de la place, en suivant le balisage « anneau rouge » du Sentier des Bunkers.

Les photos : rue du Burn, le toit de ce garage porte 4 ruches actives, chacune étant baptisée du prénom d’un des enfants de la famille. Au panneau ‘Cédez le Passage’ on continue à gauche rue des Seigneurs, et ensuite on prend à droite rue de la Mairie. Peu après on verra ce panneau complet du Club Vosgien de Guewenheim.   

La photo : nous marchons sur un chemin empierré qui descend, et tourne autour de l’ancien moulin Plattermuhle, en partie effondré, avant de passer sous l’autoroute A 36.

Les photos : un peu plus loin, nous arrivons aux 2 premiers blockhaus du circuit : le 1^er bâtiment massif, parfaitement conservé, était construit pour une plate-forme observatoire d’artillerie, sur laquelle étaient placés les appareils à signalisation optique de l’époque (fumée et éclairage). Le second bâtiment, qui a mal vieilli, servait d’abri pour les soldats (‘‘le personnel’’, comme indique le panneau), avec des ouvertures défensives en forme de créneaux.

► Un peu après, notre chemin tourne à droite et un pont nous permet de passer au-dessus de la D 83. 

Les photos : le chemin continue tout droit en forêt ; un peu plus loin, prendre le sentier sur la droite (ce que ne mentionne pas la nouvelle carte), et on arrive à une position d’artillerie, avec rien moins que 7 constructions. La 1è est un abri à munitions (la poudre y était séparée des obus). 

Les photos : on a ensuite un abri vouté (effondré) pour les soldats, puis la première des deux positions de tir d’artillerie de campagne.

Les photos : à l’arrière de l’ensemble, on s’efforcera de rejoindre ce panneau qui indique la suite du circuit, et cette passerelle en fer nous permet de rejoindre la rive droite de la rivière Doller, pour un court moment bucolique.

Les photos : cet emplacement de repos et de pique-nique est unique sur le circuit ; en face, dans le lit de la rivière, on verra un bunker que la Doller a peu à peu réussi à déséquilibrer. Nous marchons sur un large chemin, avec à notre droite le canal Steinbaechlein, qui alimentait les usines textiles de Heimsbrunn, Morschwiller-le-Bas et de la ‘‘Mer-Rouge’’ à Mulhouse.

Les photos : en arrivant à cette baraque en tôle (elle servait à régler les vannes et donc à contrôler le niveau d’eau dans le canal), on traverse ce canal et on continue sur un large chemin. Attention, le tracé sur la carte est inexact, on suivra le balisage sur le terrain, avec une nouvelle succession d’ouvrages militaires, qui commence par un poste de 1^er secours isolé (pas en photo ici), et peu après un vaste poste de commandement et d’artillerie avec plusieurs niches à munitions (en photo ici), dont certaines sont carrément ouvertes.

Les photos : ce bâtiment, dont le toit est effondré et sur lequel on voit bien la Croix de Fer, était le poste de commandement ; l’abri des soldats est lui-aussi en partie effondré.

► Il faut ensuite continuer un moment sur le large chemin, sans tenir compte de la nouvelle carte TOP 25, qui est erronée. La carte publiée ici est aussi exacte que possible, idem pour le tracé OpenRunner.   

Les photos : peu après, on quitte le chemin pour un adorable sentier partant sur la gauche, direction le lavoir, et la signalétique sur le terrain est excellente.

Les photos : cet ancien lavoir, le voici, et il est unique ! Ce lavoir du Dich, sur le canal Steinbaechlein, fut construit en 1800 et il servit aux femmes de Burnhaupt pour leurs grandes lessives jusque dans les années 60’. Il est vite devenu un lieu de papotages et de cancans, de rencontres pour la jeunesse (il reste même un ancien abri de bus), et ces dames se disputaient pour obtenir la meilleure place du lavoir, la première en amont. Suivre ensuite le chemin vers la gauche, et les prés offrent déjà une herbe grasse et fleurie. 

Les photos : on arrive à ce bunker isolé et partiellement enfoui, qui renferme un poste de tir et un abri à munition. Sa particularité est que sa construction a utilisé des matériaux différents, voire hétéroclites, comme cet empilement de tuiles et de briques, on dirait de bric et de broc…  

► Peu après, prendre le chemin vers la droite, et un pont nous permet de passer au-dessus de l’autoroute A 36.

Les photos : nous arrivons à la ferme de cueillette ‘‘Chapeau de Paille’’ du Paradisvogel (voir le lien envahi par les cookies https://www.cueilletteparadisvogel.fr/ ) ; la carte indique aussi ‘‘Ferme de la Hardt’’ ou Hardtmühle, qui est un ancien moulin du 14è siècle, je l’ai loupé ! On traverse la route D 166 et on arrive devant le superbe plan d’eau communal de Burnhaupt-le-Bas !   

Les photos : nous partons sur la gauche, pour contourner la moitié de ce plan d’eau, et le clocher de l’église Sts-Pierre-et-Paul n’est pas loin. Le niveau d’eau est à son maximum et le secteur est d’une propreté bien agréable.

La photo : ce bunker qui a maintenant les pieds dans l’eau est le seul de la série à avoir été tagué, et son entrée est murée. Il avait été construit ici bien avant le plan d’eau, dont le creusement a coïncidé avec la construction de l’autoroute, qui avait nécessité un apport considérable en matériaux !

La photo : à hauteur de ce panneau, nous quittons le chemin pour un sentier partant à gauche, et après une petite passerelle en fer on découvre une nouvelle série de bunkers, poste d’observation et abris pour les soldats.

Les photos : ce premier ouvrage, massif et bien conservé, se compose de 2 abris séparés pour les soldats, aux plafonds voutés ; sur le suivant on voit des barreaux d’échelle, qui menaient à une plate-forme d’observation.

Les photos : plus loin, isolé à gauche, cet ouvrage massif et bien conservé (photo d’ouverture de ce compte-rendu) était un double abri pour les fantassins ; plus loin encore, à droite, cet abri comporte lui-aussi deux alvéoles voutées, mais il a été construit selon une technique bien différente par la Pionier Kompanie 251, au printemps de l’année 1917.

Les photos : encore un peu après, un rapide crochet à gauche nous donne accès à une imposante plate-forme observatoire d’artillerie. Aucun canon n’était en place ici, mais une échelle donnait accès à la plate-forme, sur laquelle étaient installés les instruments de communication optique de l’époque ; l’intérieur extrêmement bien protégé devait aussi abriter un central téléphonique de campagne.

► Nous quittons le Sentier des Bunkers et continuons tout droit sur un chemin de liaison balisé avec un « + rouge », que la nouvelle carte ignore (pas LTD RANDO), allez savoir pourquoi…  

Les photos : au 1^er croisement, nous prenons à gauche en suivant le balisage « triangle rouge » sur 2 km environ, et ce tronçon est commun avec le retour. Un petit banc permet une pause agréable !

Les photos : la forêt est belle, et en arrivant à la cabane de la Société de Chasse du Limberg, on continue à gauche, toujours en « triangle rouge ». 

Les photos : le balisage est parfait, et c’est à droite à un 1^er croisement, puis vers la gauche au 2è, avec à gauche 2 bunkers que la végétation digère peu à peu. La forêt est en effet très verte, et plutôt bien entretenue.

Les photos : on arrive à un croisement de chemins, et nous reviendrons ici au retour, par la droite. Nous continuons tout droit avec le balisage « anneau jaune » du circuit Notre-Dame du Chêne, sur un chemin forestier de toute beauté en légère descente.

Les photos : voici un chêne tricentenaire (circonférence annoncée à 4,70 m) ; nous continuons tout droit et notre chemin est fleuri, comme ici avec les adorables petits compagnons rouges (merci à mon amie Eve Arbogast-Ziebelen pour l’identification) ou Lychnis dioique (merci à Regor Nambau pour cette précision).

► Le chemin arrive à la route D 166 : on la suit vers la droite, et de suite après le pont sur un ruisseau, prendre le sentier partant à droite, « anneau jaune » (la référence à une soi-disant loi Lalonde est un fake, les vététistes peuvent parfaitement passer ici). Suivre ensuite le sentier qui s’éloigne du ruisseau légèrement vers la gauche, et après une passerelle en fer (elle n’est pas sur la carte), on arrive sur l’ancien parcours sportif de Heimsbrunn.  

Les photos : à cet agrès en bois, on quitte le balisage « anneau jaune » pour une portion non balisée qui commence sur le chemin vers la droite, et après d’autres agrès, on verra sur notre droite ce bunker mal en point, et dont une des façades est recouverte d’éléments étranges. 

Les photos : on contourne cet autre bunker, plus massif et en meilleur état, composé de deux partie distinctes ; les niches extérieures servent pour les munitions, sauf la plus grande qui est une fenêtre de tir. Le béton est renforcé par des croisillons en fer ; le linteau au-dessus de chaque porte est en bois.

► Les agrès sportifs se succèdent, et on arrive sur une ancienne route : on verra sur la gauche la D 166 toute proche, ainsi qu’une antenne-relai cachée par les arbres. Nous prenons cette route vers la droite, et on longe alors la zone d’activité de Heimsbrunn. On arrive sur un large chemin, que nous prenons à gauche ; 50 m après, partir à droite pour une petite montée, et en-haut on découvre le village de Galfingue. De suite après, on retrouve un chemin balisé « anneau jaune » (circuit N-D du Chêne) et aussi « anneau vert », que nous suivons vers la droite.  

Les photos : notre chemin est herbeux et pas vraiment facile à marcher ; en arrivant devant une forêt, on fait une succession de petits crochets, pour arriver après un passage toujours boueux à ce mirador de chasse.  

Les photos : nous continuons ensuite à droite, avec le double balisage « triangle rouge » (pour nous, il va nous ramener à Burnhaupt) et « anneau jaune », jusqu’au croisement où nous sommes déjà passés ; prendre alors à gauche, « triangle rouge », et on retrouve les 2 km communs avec le trajet-aller.

La photo : la beauté de la forêt fait l’enchantement de cette randonnée !

► Dans ce sens aussi, le balisage est parfait : virage à droite avec les vieux bunkers, puis à gauche jusqu’à la cabane des chasseurs, et alors c’est à droite. Et enfin tout droit jusqu’à Burnhaupt-le-Bas !

On retrouve le carrefour en deux parties (avec le vieux banc et le chemin de liaison pris à l’aller), et la zone d’activité de Burnhaupt, en pleine extension, est toute proche.

La photo : dès l’entrée dans cette zone d’activité, on verra une nouvelle tour-relai de téléphonie à droite, et en face cette étonnante Tour Eiffel.

► Continuer tout droit, on traverse une rue puis la D 166 avec les terrains de foot et un vaste parking sur la gauche.

Les photos : voici la chapelle St-Wendelin ; juste après, prendre un sentier qui s’enfile à droite, « triangle rouge », d’abord entre les maisons, murets et clôtures, puis entre deux rangées d’arbres aux troncs multiples.

► Continuer tout droit la rue de l’Église (sens interdit avec cheminement cyclistes-piétons et école maternelle), et on arrive en face de l’église et du parking : cette randonnée belle et intéressante a duré 4 h 30 mn (A).

Textes et photos : Pierre Brunner, mai 2021. Courriel personnel brunner.pierala@orange.fr

 (A) LE TEMPS INDIQUÉ ICI est celui d’un randonneur entraîné, et ne concerne que le temps de marche, sans compter les pauses. Moyenne pour la sortie : 4,2 km/h.

NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 6 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici.

INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.

COMPATIBILITÉ VTT-VAE : c’est un simple conseil. → La responsabilité de LTD RANDO 68 et/ou celle de son gestionnaire ne sauraient être mises en cause en cas d’accident.

UN PEU DE CULTURE, ÇA PEUT PAS FAIRE DE MAL :

BURNHAUPT-LE-BAS :

Grosse commune de 1 900 habitants (Burnhauptois et Burnhauptoises), qui fut complètement ruinée pendant la Première Guerre mondiale, et endommagée à un moindre degré durant la Seconde Guerre mondiale. Elle est très connue pour le Sentier des Bunkers, l’église Saint-Pierre et Saint-Paul et la chapelle Saint-Wendelin, l’ancien moulin Pflattermuhle, le plan d’eau communal, sans oublier son traditionnel marché aux râteaux (Rachamarkt) du lundi de Pentecôte. Site Internet de la commune  https://burnhaupt-le-bas.fr/ (la section Histoire et Patrimoine est très documentée, grâce au travail de la commission Histoire du Conseil des Anciens) ; lien Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Burnhaupt-le-Bas 

MOULIN PFLATTERMUHLE :

Situé au bas de la rue de la mairie, tout près de l’autoroute A36, ce moulin existait déjà avant la Guerre de Trente Ans. Les meuniers dénommés Neef, Sender, Sauter, Senter et enfin Sother se sont succédés et, fait exceptionnel, depuis 1698, le moulin est la propriété de la même famille. En 1853, le moulin était fait de deux roues motrices à axe horizontal qui, avec un débit de 200 litres par seconde et une chute de 6 mètres, produisait une force moyenne de 16 CV. Outre de la farine, le moulin produisait de l’alimentation pour le bétail. Mais il connaissait des problèmes d’alimentation en eau pour faire fonctionner la turbine, si bien que le meunier fit installer un moteur diesel de fabrication Suisse. Le moulin fut détruit par fait de guerre en 1914-1918. Reconstruit et équipé, il fut endommagé par un incendie en 1925. Il fonctionna jusqu’en 1930. Jadis alimenté en eau par le Kleebach, devenant le Steinbach, le canal d’amenée d’eau encore intact est aujourd’hui à sec du fait de la construction de l’autoroute. Le moulin est encore habité de nos jours par Mme Yvonne Sother, fille du dernier meunier. (Source : site Internet de la mairie)

SENTIER DES BUNKERS :

Ce circuit de 9 km, balisé « anneau rouge », est jalonné de très nombreux bunkers allemands, qui délimitaient autrefois la ligne de front durant la Première Guerre mondiale 1914-1918. Rappelons d’abord que, en 1914, l’Empire allemand s’étendait à l’Alsace-Lorraine, la frontière entre les deux pays passant chez nous par les crêtes vosgiennes, lesquelles sont aussi ligne de partage des eaux. En effet, l’Alsace-Lorraine fut le territoire cédé par la France à l'Allemagne en application du traité de Francfort, signé le 10 mai 1871, après la défaite française. En particulier, et pour ce qui nous concerne, ce traité amputait l’ancien territoire français de cinq sixièmes du département du Haut-Rhin (seul ce qui est devenu ensuite le Territoire de Belfort échappait à l’annexion) et de l'intégralité du Bas-Rhin. En Alsace donc, les tensions sont fortes en 1914, et si certains hommes sont enrôlés dans l’armée allemande, d’autres se retrouvent dans l’armée française. Au tout début de la Première Guerre mondiale, le plan français prévoit une offensive par le sud de l’Alsace : les troupes françaises obtiennent de rapides succès et parviennent à conquérir Mulhouse. Mais, après les défaites en Lorraine, les Français se replient et abandonnent définitivement cette ville. Le front en Alsace se stabilise ensuite pour le restant de la guerre sur une ligne Pfetterhouse - Altkirch - Thann - Hartmannswillerkopf - Munster - Col du Linge - Col du Bonhomme. Cette ligne de front passe par Burnhaupt-le-Bas ! (Source : http://ltd-rando68.over-blog.com/2016/04/le-massif-du-herrenfluh-en-images.html )

►Un document PDF très complet peut être consulté et téléchargé sur le lien https://www.sundgau-sud-alsace.fr/LEI/Le-sentier-des-Bunkers-a-Burnhaupt-le-bas.htm?HTMLPage=/culture-et-patrimoine/patrimoine-militaire.htm&action=&page=1&commune=&categorie=&genre=1900009&nom_recherche=&ID=241000858&TYPE=1900201&langue=1&sessionalea=0,26672 

► On trouvera des renseignements d’une grande précision et des photos sur le lien incontournable https://www.lieux-insolites.fr/cicatrice/14-18/sentier/sentier.htm

ÉGLISE STS-PIERRE-ET-PAUL :

Edifiée pour la première fois vers la fin du 14ème siècle, elle fut détruite en 1468 par les Suisses. Reconstruite dès 1469, elle est placée sous le patronage de l’abbayéglise avant guerree de Masevaux. En 1768, le vicaire Thiébaut Holweger obtient pour son église les reliques des saints Pierre et Paul, et en 1770, un morceau de la croix du Christ. Les textes rapportent qu’en 1840, l’édifice fut rénové et agrandi. En 1877, le feu endommage la toiture de l’église. La première guerre et ses bombardements auront une fois de plus raison du sanctuaire. La première pierre est posée le 13 décembre 1925 pour sa reconstruction dans les formes actuelles, les travaux s’achèvent en 1928, le 21 juillet les cinq nouvelles cloches sont baptisées. Elles ont été fondues par les établissements Caussard de Colmar et pèsent au total 4888 kg.église en ruine. Une seule restauration intérieure a eu lieu depuis sa construction. Elle fut endommagée le 14 juillet 1967 par la foudre qui ouvrit le toit comme un couvercle que l’on soulève. Le 10 novembre 1970 le vent arracha la lourde croix du faîte du clocher qui s’abattit dans la rue après avoir sérieusement endommagé la toiture. (Source : site Internet de la mairie)  

CHAPELLE ST-WENDELIN :

Située à la sortie du village en direction d’Altkirch et citée depuis le début du 15ème siècle, elle était jadis un lieu de pèlerinage réputé dans tout le sud de l’Alsace. Dès le 16ème siècle on y parle d’une confrérie de Saint Wendelin (Saint patron des bergers et des vétérinaires). En 1660, la Chapelle contenait trois autels, deux dédiés à Saint Wendelin et un à la Vierge. Le 1er octobre 1687, Gaspart Schnorff, suffragant de Bâle, consacra la chapelle et ses trois autels. En 1772, l’ermite Ignace Hoog d’Obernai, qui habitait près de la chapelle, fit transférer les reliques de Saint Théodore, invoqué contre les maux de dents, de l’église vers la chapelle, où elles furent déposées sous la table de l’autel. Cet ermitage exista jusqu’en 1914 ; le ‘‘Kappele-sepp’’ y habitait avec sa sœur, et l’ermitage était entouré d’un beau jardin dont les roses était admirées par les visiteurs de la chapelle. En 1788, la chapelle renfermait les autels de la Vierge, de Saint-Wendelin et de Saint Théodore. Avant 1789, un chapelain desservait la chapelle ; parmi eux en 1720, Louis Cosmann de Chavannes. Il touchait 400 livres par an. L’abbaye de Masevaux avait les droits de collation sur la chapelle. En 1821, les recettes du lundi de Pentecôte se montaient à plus de 300 francs. On donnait également du beurre, des pigeons, du jambon, des pourceaux, de l’huile, des cierges à la chapelle. Ces offrandes étaient ensuite vendues. Cela permettait de la restaurer très souvent. L’affluence des pèlerins était très grande le 20 octobre, jour de la Saint-Wendelin et le lundi de Pentecôte. Le calvaire à proximité de l’édifice a survécu aux deux guerres. De style baroque il a été érigé en 1783. Moins de chance pour la chapelle qui a été détruite pendant la Première Guerre mondiale, ainsi que les trois splendides autels baroques. Des fragments de statues du Mont des Oliviers, se trouvant jadis près de la chapelle, ont été transférés à la chapelle de la Pietà à l’église Saints-Pierre-et-Paul. La chapelle a été entièrement rénovée en 2009 : peintures extérieures, peintures intérieures, chauffage…. Cela a pu se faire grâce aux actions de l’association ECRIN, ‘‘Eglise Chapelle Rénovons l’Intérieur’’. Aujourd’hui, la chapelle voit célébrer des mariages, des baptêmes, les messes dominicales au cours de la période hivernale ; des concerts y sont occasionnellement donnés. (Source : site Internet de la mairie) 

CIRCUIT NOTRE-DAME-DU-CHÊNE À HEIMSBRUNN :

Circuit de 7,3 km balisé « anneau jaune » : on pourra consulter et télécharger le document au format PDF sur le lien M2A https://www.mulhouse-alsace.fr/wp-content/uploads/2020/08/randonnee-pedestre-notre-dame-du-chene-heimsbrunn.pdf 

ET QUOI ENCORE ???  (WHAT ELSE ?)

► Vous pouvez aussi suivre LTD RANDO 68 sur Facebook à l’adresse https://www.facebook.com/pg/LTD-RANDO-68-574240379701356/posts/?ref=page_internal ; des bulletins météo sont publiés en principe chaque soir, et d’autres infos utiles s’ajoutent parfois.

► Vous retrouverez le tout nouveau tableau Excel permettant l’accès choisi à tous les circuits de ce blog (jusqu’au R 412 inclus) sur le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2021/04/nouvelle-mise-a-jour-du-tableau-excel-2.html

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