→ 8,6 km env. ~ D+513 m env. ~ Un peu difficile (3/6) ~ *** ~ Non compatible VTT-VAE.
L’ESSENTIEL :
Récemment, un itinéraire au départ de Wattwiller nous a conduits jusqu’à la Croix Sommitale du HWK, en passant par les fortifications du secteur allemand : voir le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2020/09/wattwiller-au-hartmannswillerkopf-r-358-11-4-km-d-577-m-4-h-3/6.html
Robert Lenhardt, président de la section à but spécial du Club Vosgien AHWK, m’a suggéré de m’intéresser aussi aux lignes françaises, ce qui était bien normal et tout-à-fait logique. Je l’en remercie vivement, d’autant qu’il a accompagné son idée d’une proposition d’itinéraire. Il n’en fallait pas plus pour que je trace un circuit aussi complet que possible : il montre bien que, sur le versant Est de cette montagne ‘‘mangeuses d’hommes’’, les positions des soldats français et allemands se sont souvent trouvées à quelques mètres les unes des autres, et que le front a continuellement évolué, mais à quel prix ! Il montre aussi que, face aux forteresses indestructibles édifiées par les militaires allemands, les Français avaient parfaitement établi, géré et défendu leurs positions : l’issue du conflit a d’ailleurs plaidé en leur faveur !
AVERTISSEMENTS :
Côté français, les abris n’étaient que rarement maçonnés et encore moins bétonnés : le temps a fait son travail, et il ne reste souvent que peu de choses de tous ces ouvrages. Il convient donc de prendre son temps, et d’observer les alentours des sentiers avec attention…
En plusieurs secteurs, des entrées de tranchées enterrées ou de puits verticaux de liaison subsistent, et le danger est bien réel : il ne faut jamais tenter de s’aventurer dans ces endroits, d’où il serait impossible de ressortir sans un matériel spécialisé et une forte expérience de spéléologie !
La distance et le dénivelé de cet itinéraire, ainsi que son tracé autant sur la carte topographique TOP 25 que sur le lien Openrunner, ne sont pour une fois que très approximatifs…
Les photos noir & blanc, publiées sans aucun commentaire, sont destinées à poursuivre une réflexion en faveur de la paix, de la liberté et de la tolérance…
Merci aux bénévoles de la section du Club Vosgien des Amis du Hartmannswillerkopf (AHWK), qui assurent le balisage parfait des itinéraires de ce secteur, ainsi que leur entretien et celui des témoins de cette page d’histoire, toujours en liaison avec leurs amis allemands !
La Roche Sermet a été aménagée pour devenir ‘‘un bastion français invulnérable’’ ; elle était équipée de plusieurs postes de mitrailleuses, établis sur 2 niveaux.
Départ et arrivée : parking du Hirtzenstein (juste avant le domaine du Hirtz) au-dessus de WATTWILLER. Accès depuis la D 83, sortie Cernay-Uffholtz-Wattwiller ; au giratoire, continuer la D 431 direction Uffholtz-Wattwiller ; dans Uffholtz, prendre à droite la D 5, direction Wattwiller-Soultz ; à Wattwiller, prendre à gauche la D 5III, direction Wattwiller centre. On passe entre la mairie et l’église St-Jean Baptiste, puis devant la Fondation Schneider. Environ 500 m après la sortie du village, prendre à droite, direction Hirtzenstein : on s’arrêtera au début du premier parking. Temps de marche : 4 h tout compris ! (A). Distance : 8,6 km (B). Dénivelé positif : 513 m (B). Difficulté particulière : aucune, surtout si on prend son temps. Conseils : chaussures de randonnée moyennes tiges (ou basses), et les bâtons pour les seniors ; on emportera juste des encas énergétiques et de la boisson. Date et conditions météo de cette rando : 19 septembre 2020, temps couvert, pas de vent, températures (C) au départ 19° et à l’arrivée 20°. Participant : moi. Niveau de ce circuit : un peu difficile (3/6). Intérêt : très intéressant ***. Compatible VTT et VAE : non.
LES CARTES ET PLANS :
→ AVEC OPENRUNNER : accès direct au parcours, téléchargeable sur GPS https://www.openrunner.com/r/12066552 ; → attention, j’ai créé ce parcours sur Internet, il peut donc présenter des différences (ici potentiellement importantes) avec la réalité du terrain, en particulier dans la ‘‘tranchée électrique’’ et entre les Roches Sermet et Mégard.
DESCRIPTIF :
Du parking, on ira jusqu’au début du domaine du Hirtz, avec une maison bleue à colombages à droite (Fondation Schneider) : nous partons à droite sur le Chemin des Dames, avec le balisage « triangle rouge », que nous suivrons sur 2 km.
Dès le début de la montée, on verra sur la gauche ce monument allemand, dédié par la ville de Krefeld à ses fils tombés au sein du LIR 56.
Jusqu’à ce banc, le tracé est commun avec le retour du circuit ; à l’aller, nous continuons tout droit.
Le Chemin des Dames montre peu de restes d’ouvrages militaires, mais on fera déjà la différence entre ceux qui étaient rudimentaires, réduits maintenant à des tas de petites roches, et ceux construits en pierres maçonnées.
Les couleurs automnales ne doivent pas nous faire oublier le danger bien réel des galeries qui s’enfoncent sous terre !
On négligera les chemins partant à droite (Crête sans nom et Impasse des Alpins), jusqu’au chemin balisé « disque bleu » et « anneau bleu », direction Monument Serret et tombe Viollet.
Ces grillages en fer étaient disposés verticalement au bord des tranchées (ou parfois placés au-dessus), pour empêcher les grenades ou les bombes à gaz d’y tomber.
Dans ce secteur, les restes des abris militaires français n’ont pas résisté à l’épreuve du temps. Notre chemin est devenu sentier.
Cet abri solide, en pierre bétonnées et aux murs d’une épaisseur impressionnante, protégeait une entrée de galerie souterraine dont les parois étaient recouvertes de bois, et dont l’importance ne fait aucun doute : le camp Baudot était un des camps français importants autour du HWK.
La tombe du sous-lieutenant Marcel Viollet, qui fut tué ici le 22 janvier 1915 : le camp installé sur cette place portera son nom.
Un peu en contrebas du sentier, le poste Hennequin comportait plusieurs niches de mitrailleuses et d’observation de l’ennemi.
Nous arrivons au monument Serret, édifié à l’endroit précis où le général a été mortellement blessé par un éclat d’obus, alors qu’il revenait d’une tournée d’inspection.
Après le monument, nous franchissons la passerelle Michel Pabst, et continuons tout droit, « disque bleu », vers la Pointe Superbe. Nous montons dans une tranchée qui fait suite à la précédente, majoritairement occupée par les soldats français, mais en certains endroits nous verrons aussi des ouvrages allemands, car ici les adversaires étaient vraiment très proches. Les Poilus surnommaient l’endroit ‘‘la tranchée électrique’’, parce que les soldats allemands y jetaient des câbles électrifiés ! → Attention à bien suivre le balisage, il y a plusieurs zigzags.
Cet ouvrage français a été construit en 1916 par la 2è Compagnie du 15è bataillon de Chasseurs à Pied.
Cet ouvrage était allemand : on remarquera l’épaisseur des rails en fer, et la petite fenêtre pivotante sur la plaque de tir.
Nous passons dans une tranchée, allemande aussi, avec sur la gauche l’entrée (couverte) d’une galerie.
Nous arrivons à un replat, qui est la Pointe Superbe : elle a été dotée récemment, lors d’une Journée Citoyenne, d’une robuste table avec ses bancs, en hommage à Bernard. La montée continue après !
Nous arrivons à un sentier : à droite, on rejoint rapidement l’itinéraire « rectangle rouge-blanc-rouge » et le secteur des fortifications sommitales de l’armée allemande, mais nous prenons sur la gauche, avec le balisage « anneau rouge », que nous suivrons scrupuleusement. Nous sommes sur le sentier Georges Schultz, qui est d’un grand intérêt !
Le sentier longe une ancienne tranchée à couvert, qui me paraît être de facture allemande : chaque virage, creusé dans la roche, est renforcé par des rails de fer, et les portions rectilignes sont boisées, le tout entouré de chaque côté d’un double rang de barbelés.
On arrive à l’abri du 2è Génie, à mon avis aménagé à l’origine par les Allemands, et vite repris par les Français.
Après avoir croisé la tranchée sanitaire, on arrive sur le chemin principal d’accès à la croix sommitale (banc sur la droite) : nous le prenons vers la droite avec le balisage « rectangle rouge-blanc-rouge », et ça monte.
Cette guérite d’observation a été reconstituée ici, et le monument marque l’avant-poste français en janvier 1915.
Au sommet, nous prenons à gauche le balisage « anneau rouge » vers Roche Sermet, et nous verrons de suite ce petit abri, reconstruit par un groupe de scouts en 1993.
Un rapide petit crochet à droite, à l’écart du sentier « anneau rouge », nous mènera jusqu’à la ‘‘tranchée de pierres’’, qui est unique par ses chicanes et postes de tirs ; il faut revenir en arrière sur notre sentier.
Pour la suite, nous continuons en « anneau bleu », sur un autre circuit donc : notre sentier descend pas mal et avec plusieurs zigzags, et nous arrivons à la Roche Mégard. Le poste est plus petit et moins fortifié que la Roche Sermet, mais son usage était identique, peut-être même sur 3 niveaux. Attention : les puits verticaux de liaison présentent un réel danger !
Cette montée n’est pas longue, et nous arrivons à deux anciennes positions allemandes, reprises par les Français, Eierstellung et Jägertanne.
Au Jägertanne, on rejoint le chemin empierré « rectangle rouge-blanc-rouge », pour descendre vers la nécropole nationale, que nous contournons par la gauche, avant une courte remontée.
La nécropole nationale du Silberloch contient 1 256 tombes individuelles et 6 ossuaires de 384 soldats, soit 1 640 corps français.
Ce sentier « disque jaune » va nous ramener directement et rapidement au Hirtzenstein, avec uniquement de la descente. Après la passerelle Pabst, prendre à droite jusqu’à un chemin, qu’on suivra vers la droite sur une centaine de mètres, avant de reprendre le sentier à gauche, même balisage.
La Roche Amic, de son vrai nom Roche Chambaud, est un rocher creusé par 2 galeries desservant un abri : le capitaine Amic est décédé ici. Après, le sentier continue presque horizontal, se transforme en chemin, et on rejoint au banc le Chemin des Dames : pour cette portion commune avec le départ, prendre à gauche, et 100 m après à droite jusqu’au Hirtzenstein.
Cette randonnée-découverte a duré 4 heures (A).
Texte, photos et photomontages : Pierre Brunner, septembre 2020 : boitier Canon EOS 50D avec objectif EFS 18-135 mm. Courriel personnel brunner.pierala@orange.fr
(A) LE TEMPS INDIQUÉ ICI est celui d’un randonneur entraîné, marchant à une vitesse moyenne de 2,1 km/h : il comprend pour cette fois le temps de marche, les diverses ‘‘explorations’’, les rencontres et échanges, les arrêts photos et les pauses !
(B) DISTANCE ET DÉNIVELÉ POSITIF : ils sont calculés, sur l’ordinateur et non sur GPS, à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/
(C) TEMPÉRATURES : elles sont relevées, au départ et à l’arrivée, sur le thermomètre de la voiture.
NIVEAU DES CIRCUITS : ils sont classés en 6 niveaux : très facile (1/6), facile (2/6), un peu difficile (3/6), assez difficile (4/6), difficile (5/6), extrêmement difficile (6/6) – ce dernier niveau ne devrait jamais être proposé ici.
INTÉRÊT DES RANDONNÉES : * = un peu intéressante ; ** = assez intéressante ; *** = très intéressante.
COMPATIBILITÉ VTT-VAE : c’est un simple conseil. → La responsabilité de LTD RANDO 68 et/ou celle de son gestionnaire ne sauraient être mises en cause en cas d’accident.
QUELQUES RENSEIGNEMENTS :
LE HIRTZENSTEIN : on trouvera des précisions au début d’un article fort intéressant sur le lien https://www.lieux-insolites.fr/cicatrice/14-18/hwk2/hwk2.htm
LE GÉNÉRAL MARCEL SERRET :
L’agonie du général Serret : article de Nicolas Roquejeoffre paru dans le quotidien ‘‘Les Dernières Nouvelles d’Alsace’’ le 6 janvier 2016. « Marcel Serret fait partie des 42 généraux qui vont mourir au front durant la Grande Guerre. Alors qu’il inspecte les troupes, le 28 décembre 1915, il est touché par un obus. Il meurt à l’hôpital de Moosch, le 6 janvier 1916. Le volcan de l’Hartmannswillerkopf ne s’est pas totalement éteint après les terribles combats des 21 et 22 décembre 1915. De chaque côté, l’artillerie pilonne les positions ennemies et quelques assauts d’infanterie embrasent les premières lignes. Le 28 décembre, le capitaine Belmont, du 68e bataillon de chasseurs alpins, « héros » de la bataille du Linge tombe « sur l’immense champ de carnage du Vieil Armand », chronique l’historien Armand Durlewanger dans son ouvrage Les grands orages sur les Vosges. Le lendemain, le général Serret, patron de la 66e division d’infanterie, inspecte les troupes qui ont été engagées au Rehfelsen. « Escorté de son porte-fanion Chabrières, il s’est arrêté au PC du 23e régiment d’infanterie avant de reprendre le boyau de retour vers le camp Renié », écrit l’historien colmarien.
« À peine les deux hommes sont-ils engagés dans la pente qu’un obus éclate droit devant eux. Grièvement atteint par un éclat, Serret s’est affaissé. Bloqués sous un marmitage infernal [il tombe 30 obus à la minute sur le secteur], le général et son compagnon resteront terrés, recroquevillés dans un trou, isolés des heures durant sous le feu, la neige et le froid avant d’être enfin découverts par un territorial de passage ». Le général Serret est évacué vers l’hôpital militaire de Moosch. L’abbé Béhé relate dans ses écrits cette évacuation plutôt chaotique. « Pendant le transport à l’ambulance du camp Renié, le casque du général a roulé sur le brancard ; un infirmier le replace sur sa tête, mais à l’envers. Le général lui dit : “Pas comme ça ! Les étoiles en avant… toujours !” » Très vite, le corps médical décide d’opérer l’officier qui souffre de multiples lésions : « Section complète du grand nerf sciatique, oblitération vasculaire avec menace de gangrène et fracture grave du tiers inférieur du fémur. Les médecins consultants ont conclu à la nécessité de pratiquer d’urgence l’amputation de la cuisse droite un peu au-dessus du tiers moyen. L’opération a été pratiquée aussitôt après par M. le médecin-major de 2e classe Tavernier », rapporte le journal de marche et des opérations (JMO) du service de santé de la VIIe armée. Malgré l’opération, l’état de santé de l’officier se dégrade. Ce dernier décide d’appeler à son chevet le chef de corps du 152e régiment d’infanterie, le lieutenant-colonel Semaire, « avec le drapeau du régiment, pour la remise de la croix de commandeur de la Légion d’honneur au général », indique le JMO du 15-2. Il meurt d’une embolie le 6 janvier 1915 au petit matin, âgé de 48 ans. Le roi d’Italie, Victor-Emmanuel II ainsi que le président Raymond Poincaré, viennent à Moosch s’incliner sur sa dépouille.
Serret sera l’un des 42 généraux à mourir au front durant la Grange Guerre. Un officier à la carrière fulgurante que décrit dans le détail l’écrivain Henry Bordeaux dans son ouvrage Vie et mort du général Serret, édité en 1927 chez Plon. (…) Comme bon nombre d’officiers, Serret, patriote jusqu’au bout des ongles, ne cache pas son désir d’en découvre avec l’ennemi. « Nous sommes en face d’événements grandioses », dit le général dans l’ouvrage de Henry Bordeaux. « Les cœurs et les caractères, très amollis depuis longtemps, doivent se hausser à la taille de ces événements. Il faut parler de la mort avec sérénité, trouver très simple de se faire tuer, estimer que c’est un grand honneur d’être tué en défendant une grande cause. » (…) Le 29 janvier, il prend le commandement de la 66e division d’infanterie. Selon Henry Bordeaux, il accordait beaucoup d’importance au moral des troupes. « Je pars chaque jour vers 7 h, parfois avant, et je cours jusqu’à 11 h ou midi, inspectant, secouant, réconfortant », témoigne le général dans ses écrits. « Il y a fort à faire et vous me voyez, je pense, dans ce rôle d’apostolat. Ce qui m’amuse, c’est la déférence extrême dont on m’entoure partout, ou la stupéfaction des uns et des autres en me voyant arriver dans la neige, le bâton à la main, pour tomber sur les gens à l’improviste, et me rendre compte de ce qui se fait réellement ». Une de ces inspections lui coûtera la vie. »
Le général Serret et le président Poincaré : c’est un événement plutôt inattendu qui se produit en Alsace, le 9 août 1915 ! Raymond Poincaré, Président de la République, est en visite sur le front, en compagnie du général Serret, le ‘‘grand patron’’ des opérations militaires en Alsace (voir ci-dessous), qui l’accueille au château de Wesserling. Tous deux traversent St-Amarin, Moosch, Thann, puis Bitschwiller et Willer. Serret demande alors au Président de l’accompagner jusqu’à Thommansplatz (qui ne s’appelle pas encore Camp Turenne), ce qu’ils font. Là-haut, on leur sert ‘‘un déjeuner très convenable’’ (sic), et la fanfare du 6è BCA joue plusieurs morceaux, dont l’incontournable et fameux ‘‘Sidi Brahim’’. Tout cela quasiment à la barbe des Allemands.
Marcel Serret sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Serret
LE CAPITAINE PAUL AMIC : extrait d’un article paru dans le Journal « L'Alsace » du 26/08/2014, signé par Emmanuel Job et René Doppler. « Paul Amic est né le 22 avril 1883 à Évreux. À la déclaration de guerre, ce banquier de métier mais aussi sergent de réserve, est dirigé vers l’Alsace avec le 334ème régiment d’infanterie. Un an après, en août 1915, alors qu’il est lieutenant, Paul Amic est appelé au 15ème bataillon de chasseurs alpins. Il est décoré à plusieurs reprises sur le champ de bataille pour sa bravoure, se distinguant particulièrement au Hartmannswillerkopf. Puis il est nommé capitaine, mais, quelques mois plus tard, un dernier assaut lui est fatal. Le 21 décembre 1915, parti pour la énième fois à l’assaut du sommet du Vieil-Armand à la tête de sa 6ème compagnie, lui et ses hommes se retrouvent prisonniers dans un réseau barbelé électrifié. Cernés, ils sont pris sous le tir de mitrailleuses ennemies. Le capitaine Paul Antoine Émile Amic s’effondre, atteint en plein visage. Quelques jours auparavant, dans plusieurs courriers prémonitoires, il demande à sa famille de prier pour lui afin que Dieu le protège et pour qu’il ait pitié de lui. Au Vieil-Armand, face au piton rocheux d’Unter-Rehfelsen, un rocher avec abri, à l’endroit même de l’attaque du 21 décembre 1915, porte son nom. (Sur la Route des Crêtes, le col du Kohlschlag a été rebaptisé col Amic) ; sur le monument, on peut lire une citation du capitaine : ‘‘Si je meurs mes amis d’espoirs et de misère, vous m’ensevelirez près du front, dans la terre sous la croix de sapin, près du clocher flambé, mais gardez-moi le sol où je suis tombé.’’ Dans la vallée de la Thur, une autre trace tangible de Paul Amic est encore visible : sa tombe au cimetière militaire de Moosch. »
L’OBSERVATOIRE DU HERRENFLUH : il était en liaison optique avec le poste du 2ème Génie au HWK. On trouvera sur ce blog un article sur ce poste d’observation, qui reprend les éléments écrits de l’aspirant Martin, voir le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2016/04/le-massif-du-herrenfluh-en-images.html
LE CAMP TURENNE : on trouvera sur ce blog un article aussi complet que possible avec le lien http://ltd-rando68.over-blog.com/2020/05/le-camp-turenne-nouvelle-version-augmentee.html
CLUB VOSGIEN ‘‘LES AMIS DU HARTMANNSWILLERKOPF’’ (AHWK) : Président : Robert LENHARDT. Site Internet très complet de cette section à but spécial du Club Vosgien : http://www.ahwk.fr/
CLUB VOSGIEN DE CERNAY : président Christian SCHOTT, site Internet lui-aussi très complet : https://www.clubvosgiencernay.fr/
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