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LTD RANDO 68
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LAC DE MICHELBACH : UN PETIT CIRCUIT FAMILIAL  (R 26)

LAC DE MICHELBACH : UN PETIT CIRCUIT FAMILIAL (R 26)

→ 12,1 km ~ D+ 186 m ~ Facile (2/6) ~ ***

Une randonnée au départ du lac de Michelbach, un peu longue certes (5h30 à allure soutenue), existe déjà sur ce blog : elle y a été publiée le 5 juillet dernier. Au départ de ce même lac, voici une balade nettement plus courte, qui a des allures de promenade ; elle ne présente aucune difficulté et est donc accessible à tous !

Depuis l’observatoire et en direction du barrage : le lac de Michelbach se vide progressivement...

Depuis l’observatoire et en direction du barrage : le lac de Michelbach se vide progressivement...

Départ et arrivée : grand parking du lac de MICHELBACH, alt 330 m. Accès depuis la RD 483 (ancienne RN83), sortie Aspach-le-Bas, puis Aspach-le-Haut, et de là tourner vers Michelbach par la D34 ; attention à la chicane de ralentissement à l’entrée de ce village ! Juste avant la mairie, prendre à gauche rue de la Forêt, direction « Barrage de Michelbach ». Aller jusqu’au bout, où on trouvera un immense parking. Distance : 12,1 km (**). Temps total : 3 h, pauses photos et lecture des panneaux comprises (*). Dénivelé positif : 186 m (**). Difficulté particulière : aucune, ce parcours agréable et facile est accessible à tous, toutes générations confondues. Conseil : emporter juste un peu d’eau ; les chaussures de randonnée ne sont pas franchement nécessaires, et encore moins les bâtons ! Si on se déplace en groupe ou en famille : emporter au moins 1 gilet fluo de sécurité.

Descriptif (la carte est à la fin) :

Sans même aller voir le lac (on comprendra pourquoi plus tard), marcher jusqu’à l’extrémité du parking, en suivant le « triangle bleu » du Club Vosgien : au bout, tourner sur la gauche, direction Aspach-le-Bas. Le chemin descend dans la forêt, traverse le passage à niveau (non gardé) du train Thur-Doller-Alsace (1). On arrive sur une petite route goudronnée, près d’Aspach-le-Bas, avec sur la gauche une grande ferme, puis les bâtiments de l’ex-station agronomique de la SCPA, société commerciale des potasses et de l’azote (chargée de la vente des produits des mines de potasse). On verra facilement un panneau de cette société, et sur le bâtiment principal, la cigogne d’Alsace qui fut son emblème. C’est ici qu’était testée l’efficacité des engrais potassiques et azotés, dans des serres et dans des champs. Ces bâtiments hébergent maintenant divers commerces, coiffeur, soins esthétiques, kiné…

Il reste sur ce hangar un panneau de l’ancienne station agronomique.

Il reste sur ce hangar un panneau de l’ancienne station agronomique.

Une cinquantaine de mètres après, quitter la rue de la Station et prendre à gauche, « disque rouge », direction Aspach-le-Haut stade. On voit bien, face à nous, le creux de la vallée de Thann, avec à sa gauche le Thanner Hubel. Après un autre passage à niveau, continuer tout droit, puis prendre vers la droite, toujours « disque rouge », et on longe alors le Jardin du Souvenir des Ets Brendlé (2). Devant nous, le village d’Aspach-le-Haut, et sur la hauteur, Rammersmatt. Ici, à la mi-octobre, le maïs n’a pas encore été récolté, certains paysans essayant peut-être de faire de la sélection de grains nobles, - des grains de maïs naturellement ! Plus sérieusement, une exploitation agricole est en construction sur la gauche. On arrive vite à la rue principale d’Aspach : traverser après le petit pont, et partir vers la droite. Prendre ensuite la première à gauche, rue du Rossberg, toujours « disque rouge ». On longe le cours de tennis, le stade, et on arrive à l’étang, qui nous accueille avec un nouvel équipement pour les enfants, façon araignée.   

« Kompan » équipe la nouvelle aire de jeux des enfants.

« Kompan » équipe la nouvelle aire de jeux des enfants.

Prendre quelques instants pour regarder le panneau d’information sur le sentier des vieux-chênes, circuit proposé par les marcheurs d’Aspach-le-Haut, que nous suivrons en partie. Après l’étang, partir sur la gauche, en suivant l’ « anneau jaune », sentier des vieux-chênes et étangs du Dornshag. L’excellent fléchage de tout notre parcours est le fruit du travail de la section de Guewenheim du Club Vosgien.

 Ici, on part vers la gauche.

Ici, on part vers la gauche.

Au premier chêne, baptisé par les scouts et non sans humour « chêne hifi », ignorer l’abri des chasseurs et prendre sur la gauche, en suivant l’anneau jaune, et on s’enfonce dans une forêt très belle. Les panneaux se succèdent, les chênes également, tous majestueux : en moyenne, leur hauteur dépasse les 30 m et leur âge atteint maintenant 240 ans !

Les panneaux nous apportent toutes les précisions attendues !

Les panneaux nous apportent toutes les précisions attendues !

La base d’un chêne…

La base d’un chêne…

…  et sa partie supérieure.

… et sa partie supérieure.

L’écorce du chêne est sombre et creusée de sillons longitudinaux verticaux.

L’écorce du chêne est sombre et creusée de sillons longitudinaux verticaux.

La feuille du chêne et son fruit, le gland. (Photo Office National des Forêts)

La feuille du chêne et son fruit, le gland. (Photo Office National des Forêts)

On passe sur une longue passerelle en bois, sans doute construite par d’autres scouts à une époque où le terrain était marécageux, et on tourne à droite.

Une vraie passerelle a été construite ici !

Une vraie passerelle a été construite ici !

Après la forêt et les pâturages, on arrive au premier étang du Dornshag, propriété privée et pêche interdite qu’on se le dise, ce qui n’enlève rien à son charme bucolique.

Le premier étang du Dornshag.

Le premier étang du Dornshag.

De suite après, on part sur la droite : un petit escalier en bois nous hisse à hauteur du deuxième étang, plus petit que le premier, mais doté d’une table avec ses bancs, installés là par les ex- Conseil Général et Pays de Thann, et d’un îlot arboré fort beau.

Le second étang idoine.

Le second étang idoine.

Nouvel escalier (et passerelle) à la sortie : rapidement, en suivant bien notre « anneau jaune », on débouche sur un large chemin, avec devant nous un panneau d’explication de la « régénération naturelle de notre forêt, parcelle 7 ». Partir sur la gauche, en suivant maintenant le « + rouge », direction Bourbach-le-Bas : ce chemin est magnifique, et la forêt aussi !   

La forêt et le chemin « plus rouge », entre Aspach-le-Haut et Roderen.

La forêt et le chemin « plus rouge », entre Aspach-le-Haut et Roderen.

Continuer tout droit ; plus loin, un court sentier qui part sur la gauche permet d’éviter un virage du chemin, souvent très boueux. Ne pas descendre vers Roderen, mais suivre le « + rouge », auquel se rajoute un « triangle rouge », direction Guewenheim, qui est pour nous. Plus loin, après les pâturages, joli coup d’œil sur la montagne, avec le village de Roderen.

Vue panoramique vers Roderen en trois morceaux, ce qui fut laborieux à assembler !

Vue panoramique vers Roderen en trois morceaux, ce qui fut laborieux à assembler !

Traverser la route qui relie Roderen à Guewenheim, et continuer en face ; dix mètres après le panneau de sens interdit, prendre le sentier sur la gauche, « triangle rouge », direction Guewenheim : la partie la plus marrante du circuit commence ici ! Après une descente rapide, on arrive à la route. Traverser (prudence : virage), partir sur la droite, et 50 m après le pont, descendre à gauche, vers la barrière en bois. Continuer ce sentier : après une autre barrière, on rejoint la route, qu’il faut longer, toujours sur le bord gauche, durant quelques minutes. Un peu avant un virage et sa glissière de sécurité, notre sentier repart vers la gauche. Rester sur la piste la plus à droite : on arrive à une passerelle métallique, aménagée (c’est écrit dessus) par le Club Vosgien de Guewenheim en 2005.   

Tout est vert ici, même la passerelle !

Tout est vert ici, même la passerelle !

Ça remonte un peu de l’autre côté, et on rejoint la route, à un carrefour même : la partie marrante est terminée, et la plus embêtante va commencer. Prendre le temps de regarder le monument en mémoire des morts de la Première Armée Française, 1er régiment de volontaires de l’Yonne, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, 1944-45.

Le monument aux morts de la Première Armée Française.

Le monument aux morts de la Première Armée Française.

Partir sur la D34, direction Michelbach : il faut longer cette route durant 5 à 7 mn, en restant bien sur le bord gauche. En groupe, ou avec des enfants, il paraît raisonnable que la personne marchant devant soit équipée d’un gilet fluo de sécurité, les autres suivant derrière en file indienne ! Peu après une baraque en bois sur la droite, traverser la route, et partir sur le chemin de droite, « triangle bleu » (et anneau vert). Continuer ensuite sur la gauche, direction lac de Michelbach ; grâce à un crochet, le sentier évite le chemin en contrebas, réservé aux chevaux et souvent marécageux. En sortant de la forêt, le village de Michelbach est sur notre gauche, et on longe un champ cultivé de maïs biologique, avec la bénédiction du SMBM (3). Un tracteur est d’ailleurs au travail ce jour-là, et il effectue deux opérations en un seul passage, le hersage (4) avec un outil à l’avant de l’engin, et la mise en terre de nouveaux plants, avec le semoir à l’arrière. 

Deux opérations en un seul passage, grâce à ce tracteur.

Deux opérations en un seul passage, grâce à ce tracteur.

Prendre à gauche, circuit du lac, triangle bleu et « anneau vert », et plus loin à droite pour passer entre les deux parties du lac. Et là, surprise, ou plus exactement stupeur : le lac est vide ! Il s’agit en fait de l’opération de vidange décennale  du barrage (2017), précédée du curage de la retenue de queue (octobre à décembre 2016). Oups ! Rien n’est mentionné sur le site Internet du SMBM, alors qu’il s’agit d’un gros chantier, - et la construction d’un deuxième lac (Michelbach 2) semble pour l’instant abandonnée.

Le lac de Michelbach présente un aspect inhabituel !

Le lac de Michelbach présente un aspect inhabituel !

Dans la retenue de queue, ce cygne, parfaitement à l’aise dans la boue, y trouve une pitance en abondance, ce qui fait la joie des photographes !

Dans la retenue de queue, ce cygne, parfaitement à l’aise dans la boue, y trouve une pitance en abondance, ce qui fait la joie des photographes !

En bas, prendre de suite à droite (chicane en bois et panneau d’information) l’itinéraire de découverte : le chemin est si doux à marcher qu’on aurait envie de se mettre pieds nus ! En arrivant devant un banc, partir sur la droite : on atteint l’observatoire, sur lequel on peut monter. Revenir ensuite sur le chemin principal, et rejoindre sur la droite le parking du départ : cette randonnée a duré exactement trois heures (*). 

Textes et photos : Pierre Brunner, octobre 2016.

→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/10092217

L’observatoire, au bord du lac de Michelbach.

L’observatoire, au bord du lac de Michelbach.

Vue d’en haut, la partie arrière du lac : il ne reste plus beaucoup d’eau !

Vue d’en haut, la partie arrière du lac : il ne reste plus beaucoup d’eau !

LA CARTE : Carte de randonnée IGN – CV TOP 25 n° 3620 ET (Thann Masevaux).

Sur les portions de route, l’itinéraire est doublé de traits rouges = vigilance.

Sur les portions de route, l’itinéraire est doublé de traits rouges = vigilance.

Les points positifs de cette randonnée :

  • ·        La grande facilité de ce trajet, varié et plaisant.
  • ·        Le fléchage très complet du Club Vosgien, section de Guewenheim.
  • ·        Le circuit des vieux chênes, inattendu, intéressant et agréable.

 

Notes :

(1) On peut rappeler ici que cette ligne avait été utilisée pour transporter les graviers de l’Ochsenfeld nécessaires à la construction du barrage de Michelbach (1980), graviers extraits de l’étang La Ballastière, qui se trouve près de l’Institut St-André de Cernay, et au bord de la même voie ferrée. De l’ancien quai de déchargement situé à hauteur du passage à niveau, il ne reste que deux murets en béton.

(2) Centre de crémation et cimetière pour animaux de compagnie, voir sur http://www.brendle.fr/index.php/fr/

(3) SMBM : syndicat mixte du barrage de Michelbach. Site : http://www.smbm.fr/

(4) « destiné à parfaire l'ameublissement de la couche superficielle du sol et à en égaliser la surface » (Source : Wikipédia)

 (*) ATTENTION : le temps donné ici est indicatif : il corresponde à celui d’une personne adulte entraînée à la randonnée, marchant à une vitesse soutenue !

(**) DISTANCE et DÉNIVELÉ : ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/

 

LAC DE MICHELBACH : UN PETIT CIRCUIT FAMILIAL  (R 26)

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