On pourrait flâner durant des heures dans la ville de Guebwiller, à la recherche de son patrimoine historique, religieux (l’histoire de la ville est intimement liée à celle de l’abbaye de Murbach), architectural, industriel, commerçant ; à passer des grandes artères aux petites ruelles, en se glissant dans les arrière-cours le plus souvent ouvertes ; sans oublier de boire un café ou une bière en profitant des nombreuses terrasses. Nous n’aborderons pas ici la partie historique (1), qui est affaire de spécialistes : voici juste une proposition de quelques belles découvertes, et les photos parleront d’elles-mêmes…
Départ et arrivée : grand parking ombragé de l’ancienne gare à GUEBWILLER. Accès très facile : en arrivant à Guebwiller par la D430 (quatre voies), prendre sur la gauche au premier carrefour avec feux tricolores. Les deux ralentisseurs sont redoutables : l’entrée du parking est peu après sur la droite, et on essaiera de trouver une place le plus haut possible, à hauteur de l’ancienne gare (association Défi Services) et en face des Antiquités Héberlé
Aller (à pied) jusqu’en haut du parking, traverser à hauteur du pont sur la Lauch, et partir sur la gauche (rue du 4 Février, restaurant de l’Ange, pub Les Dominicains). On arrive au carrefour, en face du musée Théodore Deck et des Pays du Florival (2), dont nous ne parlerons pas ici. Tourner à droite, rue de la République : tout se concentre ici (l’Office de Tourisme, au n° 45, pourra nous être fort utile !).
PATRIMOINE RELIGIEUX
Au début de la rue de la République, voici, à gauche, l’église Notre-Dame : de style néoclassique, elle est aussi affreusement surchargée, tant dehors que dedans. Sur le parvis, la fontaine n’échappe pas aux canons de l’époque…
Presque en haut de la même rue de la République, voici l’église St-Léger. De style roman, elle a été construite en grès rose des Vosges entre les 12ème et 13ème siècles, sous l’impulsion de l’abbé de Murbach. Si les cloches sonnent quand vous passez à proximité, vous en prendrez plein les oreilles !
Pour accéder à l’ancien couvent des Dominicains, le plus simple est de prendre, à droite sur la rue de la République, la petite rue de l’Hôpital, et ensuite encore à droite la rue des Dominicains. C’est un ensemble immense, devenu centre culturel et de rencontre (3), dans lequel la musique tient une place privilégiée ; l’entrée du parc et du centre est au bout de la rue. Pour revenir rue de la République, la rue des Fondeurs offrira la perspective d’une adorable fontaine.
PATRIMOINE HISTORIQUE
L’Hôtel de ville est un édifice de style gothique flamboyant, construit au début du 16ème siècle par un riche marchand de drap : c’était son hôtel particulier.
Juste à côté du Carrefour-Express (désolé pour la pub), on verra le seul reste du Burgstall, château urbain octogonale de la fin du 12ème siècle : il aurait servi de résidence urbaine aux Princes-abbés de l’abbaye de Murbach, dont la richesse nécessitait de prendre quelques précautions.. urbaines.
Plus haut, à l’arrière de l’église St-Léger, on verra la Cour Dîmière (c’est marqué dessus) : datant de la même époque, il servait à mettre à l’abri le produit des dîmes versées à l’abbaye de Murbach (je vous ai dit au début que l’histoire de la ville est intiment liée etc…)
PATRIMONE ARCHITECTURAL
Il y a, sur la rue de la République, plusieurs maisons intéressantes, dont celles construites au début du 20ème siècle dans le style de l’Art Nouveau, formes ondulantes garanties par l’architecte Sautier !
Les petites rues ne manquent pas d’intérêt non plus : on les découvrira au départ de la rue de la République. Parfois, en se glissant sous un porche, on découvre d’étonnantes cours intérieures.
Une ancienne usine, transformée en logements après la Seconde Guerre Mondiale, en face du musée Deck.
PATRIMOINE COMMERÇANT
Voici quelques clichés, tous pris rue de la République : ils se passent de commentaires, mais valent leur pesant de cacahuètes !
N’oublions pas l’ancienne gare, qui se trouve à côté de notre parking : la voie ferrée partant de Bollwiller suscite bien des débats (4), mais elle n’a pas encore repris du service - du moins à la date de parution de cet article.
Textes et photos : Pierre Brunner, mars 2017.
NOTES :
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