Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LTD RANDO 68
LTD RANDO 68
Menu
NIEDERBRUCK : SURPRISE À LA FENNEMATT !  (R 14)

NIEDERBRUCK : SURPRISE À LA FENNEMATT ! (R 14)

→ 14,9 km env. ~ D+ 711 m ~ Un peu difficile (3/6) ~ ** ~ Non compatible VTT-VAE

Pour cette rando, nous partons à la rencontre-conquête de la source de la Doller. Mais c’est juste en contrebas, à la Fennematt, que la surprise sera la plus grande, sur un circuit qui ne manque pas d’intérêts !

La ferme-auberge de la Fennematt, en 2009. (Précieuse photo d’archives ‘’Les Castors Randonneurs’’)

La ferme-auberge de la Fennematt, en 2009. (Précieuse photo d’archives ‘’Les Castors Randonneurs’’)

Départ et arrivée : petit parking de Niederbruck (1). En venant de la plaine, continuer la D466 après Masevaux ; au rond-point après celui de Sickert, prendre sur la gauche, direction Niederbruck centre. On arrive à un petit parking, juste en face du magasin rural : il y a là des tables et bancs à couvert, sans doute aménagés dans un ancien lavoir, le tout au bord de la Doller. Rectificatif 03/2018 : on lira le commentaire très documenté de Serge Walgenwitz en-dessous de cet article.

Distance approximative : 14,9 km (**). Dénivelé positif : 711 m (**). Difficultés particulières : certaines montées sont un peu coriaces, ce qui limite cette rando aux marcheurs entraînés, grands enfants et ados inclus. Temps total : 5 h 30, pauses comprises (*). Conseils : chaussures et bâtons de randonnée, casse-croûte et bouteilles d’eau, vêtements en fonction du temps et de la météo. Avant le départ, prendre un petit-déjeuner complet, mais pas trop copieux (éviter le lait), à cause du démarrage !

Descriptif : (carte et trace GPS sont à la fin du descriptf)

Passer le pont sur la Doller, et suivre tout droit (rue Bruckenwald) l’itinéraire « triangle jaune », vers la ferme auberge Bruckenwald. Dans le village, la route goudronnée monte dur de suite, sans aucune possibilité d’échauffement, et un chemin de terre prend le relais en forêt. Au réservoir d’eau, continuer tout droit, et on arrive bientôt à l’oratoire de Ste-Thérèse (renforcé par une demi-meule en pierre) ; le sentier continue juste à l’arrière. On arrive place du Gué, ASA Heidenkopf (2) : heureusement, ici, cet itinéraire fort agréable est parfaitement balisé et régulièrement entretenu par le Club Vosgien de Masevaux. On traverse un ruisseau sur une passerelle en rondins (plus bas, il y avait une passerelle métallique), ruisseau qui s’appelle le Bruckenwald, longueur totale de 1,3 km ! La montée devient dure en longeant une ligne téléphonique (panneaux du SIVOM Doller), et on arrive à la ferme-auberge du Bruckenwald (3), 45 mn après le départ. Les ponts semblent décidément avoir une grande importance dans ce secteur… (4). Le site est très encaissé, et les pâturages très en pente : la vie ne doit pas être facile ici !

La grange et le bâtiment de la ferme auberge du Bruckenwald.

La grange et le bâtiment de la ferme auberge du Bruckenwald.

En arrivant à la grange, on part sur le GR 531, « rectangle bleu », qui monte à droite en direction du Lachtelweier et Lochberg, après passage par un tourniquet en bois. En fait, ça descend, et on arrive au banc de Marc, qui incite au repos (même s'il n’est pas adossé à un bouleau !), avec une jolie vue sur Niederbruck.

Le banc de Marc : au bouleau, la pause (ou au boulot, la pose).

Le banc de Marc : au bouleau, la pause (ou au boulot, la pose).

La vue sur Niederbruck, depuis le banc.

La vue sur Niederbruck, depuis le banc.

Peu après une parcelle de coupe forestière (vue sur les sommets du Rossberg, à notre droite), partir à droite, direction Kirchberg-Niederbruck, « rectangle rouge-blanc-rouge ».

Excellent fléchage du Club Vosgien de Masevaux : ici, on prend sur la droite.

Excellent fléchage du Club Vosgien de Masevaux : ici, on prend sur la droite.

Après une courte descente (beau coup d’œil à gauche sur la montée vers le Lochberg), on arrive à un carrefour, avec en face un minuscule abri qui vaut ce détour, fort justement appelé « Villa Puce » (5) : murs en pierre, toit en tôle ondulée, quatre personnes pourront s’y réfugier en cas de mauvais temps !

L’étonnant petit abri « Villa Puce » !

L’étonnant petit abri « Villa Puce » !

Continuer, à gauche en arrivant, « rond et anneau bleus », direction Lachtelweier : ce chemin empierré et humide rejoint le GR 531, juste avant d’arriver au lac du Lachtelweier (6).

Le lac du Lachtelweier et son cadre bucolique.

Le lac du Lachtelweier et son cadre bucolique.

Suivre la route goudronnée qui contourne le lac : au bout (ne pas suivre la route vers la ferme auberge ou le parking), le GR 531 monte sur la droite, et on arrive en une demi-heure au Lochberg, après 15 mn de montée dure en forêt et 15 mn de montée moins dure mais en plein soleil. La ferme auberge (7) a été rénovée récemment, et le panorama sur la plaine et la Forêt Noire est magnifique !

Dernière partie de la montée vers le Lochberg.

Dernière partie de la montée vers le Lochberg.

La ferme auberge, vue de l’arrière, et coup d’œil sur la plaine d’Alsace.

La ferme auberge, vue de l’arrière, et coup d’œil sur la plaine d’Alsace.

En continuant la montée, on découvre la stèle de Francis Dollfus (8), décédé ici le 15 janvier 1935.

La stèle Francis Dollfus, qui a cassé ici son ski, et sa pipe !

La stèle Francis Dollfus, qui a cassé ici son ski, et sa pipe !

En 5 mn, on arrive à un col sans nom, point de passage entre Masevaux et Sewen. Sur la gauche, on part vers le Baerenkopf (traduction : tête des ours) : le nom de ce sommet, 1 074 m d'altitude mais sans grand intérêt car la vue y est cachée par les arbres, rappelle la présence ancienne des ours en Alsace. Droit devant nous, sur la montagne en face, on distingue la chaume du Wissgrut (tout près du Plain ou Plan de la Gentiane, et c’est déjà le massif du Ballon d’Alsace), et la ferme auberge est enfin terminée (9) !

Juste en contrebas, bien protégée par des clôtures et un stop-vaches, voici la précieuse source de la Doller, dont nous reparlerons dans un prochain article, sur ce blog.

La source de la Doller, parfaitement aménagée et mise en valeur.

La source de la Doller, parfaitement aménagée et mise en valeur.

Mais la surprise est à venir : la Fennematt (10) n’existe plus, seul un tas de pierre en garde le souvenir. Une cabane en bois propose en catimini de réparer les VTT et de servir une bière allemande, mais il ne faut pas trop en parler : un couple de jeunes Allemands, logeant dans un combi VW comme aux plus belles heures hippies, s’est installé ici !

La cabane de la Fennematt est tout ce qui marque l’emplacement de l’ancienne ferme auberge !

La cabane de la Fennematt est tout ce qui marque l’emplacement de l’ancienne ferme auberge !

La Fennematt à la belle époque ! (Photo d’archives Paul Kohler)

La Fennematt à la belle époque ! (Photo d’archives Paul Kohler)

Attention : pour tout notre itinéraire de retour, un rien compliqué, il est conseillé de bien faire attention aux panneaux du Club Vosgien ! Prendre à droite, « triangle bleu », direction Kirchberg, et on passe près d’un petit monument à la mémoire de Xavier Langlois, commandant un bataillon de marche de la 1ère DFL (Division française libre), mort ici en 1942. On traverse des prés qui ne sont plus pâturés, et où la forêt commence à reprendre ses droits ! Plus haut, en faisant un petit crochet, on accède à un drôle de rocher, tout à côté de l’arrivée du téléski du Schlumpf, point le plus haut de cette randonnée (1 120 m env). En face, le village d’Oberbruck.

Un drôle de rocher, à figure « humaine », en haut du téléski du Schlumpf.

Un drôle de rocher, à figure « humaine », en haut du téléski du Schlumpf.

Retour sur le chemin, avec les vaches du Lochberg qui se reposent et ruminent : ce sont presque exclusivement des montbéliardes.

Les vaches montbéliardes, en pleine activité de digestion !

Les vaches montbéliardes, en pleine activité de digestion !

La ferme auberge du Lochberg, avec à gauche le sommet du Baerenkopf.

La ferme auberge du Lochberg, avec à gauche le sommet du Baerenkopf.

Au carrefour de chemins, continuer tout droit, « triangle bleu », et on arrive très vite à l’abri du Sommerseite (du côté de l’été), parfait pour le casse-croûte. Ce chalet, alt 1 012 m, est immense : fait de rondins de bois, il est très sombre à l’intérieur (petites fenêtres, quelques tables rustiques et un petit poêle à bois), et l’extérieur offre peu de possibilités. Le tout est remarquablement propre (sans doute rarement utilisé), et entouré de barbelés pour le protéger des vaches.

L’abri du Sommerseite.

L’abri du Sommerseite.

Poursuivre l’itinéraire « triangle bleu », dans une forêt agréable, et le long d’un muret de pierre, qui pourrait être l’ancienne frontière franco-allemande de 1871. Continuer tout droit, en suivant les repères « triangle bleu et anneau bleu ». À la faveur d’une parcelle déforestée, on aperçoit sur la gauche le lac de Sewen (et le village), et plus haut la digue du lac d’Alfeld. Un peu plus loin, vers l'arrière, on voit le haut du téléski du Schlumpf, où nous étions tout-à-l’heure.

La pente qu’escalade le téléski du Schlumpf.

La pente qu’escalade le téléski du Schlumpf.

Un peu après, ne pas rater la séparation : laisser le « triangle bleu » qui descend à gauche sur Kirchberg-Wegscheid, et continuer tout droit avec le seul « anneau bleu ». Poursuivre tout droit, et plus bas, en arrivant à hauteur d’une ligne téléphonique, prendre à gauche, direction Willenburg. En arrivant au premier chalet de ce hameau, prendre à droite, en suivant à présent un « anneau rouge » ! On arrive vite à une route goudronnée, qui est sans doute l’accès au Lachtelweier depuis Kirchberg : prendre à gauche, et longer cette petite route. Dans un virage (chaussée rétrécie), on voit bien sur la gauche les roches volcaniques du Rossberg et la montée du Ruchberg vers le col de Rimbach (voir la rando R 04 sur ce blog) ; devant nous s’étend un mur formé par des épicéas, avec leurs branches qui pendent (effet de linge qui sèche !).

L’impressionnant mur d’épicéas !

L’impressionnant mur d’épicéas !

Les panneaux « anneau rouge » incitent à prendre un sentier qui longe la route, côté droit. On arrive vite aux réservoirs d’eau du hameau de la Steye : repartir sur la droite, traverser les rochers (absence de panneau) et continuer tout droit. Plus bas, prendre sur la droite, « disque bleu et disque rouge ».Très beau chemin horizontal en forêt, avec une profusion de panneaux tous les 50 m (voire tous les 10 m). Tourner à gauche, direction Lachtelweier Lochberg et Baerenkopf. Puis monter tout droit, en suivant " anneau bleu " : après 5 mn d’une montée assez rude, on trouve le chemin du retour. Prendre à gauche, « disque bleu », et redescendre sur Niederbruck. On arrive rapidement à l’entrée du village, on passe entre la chapelle St-Wendelin et la mairie, et il ne reste plus qu’à franchir le pont sur la Doller pour retrouver le parking, environ cinq heures et demie après le départ.

Textes et photos : Pierre Brunner, juillet 2016 (sauf mentions particulières sur quelques photos)

→ AVEC OPENRUNNER : L’accès direct à ce parcours est ici, et il est téléchargeable sur GPS : https://www.openrunner.com/r/10106015

La carte :

Carte IGN-CV 3620 ET (Thann Masevaux).

Carte IGN-CV 3620 ET (Thann Masevaux).

Notes :

  1. Niederbruck est surtout connue par sa statue monumentale de la Vierge à l'Enfant, dite Vierge d'Alsace. Le village s’était développé avec la découverte de mines de cuivre et l'arrivée de mineurs, dès le 16ème siècle (ce cuivre est maintenant en partie responsable de l’expansion de la renouée du Japon sur les berges de la Doller). Plus tard, à partir de 1882, Joseph Vogt, qui a activement participé à l'exploitation du sel de potasse alsacien, avait son usine de cuivre à Niederbruck : il y a instauré la fabrication des rouleaux en cuivre pour l'impression des tissus, et la construction des tours de forage pour la Gewerkschaft Amélie. Pendant la Première Guerre mondiale, il s'était promis de faire ériger une statue de la Ste-Vierge si son usine n’était pas détruite par les bombardements. À la fin de la guerre, Joseph Vogt étant décédé, ce sont ses enfants qui commandèrent l'imposante statue. (Source : Wikipédia). Niederbruck n’a pas d’église, mais une chapelle, dédiée à Saint-Wendelin. Le maire de Niederbruck est Jean-Luc Reitzer, producteur-fermier en bio (tisanes, sels aux herbes, sirops de plantes et de petits fruits, confitures, pommes de terre, oignons).
  2. « L’association syndicale autorisée (ASA) du Heidenkopf a inauguré samedi dernier près de 10 km de chemins et de pistes pour entretenir la forêt, à cheval sur les communes de Masevaux et Niederbruck. » (Source : le blog de Jean-Marie Renoir, 29 septembre 2015). Il s’agit en fait d’un réseau de chemins accessibles aux engins grumiers (qui ont largement massacré les itinéraires de randonnées du secteur), pour un coût total 190 000 € ttc, subventionné par l’État et l’Europe à hauteur de 70%, merci à eux…
  3. Ferme auberge du Bruckenwald, 68290 Masevaux-Niederbruck, tél : 03 89 38 87 50, site www.bruck68.skyblog.com
  4. Niederbruck = pont d’en bas, Oberbruck = pont d’en haut, Bruckenwald = forêt aux ponts : mais c’est sans doute l’eau qui a la plus grande importance, car c’est elle qui faisait tourner toutes les usines de la vallée, qu’elles soient métallurgiques ou textiles.
  5. La Villa Puce, ou Kuhlbrunnenwald, jolie cabane exigüe, serait une ancienne bergerie communale, selon Jack le Trappeur, sur le site http://www.refuges.info/
  6. Lachtelweier, commune de Kirchberg, alt 720 m, surface 2 ha, profondeur 5 m. « Selon les géologues, les roches retrouvées dans la "digue" naturelle du lac et sur le versant du Stosswald, au nord du plan d'eau, proviendraient d'un glissement de terrain. L'amoncellement de roches aurait arrêté les eaux, créant le lac. Selon la légende, les pierres étranges trouvées au bord de l'étang auraient le pouvoir de se transmuter en or : la fameuse pierre philosophale alchimistes reposerait donc au Lachtelweiher, lac à l'origine mystérieuse. L’endroit serait également le royaume des grenouilles attirant par hypnose les promeneurs au fond de l’eau… » (Source : http://www.hautes-vosges-alsace.fr/). « Le lac du Lachtelweiher (ou Lachtelweier) tirerait son nom d'une déformation : Loch (forêt) + Tal (vallée) + Weiher (lac). Situé dans un cadre romantique, il est propice à la pêche et à la randonnée (baignade interdite). Il est le plus méridional des lacs vosgiens. » (Source : Wikipédia). Quant à Gonthier Ochsenbein, il évoque l’apport possible d’une moraine glaciaire, en plus d’un éboulement rocheux de la montagne, dans son livre « Lacs, forêts et rivières d’Alsace » (Éditions Mars et Mercure, Strasbourg, 1974).
  7. Ferme auberge du Lochberg (traduction : montagne au trou), 27 rue du Village, 68290 Kirchberg, tél 03 89 82 07 88 (famille Kippelen), pas de site Internet propre.
  8. " Francis Dollfus, 1908 – 1935 : fils d’Édouard Dollfus et Emma Flach, est mort ici le 13 janvier 1935, lors d’un banal accident de ski ! ", écrivais-je alors. Mais j’ai reçu depuis (21/01/2018) un mail que je reproduis ici, vu qu’il apporte des précisions nécessaires : « Bonjour. Je tombe sur votre blog en recherchant des infos sur mon oncle Francis Dollfus, Il est bien mort d'un accident de ski en 35 comme le suggère la stèle mais il était le fils de Georges Dollfus et Odette Staehling. Les personnes que vous citez en (8) sont ses grands-parents. Cordiales salutations ». Grand merci à ce lecteur attentif, avec mes excuses pour cette erreur.
  9. En 2011, la ferme du Wissgrut a été ravagée par un incendie. Reconstruite à neuf par la famille Morcely, elle a rouvert ses portes cette année 2016, sous l'enseigne : "Ferme-auberge du Wissgrut-Les Plaines." Explication : en 1871, lors de l'annexion de l'Alsace à l'Empire allemand, la chaume du Wissgrut avait été coupée en deux par la frontière, et deux fermes, éloignées de 300 m environ, se sont partagé le pâturage : côté français, la ferme des Plaines, et côté allemand la ferme du Wissgrut. La ferme des Plaines a disparu au début du XXe siècle. (Source : http://ogygie.pagesperso-orange.fr/fermes1.htm)
  10. Fennematt : la ferme auberge de la Fennematt était située à 950 mètres d'altitude, sur le ban communal de Dolleren. « Vendue en mai dernier, la Fennematt sera transformée en ferme biodynamique, auberge et gîte d’accueil », annonçait fièrement le journal ‘’L’Alsace’’ dans son édition du 23 juillet 2013. En effet, une ‘’Société de la ferme auberge Fennematt’’ (SA par action simplifiée à associé unique et au capital social de 1 000 €), dirigée par Mme Eide Duecker, avait été fondée, mais elle n’a jamais été en mesure de publier un bilan. Rapidement fermée en tant que ferme auberge, elle semblait vouloir maintenir une exploitation en tant que ferme. Mais à présent, tout a été rasé, et il ne reste qu’un tas de cailloux ! Pourtant, comme le remarquent les internautes, « les fléchages "(ferme-auberge) Fennematt" du Club Vosgien sont encore en place » ; il faut dire que l’endroit reste un carrefour de chemins de randonnée. À noter que le même journal ‘’L’Alsace’’ indiquait, dans son édition du 11 septembre 2015 : « En attente de rénovation depuis de longs mois, la ferme-auberge de la Fennematt revit néanmoins depuis samedi. Violette, jeune allemande qui effectue son voyage de Compagnon, tient une buvette éphémère jusqu’au 20 septembre ». Cet été 2016, Violette est revenue avec quelques copains, la buvette est ouverte, mais les photographes ne sont pas vraiment les bienvenus… Et personne ne sait si une (très hypothétique) reconstruction est à l’étude.

(*) Le temps donné ici est indicatif : il corresponde à celui d’une personne adulte entraînée à la randonnée, marchant à une vitesse moyenne.

(**) DISTANCE et DÉNIVELÉ : ils sont calculés à partir du site OpenRunner https://www.openrunner.com/