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LTD RANDO 68
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LAUTENBACH et LINTHAL : VERS LE PETIT BALLON  (R 48)

LAUTENBACH et LINTHAL : VERS LE PETIT BALLON (R 48)

→ 13,5 km ~ D+ 737 ~ Assez difficile (4/6) ~ **

Voici un joli petit circuit de montagne, dans la vallée de la Lauch, au-dessus de Guebwiller. L’accès en voiture est toujours possible ; après, à pied, il vaut mieux prévoir des équipements, en fonction de la météo et de l’enneigement. Cette rando comporte une bonne partie de macadam, et je sais que tout le monde n’aimera pas…Mais elle est très belle !

« Vers le Petit Ballon » : nous en sommes tout près, mais nous n’allons pas cette fois jusqu’au sommet.

« Vers le Petit Ballon » : nous en sommes tout près, mais nous n’allons pas cette fois jusqu’au sommet.

Départ et arrivée : petit parking « sauvage » à la sortie de LAUTENBACH : accès par Guebwiller et la D 430, direction Markstein. À la sortie de Lautenbach et après le carrefour vers Lautenbach-Zell et le vivarium du Moulin, on a sur la gauche une ancienne scierie, et juste après il y a la route qui monte, à droite, vers le Petit Ballon et le Boenlesgrab : le petit parking est sur la droite, 10 mètres avant cette bifurcation. Temps total : 4 h 15 mn, pauses photos et repos comprises (*). Distance : 13,5 km (**). Dénivelé positif : 737 m (**). Difficultés particulières : la montée est longue et dure, surtout à la fin ! Le dénivelé positif et la durée réservent cette rando aux marcheurs entraînés et en bonne condition physique. Conseils : chaussures et vêtements adaptés (dont bonnet et gants), système antiglisse pour mettre sous les chaussures et bâtons de randonnée (les deux vraiment indispensables !), ainsi qu’une thermos de boisson chaude et des en-cas énergisants. Conditions météos : temps ensoleillé, il n’y avait ici ni brouillard ni pollution aux particules fines ; absence de vent ; température au départ + 5° (idem au retour).

 

LA CARTE :

Carte de randonnée IGN – CV TOP 25 n° 3719 OT (Grand Ballon Guebwiller Munster).

Carte de randonnée IGN – CV TOP 25 n° 3719 OT (Grand Ballon Guebwiller Munster).

DESCRIPTIF :

1. La partie plate

L’objectif est de rejoindre Linthal, en évitant le plus possible de longer la grand-route très fréquentée, surtout le week-end : nous passerons donc de l’autre côté de la Lauch. Du parking (alt 424 m), traverser la D 430 et partir sur la droite, sens montant ; 50 m après, prendre à gauche la rue de la Scierie, direction Gustiberg. On traverse la Lauch, et nous voici à Lautenbach-Zell ; continuer tout droit (à peu près) jusqu’au « Stop », et prendre alors à droite, toujours vers Gustiberg. En contrebas, on voit les hangars de la scierie, qui ne sont guère engageants. Plus loin, continuer tout droit, direction Sengern : cette petite route Rennacker est agréable et tranquille. Une fois en forêt, on a la Lauch en contrebas, et le clocher blanc de Linthal sur la hauteur.

La Lauch coule tranquillement en contrebas du Rennacker.

La Lauch coule tranquillement en contrebas du Rennacker.

On arrive vite à Sengern (Lautenbach-Zell et Sengern forment une seule et même commune). Au « Cédez le passage », prendre à droite ; on retraverse la Lauch et on retrouve la D 430. Au « Stop » prendre à droite, et traverser au passage protégé pour continuer en face dans le sens descendant, puisqu’il y a un trottoir. Nous sommes à Linthal : la vitesse est limitée à 50 km/h, et même à 30 plus loin. Attention justement : un moment, il n’y a plus de trottoir, la prudence est de mise. Au carrefour, on prendra à gauche, direction Hilsen ferme-auberge, et les signes du Club Vosgien « triangle rouge » (c’est le nôtre, direction Petit Ballon) et « rectangle rouge-blanc-rouge » (pas pour nous) sont visibles. Avant, allons voir le monument aux morts de la commune, qui a de quoi interpeler.

Le monument aux morts de Linthal, ou le mélange des genres…

Le monument aux morts de Linthal, ou le mélange des genres…

Ah bon, et pourquoi donc ? Les morts étaient des « enfants du village », ceux des deux guerres mondiales, la première et la seconde, et on est juste en droit de se demander ce que la religion catholique vient faire dans cette affaire. D’autres ont aussi proclamé « Gott mit uns » (Dieu avec nous), et l’histoire serait donc un éternel recommencement : mais ce sont juste les même erreurs qui recommencent, avec ou sans la Ste-Madeleine et sa couronne d’épines… Hélas ! « Le monument aux morts de Linthal comporte une marque originale et sans doute unique en Alsace au sommet de sa toiture : une croix latine », commente le site Internet de la commune.

2. La montée

Nous n’avions fait jusqu’à présent que du macadam et du trottoir : cela va continuer ! Pour commencer, il faut traverser tout le village, et ça monte ! Heureusement, on voit des choses intéressantes : dans un jardin, un canard façon Père Noël a été réalisé avec des gobelets en plastique usagés, et sa carotte de nez pointe en direction de son lointain cousin d’Amérique, Donald lui-aussi, mais franchement moins marrant... Plus loin, voici une très vieille fontaine, sans doute replacée dans un écrin plus récent.

Un canard façon Père-Noël, du jamais vu ici...

Un canard façon Père-Noël, du jamais vu ici...

… et une vieille fontaine, bien mise en valeur.

… et une vieille fontaine, bien mise en valeur.

Au niveau de l’église, il faut continuer tout droit. On verra plus haut, sur un mur, le panneau n° 7 d’un « Parcours du souvenir » : la maison sur laquelle il est fixé devait être une plate-forme de chargement d’un téléphérique construit par les Allemands. Mais on ne trouve sur ce panneau aucune référence d’un départ d’itinéraire ou d’une commune instigatrice de ce circuit, ni aucune date historique (il doit s’agir de la Première Guerre Mondiale) ; Internet et Google ne m’ont apporté aucune précision. Plus haut, on arrive à une chapelle, qui ne porte pas d’inscription, mais là on trouve des renseignements sur le site de la commune (1).

Le fond du vallon de Linthal...

Le fond du vallon de Linthal...

… et la	chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.

… et la chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.

Continuer à monter la rue principale ; après le gite Anna, au carrefour (Crucifix), partir sur la droite, toujours « triangle rouge » vers Petit Ballon, et continuer cette petite route goudronnée, et on arrive aux dernières maisons de Linthal. Le macadam dure encore un moment mais, après un transformateur (avec panneau solaire) dans un virage, il laisse la place à un chemin empierré.

La petite route goudronnée va bientôt laisser la place à un chemin empierré.

La petite route goudronnée va bientôt laisser la place à un chemin empierré.

Sur la droite coule un petit ruisseau, dans un lit parfaitement tracé et respecté : en été, il doit faire bon s’y tremper les pieds ! On le traverse bientôt : après le pont, prendre le chemin qui monte sur la gauche. Après un abri des chasseurs, qui ont dressé des potences pour y accrocher leurs gibiers (2), notre sentier démarre vraiment, sur la droite.

Le petit ruisseau qu’on traverse…

Le petit ruisseau qu’on traverse…

… et le sentier qu’on récupère enfin !

… et le sentier qu’on récupère enfin !

On rejoint un large chemin, sur lequel on reste une cinquantaine de mètres, avant de retrouver le sentier, sur la gauche. Il n’y a pour l’instant aucune trace de neige, et les oiseaux chantent à tue-tête le printemps ! On retrouve le chemin, et cette fois il faut rester dessus (par la gauche) : le sentier qui existait au-dessus a été malmené par la chute de plusieurs arbres, et il est impraticable. Suivre toujours le « triangle rouge », et la neige commence à recouvrir le chemin : petite pause, le temps d’enfiler le système anti-recul et de boire un verre de tisane. Cette montée est longue, et elle n’est pas terminée !

Plus haut, on quitte le large chemin : le sentier « Petit Ballon » part sur la droite et passe derrière une ferme, devenue résidence secondaire, au bas d’un pâturage : le paysage est ici de toute beauté, mais la montée est rude !

La neige est au rendez-vous…

La neige est au rendez-vous…

… et le paysage est digne d’une carte postale !

… et le paysage est digne d’une carte postale !

On arrive à un ensemble de maisons (sans doute Kleinbelchen, ce qui signifie Petit Ballon), mais un panneau nous annonce que l’entrée y est interdite et prévient que des chiens veillent. À bon entendeur… Il faut donc partir sur la droite, et on découvre vite le sommet du Petit Ballon, derrière ces maisons. La montée se termine : alors que nous ne sommes qu’à 1 km environ du sommet, nous atteignons le point le plus haut de cette randonnée, alt 1 130 m env.

Le Petit Ballon, derrière les maisons de Kleinbelchen !

Le Petit Ballon, derrière les maisons de Kleinbelchen !

Le sommet a une forme bien caractéristique.

Le sommet a une forme bien caractéristique.

3. La descente

À gauche part un autre itinéraire vers Linthal, par Hilsen (« triangle bleu ») ; nous prenons à droite, et le « rectangle jaune » du GR 532 est déjà là. Il y a maintenant entre 10 et 20 cm de neige, et le paysage est magnifique !

Le paysage enneigé, sur la chaume en contrebas du Petit Ballon.

Le paysage enneigé, sur la chaume en contrebas du Petit Ballon.

On arrive à la jonction avec le GR 532 : continuer tout droit, « rectangle jaune », direction AJ Dynamo. Ici, la température doit friser les 10°, et il n’y a pas un poil de vent. Mais le brouillard emprisonne maintenant la haute-vallée de la Lauch et, sur l’autre versant, seul le sommet du Grand Ballon émerge !

Le sommet du Grand Ballon, au-dessus de la mer de brouillard…

Le sommet du Grand Ballon, au-dessus de la mer de brouillard…

… tandis que le GR 532 reste au soleil !

… tandis que le GR 532 reste au soleil !

On arrive à un grand bunker, bien connu des randonneurs, et situé au-dessus de l’auberge de jeunesse Dynamo, au lieu-dit Schellimatt (3). Uniquement accessible à pied, cette auberge se veut respectueuse de l'environnement. Derrière le blockhaus, un panneau tout neuf et tout beau nous indique la bonne direction : « rectangle jaune » jusqu’au Boenlesgrab.

Le bunker à la Schellimatt…

Le bunker à la Schellimatt…

… et le panneau tout récent du CV Guebwiller.

… et le panneau tout récent du CV Guebwiller.

La descente jusqu’au col de Boenlesgrab va être rapide : quelques lacets sur un sentier (et mon système antiglisse est fort utile ici, de même que les bâtons), et ensuite un chemin. Attention, il est nécessaire de rester concentré : assez vite il faut partir sur la droite, et ne surtout pas continuer tout droit ! Idem plus bas, sauf qu'on part sur la gauche. Le col est atteint, avec une petite pause…

Au Boenlesgrab en hiver, c’est le grand calme…

Au Boenlesgrab en hiver, c’est le grand calme…

… et les arbres sont couverts de givre !

… et les arbres sont couverts de givre !

La suite de la descente se fera par l’itinéraire « + rouge », direction Lautenbach, qui est donné à 4,5 km, et il faudra être attentif ! Longer d’abord la route goudronnée qui descend ; assez vite, et la signalétique est ici délicate, il faut prendre le chemin qui monte (eh oui) sur la gauche, repéré d’abord avec un « + jaune » (oui, jaune !). C’est une route forestière privée : 20 mètres après, on trouve notre sentier « + rouge » (vraiment), qui descend à droite. Sauvé ! Après une brève et légère montée, on se retrouve sur un large chemin forestier qui redescend, et 3 mn plus tard on le quitte sans regret pour reprendre le sentier. Fin du 1er épisode…

Le très joli sentier « plus rouge » de la descente. (Photo P.BR. 02/2017)

Le très joli sentier « plus rouge » de la descente. (Photo P.BR. 02/2017)

Le sentier arrive à la route : descendre sur cette route, et 50 m plus bas, le sentier repart sur la droite. Ouf ! On récupère un chemin forestier agréable, qu’il faut suivre sans se poser de question, et on arrive de nouveau à la route. Là c’est facile et le fléchage est bon : il suffit de traverser, le chemin forestier repart de suite en face. 

Cette forêt est très belle et parfaitement bien entretenue : les arbres y sont tout simplement majestueux ! La suite ne pose aucun problème, et notre itinéraire débouche à quelques mètres de la voiture, après 4 h 15 mn de randonnée (*).

Textes et photos : Pierre Brunner, février 2017.

→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/10088374

(*) ATTENTION : tous les temps donnés sont indicatifs : ils correspondent à ceux d’une personne adulte entraînée à la randonnée, marchant à une vitesse moyenne à soutenue.

(**) DISTANCE et DÉNIVELÉ : ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/

NOTES :

  1. Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs : voir sur le site http://www.linthal.fr/fr/actualite/150063/la-chapelle-notre-dame-des-sept-douleurs-linthal
  2. On a ici l’origine de l’expression « Gibier de potence », chère au capitaine Haddock (Hergé était peut-être chasseur…) !
  3. Voir le site http://www.ajdynamo.fr/
LAUTENBACH et LINTHAL : VERS LE PETIT BALLON  (R 48)

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